.
-

Inventaires > Les mots du vivant > C
C
Cadavre. - Corps mort d'un organisme, qu'il s'agisse d'un animal ou d'un être humain. Après la mort, les processus biologiques cessent progressivement, entraînant la décomposition du corps. Cette décomposition est généralement due à l'action de bactéries, de champignons et d'autres micro-organismes qui se nourrissent des tissus organiques.

Cadre du tympan (anatomie). - On donne ce nom à un cercle osseux qui termine le méat auditif externe du côté de la caisse du tympan, et auquel s'attache la membrane du même nom (Tympan). Sa forme varie chez les divers animaux : ainsi il est presque circulaire chez l'humain, très ovale chez les carnivores; il l'est beaucoup moins chez les herbivores. Il est peu marqué chez les oiseaux; chez les reptiles, il ne présente aucun bord saillant.

Caduc. - Caractère de ce qui dans une plante est temporaire et tombe après avoir rempli sa fonction (ex. : feuilles, pétales).

Caduque (membrane). - Membrane la plus externe de l'oeuf pendant la grossesse et qui se détache et est expulsée lors de l'accouchement, d'où son nom.

Caecum, du latin caecus = aveugle) - Le Premier des gros intestins, celui qui fait immédiatement suite à l'intestin grêle

Caieu (botanique). - On désigne ainsi les bourgeons qui naissent de l'axe des bulbes et qui deviennent eux-mêmes de petits bulbes servant à la multiplication de la plante.

Caillette (zoologie). - C'est le nom qu'on donne au quatrième estomacdes mammifères ruminants, situé dans le flanc droit, au-dessus du sac droit de la panse, à droite du feuillet; il a un volume intermédiaire entre ces deux estomacs. Sa surface interne, irrégulièrement plissée, est humectée par un liquide acide qui est le suc gastrique, et c'est à cause de la propriété qu'il possède de faire cailler le lait, que l'on donne à l'organe qui le renferme, le nom de caillette; le liquide lui-même s'appelle la présure, bien connue dans les laiteries. La caillette communique par son extrémité antérieure avec le feuillet et par son extrémité postérieure avec le duodenum.

Caisse du tympan, du latin tympanum, tambour. - C'est une cavité qui occupe la partie antérieure de la base du rocher, au-devant de l'apophyse mastoïde; elle est située entre le conduit auriculaire et le labyrinthe, et communique avec l'arrière-bouche par la trompe d'Eustache; elle est traversée par la chaîne des osselets de l'ouïe. (Tympan).

Calamus scriptorius. - Fossette angulaire du quatrième ventricule du cerveau, ressemblant à une plume taillée pour écrire.

Calathide (botanique), du grec kalathis, petit panier. - Terme par lequel on désigne la disposition de fleurs très serrées, entremêlées quelquefois de soies et de bractées sur un pédoncule élargi entouré d'un involucre. Cette inflorescence, qui simule ainsi une petite corbeille de fleurs, comme son nom l'indique, est commune à la grande famille des composées. La calathide, composée de fleurons dans le centre et de demi-fleurons à la circonférence, est dite radiée, comme dans la reine-marguerite, le soleil et tous les asters. Elle est flosculeuse lorsqu'elle n'est formée que de fleurons, comme dans les centaurées, les chardons, les artichauts, et semi-flosculeuse quand elle ne présente que des demi-fleurons, les pissenlits, les salsifis. On emploie souvent à la place du mot calathide celui de capitule, qui est synonyme pour certains auteurs; mais, pour d'autres, le capitule est une inflorescence à part. (G-s.).

Calcanéum. - Nom latin de l'os du talon, situé dans le pied.

Calciférol. - Terme utilisé pour désigner deux formes de vitamine D : la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol). La vitamine D est une vitamine liposoluble qui joue un rôle crucial dans l'absorption du calcium et du phosphore dans l'intestin, ce qui est nécessaire pour maintenir la santé des os et des dents. En outre, la vitamine D est importante pour le bon fonctionnement du système immunitaire, la régulation de la pression artérielle, la fonction musculaire et la modulation de la croissance cellulaire. Le calciférol est synthétisé dans la peau lorsqu'elle est exposée aux rayons ultraviolets du soleil. Il peut également être obtenu à partir de certaines sources alimentaires, notamment les poissons gras (comme le saumon, le maquereau et le thon), les oeufs, le lait enrichi en vitamine D et les compléments alimentaires.

Calcitonine. - Hormone peptidique produite par les cellules parafolliculaires (cellules C) de la glande thyroïde. Son principal rôle est de réguler les niveaux de calcium dans le sang en favorisant son dépôt dans les os. Elle agit en inhibant l'activité des ostéoclastes, des cellules responsables de la résorption osseuse, ce qui contribue à maintenir l'équilibre entre la formation et la dégradation osseuses. La calcitonine est principalement sécrétée en réponse à une augmentation des taux de calcium dans le sang. Son effet est généralement opposé à celui de l'hormone parathyroïdienne (PTH), qui favorise l'augmentation des niveaux de calcium sanguin en stimulant la libération de calcium à partir des os.

Calice. -  Partie la plus extĂ©rieure du pĂ©rianthe ou ensemble des enveloppes florales, dont le rĂ´le est de protĂ©ger l'androcĂ©e et le gynĂ©cĂ©e pendant leur dĂ©veloppement.

Calicule (botanique). - C'est l'ensemble des bractées qui entourent le calice à sa base et qui sont tantôt soudées avec les sépales et presque semblables à eux comme dans le Fraisier; tantôt indépendantes et de forme différente comme dans l'Oeillet. Quelques auteurs le considèrent comme formé par dédoublement ou ramification des sépales du calice.

Calleux (corps). - Structure anatomique du cerveau humain. Il s'agit d'une Ă©paisse bande de  milliards de fibres nerveuses myĂ©linisĂ©es appelĂ©es fibres commissuraleset  situĂ©e, juste au-dessus du troisième ventricule, dans la partie mĂ©diane du cerveau (diencĂ©phale), qui relie les deux hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux. C'est la plus grande structure de substance blanche dans le cerveau humain. Les fibres du corps calleux relient des zones corticales spĂ©cifiques situĂ©es dans les deux hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux. Par exemple, les fibres antĂ©rieures du corps calleux connectent les lobes frontaux des deux hĂ©misphères, tandis que les fibres postĂ©rieures relient les lobes pariĂ©taux et occipitaux.

Cycle de Calvinfixation du CO2 = photosynthèse en phase obscure. - Série de réactions biochimiques qui se produisent dans les chloroplastes. Ces réactions convertissent le dioxyde de carbone atmosphérique et l'énergie lumineuse captée par la chlorophylle en glucides, en particulier le glucose. Ces glucides sont essentiels pour la croissance et le métabolisme des plantes.

Calyptre (botanique), du grec kaluptra, couverture, enveloppe. - Organe des mousses souvent appelé coiffe. C'est une sorte de couvercle qui recouvre la fructification femelle ou urne de ces plantes. Cet organe peut être membraneux, entier ou denté, échancré, velu ou glabre, lisse ou strié. Lorsque la calyptre est en forme de cloche, elle est dite campaniforme; en forme de cornet elle est cuculliforme.

Cambium. - Tissu méristématique présent dans les plantes vasculaires, situé entre le xylème (bois) et le phloème (liber). Il est responsable de la croissance secondaire des plantes, produisant de nouvelles cellules vasculaires, à la fois vers l'intérieur (xylème) et vers l'extérieur (phloème), ce qui contribue à l'épaississement des tiges, des racines et des branches.

Cambrien. - Première période du Paléozoique. Elle s'étend entre 582 et 448 millions d'années avant le présent. Le Cambrien est connu pour être une période de transition importante dans l'histoire de la vie sur Terre. Avant le Cambrien, la vie était principalement constituée de formes de vie unicellulaires et de colonies de cellules. Cependant, au cours du Cambrien, il y a eu une augmentation spectaculaire de la diversité des formes de vie, avec l'apparition de nombreux groupes d'organismes complexes, y compris les premiers animaux pluricellulaires. De nombreux phylums d'animaux modernes sont apparus pour la première fois au cours du Cambrien, tels que les trilobites, les éponges, les méduses, les vers annélides et les mollusques. Les premiers animaux dotés d'une coquille externe dure sont également apparus pendant cette période, ce qui a permis la préservation de nombreux fossiles du Cambrien.Le Cambrien est également marqué par l'apparition des premiers organismes marins dotés d'yeux et d'autres adaptations sensorielles avancées. Ces innovations évolutives ont probablement joué un rôle clé dans l'essor de la prédation et de la compétition entre les organismes. La fin du Cambrien se signale par une extinction majeure, connue sous le nom d'extinction de la limite Cambrien-Ordovicien. Cette extinction a entraîné la disparition d'un pourcentage important des espèces marines, mais elle n'a pas été aussi dévastatrice que certaines des extinctions ultérieures de l'histoire de la Terre.

Canal. - En anatomie animale, c'est une cavitĂ© Ă©troite et allongĂ©e ou  un organe quelconque dans le corps des animaux. - En botanique, c'est le nom  que l'on donne Ă  certaines parties de plantes creusĂ©es en gouttières ou formant un espace vide plus ou moins long dans leur intĂ©rieur. 

Canal ionique. - Canal permettant le passage sĂ©lectif d'ions Ă  travers les membranes cellulaires.  Les canaux ioniques sont des protĂ©ines membranaires spĂ©cialisĂ©es qui servent au maintien du potentiel de membrane et Ă  la transmission des signaux Ă©lectriques dans les cellules nerveuses et musculaires

Canaliculé (botanique). - Terme qui s'emploie plus particulièrement comme une qualification de certains organes dont les parties sont creusées en gouttière. Ainsi, il y a des feuilles, des légumes, des graines, etc., canaliculés. Exemples : les feuilles de l'éphémère de Virginie, de l'ornithogalle des Pyrénées, de la soude, du pin sylvestre, etc., sont allongées et creusées, ou pliées en gouttières dans toute leur longueur; le légume du pois à fleur jaune pâle (Pisum ochrus) est relevé d'une double marge qui forme un canal le long de la suture; enfin, la graine du dattier est aussi canaliculée.

Canin, canine (anatomie, physiologie), du latin caninus, de chien, qui tient du chien. On appelle faim canine, une faim que rien ne peut apaiser. - On nomme dents canines, ou angulaires ou oeillères, les dents qui sont placĂ©es entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux Ă  chaque mâchoire dans l'humain. - La fosse canine est une dĂ©pression qu'on remarque Ă  l'extĂ©rieur de l'os-maxillaire supĂ©rieur, un peu audessus de la dent canine.  - Le muscle canin s'insère sur cette branche et va se terminer Ă  la commissuredes lèvres, c'est le sus-maxillo-labial de Chaussier, ce muscle Ă©lève la commissure et la porte un peu en dedans, il produit par ses contractions, le mouvement particulier qu'en exĂ©cute dans cette espèce de sourire qui marque le dĂ©dain et qu'on nomme ris moqueur, ris sardonique (rire) ou ris canin; il est surtout remarquable lorsque la contraction n'a lieu que d'un cĂ´tĂ©.

Canines (dents). - On nomme ainsi les dents qui sont placées entre les incisives et les petites molaires, il y en a deux à chaque mâchoire chez l'humain.

Capillaires (vaisseaux). - Vaisseaux sanguins excessivement fins, visibles seulement à la loupe ou au microscope, et qui établissent la communication entre les artères et les veines.

Capillaires lymphatiques. - Ce sont les plus fins parmi les vaisseaux lymphatiques; de même structure que les vaisseaux capillaires sanguins, mais de rôle physiologique différent, ils drainent dans l'organisme, pour les ramener au sang, les substances destinées à être excrétées ou qui doivent subir une transformation pour être utilisées.

Capitule. - Structure florale composée de nombreuses fleurs individuelles serrées ensemble, comme celles que l'on trouve dans les tournesols ou les pissenlits.

Capside. - Structure protéique qui enveloppe le matériel génétique (ADN ou ARN) d'un virus et sert à protéger le génome viral contre les dommages extérieurs ainsi qu'à faciliter son entrée dans les cellules hôtes lors de l'infection. La capside est généralement composée de protéines (capsomères, ci-dessous), qui s'assemblent pour former une structure symétrique autour du matériel génétique du virus. La forme et la symétrie de la capside peuvent varier selon le type de virus. Par exemple, les virus à ADN peuvent avoir des capsides de forme icosahédrale (20 faces triangulaires) ou hélicoïdale (enroulée autour de l'ADN), tandis que les virus à ARN peuvent également avoir des formes diverses. La capside joue un rôle crucial dans le cycle de vie viral, en protégeant le matériel génétique du virus lorsqu'il est hors de la cellule hôte et en aidant à la libération du matériel génétique viral dans la cellule hôte lors de l'infection. Une fois à l'intérieur de la cellule hôte, la capside peut se dissocier pour libérer le génome viral, qui peut ensuite utiliser les mécanismes cellulaires pour se répliquer et produire de nouvelles particules virales.

Capsomère. - Sous-unitĂ© protĂ©ique qui  constitue la  coque protĂ©ique qui entoure et protège le matĂ©riel gĂ©nĂ©tique d'un virus (capside, ci-dessus). Les capsomères peuvent varier en taille et en forme selon le type de virus, mais ils ont tous des propriĂ©tĂ©s structurales similaires. Ils s'assemblent de manière rĂ©gulière et rĂ©pĂ©titive pour former la structure tridimensionnelle de la capside. Les capsomères sont gĂ©nĂ©ralement composĂ©s de protĂ©ines et peuvent ĂŞtre divisĂ©s en plusieurs types en fonction de leur fonction et de leur position dans la capside. Certains capsomères, par exemple, sont impliquĂ©s dans la liaison aux rĂ©cepteurs de la cellule hĂ´te, tandis que d'autres sont responsables de l'assemblage de la capside ou de la stabilisation de sa structure.

Capsulaire (botanique). - Terme qui s'applique à un fruit sec présentant la nature de la capsule. Certains botanistes comprennent, sous le nom général de fruits capsulaires, les fruits simples qui s'ouvrent à la maturité comme le légume, la silique et la silicule, la pyxide et la capsule.

Capsule. - . En anatomie ce terme a de nombreux usages dĂ©signe  principalement des organes formant une enveloppe. - En botanique, ce nom s'applique en gĂ©nĂ©ral Ă  tout fruit sec qui ne rentre pas parmi les lĂ©gumes, comme dans le pois.

Capuchon (botanique). - On donne ce nom aux sépales ou pétales présentant un prolongement redressé et ouvert antérieurement comme un capuchon ou un casque. Cette forme se rencontre à la partie postérieure de la fleur dans l'ancolie et l'aconit.

Caractère. - On nomme caractère une disposition particulière qu'un être possède en commun avec ceux du même groupe que lui, mais par laquelle il diffère de tous ceux des autres groupes. Les caractères servent donc à réunir les êtres pour former les groupes et à les séparer de ceux auxquels ils n'appartiennent pas. - Les classifications en histoire naturelle reposent sur l'étude des caractères. Or, en zoologie et en botanique, ils sont fournis par la grandeur, la forme, le nombre des organes, leur structure, leur consistance, leur position et leur grandeur respectives, etc. Dans les minéraux, ils sont fournis par la forme, la cristallisation, la cassure, le grain, la couleur, etc. - Les caractères sont simples lorsqu'ils sont considérés chacun séparément et propres à la partie la plus simple du corps naturel; composés, s'ils sont formés de la réunion de plusieurs caractères simples : les caractères universels embrassent tous les signes propres au corps entier, soit brut, soit organisé. C'est ce caractère universel qui constitue véritablement la nature de chaque corps, nature fondée sur la composition élémentaire des minéraux et sur l'organisation des végétaux et des animaux.

Carapace. - Plaque osseuse qui forme le dos de la tortue et n'est autre chose que les côtes dilatées, soudées entre elles et avec le sternum. Elle est recouverte d'écailles.

Carbonifère. - Période géologique de l'ère Paléozoïque ,qui s'est déroulée il y a environ 359 à 299 millions d'années. Elle est connue pour la formation de vastes dépôts de charbon, d'où son nom. Le Carbonifère a été marqué par des changements climatiques importants, des niveaux élevés d'oxygène dans l'atmosphère et une abondante végétation terrestre. À cette époque, la Terre était principalement recouverte de vastes forêts marécageuses luxuriantes, appelées forêts carbonifères. Ces forêts étaient dominées par des arbres géants qui atteignaient des hauteurs de 30 à 40 mètres. Ces arbres ont contribué à la formation de vastes quantités de matière organique qui, au fil du temps, se sont transformées en gisements de charbon. La présence de ces forêts a également eu un impact significatif sur l'évolution de la vie. De nombreux groupes d'organismes se sont développés et diversifiés pendant cette période. Les premiers reptiles terrestres sont apparus, ainsi que les premiers insectes ailés. Les premiers amphibiens ont également évolué à partir de poissons à nageoires charnues. Le Carbonifère a également été marqué par l'apparition des premiers tétrapodes, les ancêtres des amphibiens, des reptiles, des oiseaux et des mammifères terrestres. Ces tétrapodes étaient adaptés à la vie à la fois sur terre et dans l'eau.

Carboxylation . - Processus biochimique d'addition d'une molécule de dioxyde de carbone (CO2) à un composé organique. C'est une étape clé dans plusieurs voies métaboliques, telle que la photosynthèse (dans le cycle de Calvin) et le métabolisme des acides aminés.

Cardia (anatomie), du grec kardia, coeur. - C'est le nom que l'on donne à l'orifice par lequel l'oesophage aboutit dans l'estomac; il est situé un peu au-dessous de la pointe du coeur (d'où lui vient son nom), mais en est séparé par le diaphragme; en face du cardia, se voit la portion la plus dilatée de l'organe, ce qu'on nomme le grand cul-de-sac stomacal.

Cardiaque (anatomie). - Ce mot a été employé le plus ordinairement pour exprimer ce qui a rapport au coeur, en grec kardia; cependant, par extension, il a servi à désigner l'orifice oesophagien de l'estomac, auquel on a donné le nom d'orifice cardiaque, ou simplement cardia

Les artères cardiaques, autrement dites coronaires, sont au nombre de deux et naissent de l'aorte au-dessus des valvules-semi-lunaires; elles sont destinĂ©es Ă  former le rĂ©seau artĂ©riel qui fournit au coeur le sang nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement de ses fonctions. 

Les veines cardiaques suivent à peu près les diverses ramifications du réseau artériel, et finissent par se réunir pour former deux troncs principaux, l'un antérieur et l'autre postérieur, qui viennent aboutir dans l'oreillette droite.

Les vaisseaux lymphatiques cardiaques, après avoir suivi Ă  peu près le trajet des vaisseaux sanguins et avoir traversĂ© les glandes du col, viennent se terminer partie dans le canal thoracique, partie dans les veines-sous-clavières et jugulaires internes. 

Les nerfs cardiaques, le plus souvent au nombre de six, sont fournis par les trois ganglions cervicaux de chaque cĂ´tĂ©; cependant, Ă  gauche, il n'y a ordinairement que deux ganglions qui en fournissent. 

Le plexus cardiaque qui résulte du réseau formé par les nerfs cardiaques, est placé à la partie postérieure de l'aorte, près de son origine. (F.- N.).

Cardiaque (cycle). - Processus par lequel le coeur se contracte et se relaxe pour pomper le sang à travers le système circulatoire. Le cycle cardiaque est régulé par un système de conduction électrique intrinsèque au coeur, qui comprend des structures telles que le nœud sino-auriculaire (SA), le faisceau de His et le réseau de Purkinje. Ces structures génèrent et transmettent des signaux électriques qui coordonnent les contractions et les relaxations du muscle cardiaque à chaque battement. Le cycle cardiaque comprend plusieurs phases distinctes :
• Systole atriale. - Pendant cette phase, les deux oreillettes du coeur se contractent pour expulser le sang dans les ventricules.

• Systole ventriculaire. - Les ventricules se contractent à leur tour, propulsant le sang hors du coeur et dans les artères pulmonaires et aortiques. C'est la phase où la pression artérielle est la plus élevée.

• Diastole ventriculaire. - Les ventricules se relâchent, permettant au sang de retourner dans les cavités cardiaques depuis les veines afférentes. Pendant cette phase, les oreillettes commencent à se remplir de sang.

 â€˘ Diastole atriale. - Les oreillettes continuent de se remplir de sang, tandis que les ventricules restent dĂ©tendus pour se prĂ©parer Ă  la prochaine contraction.

Le cycle cardiaque complet se déroule en un peu moins d'une seconde chez un adulte au repos. Chez une personne en bonne santé, le coeur bat en moyenne entre 60 et 100 fois par minute, mais cela peut varier en fonction de divers facteurs, notamment l'activité physique, le stress et l'état de santé général.

Cardiovasculaire (appareil) = système sanguin = système circulatoire. - Système responsable du transport de sang, d'oxygène, de nutriments, et d'autres substances essentielles Ă  travers tout l'organisme. Il comprend le coeur, les vaisseaux sanguins (artères, veines, capillaires) et le sang lui-mĂŞme. 

Carène (botanique), du latin carina, quille de vaisseau. - Expression qui s'applique aux pétales inférieurs des fleurs papilionacées, dont la forme arquée rappelle la carène ou quille d'un vaisseau. La carène, lorsque elle est formée d'une seule pièce, résulte de la soudure de deux pétales par leur bord antérieur. Quelquefois ces deux pétales se touchent seulement. C'est dans cette partie que sont abrités les organes sexuels. On peut facilement se rendre compte de la carène dans les fleurs du pois de senteur et du robinier (faux-acacia). On dit de certains organes qu'ils sont carénés lorsqu'ils ont la forme d'une nacelle.

Carnassière (dent). - Dent pointue et tranchante trouvée dans la bouche de nombreux animaux carnivores, utilisée poursaisir et déchirer les proies.

Carnisine, du latin caro, carnis = viande). - Albumine extraite de la chair musculaire des animaux, qui dévie de 42° vers la droite la lumière polarisée. Elle est incoagulable par l'alcool; mais la chaleur la coagule facilement. La viande de boeuf contient 5 °/°° environ de carnisine.

Carnivore. - Organisme (animal, plante, etc.) qui se nourrit principalement ou exclusivement de viande.

Caroténoïdes. - Pigments végétaux isoprénoïdes, qui confèrent des couleurs vives aux fruits et légumes. Ils comprennent des composés tels que le bêta-carotène, la lutéine et le lycopène, qui ont des propriétés antioxydantes et sont importants pour la santé humaine.

Carotides. - Les deux artères, l'une à droite et l'autre à gauche, qui portent le sang aux différentes parties de la tête.

Carotidien (ganglion) =  ganglion de Hering. Petit amas de tissu nerveux situĂ© près de la bifurcation de la carotide commune. Il fait partie du système nerveux autonome. Le ganglion carotidien contient des corps cellulaires de neurones post-ganglionnaires du système nerveux sympathique. Ces neurones reçoivent des influx nerveux des nerfs prĂ©-ganglionnaires qui proviennent du tronc sympathique. Les signaux nerveux qui traversent le ganglion carotidien peuvent influencer diverses fonctions physiologiques dans la rĂ©gion du cou et de la tĂŞte, telles que la rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle par le biais du rĂ©flexe barorĂ©cepteur, de la frĂ©quence cardiaque, de la dilatation des pupilles et d'autres rĂ©ponses autonomes.

Carotidiens (nerfs). - Nerfs  associĂ©s aux artères carotides.

• Nerf vague = nerf pneumogastrique (Xe paire crânienne). - Nerf qui parcourt le long du cou et est intimement associé aux artères carotides. Il est responsable de nombreuses fonctions parasympathiques dans le corps, telles que la régulation du rythme cardiaque, de la motilité digestive et de la respiration. Le nerf vague envoie des branches qui s'étendent le long des artères carotides.

• Nerfs sympathiques cervicaux. - Nerfs qui fournissent des innervations aux vaisseaux sanguins dans la région du cou, y compris les artères carotides. Ils aident à réguler la taille des vaisseaux sanguins et jouent un rôle dans la régulation de la pression artérielle.

Carotidien (sinus) = carrefour des sinus = carrefour carotidien. - Petite structure anatomique situĂ©e dans la paroi latĂ©rale des artères carotides communes, Ă  proximitĂ© de leur bifurcation dans le cou. Il contient des barorĂ©cepteurs, qui  dĂ©tectent les changements de pression sanguine dans les artères carotides. Lorsque la pression artĂ©rielle augmente, les barorĂ©cepteurs du sinus carotidien envoient des signaux nerveux au système nerveux central, qui rĂ©agit en rĂ©duisant la frĂ©quence cardiaque et en dilatant les vaisseaux sanguins, ce qui contribue Ă  abaisser la pression artĂ©rielle. De mĂŞme, lorsque la pression artĂ©rielle diminue, les barorĂ©cepteurs envoient des signaux pour augmenter la frĂ©quence cardiaque et resserrer les vaisseaux sanguins, ce qui augmente la pression artĂ©rielle. Le sinus carotidien est Ă©galement impliquĂ© dans le rĂ©flexe du sinus carotidien, qui est une rĂ©action protectrice du corps pour empĂŞcher une Ă©lĂ©vation excessive de la pression artĂ©rielle. Ce rĂ©flexe peut ĂŞtre dĂ©clenchĂ© par une stimulation physique du sinus carotidien, par exemple lorsqu'une personne masse ou appuie sur le cĂ´tĂ© du cou près de la bifurcation des artères carotides. L'activation du rĂ©flexe du sinus carotidien peut provoquer une bradycardie rĂ©flexe (ralentissement du rythme cardiaque) et une vasodilatation pĂ©riphĂ©rique.

Carpe (anatomie). - Région anatomique du poignet, composée de plusieurs os courts.

Carpelle. - Feuille située au contre d'une fleur et qui, en se pliant le long de sa nervure médiane et en se soudant par ses deux bords, constitue un pistil contenant des graines. Quand une fleur n'a qu'un seul carpelle, c'est celui-ci qui l'orme le fruit. Ex.: Le pois. Quand elle en a plusieurs, soudés ou non entre eux, c'est leur ensemble qu'on désigne sous le nom de fruit. Ex. : La ronce. Dans certaines fleurs doubles, les carpelles ne se transforment pas en pistil et persistent à l'état de feuilles. Ex.: Le merisier à fleurs doubles.

CarrĂ© (anatomie). - Plusieurs muscles ont Ă©tĂ© appelĂ©s ainsi Ă  cause de leur forme. Ainsi : - Le carrĂ© des lèvres, qui a plutĂ´t la forme d'un losange; il est plus connu sous le nom d'abaisseur de la lèvre infĂ©rieure (portion du mento-labial de Chaussier). - Le carrĂ© pronateur, muscle de l'avant-bras qui, avec le rond pronateur, exĂ©cute les mouvements de pronation (cubito-radial, Chauss.). -  Le carrĂ© des lombes (ilio-costal, Chauss.) va de la crĂŞte de l'os des iles Ă  la dernière cĂ´te qu'il abaisse, lorsqu'il se contracte. - Le carrĂ© de la cuisse (ischio-sous-trochantĂ©rien, Chauss.) de la tubĂ©rositĂ© ischiatique Ă  la ligne oblique qui descend des trochanters; il fait tourner le fĂ©mur sur son axe et porte le pied en dehors.

Cartilage. -  Tissu conjonctif souple et Ă©lastique qui recouvre les extrĂ©mitĂ©s des os dans les articulations. Il agit comme un amortisseur et permet un mouvement articulaire fluide en rĂ©duisant la friction et en absorbant les chocs. Les os, au dĂ©but, ne sont que des cartilages, et c'est plus tard seulement qu'ils s'encroĂ»tent de phosphate et de carbonate de chaux. La matière des cartilages chauffĂ©e dans l'eau jusqu'Ă  120 degrĂ©s donne de la chondrine, tandis que les os et autres tissus animaux traitĂ©s de mĂŞme fournissent de la gĂ©latine.

Cartilagineux. - De la nature du cartilage. On appelle Poissons cartilagineux, tous ceux dont le squelette, pendant toute la durée de la vie, n'est formé que de cartilages, sans addition de phosphate et de carbonate de chaux. Tels sont les squales, les raies, les lamproies, etc. Les poissons cartilagineux ont apparu sur notre globe avant les poissons osseux.

Cartilages tarses (anatomie).  - Lames cartilagineuses situĂ©es dans l'Ă©paisseur du bord libre de chaque paupière; le supĂ©rieur plus long et beaucoup plus large que l'infĂ©rieur. Recouverts en arrière par la conjonctive, leur face antĂ©rieure est en rapport avec la peau et le muscle orbiculaire.

Caryogamie. - Processus qui se produit dans les cellules eucaryotes lors de la reproduction sexuĂ©e. Il s'agit de la fusion des noyaux de deux cellules haploĂŻdes pour former un noyau diploĂŻde, qui est typique de la reproduction sexuĂ©e chez la plupart des organismes supĂ©rieurs. Cela  permet de combiner les caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques de deux individus diffĂ©rents pour produire une progĂ©niture gĂ©nĂ©tiquement unique. Chez les organismes diploĂŻdes, les cellules somatiques (non reproductrices) contiennent deux jeux de chromosomes, un hĂ©ritĂ© de chaque parent. Cependant, les cellules reproductrices, ou gamètes sont haploĂŻdes (elles ne contiennent qu'un seul jeu de chromosomes). Lorsque les gamètes mâle et femelle se rejoignent, leurs noyaux se fusionnent pour former un noyau diploĂŻde contenant deux ensembles complets de chromosomes, reprĂ©sentant ainsi la fusion gĂ©nĂ©tique des deux parents.

Caryophylline (chimie). - La caryophylline est une sulstance cristalline qu'on rencontre dans le girofle, fleur non épanouie du caryophyllus aromaticus (Myrtacées). Elle a été signalée dans cette fleur par Baget, Lodibert et Bonastre. Elle ne se rencontre qu'en petite quantité dans le girofle des Moluques; elle existe à peine dans celui de Bourbon (La Réunion) et celui de Cayenne ne paraît pas en contenir. Par sa formule, elle se rapproche des camphres, et c'est Bonastre qui lui a donné le nom de caryophylline. - On la prépare en faisant macérer le girofle des Moluques avec de l'alcool concentré. C'est une matière blanche, cristalline, brillante, satinée, sans odeur ni saveur, soluble dans l'alcool bouillant et dans l'éther, insoluble dans l'eau; elle cristallise en aiguilles soyeuses, rayonnées; elle se sublime vers 285° (Muspratt), et fond en s'altérant partiellement (Dumas). Elle se dissout à chaud dans les alcalis caustiques, à froid dans l'acide sulfurique, qui se colore en rouge, et la charbonne à chaud; au contact de l'acide azotique, elle se résinifie. L'acide azotique fumant la dissout, avec dégagement de vapeurs rutilantes et formation d'un acide qui se dépose par le refroidissement en aiguilles microscopiques; cet acide est soluble dans l'alcool et l'éther. (Ed. Bourgoin).

Caryopse (botanique). - C'est le fruit des Graminées caractérisé par l'adhérence des parois de l'ovaire avec les téguments de l'ovule. C'est donc une akène distincte des autres par cette adhérence. Mirbel lui donnait le nom de cérion; Richard est le premier qui ait employé le mot de caryopse. (P. Maury).

Caséine. - Protéine qu'on trouve en abondance dans le lait, et qui forme la base des fromages. Sèche, la caséine constitue une masse blanche, amorphe, opaque, sans odeur ni saveur, donnant par la combustion des cendres riches en phosphate de chaux. Humide, elle a une faible réaction acide; elle est peu soluble dans l'eau, insoluble dans l'alcool, soluble dans les solutions alcalines et acides. Les premières études de la caséine remontent principalement à Braconnot, Berzelius, J.-B. Dumas, Cahours et Rochleder. (B.).

Casque (botanique), galea. - On appelle ainsi les pétales plus on moins concaves, arrondis en forme de casque comme dans l'aconit. On nomme aussi casque la lèvre supérieure de certaines Scrophularinées, telle que celle de la plante connue sous le nom de Muflier ou Gueule-de-loup (Antirrhinum majus, Lin.). (G-s.).

Catabolisme. - Série de processus métaboliques au cours desquels les organismes dégradent des molécules complexes (glucides, lipides, protéines) en molécules plus simples. Les glucides sont décomposés en glucose, les lipides en acides gras et glycérol, et les protéines en acides aminés. Ces réactions cataboliques sont généralement associées à la libération d'énergie qui peut être utilisée par l'organisme pour diverses activités cellulaires, via la rupture des liaisons chimiques de l'ATP (adénosine triphosphate), la principale source d'énergie cellulaire. Le catabolisme se produit dans différents organes et tissus du corps, notamment dans les cellules musculaires, le foie et d'autres organes spécialisés. Les produits du catabolisme, tels que les acides aminés et les acides gras, peuvent être utilisés comme précurseurs dans des réactions anaboliques pour construire des molécules plus complexes nécessaires à la croissance et à la réparation cellulaires.

Catalase. - Enzyme prĂ©sente dans les cellules de nombreux organismes vivants. Elle intervientdans le processus de dĂ©composition du peroxyde d'hydrogène (H2O2) en eau (H2O) et en oxygène (O2). Chaque molĂ©cule de peroxyde d'hydrogène est dĂ©composĂ©e en deux molĂ©cules d'eau et une molĂ©cule d'oxygène. Ce processus est une rĂ©action de dĂ©sintoxication importante car le peroxyde d'hydrogène peut ĂŞtre toxique pour les cellules en raison de sa capacitĂ© Ă  oxyder et Ă  endommager les composants cellulaires.  Cette rĂ©action est très rapide et efficace, ce qui permet d'Ă©liminer rapidement l'eau oxygĂ©nĂ©e et de prĂ©venir les dommages cellulaires. La prĂ©sence de catalase est particulièrement importante dans les tissus et les organes qui produisent de l'oxygène ou qui sont exposĂ©s Ă  des niveaux Ă©levĂ©s d'oxygène, tels que les globules rouges, le foie et les reins

Catalyse, du grec catalysis = dissolution.  - Nom donnĂ© par Berzelius au phĂ©nomène qui a lieu quand une substance (appelĂ©e catalyseur), par sa seule prĂ©sence et sans y participer, modifie, notamment en l'accĂ©lĂ©rant, une rĂ©action chimique.

Catalyse enzymatique. - Processus biologique par lequel les enzymes accélèrent les réactions chimiques qui ont lieu dans les cellules vivantes. Une enzyme possède un site actif qui se lie spécifiquement à une ou plusieurs molécules réactives appelées substrats. Cette liaison forme un complexe enzyme-substrat. Une fois que le complexe enzyme-substrat est formé, l'enzyme facilite la conversion des substrats en produits en abaissant l'énergie d'activation nécessaire pour que la réaction se produise. Cela se fait en stabilisant temporairement l'état de transition de la réaction, ce qui accélère la formation des produits. Une fois que la réaction est terminée, les produits de la réaction sont libérés de l'enzyme, qui peut ensuite se lier à de nouveaux substrats et catalyser d'autres réactions. Les activités enzymatiques peuvent être régulées par divers mécanismes, tels que l'activation ou l'inhibition par d'autres molécules, permettant ainsi aux cellules de contrôler finement leurs processus métaboliques en fonction des besoins.

CatĂ©cholamines. - Classe d'hormones et  neurotransmetteurs chimiques sont dĂ©rivĂ©es de l'acide aminĂ© tyrosine et qui tirent leur nom de leur structure chimique commune, qui comprend un noyau catĂ©chol. Elle sont produites par le corps humain et prĂ©sentes dans le système nerveux central et le système nerveux pĂ©riphĂ©rique, et plus spĂ©cialement le système nerveux sympathique. Elles comprennent l'adrĂ©naline (Ă©pinĂ©phrine), la noradrĂ©naline (norĂ©pinĂ©phrine) et la dopamine.  Ces substances sont synthĂ©tisĂ©es dans les glandes surrĂ©nales et dans certaines parties du cerveau. Les catĂ©cholamines jouent un rĂ´le crucial dans la rĂ©ponse dite de de lutte ou de fuite, en prĂ©parant le corps Ă  des situations stressantes ou dangereuses. Elles augmentent la frĂ©quence cardiaque, la pression artĂ©rielle, la dilatation des bronches, la libĂ©ration de glucose dans le sang et la redistribution du flux sanguin vers les muscles squelettiques. En outre, elles sont impliquĂ©es dans la rĂ©gulation de l'humeur, de la motivation, de la cognition et du contrĂ´le moteur, entre autres fonctions physiologiques et comportementales.

Cathepsines. - Famille d'enzymes lysosomales impliquées dans la dégradation des protéines à l'intérieur des cellules. Elles appartiennent à la classe des protéases, qui sont des enzymes capables de cliver les liaisons peptidiques des protéines, permettant ainsi leur dégradation en peptides plus petits. Les cathepsines sont principalement actives dans les lysosomes, des organites cellulaires spécialisés dans le recyclage des composants cellulaires et la dégradation des déchets cellulaires. Certaines cathepsines sont impliquées dans la présentation de l'antigène, un processus par lequel les cellules présentent des fragments d'antigènes aux cellules du système immunitaire. Elles jouent un rôle dans l'activation et la régulation des réponses immunitaires.

Caudimanes (zoologie), du latin cauda = queue, et manus = main. - On a désigné ainsi les singes d'Amérique, qui ont la queue prenante comme une main.

Caudal (zoologie), du latin cauda, queue. - On applique cette épithète à tout ce qui a rapport à la queue. En ichthyologie, on appelle nageoire caudale celle qui termine la queue de presque tous les poissons. Verticale dans presque tous, elle est horizontale dans une variété de daurade de la Chine. Les Cétacés ont aussi une nageoire caudale; mais elle est horizontale.

Caudex, mot latin qui signifie tronc d'arbre, tige. - Ce terme est employé pour désigner la partie analogue à une tige qui, dans beaucoup de plantes, est souterraine ou couchée. Dans ce sens, on emploie plus souvent le mot rhizome. - Dans l'embryon, on distingue deux parties principales, que l'on nomme le caudex ascendant, le caudex descendant. L'un est constitué en partie par la gemmule et s'élève; l'autre, par la radicule et s'enfonce dans la terre.

Caulescent (botanique), du grec kaulos, tige. - Se dit d'une plante qui présente une tige; on dit plante caulescente, par opposition à celles qui en sont dépourvues. Dans ce cas, la plante est acaule.

Caulicole (botanique). - Candolle nommait ainsi les plantes parasites qui vivent sur les tiges. Elles ont quelquefois des suçoirs qui, dans les cuscutes, par exemple, se présentent sous forme de fils déliés et blanchâtres, s'entortillent autour de plusieurs plantes, telles que le trèfle, la luzerne, etc. Le gui est aussi un parasite caulicole; il s'implante dans le corps ligneux d'un arbre et s'y greffe intimement.

Caulicule (botanique), Cauliculus. - On donne ce nom à la partie de l'embryon de la graine qui est la petite tige située au-dessous des cotylédons, et que l'on appelle plus ordinairement tigelle.

Caulinaire, Caulinus, qui s'applique aux parties des plantes appartenant à la tige. - Il y a des racines aériennes qui naissent sur la tige; alors elles sont dites caulinaires. Généralement, on dit les feuilles caulinaires pour les distinguer de celles qui naissent immédiatement du collet de la racine, et qu'on appelle radicales. Dans le pissenlit, par exemple, on voit ces deux situations de feuilles qui donnent à celles-ci une forme différente. Les stipules sont caulinaires dans l'aune, la passiflore glauque, etc. Les épines sont caulinaires dans les cactus, les féviers, etc. Les aiguillons le sont également dans la rose, les ronces. Les fleurs sont situées directement sur la tige, et par conséquent caulinaires dans le cacaoyer, les cuscutes, les cierges, la vesce cultivée, etc.

Cave (veine). - Ce nom a été donné aux deux veines principales du corps humain. - L'une est la veine cave supérieure, descendante ou thoracique, formée par la réunion des deux sous-clavières, derrière le cartilage de la première côte; elle descend de droite à gauche, traverse le péricarde et pénètre dans l'oreillette droite du coeur par sa paroi supérieure; elle reçoit la veine azygos et quelques autres petites veines. - L'autre veine cave, nommée inférieure, ascendante ou abdominale, a beaucoup plus d'étendue; elle commence vers la quatrième vertèbrelombaire, monte à droite, traverse le bord postérieur du foie, pénètre dans le péricarde par le centre nerveux du diaphragme, et de là dans le ventricule droit où elle se termine. Elle reçoit toutes les veines qui rapportent le sang des parties inférieures et moyennes du corps.

Caverneux (anatomie). - On ajoute cette épithète à un certain nombre de mots désignant des parties du corps qui renferment un tissu spongieux, ou qui se présentent sous l'aspect de petites cavités, etc. - Ganglion ou plexus caverneux, un petit corps ganglionnaire nerveux, situé au côté interne de l'artère-carotide interne au moment où elle pénètre dans le sinus caverneux. - Les sinus* caverneux, ainsi nommés à cause de leur texture spongieuse, sont deux canaux veineux logés sur les côtés de la selle turcique, dans des gouttières de la face supérieure du sphénoïde, l'une à droite et l'autre à gauche, entre deux lames de la dure-mère. Les deux sinus caverneux communiquent entre eux par le sinus coronaire. - Corps caverneux, tissu de l'intérieur du pénis dans lequel l'afflux de sang provoque l'érection.

Cavités (anatomie). - On appelle cavités splanchniques (du grec splanchna, les entrailles) celles qui renferment les viscères; ce sont le crâne, le thorax et l'abdomen. - On dit encore la cavité pelvienne pour le bassin, les cavités nasales pour les fosses nasales, etc. - On trouve encore dans les os des cavités qui sont tantôt articulaires, ce sont la cavité cotyloïde creusée dans l'épaisseur de l'os de la hanche, les cavités glénoïdes du temporal et de l'omoplate, etc. - D'autres fois elles ne servent pas aux articulations, ce sont alors des fosses, des sinus, des rainures, des antres (l'antre d'Hygmore sinus maxillaire), des sillons, etc.

Cayeux (botanique). - On donne ce nom à des bourgeons secondaires produits par certains bulbes à l'aisselle des feuilles qui les recouvrent; ils se développeront successivement sur la plantemême, ou dans d'autres espèces ils pourront en être séparés et se développer d'une manière indépendante. L'ail vulgaire est ainsi conformé.

Cédrie (botanique). - Cedria, nom de la manne mastichine, ou résine qui découle du cèdre du Liban. C'est un baume salutaire que les Égyptiens employaient dans leurs embaumements (Religion égyptienne).

Cellulase. - La principale des enzymes impliquĂ©es dans la dĂ©gradation de la cellulose. La cellulase agit en clivant les liaisons glycosidiques qui relient les molĂ©cules de glucose dans la structure de la cellulose, permettant ainsi la libĂ©ration de molĂ©cules de glucose,  plus facilement assimilables. La cellulase est produite par certains types de bactĂ©ries, de champignons et de protozoaires, ainsi que par certains animaux herbivores et leurs microbes symbiotiques. 

Cellule. - Terme introduit par Mirbelen 1808 pour dĂ©signer l'Ă©lĂ©ment fondamental de la structure des ĂŞtres  vivants. La cellule animale ou vĂ©gĂ©tale se compose du cytoplasme, entourĂ© par une membrane  et renfermant un noyau (cellules eucaryotes). Le cytoplasme renferme divers organites : mitochondries, appareil de Golgi, chloroplastes (dans le cas des cellules vĂ©gĂ©tales), lysosomes, etc. La membrane cellulaire est constituĂ©e par la partie pĂ©riphĂ©rique du cytoplasme, partie pĂ©riphĂ©rique dans laquelle le rĂ©seau de plasma solide est beaucoup plus serrĂ© et le plasma liquide peu abondant, ce qui augmente la rĂ©sistance. Dans cette membrane, et Ă  son extĂ©rieur surtout, s'accumulent des substances squelettiques qui lui donnent plus ou moins de rigiditĂ©. Quant au noyau, prĂ©sent dans les seules cellules eucaryotes, il contient le patrimoine gĂ©nĂ©tique de l'organisme (ADN dans les chromosomes, visibles lors de la division cellulaire), ainsi que divers cospuscules appelĂ©s nuclĂ©oles.

Cellules ciliées auditives : Cellules sensorielles spécialisées situées dans la cochlée, sur la membrane basilaire. Elles sont essentielles pour la transduction des vibrations sonores en signaux électriques. Les cellules ciliées internes sont responsables de la conversion des vibrations en signaux nerveux, tandis que les cellules ciliées externes amplifient les mouvements de la membrane basilaire.

Cellulose. - Polysaccharide composé de longues chaînes de molécules de glucose liées entre elles. Elle est le principal composant structurel de la paroi cellulaire des plantes et constitue une grande partie de leur biomasse. La cellulose est également présente dans certains organismes unicellulaires et dans les parois cellulaires des champignons.

Cément. - Tissu osseux spécialisé qui recouvre la racine des dents chez les mammifères. Il s'agit d'un tissu conjonctif calcifié qui assure l'ancrage de la dent dans l'os alvéolaire de la mâchoire. Le cément est plus mou que l'émail et la dentine, mais plus dur que le tissu osseux environnant. Le cément est composé principalement de cristaux d'hydroxyapatite, de collagène et de protéines. Il est plus poreux que l'émail et la dentine, et contient des canaux qui peuvent abriter des prolongements cellulaires appelés fibroblastes. Ces fibroblastes jouent un rôle dans la régénération et la réparation du cément en réponse à des dommages ou à des maladies. Le cément protège la racine dentaire et les tissus sous-jacents contre les dommages physiques et chimiques. Il fournit également une surface d'attache pour les ligaments parodontaux, qui relient la dent à l'os alvéolaire de la mâchoire et permettent la mobilité légère des dents pendant la mastication. De plus, le cément peut aider à compenser les irrégularités de la racine dentaire pour faciliter l'ancrage des fibres du ligament parodontal.

Cénozoïque. - Période géologique qui s'est déroulée il y a environ 65 millions d'années jusqu'à l'époque actuelle. Il s'agit de la plus récente des trois ères de l'éon Phanérozoïque, qui couvre l'ensemble de l'histoire géologique de la Terre depuis l'apparition des premières formes de vie complexes. Le Cénozoïque est divisé en trois grandes périodes (les deux premières constituant le Tertiaire) : le Paléogène, le Néogène et le Quaternaire.

Centre épigastrique (anatomie). - On donne généralement ce nom aux ganglions et aux plexus nerveux formés par le grand sympathique et le nerf-pneumogastrique autour du tronc céliaque, au-devant des piliers du diaphragme, dans la partie la plus profonde de l'épigastre.

Centre nerveux. - On appelle ainsi les organes où les nerfs prennent leur origine; ainsi l'encéphale, la moelle épinière et les ganglions du grand sympathique, sont les centres nerveux qui donnent naissance à tous les nerfs.

Centre phrénique. - C'est le centre tendineux du diaphragme ou l'aponévrose trilobée qui occupe la partie postérieure et moyenne de ce muscle.

Centrioles. - Petites structures cylindriques prĂ©sentes dans les cellules eucaryotes. lorsqu'ils sont associĂ©s Ă  d'autres structures, les centrioles servent de centre d'organisation pour la croissance et la formation de ces appendices cellulaires. Ils se trouvent gĂ©nĂ©ralement près du noyau, Ă  proximitĂ© de la membrane plasmique, dans une rĂ©gion appelĂ©e le centrosome. Les centrioles sont composĂ©s de neuf triplets de microtubules, organisĂ©s de manière circulaire. Les centrioles sont impliquĂ©s dans la division cellulaire. Ils  se dupliquent avant le dĂ©but decelle-ci, assurant ainsi que chaque cellule fille possède un ensemble complet de centrioles fonctionnels. Ce processus de duplication des centrioles est Ă©troitement rĂ©gulĂ© et coordonnĂ© avec le cycle cellulaire. Les centrioles participent Ă  la formation du fuseau mitotique. Ilss'alignent Ă  des pĂ´les opposĂ©s de la cellule et fournissent une organisation spatiale pour la sĂ©grĂ©gation correcte des chromosomes. Les centrioles participent Ă©galement Ă  la formation des cils et des flagelles. Ils interagissent avec d'autres composants du cytosquelette cellulaire, tels que les microtubules et les filaments d'actine, pour maintenir la structure et la forme de la cellule, ainsi que pour faciliter le mouvement intracellulaire et la communication entre les organites cellulaires.

Centromère. - RĂ©gion de l'ADN prĂ©sente sur les chromosomes oĂą les chromatides sĹoeurs sont attachĂ©es pendant la division cellulaire. Il joue un rĂ´le crucial dans la sĂ©grĂ©gation correcte des chromosomes lors de la mitose et de la mĂ©iose.

Centrosome. - Structure cellulaire présente chez la plupart des cellules animales, située près du noyau. Il contient une paire de centrioles et joue un rôle clé dans la formation et l'organisation du fuseau mitotique pendant la division cellulaire.

CĂ©phaline = phosphatidylsĂ©rine. - Phospholipide prĂ©sent dans la membrane cellulaire des cellules eucaryotes. Elle est particulièrement abondante dans les membranes des cellules du cerveau et du système nerveux. La cĂ©phaline est constituĂ©e de deux acides gras, un glycĂ©rol et une tĂŞte hydrophile comprenant un groupe phosphate et un groupe sĂ©rine. Cette structure amphiphile lui permet de s'organiser en bicouches lipidiques, qui sont la structure de base des membranes cellulaires. Dans la membrane cellulaire, la cĂ©phaline contribue Ă  la structure et Ă  la fluiditĂ© de la membrane, ainsi qu'Ă  la fonction des protĂ©ines membranaires qui y sont incorporĂ©es.  La cĂ©phaline joue Ă©galement un rĂ´le dans la coagulation sanguine. Dans le test de coagulation connu sous le nom de temps de cĂ©phaline activĂ©e (TCA), la cĂ©phaline est utilisĂ©e comme activateur pour Ă©valuer la capacitĂ© du plasma sanguin Ă  former un caillot. En prĂ©sence de calcium et de facteurs de coagulation, la cĂ©phaline favorise la formation d'un complexe enzymatique qui active la coagulation du sang. a cĂ©phaline peut Ă©galement ĂŞtre impliquĂ©e dans d'autres processus biologiques, tels que la signalisation cellulaire et le transport membranaire. 

CĂ©phalisation. -  Processus par lequel les organes sensoriels et le système nerveux se concentrent, au cours de l'Ă©volution, Ă  l'avant du corps d'un animal, formant la tĂŞte. 

CĂ©phalorachidien. - Qui a rapport Ă  la tĂŞte et au rachis (colonne vertĂ©brale). Se dit plus spĂ©cialement d'un liquide, dit liquide cĂ©phalorachidien ou sous-arachnoĂŻdien. Il s'agit de lymphe qui se rencontre dans l'espace cloisonnĂ© entre le feuillet viscĂ©ral de l'arachnoĂŻde  et la pie-mère, et qui, d'autre part, pĂ©nètre par le trou de Magendie dans les ventricules cĂ©rĂ©braux (confluents), et d'autre part se rĂ©partit autour de la moelle Ă©pinière.

Céphalothorax. - Région anatomique commune chez certains arthropodes, comme les araignées et les crustacés, où la tête et le thorax sont fusionnés en une seule structure.

Céphalotroque (zoologie). - Se dit d'une larve d'annélide polychète, arrivée à un certain stade de son évolution. La larve céphalotroque est celle chez laquelle les cercles de cils, manquant chez la larve atroque, sont disposés en une couronne située tout près du pôle antérieur et forment un bourrelet au-dessus de la bouche. Telle est la larve des pelynoés et des néréides, connue sous le nom de ver de Lovèn.

Cercozoaires. - Groupe diversifié d'organismes unicellulaires qui peuvent être trouvés dans divers environnements, y compris le sol et l'eau douce. Ils utilisent des pseudopodes pour la locomotion et la capture de proies (Rhizaires).

Céréales. - Se dit de toute plante de l'ordre des Graminales, que l'on cultive en vue de sa graine; propre à être convertie en farine ou à nourrir les animaux domestiques : blé, orge, avoine, seigle, maïs, riz. On y ajoute par abus le sarrasin. Les tiges des céréales constituent la paille.

Cérébelleux. - Qualification de ce qui se rapporte au cervelet, une partie du cerveau impliquée dans le contrôle moteur et d'autres fonctions.

Cérébral, de cerebrum, cerveau, qui appartient au cerveau, synonyme d'encéphalique. Il y a des membranes cérébrales, connues sous le nom de méninges; ce sont, la dure-mère, l'arachnoïde, et la pie-mère; il y a aussi des vaisseaux et des nerfs cérébraux. - Les artères cérébrales sont : 1° la cérébrale antérieure (artère du corps calleux), une des trois branches terminales de la carotide primitive; 2° la cérébrale moyenne (artère de la scissure de Sylvius), qui est aussi une des branches terminales de la carotide interne, est plus grosse que la précédente; 3° la cérébrale postérieure (branche terminale du tronc basilaire) se dirige vers les lobes postérieurs du cerveau. - Les veines cérébrales latérales et inférieures versent le sang dans le sinus latéral. Les veines cérébrales internes se jettent dans les veines cérébrales supérieures. Les cérébrales supérieures s'ouvrent dans le sinus longitudinal. Les cérébrales médianes inférieures se terminent dans le sinus droit. - Les nerfs cérébraux sont ceux qui sortent par les trous de la base du crâne; on les désigne mieux sous le nom de nerfs crâniens.

Cérébro-spinal, du latin cerebrum = cerveau, et spina = épine); qui appartient au cerveau et à la moelle épinière. - L'axe cérébro-spinal ou encéphale-médullaire constitue, chez les vertébrés, le système nerveux central, logé dans le canal rachidien et le crâne, par opposition au grand sympathique.

Cérumen, du grec kêros, cire. - Substance particulière fournie par les follicules qui garnissent les parois du conduit auditif externe (Oreille), et qui sert à lubrifier la peau qui le tapisse et à entretenir sa souplesse. Elle est visqueuse, jaunâtre, d'une saveur amère, d'une odeur assez forte; l'alcool et l'éther la dissolvent en partie. Cette humeur, qui coule liquide des follicules qui la produisent, s'épaissit à l'air et devient assez semblable à de la cire molle, d'où vient son nom. Lorsqu'on la laisse s'accumuler, elle finit par prendre une consistance telle qu'elle forme quelquefois un bouchon très dur, qui intercepte les sons et détermine une surdité plus ou moins complète.

Cerveau. - Organe principal du système nerveux central . Il est responsable de la coordination et du contrĂ´le de pratiquement toutes les fonctions du corps. Le cerveau est, avec le cervelet, l'une des deux parties de l'encĂ©phale. 

Cervelet. - Renflement de l'encĂ©phale  placĂ© en arrière et en dessous du cerveau dont la partie postĂ©rieure le recouvre complètement chez l'humain. 

Cervelet (tente du). - Large repli de la dure-mère qui sépare les lobes postérieurs du cerveau des lobes du cervelet.

Cervicale (rĂ©gion). - Partie du corps  situĂ©e au niveau du cou. Cette rĂ©gion anatomique est dĂ©limitĂ©e en haut par la base du crâne et en bas par le thorax. Elle comprend les structures suivantes :

• Les sept vertèbres cervicales (C1 à C7), qui composent la colonne vertébrale cervicale. Elles soutiennent la tête et permettent des mouvements tels que la flexion, l'extension, la rotation et l'inclinaison latérale du cou.

• Les muscles cervicaux, qui sont un groupe de muscles soutenant le cou et permettant ses mouvements. Ces muscles comprennent les muscles trapèzes, les muscles sternocléidomastoïdiens, les muscles scalènes, les muscles splénius et d'autres.

• Les artères carotides communes et vertébrales qui fournissent du sang à la tête, au cou et au cerveau.

• Les veines jugulaires interne et externe qui drainent le sang du cou et de la tête.

• Les ganglions lymphatiques cervicaux qui sont  situĂ©s dans le cou qui font partie du système lymphatique et jouent un rĂ´le dans la dĂ©fense immunitaire.

• Les nerfs rachidiens qui émergent de la colonne vertébrale cervicale et innervent les muscles, la peau et d'autres structures du cou.

ChaĂ®ne alimentaire. - ReprĂ©sentation simplifiĂ©e des interactions entre les diffĂ©rents organismes dans un Ă©cosystème qui illustre la façon dont les organismes se nourrissent les uns des autres et comment l'Ă©nergie est transfĂ©rĂ©e d'un organisme Ă  un autre. 

Chaîne respiratoire. - Série de réactions chimiques complexes dans les mitochondries des cellules qui produisent de l'énergie sous forme d'ATP à partir de l'oxygène et des nutriments.

Chair (anatomie), du latin caro. - Ce mot désigne chez les animaux, les parties molles et surtout les masses musculaires; chez les végétaux, les masses de tissu cellulaire remplies d'amidon ou fécule.

Chalaze. - En botanique, on appelle chalaze, dans la graine, le point où le funicule franchit l'épaisseur du tegmen ou tunique interne du nacelle. Elle correspond souvent au hile et se trouve sous lui, mais souvent aussi elle est au niveau d'un autre point de la graine. La chalaze et le micropyle sont toujours situés à deux points extrêmes et opposés de la graine; aussi a-t-on considéré ces deux points comme déterminant un axe dans la graine; la chalaze est la base, le micropyle le sommet, l'axe est la ligne qui les joint. - On donne ce nom en zoologie à deux espèces de cordons qui maintiennent le jaune suspendu dans l'oeuf des oiseaux : ce sont des couches d'albumine ou de blanc d'oeuf, qui sont tordues sur elles-mêmes en spirale par les mouvements de l'oeuf dans l'oviducte.

Champignons ( = règne fongique = Fungi). - Organismes hĂ©tĂ©rotrophes qui constituent un des principaux groupes dans la classification biologique des organismes. Il englobe une vaste diversitĂ© d'organismes, muticellulaires (champignons proprements dits, et unicellulaires ( levures et moisissures). 

Chaperon. - C'est le nom par lequel Linné a désigné la partie la plus avancée du front des insectes, celle qui touche immédiatement la bouche ou la lèvre supérieure. Chez les scarabées, les cétoines, les hannetons, la forme constante du chaperon a fourni de bons caractères pour l'établissement de différents groupes. Un grand nombre d'auteurs ont aussi désigné par ce mot la partie postérieure du corselet dans les boucliers, les cassides, etc., qui déborde la tête en forme de chapeau.

Chaton (botanique). - Nom que l'on donne à certaine disposition de fleurs en épis ressemblant à une queue de chat. Le chaton diffère de l'épi, en ce qu'il se compose de fleurs mâles ou femelles, qu'il est articulé, se dessèche et tombe après la floraison. On n'emploie guère ce nom que pour désigner l'inflorescencede la classe des amentacées. Le chaton est pendant dans le bouleau, le noisetier; simple dans les peupliers et les saules. Il est composé, quand son axe produit de courtes ramifications, comme dans le noyer. Le chaton est sphérique, globuleux dans les platanes; ovoïde dans le cèdre, l'aulne. Il est interrompu dans plusieurs espèces de chênes, etc.

Chaume (botanique), culmus. - Nom sous lequel on désigne la tige des graminées : herbacée, simple, garnie de plusieurs noeuds, elle est remplie d'une moelle légère, centrale, dépourvue de faisceaux fibro-vasculaires, qui, en général, ne se développe pas aussi vite que la tige, se détruit lorsque celle-ci s'accroît, et laisse à son centre un canal vide, qui lui vaut le nom de tige fistuleuse (fistula = petit tube).

Chélicères ( zoologie). - Les chélicères sont des organes que l'on rencontre chez les Arachnides et les Limules (Chélicérates). Ils occupent la position des antennes et sont des organes de préhension terminés par une pince ou par des griffes; une glande venimeuse s'ouvre fréquemment à leur extrémité et c'est à l'aide de ses chélicères que l'Araignée tue sa proie.

Chémorécepteur. - Type de récepteur sensoriel spécialisé qui détecte les variations chimiques dans l'environnement d'un organisme. Ces récepteurs sont sensibles à certaines substances chimiques ou à des changements dans la composition chimique de l'environnement, et ils transmettent ces informations au système nerveux pour provoquer une réponse appropriée. Parmi les chemorécepteurs, citons : les récepteurs olfactifs, les papilles gustatives, les chémorécepteurs des artères et des organes internes (foie, reins, etc.).

Chenille. - Larve de papillon qui se nourrit surtout de feuilles. Elle correspond à la première étape de la métamorphose et se situe entre la sortie de l'oeuf et la formation de la chrylsalide.

Cheveux (anatomie), capilli, des Latins. - On appelle ainsi les poils qui recouvrent le crâne dans l'espèce humaine. Les cheveux naissent dans l'épaisseur de la peau, de l'intérieur de petites poches nommées follicules pileux; ils sont composés de deux couches, l'une superficielle, plus dure, formée de fibres parallèles accolées les unes aux autres, et d'une couche profonde, plus molle, logée dans le canal que lui forme la précédente; cette structure a une grande analogie avec celle de l'ongle.

Chiasma  (pluriel : chiasmas ou chiasmata). - Structure en forme de X observĂ©e lors de la prophase de la mĂ©iose. Les chiasmas sont les sites oĂą les chromosomes homologues Ă©changent des fragments d'ADN, contribuant ainsi Ă  la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique et Ă  la sĂ©grĂ©gation alĂ©atoire des chromosomes pendant la formation des gamètes. Pendant la prophase I de la mĂ©iose, les chromosomes homologues s'associent pour former des paires appelĂ©es bivalents. Ă€ ce stade, des Ă©changes de matĂ©riel gĂ©nĂ©tique se produisent entre les chromosomes homologues, un processus appelĂ© crossing-over. Ce processus de recombinaison gĂ©nĂ©tique augmente la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique en crĂ©ant de nouvelles combinaisons d'allèles sur les chromosomes, ce qui contribue Ă  la variation gĂ©nĂ©tique parmi les descendants. Pendant la mĂ©iose, les chiasmas peuvent migrer le long des chromosomes jusqu'Ă  ce qu'ils atteignent leur position finale, ce qui peut influencer le schĂ©ma final de la recombinaison gĂ©nĂ©tique. Une fois que tous les chiasmas se sont formĂ©s et que la recombinaison gĂ©nĂ©tique est terminĂ©e, les chromosomes homologues se sĂ©parent lors de la mĂ©iose I. Les chiasmas jouent Ă©galement un rĂ´le important dans le processus de sĂ©grĂ©gation des chromosomes pendant la mĂ©iose. En permettant une interaction entre les chromosomes homologues, les chiasmas aident Ă  assurer que les chromosomes homologues se sĂ©parent de manière alĂ©atoire lors de la division cellulaire, contribuant ainsi Ă  la variation gĂ©nĂ©tique parmi les gamètes produits.

Chiasma optique. - Structure anatomique située à la base du cerveau, dans le diencéphale, où les nerfs optiques se croisent partiellement. Au niveau du chiasma optique, les fibres nerveuses provenant de la moitié médiale (nasale) de la rétine de chaque oeil se croisent avec les fibres nerveuses de la moitié latérale (temporale) de la rétine de l'œil opposé. En conséquence, les informations visuelles provenant de la moitié médiale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du côté opposé du cerveau, tandis que les informations visuelles provenant de la moitié latérale d'un champ visuel sont transmises au cortex visuel du même côté du cerveau. Le chiasma optique permet l'intégration des informations visuelles provenant des deux yeux. Le croisement des fibres nerveuses au niveau du chiasma optique contribue à la superposition des champs visuels des deux yeux, facilitant ainsi la perception de la profondeur et de la distance.

Chitine. - Polysaccharide structurel trouvé dans l'exosquelette des arthropodes, comme les insectes et les crustacés, ainsi que dans la paroi cellulaire des champignons.

Chlorophylle. - Pigment photosynthĂ©tique prĂ©sent dans les cellules de presque tous les organes aĂ©riens des plantes (ainsi que de certaines algues et bactĂ©ries), en particulier, de leurs feuilles, et leur donne leur couleur verte. C'est une molĂ©cule  qui absorbe la lumière du soleil, principalement dans les rĂ©gions du spectre visible, et la convertit en Ă©nergie chimique, jouant ainsi un rĂ´le central dans la synthèse des glucides Ă  partir du dioxyde de carbone (processus de photosynthèse).

Chloroplaste. - Organite cellulaire prĂ©sent chez les organismes photosynthĂ©tiques et siège de la photosynthèse. 

Cholédoque '(canal), ductus choledochus. - On donne ce nom à un canal qui résulte de la réunion des deux conduits cystique et hépatique et qui vient verser la bile produite dans le foiedans le duodénum vers la partie postérieure de sa seconde courbure, en traversant très obliquement les tuniques de cet organe. Logé profondément dans la cavité abdominale, il descend vers l'intestin en passant entre l'artères-hépatique et la veine porte, derrière l'extrémité droite du pancréas. Il est composé d'une tunique extérieure assez épaisse et d'une tunique intérieure très mince. On trouve quelquefois des calculs biliaires engagés dans le canal cholédoque.

Cholestérol. - Molécule lipidique essentielle à de nombreuses fonctions biologiques , qui appartient à la famille des stérols et est présent dans les membranes cellulaires.

Choline. - Nutriment essentiel, appartenant à la famille des vitamines du complexe B, bien que ce ne soit pas une vitamine à proprement parler car le corps peut en synthétiser en petite quantité. La choline est un composant structurel des membranes cellulaires, où elle contribue à la stabilité et à l'intégrité des membranes. Elle est également nécessaire à la synthèse de la phosphatidylcholine, un type de phospholipide important pour la structure des membranes cellulaires. De plus, la choline est un précurseur de l'acétylcholine, un neurotransmetteur crucial pour la transmission de l'influx nerveux dans le système nerveux central et périphérique. La choline est impliquée dans plusieurs processus métaboliques, notamment le métabolisme des graisses. Elle facilite le transport des graisses dans et hors des cellules hépatiques (foie), ce qui est essentiel pour le métabolisme des lipides. La choline est également impliquée dans la méthylation de l'ADN, un processus épigénétique important pour la régulation de l'expression génique.

Cholinestérase. - Enzyme qui décompose le neurotransmetteur 'acétylcholine dans la synapse, régulant ainsi la transmission des signaux nerveux.

Chondrine. - Substance cartilagineuse, composée principalement de protéines et de polysaccharides, qui constitue le cartilage.

Chondrogène (chimie, biologie). - Les cellules du tissu cartilagineux sont plongées dans une substance blanchâtre opaque, assez résistante et que l'eau bouillante modifie et dissout lentement, tandis que les cellules persistent à peu près inaltérées. La substance que l'on trouve alors en dissolution dans l'eau a reçu du physiologiste Jean Muller le nom de chondrine, et l'on a appelé, dans la suite, chondrogène ou substance chondrogène cette partie du tissu cartilagineux qui fournit la chondrine sous l'action prolongée de l'eau bouillante. Cette substance se trouve non seulement dans les cartilages permanents comme ceux des fausses côtes par exemple, mais encore dans les cartilages de jeunes os avant la période d'ossification, dans certaines tumeurs osseuses (enchondromes, par exemple), et dans les tissus d'un assez grand nombre d'invertébrés. Insoluble dans l'eau froide ou chaude, elle n'est guère caractérisée chimiquement que par sa transformation en chondrine, qui est, vraisemblablement, le produit d'une simple hydratation. (Dr Lambling).

Chorion, du grec chĂ´reĂŻn = contenir. - On donne ce nom Ă  une des membranes qui servent d'enveloppe au foetus. C'est la plus extĂ©rieure, et elle renferme  celle qui est connue sous le nom d'amnios. Celluleuse extĂ©rieurement, elle n'est formĂ©e que d'une seule lame, lisse, transparente.

ChoroĂŻde. - Ce nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  plusieurs parties Ă  forme membraneuse, pourvues d'un grand nombre de vaisseaux. -  La membrane choroĂŻde est une des enveloppes de l'oeil situĂ©e entre la sclĂ©rotique et la rĂ©tine. - Les plexus choroĂŻdes sont deux corps membrano-vasculaires formĂ©s par la pie-mère et que l'on trouve dans les ventricules latĂ©raux du cerveau; ils sont unis antĂ©rieurement par une membrane très mince, situĂ©e au-dessous de la voĂ»te Ă  trois piliers et que l'on nomme toile choroĂŻdienne. C'est dans cette membrane que l'on trouve les veines de Galien, qui, après avoir reçu la plupart des veines des ventricules latĂ©raux, vont s'ouvrir dans le sinus droit. - On donne aussi le nom de veine choroĂŻdienne Ă  la veine de Galien. (F-N.).

Chromatide. - L'une des deux copies identiques d'un chromosome qui est formée par réplication de l'ADN pendant la phase S (synthèse) du cycle cellulaire. Chaque chromatide est reliée à l'autre par une région appelée centromère, formant ainsi une structure en "X". Les chromatides soeurs, une fois séparées, deviennent des chromosomes distincts. Pendant la division cellulaire, les chromatides soeurs sont tirées vers des pôles opposés de la cellule lors de la mitose (ou de la méiose II), permettant ainsi la distribution égale du matériel génétique entre les cellules filles. Une fois la séparation complète, chaque chromatide individuelle est désignée comme un chromosome à part entière dans les cellules filles. En méiose I, où la réduction du nombre de chromosomes se produit, les chromatides sœurs restent généralement associées jusqu'à la méiose II.

Chromatine. - Substance dont les chromosomes sont constitués, composée d'ADN, de protéines histones et de protéines non histones.

Chromatophores. - Cellules pigmentaires présentes chez de nombreux organismes, notamment les poissons, les reptiles et les céphalopodes, responsables de la coloration de la peau ou de la carapace.

Chromistes . - Groupe d'organismes eucaryotes  qui comprend les algues brunes, les algues rouges et les algues dorĂ©es, les diatomĂ©es, les oomycètes et les labyrinthulomycètes.

Chromoplaste (botanique). - Organite des cellules végétales et imprégné de substances colorantes, telles que le carotène, qui confèrent à certaines plantes des couleurs allant du jaune au rouge. Les chloroplastes, dont le pigment coloré est la chlorophylle (verte) forment une catégorie particulière de ces organites.

Chromoprotéine. - Protéine capable de lier un pigment coloré, ce qui lui confère une couleur distinctive. Ces protéines sont souvent utilisées dans la recherche en biologie moléculaire, en biologie cellulaire et en biochimie pour marquer et visualiser certaines structures cellulaires ou moléculaires. Les chromoprotéines peuvent être naturelles, comme la GFP (Green Fluorescent Protein) ou la DsRed (Discosoma sp. red fluorescent protein), ou synthétiques, créées en laboratoire pour répondre à des besoins spécifiques de recherche ou d'application.

Cobalaminevitamine B12. - Vitamine qui appartient au groupe des vitamines B et est nécessaire à de diverses fonctions biologiques (formation des globules rouges, fonctionnement du système nerveux et la synthèse de l'ADN, etc.). La cobalamine est une molécule complexe contenant du cobalt au centre de sa structure. Elle est naturellement présente dans certains aliments d'origine animale, tels que la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers. Les végétariens et les végétaliens peuvent avoir besoin de suppléments de vitamine B12, car cette vitamine est moins présente dans les sources végétales.

Chromosome. - Structure au sein du noyau des cellules eukaryotes, constituée de chromatine contenant de l'ADN (matériel héréditaire). C'est le principal support de l'information génétique d'un organisme. L'ADN est organisé sous forme de longues molécules enroulées autour de protéines spécialisées appelées histones. Ces molécules d'ADN et les protéines associées forment des filaments appelés chromatine, qui constituent le chromo some. Chaque chromosome contient des milliers de gènes, qui sont des segments spécifiques d'ADN codant pour des caractéristiques héréditaires particulières. Les gènes contrôlent divers aspects du développement, du fonctionnement et des traits physiques d'un organisme.

Le nombre, la taille et la forme des chromosomes varient d'une espèce Ă  une autre. Chez les humains, chaque cellule somatique (Ă  l'exception des cellules sexuelles) possède 23 paires de chromosomes, soit un total de 46 chromosomes. Parmi ces 23 paires, 22 sont des paires de chromosomes dites  autosomiques, et la dernière paire est composĂ©e des chromosomes sexuels (X et Y chez les hommes, et X et X chez les femmes).

Les chromosomes jouent un rôle crucial dans le processus de la division cellulaire, notamment lors de la mitose (division cellulaire somatique) et de la méiose (division cellulaire des cellules sexuelles). La mitose permet la multiplication des cellules pour la croissance et la réparation des tissus, tandis que la méiose est essentielle à la formation des cellules reproductrices et à la diversité génétique.

Chrysalide. - Nymphe des papillons. C'est l'état intermédiaire entre la chenille et l'insecte complet.

Chyle, en grec chulos, humeur. - C'est le nom que l'on donne au liquide issu des produits de la digestion, et son élaboration est le résultat de cette fonction. L'aspect de ce liquide varie suivant la nature des aliments et suivant les animaux chez lesquels on l'observe; c'est en général un suc blanc laiteux, d'une odeur particulière et d'une saveur salée et alcaline. Longtemps on l'a regardé comme le produit unique et complet de la digestion; on ne peut aujourd'hui conserver de telles idées, puisqu'on sait qu'une partie notable des produits digestifs provenant des matières saccharoïdes et albuminoïdes, prend la route des veines et passe à travers le foie. Ce qui caractérise le chyle, c'est l'abondance des matières grasses; le chyle laiteux crème comme le lait, et même, lorsqu'il est simplement opalescent, ce liquide montre encore au microscope de nombreux globules graisseux; aussi doit-on le regarder comme l'émulsion graisseuse produite sous l'infuence du suc pancréatique et comme représentant surtout les produits de la digestion des corps gras. Cette émulsion a pour base la dissolution qui imbibe la masse alimentaire, de telle sorte que le chyle renferme aussi de l'albuminose et des quantités plus ou moins grandes de sucre. Mais les vaisseaux chylifères paraissent être le chemin particulier que suivent les matières grasses pour arriver dans le sang. Du reste, à mesure que le chyle avance dans l'intérieur des vaisseaux lymphatiques, il se charge d'une quantité de plus en plus considérable de fibrine, il prend en même temps une teinte rosée, et sa nature se rapproche de plus en plus de celle du sang avec lequel il va s'unir dans la veine sous-clavière gauche, où débouche le canal-thoracique.

Chylifères (vaisseaux) = vaisseaux lymphatiques intestinaux. - Vaisseaux lymphatiques spéciaux impliqués dans le transport du chyle (ci-dessus). Les vaisseaux chylifères commencent sous forme de minuscules structures appelées villosités intestinales, situées dans la paroi de l'intestin grêle. Les villosités intestinales sont des projections microscopiques recouvertes de cellules épithéliales spécialisées qui absorbent les nutriments digérés. Les vaisseaux chylifères absorbent les graisses et d'autres nutriments digérés provenant du contenu de l'intestin grêle. Les graisses sont absorbées sous forme de gouttelettes lipidiques et emballées dans des structures appelées chylomicrons, qui sont des particules de lipoprotéines riches en triglycérides. Lorsque les graisses et autres nutriments sont absorbés par les cellules épithéliales de l'intestin grêle, ils sont combinés avec des protéines pour former le chyle. Une fois formé, le chyle est transporté à travers les vaisseaux chylifères qui convergent pour former des vaisseaux lymphatiques plus importants appelés canal thoracique et canal lymphatique droit. Ces vaisseaux lymphatiques transportent ensuite le chyle vers la circulation sanguine, où il est distribué dans le corps pour fournir de l'énergie et des nutriments. Les vaisseaux chylifères jouent un rôle crucial dans l'absorption des graisses et des nutriments provenant de l'alimentation. Ils sont essentiels pour le métabolisme lipidique et fournissent une voie de transport pour les graisses vers les tissus périphériques, où elles sont utilisées comme source d'énergie ou stockées pour une utilisation ultérieure.

Chyme. - MĂ©lange semi-liquide formĂ© dans l'estomac et principalement composĂ© d'aliments partiellement digĂ©rĂ©s, d'eau, d'acide chlorhydrique (HCl) et d'enzymes digestives, ainsi que de mucus provenant des cellules de la muqueuse gastrique. Il peut Ă©galement contenir des acides aminĂ©s, des glucides, des lipides et des Ă©lectrolytes provenant de la digestion des aliments. Lorsque les aliments atteignent l'estomac, les muscles de l'estomac se contractent pour mĂ©langer les aliments avec les sucs gastriques sĂ©crĂ©tĂ©s par les cellules de la paroi de l'estomac. Les sucs gastriques contiennent de l'acide chlorhydrique, qui aide Ă  dĂ©composer les protĂ©ines, ainsi que des enzymes digestives, comme la pepsine, qui commencent Ă  digĂ©rer les protĂ©ines alimentaires. Ce processus de mĂ©lange et de digestion dans l'estomac forme progressivement le chyme.  Le chyme a une aciditĂ© Ă©levĂ©e en raison de la prĂ©sence d'acide chlorhydrique. Le pH du chyme varie gĂ©nĂ©ralement entre 1,5 et 3,5, ce qui crĂ©e un environnement acide favorable Ă  l'activitĂ© des enzymes digestives, en particulier de la pepsine. Une fois formĂ©, le chyme est vidĂ© de l'estomac dans l'intestin grĂŞle par l'intermĂ©diaire du sphincter pylorique. Dans l'intestin grĂŞle, le chyme est soumis Ă  une digestion et une absorption supplĂ©mentaires des nutriments, sous l'action des enzymes intestinales et des sucs intestinaux. Au fur et Ă  mesure que le chyme se dĂ©place Ă  travers l'intestin grĂŞle, il subit une digestion et une absorption complètes des nutriments. Les nutriments absorbĂ©s passent dans la circulation sanguine pour ĂŞtre transportĂ©s vers les cellules du corps, tandis que les rĂ©sidus non digĂ©rĂ©s et les fibres alimentaires continuent leur passage vers le cĂ´lon.

Chymotripsine. - Enzyme digestive produite principalement par le pancréas et sécrétée dans l'intestin grêle. Elle fait partie de la famille des protéases, qui sont des enzymes qui décomposent les protéines en peptides plus petits. La chymotrypsine agit principalement sur la digestion des protéines en décomposant les liaisons peptidiques entre les acides aminés. Elle cible spécifiquement les liaisons peptidiques adjacentes à certains acides aminés aromatiques comme la tyrosine, la phénylalanine et le tryptophane. La chymotrypsine est sécrétée sous forme inactive appelée chymotrypsinogène par le pancréas. Lorsqu'elle est activée, elle est transformée en sa forme active, la chymotrypsine, par une enzyme appelée trypsine dans l'intestin grêle. La chymotrypsine possède un site actif qui reconnaît et se lie spécifiquement aux liaisons peptidiques adjacentes aux acides aminés aromatiques. Cette spécificité de liaison permet à la chymotrypsine de cliver sélectivement les protéines en peptides plus petits. La chymotrypsine est active dans un environnement alcalin, ce qui signifie qu'elle fonctionne le mieux dans un pH légèrement basique. Dans l'intestin grêle, le pH alcalin est maintenu par les bicarbonates sécrétés par le pancréas. La chymotrypsine travaille en collaboration avec d'autres enzymes digestives, telles que la trypsine et l'enzyme peptidase, pour décomposer les protéines alimentaires en peptides plus petits. Ces peptides sont ensuite dégradés en acides aminés par d'autres enzymes peptidases pour être absorbés par les cellules de l'intestin grêle.

Ciliaire (anatomie). - Adjectif qu'on ajoute à plusieurs des parties contenues dans le globe de l'oeil; ainsi les artères ciliaires, les nerfs ciliaires, le corps ciliaire, le ligament ciliaire, les procès ciliaires.

Ciliaire (corps). - C'est un bourrelet circulaire formé par un renflement du bord antérieur de la choroïde et situé sur le pourtour de la base de l'iris, à sa face interne; on l'appelle encore la zone choroïdienne. Il comprend trois parties : - 1° un muscle ciliaire longitudinal dont les fibres occupent la face externe du corps ciliaire et prennent leur point d'attache en arrière sur la sclérotique ; leurs contractions tirent légèrement la choroïde en avant. - 2° Un muscle ciliaire circulaire situé en dedans du précédent et qui en se contractant rétrécit le bourrelet tout entier. - 3°, Plus en dedans encore se trouvent de 70 à 80 petites saillies de la choroïde, les procès ciliaires, sortes de petites pyramides conjonctives richement vascularisées et capables de se gonfler sous un afflux de sang; elles mesurent de 2 à 3 mm de long et sont disposées régulièrement les unes près des autres.

Ciliaires (procès). - On désigne sous ce nom des feuillets vasculo-membraneux, aplatis, alternativement plus longs et plus courts, placés de champ les uns à côté des autres, disposés en manière de rayons autour du cristallin et de la partie attenante du corps vitré. Ils sont au nombre de 60 à 90, et formés par autant de plicatures de la lame interne de la choroïde. Leur réunion constitue le corps ciliaire.

Cilié (botanique), ciliatus. - Ce mot s'applique à toutes les parties des végétaux bordées de cils; ainsi, on dit des feuilles ciliées, des pétales ciliés, des bractées ciliées, etc.

Ciliés. - Protozoaires caractérisés par la présence de cils mobiles sur leur surface. Les cils sont de courts appendices qui agissent comme des petits cheveux mobiles, permettant aux ciliés de se déplacer et de générer des courants d'eau pour la capture de particules alimentaires. Paramecium est un exemple bien connu de cilié.

Cils. - Poil des paupières.  - Cils vibratiles : a) filaments microscopiques qui garnissent la surface de certaines membranes muqueuses chez les animaux et qui exĂ©cutent des mouvements incessants d'oscillation ou de flexion; b) Organes analogues aux prĂ©cĂ©dents, situĂ©s Ă  l'avant ou Ă  l'arrière des zoospores et des anthĂ©rozoĂŻdes qui, en s'agitant continuellement, font avancer ces petits organismes dans l'eau en mĂŞme temps qu'ils les font tourner rapidement autour de leur axe.

Cinchonine. - AlcaloĂŻde bicyclique qui appartient Ă  la classe des quinolĂ©ines. Sa formule chimique est C19H22N2O, et sa masse molĂ©culaire est d'environ 294,39 g/mol. La cinchonine a des propriĂ©tĂ©s antipyrĂ©tiques (rĂ©duisant la fièvre) et antipaludĂ©ennes (luttant contre le paludisme). Elle agit en inhibant la croissance du parasite responsable du paludisme, Plasmodium spp. C'est un alcaloĂŻde naturel prĂ©sent dans l'Ă©corce des arbres de quinquina, principalement dans les espèces du genre Cinchona. Ces arbres sont originaires des rĂ©gions d'AmĂ©rique du Sud, principalement des Andes, oĂą ils ont Ă©tĂ© traditionnellement utilisĂ©s par les populations indigènes pour traiter la fièvre et d'autres affections. 

Circadien (rythme). - Cycle biologique d'environ 24 heures que l'on retrouve chez de nombreux organismes vivants. Il régule les processus physiologiques, comportementaux et biochimiques sur une période d'environ un jour, influençant des fonctions telles que le sommeil, la température corporelle, la sécrétion d'hormones et la vigilance.

Circonvolution (anatomie), du latincircumvolutus; de circum = autour, et volutes, enroulé. - Nom donné aux contours que forment les intestins dans l'abdomen, et aux saillies sinueuses qu'offre la face du cerveau et du cervelet.

Circulation. - Les organismes sont en continuel échange avec le monde extérieur. Il y a par suite, constamment une circulation de la matière. Le meilleur exemple est celui du carbone, qui est pris à l'air par la plante; cette plante sert d'aliment à l'animal, qui rend le carbone à l'air par sa respiration. Ce mouvement s'effectue chez les animaux par la circulation du sang et de la lymphe, chez la plante par la circulation de la sève. - Circulation du sang : le sang accomplit les échanges nutritifs et respiratoires en faisant une sorte de va-et-vient entre les différents organes. Schématiquement, on peut dire que le sang est lancé par le coeur dans les artères et revient à lui par les veines. On distingue deux sortes de circulations du sang : la petite circulation, spéciale aux poumons, et la grande circulation, qui intéresse tous les autres organes. - La circulation de la lymphe s'effectue par des vaisseaux spéciaux, et porte le chyle et la lymphe des intestins au foie. - La circulation de la sève dans les végétaux assure le transport des liquides absorbés par la plante et la répartition des matériaux élaborés vers les points ou ils doivent être utilisés

Circulatoire (appareil). - C'est l'ensemble des organes impliquĂ©s dans la circulation du sang.  Il comprend non seulement les vaisseaux sanguins (système sanguin), mais aussi le coeur et d'autres organes associĂ©s Ă  la circulation sanguine, tels que les vaisseaux lymphatiques et la rate. Le coeur est le moteur de l'appareil circulatoire, pompant le sang Ă  travers les vaisseaux sanguins.

Circumnutation (botanique). - Phénomène en vertu duquel les extrémités d'axe d'un végétal en voie de croissance décrivent une spirale en s'inclinant successivement vers les divers points de l'horizon.

Cire. - Lipide constitué d'un acide gras à longue chaîne qui est estérifié en un alcool à longue chaîne; sert d'enduit protecteur sur certaines plumes, à la fourrure de mammifères aquatiques et des feuilles.

Cirre (zoologie), ce mot a plusieurs significations différentes. - Il désigne chez les Oiseaux, certaines plumes privées de barbules. Chez les Poissons, ce sont des barbillons ou tentacules labiaux. - Chez les Annélides, les antennes qui se développent aux anneaux céphaliques, ont été nommées par Savigny les cirres tentaculaires. Les cirres des Mollusques sont de petites lanières placées sur le manteau. - Parmi les Cirrhipèdes, les anatifes et les balanes portent le long du ventre des filets nommés cirres, qui sont disposés par paires et représentent de petites nageoires. Il existe encore des cirres chez beaucoup d'autres animaux.

Cistule ou cistelle (botanique). - Sorte de conceptacle ou appareil de fructification des lichens. Il est orbiculaire, creux, parfaitement clos dans sa jeunesse et se fend irrégulièrement a la maturité, de manière à laisser voir à son centre une matière fibreuse qui retenait les séminules ou spores groupées en petites masses.

Clade. - Groupe monophylétique dans la classification biologique. Un groupe monophylétique comprend un ancêtre commun et tous ses descendants. En d'autres termes, une clade comprend toutes les espèces (ou taxa) qui descendent d'un ancêtre commun exclusif à ce groupe et exclut toute autre espèce qui ne descend pas de cet ancêtre commun. Les clades sont la base de la classification phylogénétique et sont utilisés pour représenter les relations évolutives entre les espèces dans les arbres phylogénétiques.

Cladode. - Structure semblable à une tige aplatie et photosynthétique, souvent confondue avec une feuille. Les cladodes sont généralement plats et verts, avec des fonctions similaires à celles d'une feuille en termes de photosynthèse et de stockage de nutriments. Cependant, contrairement aux feuilles typiques, les cladodes n'ont pas de pétiole distinct (tige mince reliant la feuille à la tige principale) et sont souvent confondus avec des tiges. Les plantes qui produisent des cladodes le font souvent en réponse à des conditions environnementales particulières, telles que des conditions arides ou des sols pauvres en nutriments. Les cladodes peuvent être une adaptation permettant à la plante de réduire la perte d'eau, car ils ont généralement une surface réduite par rapport aux feuilles conventionnelles. Certaines plantes succulentes, telles que les cactus du genre Opuntia, sont connues pour avoir des cladodes. Les Opuntia, par exemple, ont des cladodes plats et ovales qui ressemblent à des feuilles et qui effectuent la photosynthèse. Les plantes du genre Rhipsalis et le nopal (ou figuier de Barbarie) sont d'autres exemples de plantes produisant des cladodes.

Classe*. - Nom d'un certain ordre de groupes dans une classification. Dans le langage des systématiciens, et plus spécialement en zoologie, il désigne le niveau situé entre l'embranchement (ou phylum) et l'ordre, étant entendu qu'il existe toute une gradation de divisions intermédiaires (sous-embranchement, infra-embranchement, micro-embranchement, Super-classe, classe, sous-classe, infra-classe, super-ordre).

Classification*. - Rangement d'objets de même nature, d'après une convention faite ou des principes rationnels. L'histoire naturelle, et principalement la zoologie et la botanique, ont fourni des modèles en ce genre à toutes les autres branches des connaissances. Une classification peut reposer sur des conventions faites d'avance et jugées commodes pour l'étude; alors on la dit artificielle. Mais, pour être rationnelle, toute classification doit réunir les objets qui se ressemblent le plus sous tous les rapports, et alors elle suppose une étude préalable; comme, dans ce cas, elle groupe les objets d'après l'appréciation des ressemblances que la nature même a établies entre eux, la classification prend alors le nom de naturelle. Les naturalistes ont pris la coutume de désigner les classifications artificielles sous le nom de systèmes (du grec systèma = assemblage), et les classifications naturelles sous celui de méthodes (du grec méthodos = recherche raisonnée).

Clavicule, clavicula. - C'est le nom que l'on donne à l'un des deux os dont est formée l'épaule ou portion basilaire du membre-thoracique; c'est un os grêle et cylindrique, contourné en S et placé en travers à la partie supérieure de la poitrine; il s'étend, comme un arc-boutant, du sternum à l'omoplate; il semble avoir pour but de maintenir les épaules écartées et de renforcer les membres dont il fait partie, On le trouve dans la plupart des mammifères, chez tous les oiseaux, les reptiles et les poissons osseux; mais à mesure qu'on descend dans l'échelle des animaux, cet os change de formes et paraît changer de rapports.-

Clavicule.
Clavicule gauche
vue du dessous et du dessus.

ClĂ©istogames, du grec kleistos = fermĂ© + gamos = mariage). - Qualification par laquelle on dĂ©signe de petites fleurs anormales qui apparaissent quelquefois sur certaines plantes. Ces fleurs ne s'Ă©panouissent pas et conservent toujours l'aspect de boutons. 

Climax (écologie). - Stade final d'une communauté biologique, atteint quand la composition des espèces et la structure de l'écosystème atteignent un état relativement stable.

Clignement. - On appelle ainsi un mouvement (rĂ©flexe) par lequel on rapproche les paupières l'une de l'autre, de manière Ă  ne laisser pĂ©nĂ©trer la lumière que partiellement. 

Clignotante (membrane) ou membrane nictitante (anatomie comparée). - C'est le nom que l'on donne à une troisième paupière qui existe chez les oiseaux; elle est placée verticalement à l'angle interne de l'oeil, entre le globe et les paupières; elle est demi-transparente, et l'animal peut à volonté la déployer au-devant du globe de l'oeil, pour le garantir de l'impression d'une lumière trop vive. Quelques mammifères, comme le cheval, par exemple, présentent des rudiments de cette membrane.

Clinanthe, du grec kliné, lit, anthos, fleur. - Terme qui sert à désigner le sommet dilaté, et chargé de fleurs d'un pédoncule commun simple. C'est principalement pour les plantes si nombreuses de la famille des composées que de Mirbel a créé cette expression. - Le clinanthe est plane dans la matricaire, l'achillée ptarmique, l'achillée millefeuille. Il est convexe dans le carthame tinctorial, la marguerite des prés; conique dans la pâquerette, la camomille des champs. II présente souvent à sa surface des poils, des soies, des paillettes on des alvéoles; quelquefois il est nu comme dans le pissenlit, l'armoise etc. (G-s.).

Clitellum. - Appareil formant une ceinture saillante ou un bourrelet sur le corps des AnnĂ©lides, et qui augmente ou disparaĂ®t, suivant que les individus sont plus ou moins près de la pĂ©riode d'accouplement. Le clitellum, dont la position est importante pour la dĂ©termination des genres, n'existe pas chez tous les AnnĂ©lides; on a utilisĂ© ces divers caractères pour la classification. Les AnnĂ©lides se divisent en clitelliens, dĂ©pourvus de clitellum, intraclitelliens, et postclitelliens. 

Clitoris. - Organe érectile de l'appareil génital de la femme. Il a certaines analogies avec le pénis chez l'homme.

Cloaque. - On nomme ainsi chez les Oiseaux, la cavité commune qui précède l'anus et où viennent s'ouvrir en même temps, l'extrémité inférieure de l'intestin, les uretères qui y amènent l'urine, et le canal qui conduit les oeufs au dehors. Voilà pourquoi les oiseaux semblent ne pas uriner, parce que se mêlant aux matières excrémentielles qui viennent de l'intestin, l'urine est rejetée avec elles au dehors. La même conformation anatomique existe encore chez les Monotrèmes, les Reptiles, les Batrariens et un grand nombre de Poissons.

Cloison. - Paroi interne qui divise une cavitĂ© ou  sĂ©pare diffĂ©rentes parties d'un organe, comme les cloisons dans les fruits ou les cloisons nasales dans le nez.

Clonage. - Processus de reproduction asexuée dans lequel un organisme donne naissance à des individus génétiquement identiques à lui-même. Cela peut être naturel, mais souvent, le clonage est réalisé en laboratoire pour produire des copies exactes d'un organisme.

Clone. - Copie génétiquement identique d'un organisme ou d'une cellule ou d'un gène. Cela signifie que le clone partage exactement le même ADN que l'organisme ou la cellule d'origine.

Cnidoblaste. - Cellule spĂ©cialisĂ©e prĂ©sente chez les cnidaires. Les cnidoblastes sont des cellules creuses en forme de harpon ou de tube, munies d'une capsule contenant une structure urticante appelĂ©e cnidocyste. Les cnidoblastes sont utilisĂ©s par les cnidaires pour capturer leur proie et se dĂ©fendre contre les prĂ©dateurs. Lorsqu'un cnidoblaste est stimulĂ© par un contact physique ou chimique avec une proie potentielle ou un prĂ©dateur, la cnidocyste se dĂ©clenche et libère rapidement son filament urticant. Ce filament peut immobiliser la proie ou repousser le prĂ©dateur. Il existe diffĂ©rents types de cnidocystes, adaptĂ©s Ă  des fonctions spĂ©cifiques. Par exemple, les cnidocystes urticants contiennent des toxines paralysantes ou irritantes pour capturer les proies ou se dĂ©fendre, tandis que d'autres types de cnidocystes peuvent ĂŞtre utilisĂ©s pour s'accrocher Ă  des surfaces ou pour sĂ©crĂ©ter du mucus protecteur. Les cnidoblastes sont une adaptation Ă©volutive importante chez les cnidaires, leur permettant de chasser activement des proies et de se protĂ©ger contre les prĂ©dateurs malgrĂ© leur absence de système nerveux centralisĂ©. 

Coagulation. - Processus par lequel le sang forme des caillots pour arrĂŞter les saignements. Cela participe Ă  la cicatrisation des blessures.

Coalescence. - En embryologie, soudure de deux parties d'un organe; en génétique des populations, processus par lequel les lignées génétiques ancestrales se rejoignent pour former une population commune.

Cocarboxylase = pyrophosphate de thiamine. - Forme active de la vitamine B1, Ă©galement appelĂ©e thiamine.  La cocarboxylase agit comme un cofacteur enzymatique dans des rĂ©actions de carboxylation, oĂą un groupement carboxyle est transfĂ©rĂ© d'un composĂ© Ă  un autre. La cocarboxylase est requise dans plusieurs rĂ©actions enzymatiques importantes, telles que la dĂ©carboxylation oxydative du pyruvate pour former de l'acĂ©tyl-coenzyme A (acĂ©tyl-CoA), la dĂ©carboxylation oxydative du 2-oxoglutarate pour former du succinyl-CoA dans le cycle de Krebs (ou cycle de l'acide citrique), et la dĂ©carboxylation du pyruvate dans la biosynthèse des acides gras. 

Coccus (pluriel : cocci). - Forme bactĂ©rienne qui est sphĂ©rique ou globulaire. Les bactĂ©ries de forme coccique sont parmi les plus courantes. Les cocci peuvent ĂŞtre arrangĂ©s de diffĂ©rentes manières, en fonction de leur mode de division cellulaire et de leur adhĂ©sion cellulaire. Ils peuvent ĂŞtre isolĂ©s (cocci solitaires) ou former des agrĂ©gats de diffĂ©rents types, tels que des paires (diplocoques), des chaĂ®nes (streptocoques) ou des grappes (staphylocoques). Les cocci varient en taille, mais la plupart sont relativement petites, mesurant gĂ©nĂ©ralement entre 0,5 et 2 micromètres de diamètre. Certaines espèces de cocci peuvent ĂŞtre plus grandes. 

Coccyx. - Petit os situé à la base de la colonne vertébrale chez les humains et certains autres mammifères. Il est souvent considéré comme le vestige d'une queue.

CochlĂ©aire. - Adjectif qui se rapporte Ă  la cochlĂ©e. Parmi les organes cochlĂ©aires, citons : la membrane basilaire, les cellules ciliĂ©es, l'organe de Corti, le limbe spiral et les stĂ©rĂ©ocils. Ces organes  travaillent en Ă©troite collaboration pour permettre la perception des sons. Les vibrations sonores sont captĂ©es par les cellules ciliĂ©es et converties en signaux Ă©lectriques, qui sont ensuite transmis au cerveau pour ĂŞtre interprĂ©tĂ©s comme des sons. 

CochlĂ©aire (nerf). - L'un des nerfs crâniens, responsable de la transmission des signaux auditifs du système nerveux auditif pĂ©riphĂ©rique vers le cerveau. Il s'agit du huitième nerf crânien, Ă©galement connu sous le nom de nerf vestibulocochlĂ©aire (VIIIe paire crânienne).  Il  prend naissance dans la partie cochlĂ©aire du ganglion spiral (ganglion de Corti) situĂ© dans l'oreille interne. Les fibres nerveuses issues de ce ganglion se regroupent pour former le nerf cochlĂ©aire, qui quitte l'oreille interne et se dirige vers le tronc cĂ©rĂ©bral. Une fois dans le tronc cĂ©rĂ©bral, les fibres du nerf cochlĂ©aire font synapses avec les neurones des noyaux cochlĂ©aires du tronc cĂ©rĂ©bral. Ces noyaux transmettent ensuite les signaux auditifs vers d'autres rĂ©gions du cerveau impliquĂ©es dans le traitement auditif, telles que le colliculus infĂ©rieur, le noyau du lemnisque latĂ©ral et le cortex auditif dans le lobe temporal.

Cochlée. - Structure anatomique située dans l'oreille interne. Elle ressemble à un coquillage en forme de spirale et est impliquée dans la transformation des vibrations sonores en signaux électriques que le cerveau peut interpréter comme des sons. Le processus auditif commence lorsque l'oreille externe capte les ondes sonores et les canalise vers le tympan. Le tympan vibre en réponse aux ondes sonores, transmettant ces vibrations aux osselets de l'oreille moyenne. Ces osselets amplifient les vibrations et les transmettent à l'oreille interne. C'est à ce stade que la cochlée entre en jeu. Elle est remplie d'un liquide et contient des cellules ciliées spéciales, disposées le long de sa spirale. Lorsque les vibrations atteignent la cochlée, elles provoquent des mouvements dans le liquide, ce qui fait plier les cils des cellules ciliées. Ces cellules convertissent ensuite ces mouvements en signaux électriques, qui sont transmis au nerf auditif et finalement interprétés par le cerveau comme des sons.

Code génétique. - Ensemble de règles qui détermine la correspondance entre la séquence de nucléotides dans l'ADN et la séquence d'acides aminés dans les protéines. C'est un système de traduction qui permet à l'information génétique contenue dans l'ADN de contrôler la synthèse des protéines, les constituants essentiels de la cellule.

Codon. - Séquence spécifique de trois nucléotides (bases azotées) dans une molécule d'ARN messager (ARNm) qui code pour un acide aminé particulier ou qui indique le début ou la fin de la traduction de l'ARNm en protéine. Les codons sont la langue de l'ADN et de l'ARN, qui permettent de traduire l'information génétique en séquence d'acides aminés, les éléments constitutifs des protéines. Il existe 64 codons possibles, car il y a quatre bases azotées différentes (adénine, guanine, cytosine et uracile) et chaque codon est une combinaison unique de trois bases. Trois de ces codons (UAA, UAG et UGA) ne codent pas d'acides aminés, mais signalent la fin de la traduction de l'ARNm, ce sont donc appelés codons stop ou codons terminaux. Chaque codon spécifie un acide aminé particulier qui sera incorporé dans la chaîne polypeptidique en cours de synthèse. Par exemple, le codon AUG code pour l'acide aminé méthionine et marque le début de la traduction.

Coeliaque. - Terme utilisĂ© pour dĂ©crire diffĂ©rentes parties du corps, en fonction de leur relation anatomique avec la rĂ©gion du ventre ou de l'abdomen.  Exemples :

• L'artère coeliaque = tronc coeliaque est une artère importante qui prend naissance de l'aorte abdominale et qui alimente en sang plusieurs organes de l'abdomen, notamment l'estomac, le foie, la rate et le pancréas.

• Le ganglion coeliaque est un ganglion lymphatique situé dans la région de l'abdomen, à proximité de l'artère coeliaque. Il fait partie du système nerveux autonome et joue un rôle dans la régulation des fonctions digestives et viscérales.

• Le plexus coeliaque est un réseau de fibres nerveuses sympathiques et parasympathiques qui entourent l'artère coeliaque. Il est impliqué dans la transmission des signaux nerveux vers les organes abdominaux.

Coelome. - Ensemble de vésicules ou cavités entourées par le mésoderme des embryons de certains grands goupes d'animaux, dits pour cela coelomates (Annélides, Mollusques, Cordés).

Coenzyme. - Molécule non protéique qui aide les enzyme à catalyser les réactions chimiques dans les cellules.

Coeur. - Organe thoracique, creux et musculaire, de forme conique, qui est le principal organe de la circulation du sang. Chez l'humain, le coeur est un muscle creux à peu près du volume du poing, ayant la forme d'un cône à pointe dirigée vers le bas. Le coeur est formé de deux parties presque semblables, le coeur droit et le coeur gauche sans communication entre eux, mais divisés chacun en deux cavités, le ventricule à la pointe et l'oreillette à la base.

Cofacteur. - Substance non-protéique nécessaire à l'activité catalytique d'une enzyme. Les cofacteurs peuvent être divisés en deux grandes catégories : les ions métalliques et les coenzymes.

• Ions mĂ©talliques. - En tant que cofacteurs, certains ions mĂ©talliques, tels que le zinc (Zn²âş), le fer (Fe²⺠ou FeÂłâş), le magnĂ©sium (Mg²âş), le calcium (Ca²âş), le cuivre (Cu²âş), et le manganèse (Mn²âş), peuvent ĂŞtre nĂ©cessaires pour stabiliser la structure de l'enzyme ou pour faciliter la liaison entre l'enzyme et son substrat.

 â€˘ Coenzymes. - Ce sont de petites molĂ©cules organiques non protĂ©iques qui participent aux rĂ©actions enzymatiques en transfĂ©rant des groupes fonctionnels entre les substrats. Les coenzymes peuvent ĂŞtre des vitamines ou des dĂ©rivĂ©s de vitamines. Par exemple, la coenzyme NADâş (nicotinamide adĂ©nine dinuclĂ©otide) est dĂ©rivĂ©e de la vitamine B3 (niacine), et la coenzyme A est dĂ©rivĂ©e de la vitamine B5 (acide pantothĂ©nique).

Coiffe (botanique). - Organe qui recouvre l'urne des mousses, et le sporange des hépatiques ; il est nommé en latin calyptra (Calyptre).

Coins (zoologie). - On appelle ainsi les dents qui terminent de chaque côté les arcades dentaires incisives dans le cheval. On a aussi appliqué la même dénomination chez le boeuf et le mouton.

Col, Cou. - Partie du corps qui joint la tĂŞte au tronc.

Coléorhize, du grec koleos, gaine, étui, et rhiza, racine. - Terme adopté par Mirbel pour désigner une sorte de poche charnue, close de toutes parts qui entoure la radicule de certaines plantes. Malpighi a été le premier qui ait observé cet organe, qui n'est autre chose qu'une écorce plus ou moins épaisse se détachant d'elle-même de chaque mamelon radiculaire. Si l'on observe un grain de blé en germination, on voit très bien de petites gaines qui emboîtent les radicelles à leur naissance; ces gaines représentent la coléorhize. Mais elle n'est pas toujours visible et, dans certaines plantes, elle ne devient perceptible avec la radicule qu'au moment de la germination. On a cherché à se servir de la présence ou de l'absence de la coléorhize pour diviser les végétaux phanérogames en deux embranchements; mais ces caractères très irréguliers éloignent un grand nombre de plantes qui ont en fait beaucoup d'affinité entre elles.

Colerette ou Collerette (botanique). - On a donné vulgairement ce nom à l'involucre de l'ombelle, dans les plantes de la famille des Ombellifères.

Collagène. - Protéine fibreuse abondante dans le corps humain, constituant une partie importante du tissu conjonctif, des os, de la peau, des tendons et des cartilages. Il assure la résistance, l'élasticité et la structure de ces tissus.

Collenchyme. - Type de tissu vĂ©gĂ©tal prĂ©sent dans les plantes, principalement dans les parties en croissance telles que les tiges, les pĂ©tioles et les nervures des feuilles. Il est caractĂ©risĂ© par ses cellules allongĂ©es, avec des parois  Ă©paissies, souvent irrĂ©gulièrement, par des dĂ©pĂ´ts de cellulose et de pectine. Ces parois Ă©paissies confèrent au collenchyme une certaine Ă©lasticitĂ© et rĂ©sistance, lui permettant de fournir un soutien et une structure aux parties de la plante en croissance. Il existe plusieurs types de collenchyme, notamment le collenchyme angulaire, le collenchyme lamellaire et le collenchyme annulaire, qui diffèrent par la disposition et l'Ă©paisseur de leurs parois cellulaires Ă©paissies.

CĂ´lon. - C'est la partie du gros intestin comprise entre le caecum et le rectum.

Colonie animale. - Regroupement d'organismes multicellulaires, généralement d'une même espèce, qui vivent ensemble de manière organisée et coopérative.

Colonne vertébrale = rachis = épine dorsale. - Structure osseuse flexible et résistante qui constitue la partie centrale du squelette axial chez les vertébrés. Elle s'étend de la base du crâne jusqu'au bassin et protège la moelle épinière, qui est une partie essentielle du système nerveux central. La colonne vertébrale est constituée d'une série de vertèbres empilées les unes sur les autres. Entre chaque paire de vertèbres se trouvent des disques intervertébraux, constitués de cartilage fibreux et d'un noyau pulpeux. Ces disques agissent comme des amortisseurs et permettent à la colonne vertébrale de fléchir, de s'étendre et de se tordre tout en absorbant les chocs.

Colostrum. - On donne ce nom au premier lait d'une femme qui vient d'accoucher; il est très séreux, doux, aqueux, d'un goût fade et un peu sucré.

Columelle. - C'est le nom qu'on donne en botanique à un axe faisant suite au pédoncule et sur lequel les carpelles de certaines plantes semblent fixés, comme dans les Géraniums, les Euphorbiacées. La columelle résulte des bords unis des carpelles qui, le plus souvent, persistent après la déhiscence du fruit et semblent continuer l'axe. Dans les Ombellifères, les akènes se séparent à la maturité, suspendus au sommet d'une colonne centrale simple ou à deux branches qui est la columelle, appelée carpophore par quelques auteurs. La placentation (Placenta) est dite columellaire lorsque les ovules sont fixés sur l'axe qui traverse le fruit dans sa longueur. La famille des Caryophyllées présente ce caractère. - On donne aussi le nom de columelle au petit axe creux et fibreux situé au centre de l'urne des Mousses. - En conchyliologie, on appelle columelle l'espèce de petite colonne qui forme l'axe d'une coquille spirale, et qui est le résultat de l'enroulement spiral et serré du cône que l'on petit concevoir la former.

Commensalisme. - Forme de relation symbiotique entre deux organismes dans laquelle l'un bénéficie de la relation tandis que l'autre n'est pas affecté.

Commissure (anatomie). - On appelle ainsi le point de contact où deux parties se réunissent ensemble; ainsi la commissure des lèvres indique les deux points où elles se joignent vers les joues; on dit de même la commissure des paupières, etc. - On donne encore ce nom au moyen à l'aide duquel deux parties d'un organe se trouvent jointes ensemble; ainsi les commissures du cerveau sont deux petites bandelettes médullaires qui unissent l'un à l'autre ses deux hémisphères en avant et en arrière. L'une est située en avant, l'autre en arrière de l'adossement des couches optiques.

Communauté. - Dans un écosystème, on appelle communauté l'ensemble des individus des différentes espèces présentes. (La biosphère et l'écosphère).

Composé. - Se dit des organes de plantes qui sont formées d'un plus ou moins grand nombre de divisions. II est l'opposé de simple. Le bulbe formé par la réunion de plusieurs cayeux est dit composé, comme dans l'ail cultivé. La feuille est composée lorsqu'elle porte plusieurs folioles articulées sur un pétiole commun. Quelquefois le pétiole ne présente qu'une seule foliole; mais si celle-ci est articulée, la feuille est également dite composée, comme dans l'oranger (Agrumes), la rose à simple feuille. Le pétiole est composé quand il est divisé en pétioles particuliers qui portent des folioles, comme dans les féviers et l'épimède des Alpes. L'épi dont l'axe est ramifié, l'axe et les ramifications couverts de fleurs, est dit composé; ainsi l'ansérine bon-Henri, l'héliotrope d'Europe et du Pérou, la joubarbe des toits, etc., présentent ce caractère. Il en est de même du chaton dans le noyer. Le pédoncule est composé quand il est divisé, comme dans les Ombellifères, le robinier faux acacia, le Prunus padus. Quand les pédoncules d'une ombelle se divisent chacun à leur sommet en une petite ombelle ou ombellule, comme la carotte, le panais, etc., l'ombelle, est dite composée. Enfin, les fleurs sont composées quand elles sont réunies dans un réceptacle commun. Les fruits sont aussi dits quelquefois composés dans l'ananas, les Conifères, etc. (G-s.).

Compost. - Matériau organique décomposé résultant du processus de compostage, une méthode de recyclage des déchets organiques en un amendement du sol riche en nutriments. Le compostage est un processus biologique naturel dans lequel les micro-organismes décomposent la matière organique en présence d'oxygène pour produire un sol humifère bénéfique pour la croissance des plantes.

Conceptacle (botanique). - Les anciens auteurs ont donné ce nom aux loges ou parties du péricarpe, ou à l'enveloppe des graines, ce qui se rapporte à ce que nous appelons aujourd'hui péricarpe. Depuis, on a nommé conceptacle une sorte de fruit qui se rapproche de la silique, mais qui s'en distingue par l'absence de cloison. La chélidoine et plusieurs autres papavéracées présentent un fruit de cette nature. Aujourd'hui, on ne doit guère donner ce nom qu'à une sorte de sac ou poche close, renfermant les organes de reproduction dans les plantes cryptogames. Ce conceptacle représente, pour ainsi dire l'ovaire des phanérogames.

Conchyliologie. - Branche de la zoologie qui Ă©tudie les coquilles.

Condyle (anatomie), du grec kondulos = éminence articulaire. - Les condyles sont, en effet, des éminences articulaires, arrondies par un de leurs côtés, aplaties dans le reste de leur étendue. Ils ne se trouvent guère que dans les articulations en ginglymes (du grec ginglumos, charnière). Les principaux condyles sont : le C. de la mâchoire inférieure; les C. de l'extrémité inférieure du fémur, et ceux des extrémités inférieures des deux premières phalanges des doigts et des orteils.

Cône (botanique), du grec kônos, corps rond et allongé. - Terme qui sert à désigner le fruit des pins, sapins, cèdres, cyprès et autres arbres nommés pour cela même Conifères; c'est une sorte de fruit agrégé, auquel on donne aussi le nom de strobile, du grec strobilos, pomme de pin. Ce fruit résulte du rapprochement et de la réunion en une seule masse de bractées ou écailles qui, portant les ovules, représentent une feuille carpellaire non repliée. Indépendantes dans les cônes de sapin et de pin ces écailles forment quelquefois par leur cohérence entre elles un corps, en apparence, unique, et qui n'est pas toujours conique, ainsi que le mot de cône pourrait le faire penser. Les écailles des cyprès et du thuya, élargies en forme de tête de clou, composent un cône arrondi, appelé galbule par Varron et d'autres auteurs. Dans le genévrier, les écailles sont groupées de façon à former un cône globuleux; charnues et soudées ensemble, elles forment ainsi un fruit qui a l'apparence d'une baie. (G-s.).

Cônes de la rétine. - Cellules photoréceptrices présentes dans la rétine , qui font partie des deux principaux types de cellules photoréceptrices de l'œil, l'autre type étant les bâtonnets. Les cônes sont spécialisés dans la vision des couleurs et fonctionnent mieux en lumière vive. Il existe trois types de cônes, chacun sensible à une plage spécifique de longueurs d'onde de la lumière, correspondant généralement aux couleurs rouge, verte et bleue. Ces trois types de cônes sont souvent appelés cônes rouges, cônes verts et cônes bleus. Les cônes sont plus concentrés dans la fovéa, une petite région au centre de la rétine, ce qui explique pourquoi la vision des détails fins et des couleurs est meilleure lorsque l'on regarde directement un objet.

Confluent (botanique). - Se dit ordinairement des organes réunis par la base ou à l'extrémité. Les feuilles sont confluentes quand, réunies par leur base, elles semblent n'en former qu'une seule comme dans le chèvrefeuille des jardins. Les lobes de l'anthère sont confluents lorsqu'ils s'unissent et se confondent l'un avec l'autre, de manière qu'ils paraissent ne former qu'un seul lobe, comme dans le genre Germaine (Plectranthus, L'Hérit.), famille des Labiées. Les cotylédons sont dits confluents quand ils semblent se confondre avec la plantule, comme dans les Composées, le nélumbo, etc.

ConglobĂ© (botanique). - Se dit des  fleurs rĂ©unies en forme de tĂŞte on rassemblĂ©es en pelotons très serrĂ©s, comme celles de plusieurs espèces de platanes. Ce mot s'applique aussi aux feuilles et aux parties quelconques des plantes qui offrent la mĂŞme disposition.

Conidie (botanique). - Ce terme, appliqué d'abord aux Lichens par Sprengel, doit signifier simplement aujourd'hui les organes naissant du thalle des Champignons qui ont déjà un autre mode de reproduction. Les conidies sont, somme toute, des spores douées d'une forme et de propriétés différentes de celles issues des sporanges. (H. F.).

Conjonctif  (tissu). - Un des principaux types de tissus dans le corps humain et joue un rĂ´le vital dans la structure, le soutien, la protection et la liaison des diffĂ©rents tissus et organes. Il est composĂ© de cellules spĂ©cialisĂ©es dispersĂ©es dans une matrice extracellulaire qui peut varier en composition selon le type spĂ©cifique de tissu conjonctif. Parmi les principaux types de cellules qui le composent, on mentionnera les fibroblastes, les adipocystes, les cellules immunitaires (lymphocytes et mastocytes) et les cellules souches mĂ©senchymateuses.

Conjonctive. - Membrane muqueuse tapissant la face postérieure des paupières et toute la partie antérieure du globe de l'oeil, sauf l'emplacement occupé par la cornée

Conjugaison bactérienne. - Processus par lequel les bactéries échangent du matériel génétique, ordinairement par l'intermédiaire des extensions filamenteuses (pili) de leur surface cellulaire.

ConnĂ©, abrĂ©gĂ© de connextus, liĂ©, attachĂ©. - Terme qui s'emploie pour dĂ©signer la soudure de parties homogènes. Il est synonyme de conjoint, coadnĂ©.  Les feuilles sont connĂ©es quand, opposĂ©es ou verticillĂ©es, sessiles, elles sont soudĂ©es entre elles par leur partie infĂ©rieure, comme, dans le cardère Ă  bonnetier, la saponaire officinale, la casuarine, le chèvrefeuille des jardins. Dans ce sens, on emploie aussi le mot confluent. Les pĂ©tales sont connĂ©s quand ils sont joints et soudĂ©s par leurs bords, mais si faiblement qu'on peut aisĂ©ment les sĂ©parer sans lĂ©sion apparente du tissu, comme dans le statice monopetala. Dans la vigne, ils sont connĂ©s au sommet, et par la base dans l'airelle oxycoccos. Les Ă©tamines sont aussi connĂ©es dans les ComposĂ©es et les MalvacĂ©es.

Connectif (botanique), , du latin connectere, souder. - On nomme ainsi la portion du filet de l'étamine qui unit les deux loges entre elles. Cette partie est charnue, tantôt très courte, tantôt large, de manière à éloigner les loges (mélisse à grandes fleurs). Dans la sauge, il est allongé, articulé sur le filet. Dans les lis, le connectif est contracté, c'est-à-dire qu'étant extrêmement court, il tient les lobes rapprochés. Il paraît ne pas toujours exister quand l'anthère est attachée sans intermédiaire sur le filet ou sur une partie quelconque de la fleur, comme dans les Aristoloches, les Oseilles, les Graminées, etc. Enfin, le connectif peut présenter différentes formes; il peut être oblong, ovale, avoir la figure d'un croissant, d'un coeur, d'un fer de lance, etc.

Connivent (botanique). - Se dit des parties des plantes qui, étant rapprochées, semblent faire corps ensemble. Les feuilles de l'arroche des jardins sont conniventes, parce que, opposées et redressées, elles s'appliquent contre la tige par leur face supérieure. Les dents du calice convergent entre elles par le sommet dans la trolle d'Europe, et sont dites par conséquent conniventes. On dit aussi les anthères conniventes dans les morelles (solanum), par exemple, parce qu'elles sont tellement rapprochées qu'on les croirait soudées.

ConoĂŻde (anatomie), qui a la forme d'un cĂ´ne. - Les ligaments conoĂŻdes servent Ă  attacher la clavicule Ă  l'omoplate. On donne le nom de dents conoĂŻdes aux dents canines.

Constricteurs (muscles), du latin constringere, resserrer. - On nomme ainsi les muscles dont la fonction est de resserrer circulairement certaines parties du corps. Ainsi, chez l'humain on connaît dans les parois du pharynx ou arrière-gorge six muscles constricteurs du pharynx, situés deux par deux symétriquement à droite et à gauche : 1° les constricteurs supérieurs qui s'attachent antérieurement à l'apophyse- ptérygoïde, au ligament intermaxillaire, à la ligne myloïdienne du maxillaire inférieur et sur les côtés de la base de la langue, postérieurement à la partie postérieure et moyenne du pharynx; 2° Les deux constricteurs moyens, fixés antérieurement aux deux cornes de l'os hyoïde et au ligament stylo-hyoïdien; postérieurement, comme le précédent; 3° les deux constricteurs inférieurs, naissant antérieurement des cartilages-cricoïde et thyroïde du larynx, avec des attaches postérieures semblables à celles des deux précédents. - Ces trois muscles resserrent l'arrière-gorge et l'élèvent un peu au moment où l'on avale, de façon à lui faire embrasser et conduire le bol alimentaire. Des muscles analogues s'observent chez les vertébrés en général et même dans beaucoup d'animaux des autres embranchements.

Contraction musculaire. - Processus par lequel les fibres musculaires se raccourcissent en réponse à un stimulus, entraînant un mouvement.

Convergence . - Phénomène par lequel des organismes non apparentés développent des caractéristiques similaires en réponse à des pressions sélectives similaires.

Convoluté (botanique), du latin convolutus, enroulé. - Se dit principalement des feuilles qui sont roulées sur elles-mêmes dans le bouton, de telle façon que l'un de leurs bords représente un axe autour duquel le reste du limbe décrit une spirale. Les feuilles d'un grand nombre de graminées, de musacées, de l'épine-vinette, de la gerbe d'or, des astères, etc., présentent cette disposition. Différentes spathes, des pétales, peuvent être aussi roulés en cornet ou en spirale, et par conséquent être dits convolutés. Quelquefois encore les cotylédons sont roulés en spirales sur eux-mêmes dans leur longueur, comme ceux du grenadier (Punica granatum); on les dit aussi convolutés dans ce cas.

CopulationcoĂŻt. - Acte sexuel au cours duquel les organes gĂ©nitaux d'un ou plusieurs individus sont en contact, gĂ©nĂ©ralement dans le but de reproduction ou de plaisir sexuel. C'est un processus biologique essentiel pour la reproduction chez de nombreuses espèces animales.  Le coĂŻt est un aspect fondamental de la reproduction sexuĂ©e. Pendant le coĂŻt, le sperme, contenant les gamètes mâles (spermatozoĂŻdes), est dĂ©posĂ© dans le tractus gĂ©nital fĂ©minin oĂą il peut rencontrer l'ovule (gamète femelle) pour la fĂ©condation et la formation d'un nouvel individu. Pour les humains et de nombreuses autres espèces, le coĂŻt est Ă©galement associĂ© au plaisir sexuel. Les organes gĂ©nitaux contiennent de nombreuses terminaisons nerveuses sensibles qui rĂ©agissent aux stimuli sexuels, ce qui peut induire des sensations agrĂ©ables et contribuer au plaisir et au bien-ĂŞtre sexuels. Le coĂŻt peut ĂŞtre influencĂ© par des facteurs biologiques, sociaux, psychologiques et culturels. Chez de nombreuses espèces animales, le coĂŻt est dĂ©clenchĂ© par des signaux hormonaux et comportementaux indiquant la disponibilitĂ© sexuelle des partenaires. Il existe une grande diversitĂ© de comportements sexuels et de pratiques associĂ©es au coĂŻt Ă  travers les cultures et les espèces. Les comportements sexuels varient en fonction de facteurs tels que les normes culturelles, les croyances religieuses, les prĂ©fĂ©rences individuelles et les relations interpersonnelles.

Coque (botanique), du celtique cucc, qui signifie creuse. - Terme s'appliquant à une espèce particulière de fruit sec. Ce fruit se compose de plusieurs loges rapprochées, dont chacune est une coque; à l'époque de la maturité, chaque coque s'ouvre de bas en haut avec élasticité. Les fruits des euphorbiacées se partagent en autant de coques qu'il y a de loges dans la capsule. Certains botanistes ont appliqué ce mot à l'ensemble d'un fruit formé de deux ou plusieurs enveloppes sèches, dont l'extérieure présente des lobes arrondis, bien marqués ec quelquefois très saillants. Ils caractérisaient surtout ce fruit par l'absence de sutures et de valves.

Coquillage (zoologie). - Ce mot désigne encore dans le langage courant, les mollusquesà coquilles, et même les autres invertébrés couverts d'un test solide, ou les coquilles et les tests eux-mêmes; il n'est plus employé dans le langage scientifique.



Collectif, 80 coquillages, Glénat , 2010.

Coquille. - Enveloppe calcaire d'un grand nombre de mollusques.

Corde du tympan ou du tambour (anatomie). - On désigne sous ce nom un filet nerveux, que la portion dure de la septième paire de nerfs fournit pendant son trajet dans l'aqueduc de Fallope; il pénètre dans la caisse du tympan, à peu de distance du trou stylo-mastoïdien, la traverse et en sort par la scissure de Glaser. (Tympan).

Corde dorsale notochorde

Cordés. - Groupe d'animaux caractérisés par la présence d'un corde dorsale ou notocorde. Les vertébrés, les acraniens et les tuniciers appartiennent à ce groupe.

Cordes vocales (anatomie). - On appelle ainsi les ligaments inférieurs de la glotte; ils sont constitués par les ligaments thyro-aryténoïdiens, et sont situés à droite et à gauche du larynx.

Cordiforme (zoologie, botanique), du latin cor, coeur, et forma, forme. - On désigne ainsi les parties ou les corps qui offrent la forme d'un coeur. Cela s'applique surtout aux feuilles.

Cordon. - Terme qui peut renvoyer Ă  diverses structures anatomiques. Exemples :  cordons spermatique, ombilical, mĂ©dullaire, nerveux.

Cormus. - Structure de base observée chez certains organismes, notamment les algues brunes et les méduses, caractérisée par une symétrie radiaire et une organisation corporelle centrale à partir de laquelle d'autres structures fonctionnelles se ramifient ou rayonnent. Chez les algues brunes. Il se compose généralement d'un stipe (tige) ou d'une base centrale à partir de laquelle des lames (feuilles) ou des frondes (branches) rayonnent. Le cormus est la forme de base de l'organisation corporelle de ces algues et peut varier en taille et en complexité selon les espèces. Chez certaines méduses, le cormus désigne la partie centrale ou le corps principal de l'organisme. Le cormus des méduses est généralement constitué d'une cloche ou d'un dôme gélatineux, appelé ombrelle, qui abrite la cavité gastrovasculaire et les organes vitaux de l'animal. À partir du cormus, des bras oraux peuvent s'étendre pour capturer la nourriture, et des tentacules peuvent s'étendre pour la défense et la capture de proies.

Corne. - Partie dure et conique, qui se forme sur la tĂŞte de certains animaux. Les cornes existent ordinairement par paire chez nombre de mammifères, particulièrement chez les ruminants. Ce sont des  formations Ă©pidermiques, consistant en longues fibres Ă©lastiques parallèlement accolĂ©es. Les formes des cornes et leur disposition (cornage) sont tr-s variables; tandis que chez les bovidĂ©s (anciens cavicornes), les cornes sont en parties creuses et s'emboitent sur une protubĂ©rance cranienne appelĂ©e cornillon, elles sont pleines,chez les girafes et les antilopidĂ©s (bois).

Corné (tissu). - Le tissu corné de la peau est la couche externe et la plus superficielle de l'épiderme, la couche externe de la peau. Cette couche cornée, également appelée couche cornée ou stratum corneum, est constituée de cellules mortes et aplaties, appelées kératinocytes, qui sont fortement kératinisées. La kératinisation des kératinocytes leur confère une résistance aux dommages mécaniques et à la perte d'eau, aidant ainsi à protéger la peau contre les agressions externes telles que la sécheresse, les infections et les abrasions.

CornĂ©e, du latin cornea [tunica] = tunique, de corne). - Partie antĂ©rieure transparente de l'oeil. La cornĂ©e est enchâssĂ©e comme un verre de montre dans l'ouverture circulaire que prĂ©sente la sclĂ©rotique Ă  sa partie antĂ©rieure. Elle est dĂ©pourvue de vaisseaux, mais est riche en filets nerveux. 

Cornets. -  Lames osseuses très minces, roulĂ©es en forme de cornet, situĂ©es dans les fosses nasales.

Corolle, du latin corolla = petite couronne. - Enveloppe des Ă©tamines et du pistil.  La corolle est constituĂ©e par des pĂ©tales ordinairement verticillĂ©s et diversement colorĂ©s. Cependant, chez certaines plantes, les pĂ©tales sont insĂ©rĂ©s en spirale; chez d'autres, la couleur est verte. - Corolle personĂ©e  : c'est une corolle -monopĂ©tale Ă  deux lèvres, dont la gorge est close par une saillie, de la lèvre infĂ©rieure, ce qui lui donne une certaine ressemblance avec un mufle, ou un masque, telle est la corolle du muflier. - Corolle rotacĂ©e (botanique) ou en roue, rota, en latin : ans la corolle rotacĂ©e, le tube est très court, le limbe ouvert et plan; telle est celle de la Bourrache officinale.

Coronaire (rĂ©gion). - Expression qui peut faire rĂ©fĂ©rence Ă  diffĂ©rentes rĂ©gions anatomiques en fonction du contexte. En cardiologie, la rĂ©gion coronaire est  la zone du coeur ou les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque (myocarde) en sang oxygĂ©nĂ©. 

Coronaires (artères et veines). - Vaisseaux sanguins qui irriguent le coeur. Les artères coronaires fournissent du sang oxygéné au muscle cardiaque, tandis que les veines coronaires transportent le sang désoxygéné du coeur vers les poumons pour être réoxygéné.

Coronaire (sinus). - Veine de grande taille qui collecte le sang désoxygéné drainé par les veines cardiaques et le ramène vers l'oreillette droite du cœur. Le sinus coronaire est crucial car il assure le retour veineux du sang du myocarde vers la circulation sanguine systémique. Le sinus coronaire est situé dans le sillon coronaire, qui est une rainure sur la surface externe du cœur. Ce sillon est formé par la jonction des oreillettes et des ventricules. Le sinus coronaire traverse ce sillon, courant le long de la surface dorsale du cœur. Le sinus coronaire collecte le sang veineux désoxygéné provenant de plusieurs veines cardiaques, y compris la grande veine cardiaque (ou veine cardiaque antérieure), la petite veine cardiaque (ou veine cardiaque moyenne), et d'autres veines plus petites qui drainent le muscle cardiaque. Après avoir collecté le sang veineux, le sinus coronaire se jette dans l'oreillette droite du cœur, juste au-dessus de la valve tricuspide. Le sang désoxygéné est ensuite pompé dans le ventricule droit, puis dans les poumons pour être oxygéné. Le sinus coronaire assure le retour veineux du sang provenant du muscle cardiaque, fournissant ainsi une voie pour le drainage veineux efficace du myocarde. Ce retour veineux est essentiel pour maintenir un apport sanguin adéquat au muscle cardiaque et pour assurer le bon fonctionnement du coeur dans son ensemble.

Coronal (os), du latin corona, couronne. - nom donné par certains anatomistes à l'os-frontal.

Corps (anatomie).- On nomme souvent corps l'ensemble des organes d'un animal, l'individu tout entier; d'autres fois, par opposition aux membres, on nomme corps la partie centrale oĂą sont contenus les organes essentiels; les anatomistes, dans ce cas, prĂ©fèrent le mot tronc, au  moins quand il s'agit des animaux vertĂ©brĂ©s. - On donne aussi le nom de corps Ă  la partie centrale des os, et Ă  certains organes tels que le corps calleux dans le cerveau des mammifères, le corps vitrĂ© dans l'oeil, etc.

Corps calleux. - Le corps calleux (ou mésolobe), grande commissure cérébrale, est une bandelette de substance blanche nacrée, épaisse, formant comme une voûte au-dessus des ventricules latéraux et moyens, au fond du sillon qui sépare les hémisphères du cerveau. Elle est plus large en arrière qu'en avant, convexe dans le sens antéro-postérieur, légèrement concave transversalement et offrant, sur les côtés, trois prolongements qui répondent aux trois cornes des hémisphères. L'extrémité antérieure présente une partie convexe, appelée genou du corps calleux; sa portion réfléchie, beaucoup plus mince, porte le nom de « bec ». Deux cordons blancs ou pédoncules, qui se dirigent vers la substance perforée, terminent en avant le corps calleux. L'extrémité postérieure, concave et plus épaisse, porte le nom de bourrelet du corps calleux, et donne naissance à quatre prolongements, dont deux sont postérieurs et vont recouvrir l'ergot de Morand, et deux latéraux et externes, et vont recouvrir les cornes d'Ammon. Les connexions anatomiques du corps calleux et le prolongement des fibres de sa face inférieure jusque dans les circonvolutions cérébrales établissent que c'est bien une commissure réunissant les deux hémisphères du cerveau.

Corps cĂ©toniques. - Substances produites dans le foie Ă  partir des acides gras lorsqu'il y a une insuffisance de glucose disponible pour l'Ă©nergie. Les corps cĂ©toniques  sont produits principalement pendant les pĂ©riodes de jeĂ»ne prolongĂ©, de restriction glucidique sĂ©vère, de diabète non contrĂ´lĂ© ou en cas de maladies mĂ©taboliques. Les principaux corps cĂ©toniques produits par le foie sont l'acĂ©toacĂ©tate, le bĂŞta-hydroxybutyrate et l'acĂ©tone. Les corps cĂ©toniques sont une source d'Ă©nergie alternative importante pour de nombreux tissus, y compris le cerveau, lorsque les niveaux de glucose sont bas. Ils peuvent traverser la barrière hĂ©mato-encĂ©phalique et ĂŞtre utilisĂ©s comme source d'Ă©nergie par les cellules cĂ©rĂ©brales.

Corpuscules gustatifs = bourgeons gustatifs  =  papilles gustatives. - Structures spĂ©cialisĂ©es situĂ©es sur la langue et d'autres parties de la cavitĂ© buccale (palais, amygdales, arrière-gorge et mĂŞme oesophage), et responsables de la perception du goĂ»t. Chaque corpuscule gustatif est composĂ© de cellules sensorielles spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es cellules gustatives, qui sont regroupĂ©es dans des structures en forme de bourgeon. Les cellules gustatives sont en contact avec les aliments via des pores microscopiques appelĂ©s pores gustatifs, qui permettent aux molĂ©cules de saveur de pĂ©nĂ©trer et de stimuler les cellules gustatives. Les corpuscules gustatifs sont responsables de la dĂ©tection des saveurs alimentaires (le sucrĂ©, le salĂ©, l'acide, l'amer et l'umami). Lorsque les molĂ©cules de saveur se lient aux rĂ©cepteurs situĂ©s sur les cellules gustatives, cela dĂ©clenche un signal Ă©lectrique qui est transmis au cerveau via les nerfs gustatifs, permettant ainsi la perception du goĂ»t. Les cellules gustatives ont une durĂ©e de vie relativement courte et sont continuellement renouvelĂ©es. De nouvelles cellules gustatives sont gĂ©nĂ©rĂ©es Ă  partir de cellules souches prĂ©sentes Ă  la base des bourgeons gustatifs et migrent vers la surface pour remplacer les cellules âgĂ©es ou endommagĂ©es.

Cors. - Ramifications du bois des cerfs des cerfs et d'autres cervidĂ©s mâles. Les cors commencent Ă  se former lorsque les cerfs mâles atteignent la maturitĂ© sexuelle, gĂ©nĂ©ralement Ă  l'âge d'un an ou deux. 

Corselet ou corcelet (zoologie), diminutif du mot corps. - On nommait ainsi une partie assez mal définie du thorax des insectes, et qui variait selon la conformation des espèces. Ce mot est à peu près tombé en désuétude, excepté dans certains groupes comme les insectes coléoptères, orthoptères et beaucoup de genres d'hémiptères.

Cortex cĂ©rĂ©bral. - Partie la plus externe du cerveau chez les mammifères. Le cortex recouvre la surface externe des hĂ©misphères cĂ©rĂ©braux et constitue la majeure partie de la matière grise du cerveau. Il est constituĂ© de plusieurs couches de cellules nerveuses, principalement des neurones, organisĂ©es de manière complexe en plis et en sillons appelĂ©s gyrus et sulcus. Cette organisation en plis augmente considĂ©rablement la surface du cortex, permettant ainsi une plus grande capacitĂ© de traitement de l'information. Le cortex cĂ©rĂ©bral est divisĂ© en quatre lobes principaux : le lobe frontal, le lobe pariĂ©tal, le lobe temporal et le lobe occipital. Chaque lobe est spĂ©cialisĂ© dans diffĂ©rentes fonctions cognitives. Par exemple, le lobe frontal est associĂ© au contrĂ´le moteur et Ă  la planification, le lobe pariĂ©tal est impliquĂ© dans le traitement des informations sensorielles et la perception de l'espace, le lobe temporal est impliquĂ© dans l'audition et la mĂ©moire, et le lobe occipital est responsable du traitement visuel.  Le cortex cĂ©rĂ©bral est hautement plastique, ce qui signifie qu'il est capable de se modifier en rĂ©ponse Ă  l'expĂ©rience et Ă  l'apprentissage tout au long de la vie. Cette plasticitĂ© cĂ©rĂ©brale permet au cerveau de s'adapter Ă  de nouvelles situations, de rĂ©organiser ses connexions neuronales et de rĂ©cupĂ©rer de certaines lĂ©sions cĂ©rĂ©brales.

Corti (organe de). - Structure sensorielle spĂ©cialisĂ©e situĂ©e dans la partie basilaire cochlĂ©e, une partie de l'oreille interne. L'organe de Corti intervient dans la perception auditive en convertissant les vibrations sonores en signaux Ă©lectriques qui sont ensuite transmis au cerveau. Il est composĂ© de cellules sensorielles spĂ©cialisĂ©es appelĂ©es cellules ciliĂ©es, ainsi que de cellules de soutien et de cellules de bordure. Les cellules ciliĂ©es sont les rĂ©cepteurs auditifs primaires et sont responsables de la conversion des vibrations sonores en signaux Ă©lectriques. Elles sont disposĂ©es en rangĂ©es dans l'organe de Corti, avec les cellules ciliĂ©es externes en position pĂ©riphĂ©rique et les cellules ciliĂ©es internes en position centrale. Lorsque des vibrations sonores atteignent la cochlĂ©e, elles provoquent des mouvements de la membrane basilaire, ce qui entraĂ®ne le dĂ©placement des cils des cellules ciliĂ©es. Ce mouvement des cils gĂ©nère des signaux Ă©lectriques qui sont transmis via le nerf auditif au cerveau, oĂą ils sont interprĂ©tĂ©s comme des sons. 

Cortical (botanique). - Se dit des parties de la tige qui dépendent de l'écorce. Les couches ou fibres corlicales sont des faisceaux de fibres appliquées sur le boiset séparées d'abord de ce dernier par une mince lame appartenant à l'enveloppe cellulaire, puis par le cambium ou sève descendante destinée à former une nouvelle couche d'aubier et une nouvelle couche de liber. Ce sont ces fibres corticales (appelées aussi liber, à cause de leur disposition par rangées rappelant la disposition des feuillets d'un livre) qui, offrant beaucoup de résistance et de ténacité, constituent la matière textile fournie par plusieurs végétaux, tels que le lin, le chanvre, etc.

Dans le daphné bois dentelle, les couches corticales sont précisément ces réseaux de fibres qui, déroulés, offrent l'aspect d'un ouvrage fait à l'aiguille. Le parenchyme cortical est la couche de tissu cellulaire, nommée aussi moelle externe, qui se trouve entre les couches subéreuses et le liber, et qui communiquent avec la moelle centrale par les rayons médullaires. On nomme plantes corticales celles qui se développent sur l'écorce des arbres, ainsi que le font beaucoup de lichens, de mousses, etc. (G.- s.).

Cortical (anatomie). - Le cerveau des humains et des vertébrés conformés comme lui présente extérieurement une couche d'une matière grise, que l'on nomme subtance corticale du cerveau. Les reins des mammifères offrent aussi extérieurement une couche nommée substance corticale des reins.

Corticoïdes = corticostéroïdes. - Classe de hormones stéroïdiennes produites dans les glandes surrénales. Les corticoïdes jouent un rôle essentiel dans la régulation du métabolisme des glucides, des lipides et des protéines, la modulation de la réponse inflammatoire et immunitaire, le maintien de la pression artérielle et de l'équilibre hydrique, et la réponse au stress. Ils sont produits à partir du cholestérol et sont sécrétés en réponse à des signaux du système endocrinien, tels que l'ACTH (hormone corticotrope adrénocorticotrope) sécrétée par l'hypophyse. Les principaux types de corticoïdes produits par les glandes surrénales comprennent le cortisol (=hydrocortisone), l'aldostérone et la corticostérone. Chacun de ces corticoïdes a des fonctions spécifiques dans le corps.

Corticotrope. -  Type de cellules prĂ©sentes dans la partie antĂ©rieure de l'hypophyse. Les corticotropes sont spĂ©cialisĂ©s dans la production et la sĂ©crĂ©tion de l'ACTH, une hormone qui rĂ©gule la production de cortisol par les glandes surrĂ©nales. L'ACTH stimule la libĂ©ration du cortisol en rĂ©ponse au stress et joue un rĂ´le crucial dans la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme, de la rĂ©ponse immunitaire et de la gestion du stress. La sĂ©crĂ©tion d'ACTH par les corticotropes est rĂ©gulĂ©e par plusieurs facteurs, notamment l'hormone de libĂ©ration de la corticotrophine (CRH) produite par l'hypothalamus. La CRH stimule la libĂ©ration d'ACTH par l'hypophyse antĂ©rieure en rĂ©ponse au stress, Ă  l'activitĂ© circadienne et Ă  d'autres signaux environnementaux.

Cortiqueux  (fruits). - Mirbel a nommĂ© ainsi certains fruits dont l'Ă©picarpe ou enveloppe externe est ferme, Ă©paisse, sèche ou peu succulente. Tels sont les fruits de l'oranger, du citronnier (Agrumes), de l'arbousier, etc. Ce nom vient sans doute de ce que l'on nomme vulgairement Ă©corce l'enveloppe extĂ©rieure de l'orange; il est d'ailleurs peu employĂ©.

Cortisol. - Hormone produite par les glandes surrénales, et impliquée dans la réponse au stress, la régulation du métabolisme des glucides et la modulation de la réponse immunitaire.

Cortisone. - Corticostéroïde synthétique qui appartient à la classe des hormones stéroïdiennes. Elle est utilisée à des fins médicales pour ses propriétés anti-inflammatoires et immunosuppressives.

Corymbe (botanique), du grec korymbos, cime, sommet. - Terme employĂ© pour dĂ©signer une inflorescence, dont les pĂ©doncules secondaires partant de points diffĂ©rents Ă©lèvent les fleursĂ  peu près Ă  la mĂŞme hauteur, de manière Ă  former une sorte de parasol Ă  rayons inĂ©gaux. La mille-feuille prĂ©sente ainsi la disposition de ses fleurs ou plutĂ´t  de ses capitules. Il en est de mĂŞme pour un grand nombre de composĂ©es radiĂ©es qui avaient reçu justement, Ă  cause de cette inflorescence, le nom de Corymbifères. Le corymbe peut ĂŞtre simple ou rameux. Dans ce dernier cas le pĂ©doncule commun se divise en pĂ©doncules secondaires.

Côte. - Os des parties latérales de la poitrine : l'humain a douze paires, de côtes. Les côtes ont la forme d'un arc aplati, d'une longueur variable, formant avec la colonne vertébrale un angle aigu en bas. Les côtes s'articulent en arrière avec le corps des vertèbres dorsales; en avant, elles se continuent par un cartilage, qui se termine au sternum, sauf les cartilages des 8e, 9eet 10e côtes, qui se réunissent avant d'atteindre le sternum; d'autre part, la 11e et la 12e côte n'ont pas de cartilages, et leur extrémité est libre. L'ensemble des côtes constitue la cage thoracique. Quelques individus possèdent soit treize côtes d'un côté, soit treize paires de côtes (côtes surnuméraires); on y voit un cas d'anomalie réversive, c'est-à-dire rappelant une disposition normale chez des animaux d'autres groupes considérés comme ancêtres de la famille humaine. En anatomie comparée, le mot côte prend une extension très grande; certains reptiles ont un nombre considérable de ces os.

CotylĂ©don. - Partie de la graine des plantes Ă  fleurs, parfois appelĂ©e feuille de semence, qui stocke des nutriments pour la germination. 

Cotylédoné. - On nomme ainsi un végétal dont la reproduction se fait par graines, et qui, par conséquent, a un embryon pourvu de cotylédons. Les végétaux cotylédonés correspondent aux Phanérogames de Linné.

Cotyloïde (anatomie), du grec cotyle, cavité arrondie, et eidos, apparence. - On nomme ainsi, en général, une cavité articulaire qui présente la forme d'un hémisphère creux. Chez les Vertébrés, la cavité articulaire de l'os du bassin où s'articule la tête du fémur porte particulièrement ce nom. Elle est formée par l'os iliaque au point où il se joint au pubis et à l'ischion. Tout autour de son bord se trouve un bourrelet fibreux, nommé ligament cotyloïdien. Le fémur est maintenu dans la cavité cotyloïde par des ligaments insérés au pourtour de cette cavité et au pourtour de la tête du fémur; un ligament central rattache le sommet de la tête du fémur au fond de la cavité.

Coude, en latin cubitus. - Articulation du bras avec l'avant-bras chez les animaux vertébrés; la partie de cette articulation qui porte plus spécialement le nom de coude, est la saillie que l'apophyse olécrane du cubitus fait en arrière de l'articulation. Le coude n'est susceptible que de mouvement de flexion et d'extension de l'avant-bras sur le bras; trois os y prennent part l'humérus le cubitus et le radius.

Couronne. - En botanique, on donne ce nom à l'ensemble de certains appendicessoudés en partie à la corolle. - En anatomie humaine et en zoologie, on nomme couronne, chez les vertébrés : une partie des dents; les premières protubérances, annonçant les bois des faons; les plumes qui surmontent la tête de certains oiseaux; le duvet qui environne la base du bec chez les oiseaux de proie; etc.

Couvain (zoologie). - Les différents états de l'abeille au berceau, c.-à-d. renfermée dans l'alvéole, depuis l'oeuf jusqu'à l'insecte près d'éclore, constituent le couvain. Le temps pendant lequel s'accomplit l'éducation du couvain est divisé, par les apiculteurs, en quatre périodes : la première comprend celle de l'incubation; la seconde, celle où l'oeuf éclos a produit une larve; la troisième, celle où la larve ou ver se transforme en nymphe, et la quatrième, celle où la nymphe parvient à l'état d'insecte parfait. Dans les ruches, le couvain est sujet à certaines maladies qui entraînent souvent des pertes justement redoutées des apiculteurs. La plus commune de ces altérations est la pourriture ou loque qui offre de grandes analogies avec la flacherie des vers à soie. (Alb. L.).

Couvée (zoologie). - On nomme ainsi les oeufs soumis à une même incubation ou les petits oiseaux sortis de ces oeufs.

Cowper (glandes de). - Nom de deux glandes de l'urètre propres Ă  l'appareil gĂ©nital masculin, aussi appelĂ©es  glandes de MĂ©ry et glandes bulbo-urĂ©trales, et qui ont d'abord Ă©tĂ© dĂ©crites par William Cowper. Le liquidequelles sĂ©crètent est l'un des composants du sperme.

Coxal (os), du latin coxa, hanche. - Nom donné parfois à l'os iliaque qui soutient la saillie de la hanche et fait partie du bassin.

Crampons (botanique). - Appendices plus ou moins longs avec lesquels certains végétaux, comme le lierre, s'attachent aux surfaces sur lesquelles ils vivent; les crampons ne sont pas contournés et ne pénètrent pas dans l'écorcedes végétaux auxquels ils adhèrent.

Crâne. - Boîte osseuse, qui contient le cerveau chez les vertébrés. Chez l'humain, il est constitué par huit os juxtaposés : le frontal, l'ethmoïde, le sphénoïde, l'occipital, les deux temporaux et les deux pariétaux. Le crâne apparaît de très bonne heure durant la gestation, et il existe chez tous les vertébrés, soit à l'état cartilagineux, soit à
l'Ă©tat osseux. 

Craniens (nerfs). -  Rameaux nerveux qui s'Ă©chappent par des orifices spĂ©ciaux de la boĂ®te crânienne.

Crapaudine. - On donne ce nom à des dents fossiles de différents poissons, tels que l'Anarrhique ou Loup marin, les Spares et plusieurs espèces du genre Dorade. Les dents ont une forme hémisphérique. Il y en a d'une seule couleur, ordinairement rousse ou brune; ce sont les vraies Crapaudines; on prétendait qu'elles venaient de la tête des vieux crapauds. Celles qui présentent des cercles concentriques de diverses couleurs s'appellent oeilde loup ou oeil de serpent, suivant leur taille, qui varie de 4 mm 2,7 cm de diamètre.

Craquelins. - Dans quelques ports de mer, les pêcheurs donnent ce nom aux crustacés qui viennent de changer de test et qui sont dans un état mou. lls s'en servent avantageusement pour la pêche des poissons de mer.

CrĂ©atine (chimie), crĂ©as, viande. - Substance contenue dans la chair des animaux (mammifères, oiseaux, poissons). A l'Ă©tat de puretĂ©, c'est un corps solide formĂ© de lames cristallines blanches, d'aspect nacrĂ©, sans saveur, sans odeur, solubles dans l'eau, insolubles dans l'Ă©ther, solubles sans altĂ©ration dans les acides diluĂ©s, perdant 4 Ă©quivalents d'eau au contact des acides concentrĂ©s et se convertissant alors en crĂ©atinine. Par l'Ă©bullition avec l'eau de baryte, la crĂ©atine se dĂ©double en urĂ©e et sarkosine, espèce d'alcaloĂŻde isomère de la lactamide. La crĂ©atine a Ă©tĂ© dĂ©couverte par Chevreul et Ă©tudiĂ©e par Liebig, Price, Verdeil, Marcet, GrĂ©gory, Dessaignes, etc.  (B.).

Crémaster. - Muscle strié (squelettique) situé dans la région inguinale de l'aine chez les hommes. Le muscle crémaster est un muscle mince et en forme de ruban qui s'étend du pubis jusqu'à l'aine. Il est formé par une expansion de la partie inférieure des muscles obliques internes et transverses de l'abdomen. Le principal rôle du muscle crémaster est de soutenir et de protéger les testicules en les élevant vers le haut. Lorsqu'il se contracte, il élève les testicules plus près du corps, ce qui peut être un réflexe de protection en réponse au froid ou à d'autres stimuli. Il peut également être contracté volontairement, par exemple, lorsqu'un homme contracte ses muscles pelviens. Le muscle crémaster est étroitement associé au cordon spermatique, qui contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et le canal déférent. Il traverse également le canal inguinal, une ouverture dans les muscles abdominaux à travers laquelle les testicules descendent dans le scrotum pendant le développement embryonnaire.

Crémastérien (réflexe). - Réflexe involontaire observé chez les hommes. Lorsqu'une stimulation tactile est appliquée à la face interne de la cuisse, le muscle crémaster se contracte, ce qui élève le testicule du côté stimulé. Ce réflexe est une réponse normale chez les hommes et peut être utilisé dans l'examen clinique pour évaluer l'intégrité du système nerveux.

Crémocarpe (botanique), du grec crémaô, je suspends, et carpos, fruit. - Nom donné par Mirbel au fruit des plantes de la famille des Ombellifères, il est composé de deux akènes accolées d'abord, qui, en mûrissant, se séparent l'un de l'autre et ne restent unis que par l'axe ou faisceau de vaisseaux nourriciers, dédoublé en deux filets dont chacun porte suspendu l'akène correspondant.

Crénelé (botanique), du mot créneau. - On ajoute cette épithète au nom des organes des plantes, lorsque leur bord est découpé en lobes courts, arrondis, séparés par des échancrures larges, peu profondes et arrondies également.

Créophage (zoologie), du grec créas, chair, et phagein, manger. - On emploie parfois ce mot pour désigner des animaux qui se nourrissent de la substance d'autres animaux.

CrĂ©tacĂ©. - PĂ©riode de l'ère mĂ©sozoĂŻque qui s'est dĂ©roulĂ©e il y a environ 145 Ă  65 millions d'annĂ©es. Au dĂ©but du CrĂ©tacĂ©, les continents Ă©taient regroupĂ©s en un supercontinent appelĂ© la PangĂ©e, comprenant les masses terrestres qui formeraient plus tard l'AmĂ©rique du Nord, l'Europe et l'Asie. Il s'est d'abord divisĂ© en deux masses, la Laurasie et le Gondwana,  sĂ©parĂ©s par un vaste ocĂ©an, nommĂ©  TĂ©thys. Le CrĂ©tacĂ© Ă©tait caractĂ©risĂ© par un climat globalement chaud, avec des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es et des niveaux de gaz Ă  effet de serre importants. Les restes fossiles de plantes et d'animaux indiquent que les forĂŞts tropicales Ă©taient rĂ©pandues, tandis que les rĂ©gions polaires Ă©taient plus chaudes qu'aujourd'hui. C'Ă©tait l'âge d'or des dinosaures, qui vivaient sur les terres. Dans l'ocĂ©an, les ammonites Ă©taient des mollusques marins abondants, et les rĂ©cifs coralliens Ă©taient prospères. De nouveaux groupes de poissons, tels que les poissons osseux modernes, sont apparus et se sont diversifiĂ©s. La fin du CrĂ©tacĂ©e est marquĂ©e par une extinction de masse (extinction du CrĂ©tacĂ©-PalĂ©ogène ou extinction du CrĂ©tacĂ©-Tertiaire), qui a marquĂ© notamment la disparition des dinosaures non aviens, ainsi que de nombreux autres groupes d'organismes. Une extinction associĂ©e Ă  l'impact d'un astĂ©roĂŻde ou d'un noyau de comète dans la rĂ©gion actuelle du golfe du Mexique.

Crête, du latin crista, crête. - On nomme ainsi, en zoologie, une caroncule comprimée souvent de couleur rouge que l'on observe sur la tête de divers oiseaux, le coq, par exemple. Certains reptiles et amphibiens portent aussi le long de la ligne supérieure du dos, ou seulement de la queue, un repli cutané plus ou moins élevé qui porte aussi le nom de crête. - En botanique, on nomme crête une sorte d'appendice de l'étamine situé à la base de chacune des loges de l'anthère et se présentant sous la forme de petites lames plus ou moins crispées et irrégulièrement dentées qui représentent à peu près la forme de la membrane qui recouvre la tête du coq. Cette particularité se ren contre dans les bruyères, et les anthères qui sont pourvues de cet appendice sont dites en crête ou cristées. (G- s.).

Chrysopicrine (biochimie). - Cette matière colorante jaune, extraite des lichens, est peu soluble dans l'eau froide ou chaude; elle est soluble dans 58,8 parties d'alcool froid, et 88,3 parties d'alcool bouillant, soluble dans l'éther, fusible à 11°, et se sublime à 120° en paillettes brillantes, solubles en jaune d'or dans les alcalis; cette liqueur est inaltérable à l'air. Le chlorure de chaux donne une matière huileuse et une résine rouge. La chrysopicrine cristallise en aiguilles; elle ne donne pas de bons résultats en teinture, aussi ce corps est-il peu industriel.

Criblé (tube) = canal criblé = conduit criblé. - Structure anatomique située dans la partie supérieure de l'os ethmoïde, près de la lame criblée de l'os ethmoïde qui forme une partie du toit de la cavité nasale et sépare la cavité nasale de la boîte crânienne. Le tube criblé est constitué de nombreux petits trous ou perforations osseuses à travers lesquelles passent les fibres du nerf olfactif (nerf I), le nerf responsable de la perception de l'odorat. Ces trous permettent aux axones des neurones olfactifs de pénétrer dans la cavité nasale pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils détectent les odeurs. Le tube criblé sert de conduit pour les fibres du nerf olfactif, permettant ainsi la transmission des informations olfactives entre la muqueuse olfactive de la cavité nasale et le bulbe olfactif du cerveau, situé dans la partie antérieure du cerveau. Les axones des neurones olfactifs traversent le tube criblé pour atteindre la muqueuse olfactive, où ils sont en contact avec les récepteurs olfactifs qui détectent les molécules odorantes. Les informations captées par ces récepteurs sont ensuite transmises au bulbe olfactif du cerveau via les fibres du nerf olfactif pour être traitées et interprétées comme des odeurs.

Cricoïde (anatomie), du grec krikos, anneau. - L'un des cartilages du larynx des animaux-vertébrés aériens; il est situé à la partie inférieure de cette boîte cartilagineuse et a la forme d'un anneau plus haut en arrière qu'en avant.

Cartilage cricoďde.
Le cartilage cricoïde cr, vu par sa face antérieure.
- a et a', les deux aryténoïdes.

Cristallin. - Structure optique située à l'intérieur de l'oeil qui aide à focaliser la lumière sur la rétine, permettant la vision nette.

Croassement (zoologie), mot qui imite le cri qu'il désigne. - On nomme ainsi le cri rauque et morne de divers oiseaux du genre Corbeau (Corvus).

Crochets (zoologie). - Petites dents placées chez le cheval, à chaque mâchoire, dans l'intervalle qui sépare l'incisive la plus externe de la première molaire. Les juments n'ont ordinairement pas de crochets. Les crochets sont réellement les dents canines. On donne aussi le nom de crochets venimeux au dents des serpents creusées par un canal dans lequel est acheminé le venin injecté à la proie.

Croisés (botanique). - Se dit des rameaux et des feuilles qui, étant opposés, se croisent par paires à angle droit. Dans le lilas, le caféier, l'érable faux-platane, les rameaux sont croisés. Les feuilles sont croisées dans le mille-pertuis à quatre angles, l'euphorbe épurge, la crassale tétragone.

Croissance. - Augmentation en taille ou en nombre d'organismes vivants au fil du temps.

Crossing over = croisement génétique. - Processus clé qui se produit lors de la méiose, le processus de division cellulaire qui produit des cellules reproductrices (gamètes) chez les organismes eucaryotes. Le crossing over est un échange réciproque de segments d'ADN entre deux chromosomes homologues pendant la prophase I de la méiose. Cet échange d'ADN conduit à une recombinaison génétique entre les chromosomes, créant ainsi de nouvelles combinaisons alléliques. Le crossing over se produit lorsque les chromosomes homologues s'apparient pendant la prophase I de la méiose pour former des bivalents (ou tétrades). À ce stade, des fragments d'ADN équivalents entre les chromosomes homologues sont échangés au niveau des points de chiasma, des sites de liaison où les chromosomes se croisent. Le crossing over génère de la diversité génétique en produisant des combinaisons uniques d'allèles sur les chromosomes homologues. Ces nouvelles combinaisons alléliques sont transmises aux gamètes produits par la méiose et contribuent à la variabilité génétique au sein des populations. Le crossing over est un mécanisme essentiel pour l'évolution des espèces car il introduit de nouvelles variations génétiques qui peuvent être soumises à la sélection naturelle. Les variations génétiques résultant du crossing over peuvent conduire à l'émergence de nouvelles caractéristiques phénotypiques et à l'adaptation des organismes à leur environnement. Le taux de crossing over peut varier le long des chromosomes et entre les différentes régions du génome. En cartographiant les loci de crossing over, les scientifiques peuvent établir des cartes génétiques qui montrent la disposition relative des gènes sur les chromosomes et estimer les distances génétiques entre les loci.

Crural, du latin crus = cuisse. - Qui appartient Ă  la cuisse.

Crypte (anatomie), du grec kryptô, je cache. - Organe de sécrétion d'une structure extrêmement simple que l'on observe à la surface des membranes muqueuses et de la peau. Les cryptes et les follicules sont des structures présentes dans différents tissus et organes du corps humain, notamment dans le système lymphatique et le système digestif.

Cryptogames. - Se dit de plantes qui ne produisent jamais de fleurs analogues aux ordinaires, ou plus précisement de plantes dont les organes sexuels sont peu apparents ou ne sont pas apparents du tout (algues, champignons, mousses, fougères).

Cubital. - Terme qui se réfère généralement à quelque chose lié au cubitus, un os situé dans l'avant-bras humain. Exemples :

•Le nerf cubital = nerf ulnaire est l'un des principaux nerfs du bras et de l'avant-bras. Il fournit des sensations à la partie externe de la main et des doigts, ainsi que le contrôle des muscles de la main.

• L'artère cubitale = artère ulnaire, est une artère située dans l'avant-bras. Elle est importante pour la circulation sanguine de l'avant-bras et de la main.

• Le tunnel cubital = tunnel ulnaire est un passage étroit formé par les os, les muscles et les ligaments de l'avant-bras où le nerf cubital passe. Le syndrome du tunnel cubital se produit lorsque ce nerf est comprimé ou pincé à travers ce tunnel, ce qui peut causer des engourdissements, des picotements ou une faiblesse dans la main et les doigts.

• La fosse cubitale =  fosse du coude est une dĂ©pression situĂ©e Ă  l'arrière du coude. C'est un site frĂ©quemment utilisĂ© pour la prise de sang ou pour l'injection de mĂ©dicaments.

Cubitus. - Os interne (lorsqu'on regarde la paume de la main) de l'avant-bras allant du coude au poignet. L'os externe est le radius.

Cuboïde (anatomie), nom tiré de la forme. - Os du tarse de l'humain et des autres mammifères; situé à la partie antérieure et supérieure du tarse, il s'articule avec le calcanéum en arrière; avec les deux derniers métatarsiens en avant; avec le troisième cunéiforme en dedans et, chez certains mammifères, avec l'os scaphoïde, auquel il est même soudé chez les ruminants.

Cuculliforme (botanique), du latin cucullus, capuchon. - Se dit des organes en forme de capuchon ou de cornet. Les feuilles du Plantain très grand et du Géranium cucullatum sont cuculliformes. Les pétales sont cuculliformee dans l'Ancolie, le Pied d'alouette, etc. Dans un grand nombre d'Aroïdées, le Genet pied-de-veau, par exemple, la spathe est roulée en cornet et, par conséquent, dite cuculliforme.

Cuilleron, nom tiré de la forme de l'organe. - Certains insectes-diptères portent sur les parties latérales du thorax, en dessous du bord postérieur de l'aile, une sorte d'écaille ou lame cornée voûtée qui surmonte et protège le balancier; c'est là ce qu'on nomme le cuilleron. Cet organe est considéré comme un rudiment de l'aile; on a dit aussi qu'en frottant contre le balancier pendant le vol, le cuilleron produisait le bourdonnement que font entendre beaucoup de diptères. C'est une erreur, car les cousins, dont le bourdonnement est très fort, n'ont pas de cuillerons. - En botanique, on nomme parfois cuilleron, dans les plantes, des appendices des pétales ou les pétales eux-mêmes, lorsqu'ils ont la forme d'une sorte de cuiller.

Cuir chevelu (anatomie). - On appelle ainsi, chez l'humain, la portion de la peau qui porte les cheveux; cette peau est mince, très peu mobile, d'une sensibilité médiocre et assez serrée sur les os sous-jacents.

Cuisse. - Partie du membre pelvien située entre la hanche et le genou

CunĂ©iforme, du lat. cuneus = coin, et forma = forme. - Se dit de trois os du tarse. Le premier ou grand cunĂ©iforme, le second ou petit cunĂ©iforme, le troisième ou moyen cunĂ©iforme font partie, avec le cuboĂŻde, de la seconde rangĂ©e du tarse et sont tous trois en rapport avec le scaphoĂŻde; le premier, qui est le plus interne, donne attache au gros orteil; le troisième est voisin du cuboĂŻde. Les ligaments rattachent ces os entre eux et au calcanĂ©um. Ils forment comme la clef de la voĂ»te plantaire. - En botanique, se  dit des organes qui vont en s'Ă©largissant de la base au sommet : Feuilles, PĂ©tales cunĂ©niformes.

Cupule, diminutif de cupa, coupe. - On nomme ainsi, dans certaines plantes, un involucre composé de bractées disposées sur plusieurs rangs et soudées ensemble de manière à ne plus former qu'un seul corps en forme de coupe qui renferme une ou plusieurs fleurs femelles et qui accompagne le fruit. Plusieurs botanistes ont étendu l'acception de ce terme jusqu'à d'autres involucres de végétaux amentacés et même aux bractées des Conifères. - " Ce que nous nommons cupule dans le Corylus avellana (noisetier), écrivait Mirbel, ressemble tout à fait à deux feuilles unies ensemble par, leurs bords. La cupule du chêne est composée de petites écailles ou bractées soudées par leur partie inférieure, et elle ne digère pas beaucoup de certains involucres. Dans l'ephedra (Gnétacées), les gaines placées à chaque articulation, et qui sont évidemment des feuilles opposées, se rapprochent au voisinage du fruit, et elles composent une suite de cupules emboîtées les unes dans les autres."

Curare. - L'attention des physiologistes des siècles passés a été vivement frappée par les propriétés redoutables d'un poison rapporté de l'Amérique du Sud par les voyageurs, et nommé curare, urari, wooraria, wurali, ticuna par les naturels qui le préparaient. Claude Bernard en a surtout étudié les effets; introduit pur dans une blessure ou dans les vaisseaux sanguins, le curare foudroie les animaux en quelques secondes sans même laisser survivre la contractilité des muscles; étendu d'eau et ralenti dans ses effets. Comme le venin des serpents, le curare n'est pas absorbé à travers l'épithélium de la muqueuse digestive; il en résulte qu'un animal peut ingérer sans danger ce terrible poison dont une goutte mêlée à son sang déterminerait sa mort.

L'origine du curare a tardée à être connue. Humboldt, dans ses relations de voyages, en décrivait la fabrication sans indiquer la plante qu'on y emploie. Waterton donnait aussi des détails sur cette opération en nommant le poison wourali, mais sans en mieux préciser l'origine. A. d'Orbigny, dans son Voyage dans les deux Amériques, racontait le procédé des habitants des bords de l'Orénoque, en attribuant à tort ce produit à une Berthollétie. C'est finalement à Endlicher que l'on doit d'avoir montré que les naturels de l'Amérique du Sud tiraient le curare de l'écorce de deux espèces de lianes, le Strychnos de la Guyane et le Strychnos toxifère, comme les Malais préparaient avec le Strychnos tieuté leur redoutable upas tieuté. On sait aujourd'hui que cet alcaloïde peut également être extrait de la feuille d'une ménispermacée, le Chondrodendron tomentosum, ou encore du Sciadotenia toxifère, et qu'il se trouve ordinairement associé à d'autres plantes.
Le procédé de fabrication traditionnel consiste principalement dans l'expression du suc vénéneux par broiement des feuilles et des écorces utilisées, une infusion à froid et une concentration par évaporation. Des cérémonies entourent l'opération. Cet agent toxique est destiné à empoisonner les armes des Indiens.

Cuspidé (botanique), du latin cuspis, pointe de javelot. - On nomme cuspidées les feuillesallongées, se rétrécissant insensiblement et se terminant en une pointe aiguë et dure, qui rappelle une pointe de flèche ou de lance; on peut citer comme exemples les feuilles de l'ananas et des yuccas. Cette forme est commune chez les plantes monocotylédones; elle n'est pas rare chez les dicotylédones.

Cuticule (botanique), diminutif du latin cutis, peau. - Pellicule mince entièrement transparente qui recouvre l'épiderme des plantes sur les parties herbacées. Au niveau des stomates, la cuticule est fendue pour laisser pénétrer les gaz entre les lèvres de ces organes; elle se moule sur les poils et toutes les aspérités que présente l'épiderme.

CyanobactĂ©ries  = algues bleu-vert = cyanophycĂ©es. - Micro-organismes photosynthĂ©tiques, qui ont Ă©tĂ© parmi les premiers organismes Ă  avoir effectuĂ© la photosynthèse sur Terre et sont responsables de la production d'une quantitĂ© significative d'oxygène dans l'atmosphère primitive de la planète. 

Cyathiforme (botanique). - Terme qui s'applique à certains organes en forme de gobelet; ainsi, dans la consoude tubéreuse, la corolle est dite cyathiforme. Les glandes qui accompagnent les pétiole du pêcher, du cerisier, du ricin, etc., sont aussi cyathiformes.

Cycle cellulaire. - Processus par lequel une cellule se divise et se réplique pour produire deux cellules filles génétiquement identiques. Voici les principales étapes du cycle cellulaire :

• L'interphase est la phase où la cellule se prépare à se diviser. Elle est subdivisée en trois phases : la phase G1 (croissance cellulaire), la phase S (synthèse de l'ADN où la cellule duplique son matériel génétique) et la phase G2 (croissance et préparation finale avant la division cellulaire).

 â€˘ La mitose est la phase de division cellulaire proprement dite. Elle est subdivisĂ©e en quatre phases : la prophase (les chromosomes se condensent et la membrane nuclĂ©aire se dĂ©sintègre), la mĂ©taphase (les chromosomes alignĂ©s au centre de la cellule), l'anaphase (les chromosomes se sĂ©parent et migrent vers les pĂ´les opposĂ©s de la cellule) et la tĂ©lophase (la membrane nuclĂ©aire se reforme autour des nouveaux jeux de chromosomes, et la cytocinèse commence).

• La cytocinèse est la dernière étape du cycle cellulaire, au cours de laquelle la cellule se divise en deux cellules filles distinctes. Chez les cellules animales, la cytocinèse est marquée par la formation d'un sillon de division qui sépare les deux cellules filles. Chez les cellules végétales, une plaque cellulaire se forme au milieu de la cellule, qui se développe pour former une paroi cellulaire et diviser complètement la cellule en deux.

Le cycle cellulaire est strictement régulé par une série de signaux internes et externes qui assurent que chaque étape se déroule correctement et au bon moment.

Cycle mĂ©tabolique. - SĂ©rie de rĂ©actions chimiques interconnectĂ©es qui se produisent Ă  l'intĂ©rieur d'une cellule pour convertir des substrats en produits finaux tout en rĂ©gĂ©nĂ©rant les rĂ©actifs initiaux. Les cycles mĂ©taboliques sont essentiels pour de nombreux processus biologiques, tels que la production d'Ă©nergie, la synthèse de molĂ©cules essentielles et la dĂ©gradation des nutriments. Exemples : 

• Le cycle de Krebs (= cycle de l'acide citrique) a lieu dans la matrice des mitochondries et est une étape clé de la respiration cellulaire. Il décompose l'acétyl-CoA, un produit de la glycolyse et de la dégradation des acides gras, en dioxyde de carbone, libérant de l'énergie sous forme de NADH et FADH2 qui sont utilisés pour générer de l'ATP.

• Le cycle de l'urée se produit dans le foie et est essentiel pour l'élimination des déchets azotés, en particulier de l'ammoniac, produit par le métabolisme des protéines. Le cycle de l'urée convertit l'ammoniac toxique en urée, une substance moins toxique qui est excrétée dans l'urine.

• Le cycle de Calvin ( = cycle de fixation du CO2) se produit dans les chloroplastes des cellules végétales et est essentiel pour la photosynthèse. Il utilise l'énergie lumineuse capturée par les pigments chlorophylliens pour convertir le dioxyde de carbone atmosphérique en glucides, tels que le glucose, en utilisant l'ATP et le NADPH produits pendant la phase lumineuse de la photosynthèse.

Cyclose (botanique), du grec kyklos, cercle. - La sève descendante des végétaux- dicotylédonés chemine des feuilles vers les racines entre l'écorce et le bois, là où une couche celluleuse spéciale, nommée cambium, offre un réseau abondant de canaux intercellulaires nommés vaisseaux de la sève, vaisseaux laticifères, vaisseaux du suc propre. La sève, tout en poursuivant ce mouvement général de descente, circule dans les vaisseaux laticifères en serpentant à travers les mille mailles du réseau de ces vaisseaux. C'est ce mouvement de circulation que l'on nomme cyclose.

Cylindraxeaxone

Cyme ou Cime. - Grappe de fleurs dont chacun des pédoncules égaux se termine par une fleur unique.

Cyon (nerf de). - La découverte de ce petit filet nerveux que l'on a nommé le nerf de Cyon a joué un rôle important dans l'étude de la physiologie générale de la circulation. En 1866, Ludwig et Cyon reconnurent que chez le Lapin il existait un très petit nerf qui, partant de la surface interne du coeur, remontait vers le pneumogastrique avec lequel il se confondait pour se rendre à la moelle allongée. Accolé pendant la plus grande partie de son trajet à la carotide avec le pneumogastrique et le grand sympathique, il avait été longtemps pris pour une branche de ce dernier système. Ce nerf existe évidemment chez les autres animaux, mais il n'est pas isolé pendant une partie de son trajet et ne peut ainsi être étudié séparément. L'excitation du bout périphérique, en rapport avec le coeur, ne produit aucun effet sur la circulation, tandis que l'excitation du bord central réuni aux centres bulbaires détermine un abaissement notable de la pression intravasculaire, baisse qui ne persiste que pendant l'excitation. C'était le premier exemple d'un nerf dépresseur. Cette diminution de pression est due à la dilatation de toutes les artérioles du corps, mais principalement des vaisseaux qui se rendent aux viscères abdominaux. Le nerf dépresseur est un nerf centripète, exerçant son action comme les nerfs sensitifs, et il serait doué d'une certaine action sur les centres nerveux. Outre la diminution de pression on observe également une diminution dans la fréquence du pouls, mais ces deux phénomènes ne sont pas liés nécessairement l'un à l'autre, car il suffit de sectionner les pneumogastriques pour ne plus observer le ralentissement du rythme cardiaque. (Dr P. Langlois).

CypĂ©racĂ©es. - Famille de plantes MonocotylĂ©dones pĂ©rispermĂ©es : ordre des CypĂ©rales; elles sont herbacĂ©es, annuelles ou vivace, Ă  rhizome court, fibreux, stolonifère, engainĂ©, portant quelquefois des tubercules charnus, remplis d'une substance amylacĂ©e, chaume anguleux ou cylindrique, fleurs en Ă©pis ovoĂŻdes, globuleux ou cylindriques formant, par leur rĂ©union des panicules ou des corymbes. Très voisines des GraminĂ©es avec lesquelles elles ont de grandes affinitĂ©s, les CypĂ©racĂ©es en diffèrent surtout par leur embryon albumineux, par leur chanvre presque sans noeuds. 

CystĂ©ine. - Acide aminĂ© non essentiel, mais  très important car elle joue plusieurs rĂ´les cruciaux dans le corps humain. Sa structure chimique comprend un groupe fonctionnel thiol (-SH), qui est un groupe sulfhydryle. Ce groupe thiol confère Ă  la cystĂ©ine certaines de ses propriĂ©tĂ©s uniques et importantes. La cystĂ©ine est connue pour sa capacitĂ© Ă  former des ponts disulfures avec d'autres molĂ©cules de cystĂ©ine. Ces ponts disulfures sont des liaisons covalentes entre deux rĂ©sidus de cystĂ©ine, ce qui peut stabiliser la structure tridimensionnelle des protĂ©ines en formant des ponts entre diffĂ©rentes parties de la molĂ©cule. La cystĂ©ine est un prĂ©curseur important de la glutathion, un puissant antioxydant prĂ©sent dans les cellules. Le glutathion aide Ă  neutraliser les radicaux libres et Ă  protĂ©ger les cellules contre les dommages oxydatifs. La cystĂ©ine est nĂ©cessaire Ă  la synthèse du glutathion, ce qui en fait un Ă©lĂ©ment crucial de la dĂ©fense antioxydante de l'organisme. La cystĂ©ine peut ĂŞtre incorporĂ©e dans la structure des protĂ©ines lors de la synthèse protĂ©ique, et ses propriĂ©tĂ©s chimiques uniques peuvent influencer la fonction et la structure des protĂ©ines.En plus de sa contribution Ă  la structure des protĂ©ines et Ă  la synthèse du glutathion, la cystĂ©ine est Ă©galement impliquĂ©e dans d'autres processus biologiques importants, tels que la rĂ©gulation du mĂ©tabolisme, la fonction immunitaire et la rĂ©gulation de la signalisation cellulaire.

Cystide (botanique). - On nomme cystides des cellules stériles qui accompagnent les basides et sont à celles-ci ce que les paraphyses sont aux thèques dans les Ascomycètes. Elles renferment des granulations de diverse nature, hyalines ou colorées et parfois de petits cristaux octaédriques d'oxalate de chaux. Ces cellules sont de dimensions considérables en largeur et en hauteur.

Cystine. - MolĂ©cule formĂ©e par l'oxydation de deux molĂ©cules de cystĂ©ine, un acide aminĂ© contenant un groupe thiol (-SH). La cystine est donc un dimère de cystĂ©ine liĂ© par un pont disulfure (liaison covalente entre deux atomes de soufre : -S-S-). Ce pont disulfure confère Ă  la cystine une structure plus rigide et stable que la cystĂ©ine seule. La cystine est formĂ©e lorsque deux molĂ©cules de cystĂ©ine subissent une rĂ©action d'oxydation, formant un lien covalent entre les deux atomes de soufre des groupes thiol (-SH) pour former le pont disulfure. Cette rĂ©action d'oxydation peut survenir dans des conditions oxydantes, telles que dans le milieu extracellulaire ou lors de la manipulation des protĂ©ines en laboratoire. En raison de sa stabilitĂ© structurelle, la cystine est souvent prĂ©sente dans la structure tridimensionnelle des protĂ©ines. Les ponts disulfures formĂ©s par la cystine peuvent jouer un rĂ´le important dans la liaison entre les diffĂ©rentes parties des protĂ©ines et dans leur pliage correct. 

Cystique (anatomie), du grec kystis, vessie. - Se dit de ce qui appartient Ă  la vĂ©sicule biliaire. Chez l'humain et la plupart des autres mammifères, le canal cystique, nĂ© de cette vĂ©sicule et abouchĂ© avec le canal hĂ©patique et le canal cholĂ©doque, donne passage Ă  la bile, lorsque, pendant les digestions, elle se rend de la vĂ©sicule dans le duodĂ©num, et pendant leur intervalle va du foie dans la vĂ©sicule. La fossette cystique est un petit enfoncement dans lequel est situĂ©e la vĂ©sicule, Ă  la face infĂ©rieure du lobe droit du foie.  L'artère cystique est une branche de l'hĂ©patique qui se divise en deux rameaux. La veine cystique se rend dans la veine porte. Les nerfs cystiques viennent du plexus-hĂ©patique. La bile cystique est celle qui a sĂ©journĂ© dans la vĂ©sicule. Les calculs cystiques sont ceux qui se forment dans la vĂ©sicule.

Cytidine. - Nucléoside composé d'une base azotée, la cytosine, liée à un ribose, un sucre à cinq carbones. Elle appartient à la famille des pyrimidines et est un composant important des acides nucléiques. Dans l'ADN, elle est associée à la désoxyribose pour former le désoxycytidine monophosphate (dCMP), qui est un précurseur de la synthèse de l'ADN. Dans l'ARN, elle est associée au ribose pour former le ribocytidine monophosphate (CMP), qui est utilisé dans la synthèse de l'ARN. La cytidine joue un rôle crucial dans des processus tels que la transmission de l'information génétique, la régulation de l'expression génique, la synthèse des protéines et la régulation du métabolisme cellulaire.

Cytokines. - ProtĂ©ines sĂ©crĂ©tĂ©es par divers types de cellules du système immunitaire, notamment les lymphocytes, les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques. Elles agissent comme des messagers intercellulaires, rĂ©gulant les rĂ©ponses immunitaires et inflammatoires dans le corps. Les cytokines sont essentielles pour la communication entre les cellules immunitaires et pour coordonner les rĂ©ponses de dĂ©fense de l'organisme contre les infections, les lĂ©sions tissulaires et d'autres agents pathogènes. Certaines cytokines, comme les interleukines, peuvent stimuler la prolifĂ©ration et la diffĂ©renciation des cellules immunitaires, aidant ainsi Ă  augmenter les populations de cellules effectrices nĂ©cessaires pour combattre une infection. Les cytokines interviennent dans l'activation des cellules immunitaires, telles que les lymphocytes T et B, les macrophages et les cellules tueuses naturelles (NK). Elles aident Ă  coordonner et Ă  amplifier les rĂ©ponses immunitaires spĂ©cifiques et non spĂ©cifiques. Ces protĂ©ines  peuvent ĂŞtre pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires. Les cytokines pro-inflammatoires, telles que le facteur de nĂ©crose tumorale (TNF) et l'interleukine-1 (IL-1), stimulent l'inflammation pour combattre les infections et favoriser la guĂ©rison. Les cytokines anti-inflammatoires, comme l'interleukine-10 (IL-10), rĂ©gulent et limitent l'inflammation afin de prĂ©venir les dommages tissulaires excessifs. Certaines cytokines agissent comme des chimiokines, attirant les cellules immunitaires vers les sites d'infection ou d'inflammation. Elles facilitent ainsi le recrutement et la migration des cellules effectrices vers les zones oĂą elles sont nĂ©cessaires. Les dĂ©sĂ©quilibres dans la production ou la rĂ©ponse aux cytokines peuvent contribuer au dĂ©veloppement de diverses maladies (maladies auto-immunes, allergies, maladies inflammatoires chroniques et mĂŞme certains cancers). 

Cytokinèse. - Processus de division du cytoplasme qui se produit Ă  la fin de la mitose ou de la mĂ©iose, et qui aboutit Ă  la formation de deux cellules filles distinctes. C'est la dernière Ă©tape du cycle cellulaire et elle suit immĂ©diatement ou accompagne la fin de la tĂ©lophase. Chez les cellules animales, la cytokinèse commence par la formation d'un sillon de division ou d'un anneau contractile au niveau de l'Ă©quateur cellulaire. Cet anneau est constituĂ© de filaments d'actine et de myosine, qui se contractent pour rĂ©duire progressivement la taille de la cellule. Chez les cellules vĂ©gĂ©tales et chez certains autres organismes, une structure appelĂ©e plaque cellulaire se forme au centre de la cellule pendant la cytokinèse. La plaque cellulaire est constituĂ©e de matĂ©riaux cellulosiques et de vĂ©sicules transportĂ©es par les microtubules. Elle se dĂ©veloppe progressivement pour former une paroi cellulaire entre les deux cellules filles. Le sillon de division ou la plaque cellulaire continue Ă  se contracter ou Ă  se dĂ©velopper jusqu'Ă  ce qu'il divise complètement le cytoplasme de la cellule mère en deux parties Ă©gales. Cela crĂ©e finalement deux cellules filles distinctes, chacune avec son propre noyau et un ensemble complet d'organites. Une fois la cytokinèse terminĂ©e, les deux cellules filles entrent dans l'interphase, la phase du cycle cellulaire oĂą elles croissent et se prĂ©parent Ă  subir de nouvelles divisions cellulaires. 

Cytologie. - Branche de la biologie qui Ă©tudie la structure, la fonction et la composition des cellules. Cette discipline examine les cellules dans leur ensemble, ainsi que leurs organites et leurs composants. 

Cytolysine. - Substance (généralement une protéine ou un peptide), qui a la capacité de détruire les cellules en provoquant leur lyse, c'est-à-dire en brisant leur membrane cellulaire. Ces substances sont souvent produites par des organismes tels que les bactéries, les champignons et certains organismes eucaryotes pour diverses fonctions, y compris la défense contre les pathogènes ou la prédation. Les cytolysines agissent en perturbant l'intégrité de la membrane cellulaire des cellules cibles, ce qui peut entraîner une fuite de contenu cellulaire et finalement la lyse cellulaire. Elles peuvent agir en formant des pores dans la membrane cellulaire, en déstabilisant la membrane ou en induisant d'autres changements structurels qui compromettent la fonction de la membrane. Il existe de nombreux types de cytolysines avec des mécanismes d'action variés. Par exemple, certaines cytolysines sont des toxines protéiques qui sont sécrétées par les bactéries pathogènes pour endommager les cellules hôtes. D'autres peuvent être des enzymes ou des peptides qui agissent localement pour tuer les cellules dans leur environnement immédiat.

Cytoplasme. - Composant fondamental des cellules eucaryotes, qui sont les cellules possédant un noyau délimité par une membrane. Il remplit l'espace entre la membrane plasmique (la membrane cellulaire externe) et le noyau, et est l'endroit où de nombreuses activités cellulaires importantes se déroulent. Le cytoplasme n'est pas une substance homogène, mais plutôt un milieu complexe et dynamique avec une organisation subcellulaire. Il peut être divisé en deux principales régions : le cytosol, qui est la portion liquide du cytoplasme où les organites flottent, et le cytosquelette, un réseau de protéines filamenteuses qui soutient la structure de la cellule et joue un rôle dans le mouvement cellulaire, la division et le maintien de la forme cellulaire Le cytoplasme est principalement composé d'eau, de sels minéraux, de protéines, de lipides, de glucides et de diverses petites molécules organiques. Il contient également des organites cellulaires tels que les mitochondries, les ribosomes, le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les lysosomes et les peroxysomes. Le cytoplasme est le lieu où se fait la synthèse des protéines, la production d'énergie (par exemple, la respiration cellulaire dans les mitochondries), le stockage de nutriments et d'autres molécules, le transport intracellulaire des substances et le maintien de la structure cellulaire. Il permet la communication et l'échange de signaux entre les différentes parties de la cellule. Les molécules, les ions et les organites peuvent se déplacer à travers le cytoplasme via des processus tels que la diffusion, l'endocytose, l'exocytose et le transport actif, ce qui permet à la cellule de répondre aux signaux environnementaux et de coordonner ses activités internes.

Cytosine. - Un des quatre acides aminĂ©s (les autres Ă©tant l'adĂ©nine, la guanine et la thymine) qui composent les nuclĂ©otides, les unitĂ©s constitutives de l'ADN et de l'ARN. Dans l'ADN, la cytosine forme des paires de bases avec la guanine, tandis que dans l'ARN, elle peut se trouver seule ou appariĂ©e avec la guanine. La cytosine st une molĂ©cule organique de base qui se compose d'un cycle de six atomes d'azote et de carbone. Elle contient deux atomes d'azote et un atome d'oxygène dans son cycle pyrimidine. La cytosine est reprĂ©sentĂ©e par la lettre "C" dans le contexte de la sĂ©quence des acides nuclĂ©iques. 

Cytosquelette. - RĂ©seau  de structures protĂ©iques qui fournissent structure, soutien et forme Ă  l'intĂ©rieur des cellules eucaryotes. Outre sa fonction de maintien deent la forme et de l'intĂ©gritĂ© de la cellule, le cytosquelette rĂ©gule la localisation et le mouvement des organites cellulaires, facilite le transport intracellulaire des vĂ©sicules et des organites, permet la motilitĂ© cellulaire, favorise l'adhĂ©rence cellulaire et la communication entre cellules, et participe Ă  la division cellulaire en fournissant un support pour la sĂ©grĂ©gation des chromosomes et la formation du fuseau mitotique. Le cytosquelette est principalement composĂ© de trois types de filaments protĂ©iques : les microfilaments, les filaments intermĂ©diaires et les microtubules. C'est une structure dynamique qui peut se rĂ©organiser rapidement en rĂ©ponse Ă  des signaux cellulaires ou Ă  des changements dans l'environnement cellulaire. Les filaments peuvent polymĂ©riser (ajouter des sous-unitĂ©s protĂ©iques pour allonger le filament) ou dĂ©polymĂ©riser (retirer des sous-unitĂ©s pour raccourcir le filament) en fonction des besoins de la cellule. Le cytosquelette est rĂ©gulĂ© par un ensemble  de protĂ©ines rĂ©gulatrices, qui agissent en concert pour contrĂ´ler la dynamique des filaments et moduler les interactions entre les diffĂ©rents composants du cytosquelette.

.


DictionnaireLes mots du vivant
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
[Aide][Recherche sur Internet]

© Serge Jodra, 2005 - 2024. Reproduction interdite.