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G
GABA = acide gamma-aminobutyrique. - Neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central des mammifères, qui joue un rôle crucial dans la régulation de l'activité neuronale en réduisant l'excitabilité des neurones. Le GABA est synthétisé à partir du glutamate, un autre neurotransmetteur, par l'enzyme glutamate décarboxylase. Une fois synthétisé, le GABA est stocké dans des vésicules présynaptiques et est libéré dans la fente synaptique lorsqu'un potentiel d'action se propage le long d'un neurone présynaptique. À la synapse, le GABA se lie à des récepteurs spécifiques appelés récepteurs GABA-A et GABA-B situés sur la membrane postsynaptique des neurones cibles. L'activation de ces récepteurs provoque une augmentation de la perméabilité des ions chlorure à travers la membrane cellulaire, ce qui entraîne une hyperpolarisation de la cellule postsynaptique. En conséquence, il devient plus difficile pour les neurones postsynaptiques de générer un potentiel d'action, ce qui diminue l'excitabilité neuronale et peut inhiber la propagation du signal dans le réseau neuronal.

Gaine, du latin, vagina. - On appelle ainsi certaines parties membraneuses qui entourent en manière de gaines quelques-uns des organes; ainsi les gaines fibreuses et synoviales des tendons, les gaines celluleuses des muscles, des artères, des veines, etc. - En zoologie, on nomme gaine d'après Fabricius une partie de la bouche dans les insectes suceurs, particulièrement chez les hémiptères et les diptères à suçoir corné. C'est une espèce de tuyau soit cylindrique ou conique et articulé en forme de bec (le rostre), soit membraneux ou charnu inarticulé et terminé par deux lèvres (la trompe). Le labre est triangulaire, voûté et recouvre la base du suçoir. Cette gaine renferme de petites lames en forme de soies ou de lancettes composant par leur réunion une sorte de suçoir et qui remplacent les mandibules et les mâchoires; elle présente de nombreuses modifications dans les différents groupes qui en sont pourvus. - En botanique, le nom de gaine est appliqué dans les végétaux une portion du pétiole de la feuille, dilatée à sa partie inférieure par laquelle, elle tient à la tige qu'elle embrasse quelquefois dans une portion plus ou moins grande de sa circonférence; la gaine peut être fendue comme dans les Graminées, ou entière comme dans les Cypéracées.nique et articulé en forme de bec (le rostre), soit membraneux ou charnu inarticulé et terminé par deux lèvres (la trompe). Le labre est triangulaire, voûté et recouvre la base du suçoir. Cette gaine renferme de petites lames en forme de soies ou de lancettes composant par leur réunion une sorte de suçoir et qui remplacent les mandibules et les mâchoires; elle présente de nombreuses modifications dans les différents groupes qui en sont pourvus.

Galactose. - Monosaccharide Ă©troitement liĂ© au glucose et au fructose, formant ainsi une partie importante des glucides dans l'alimentation.  Le galactose est utilisĂ© par l'organisme comme source d'Ă©nergie. Lorsque les glucides sont digĂ©rĂ©s, le galactose est libĂ©rĂ© et absorbĂ© dans le sang, oĂą il peut ĂŞtre transportĂ© vers les cellules pour ĂŞtre mĂ©tabolisĂ© et utilisĂ© comme combustible. Dans le mĂ©tabolisme, le galactose peut ĂŞtre converti en glucose par une sĂ©rie de rĂ©actions enzymatiques, ce qui lui permet d'ĂŞtre utilisĂ© dans les processus cellulaires normaux. Le galactose se trouve naturellement dans certains aliments, tels que le lait et les produits laitiers, les lĂ©gumineuses, les fruits et lĂ©gumes, ainsi que dans certains grains.

Galbanum. -  Sorte de rĂ©sine, Ă  odeur balsamique, extraite d'une ombellifère. On rĂ©colte le galbanum en coupant ou incisant les tiges et en recueillant le suc qui s'en Ă©coule. On a trouvĂ© dans le commerce deux sortes de galbanum, le galbanum mou ou du Levant et le galbanum dur ou de Perse. Il entrait dans la composition du baume de Fioravanti et servait Ă  prĂ©parer des emplâtres.

Galéa (Casque).

Galète. - Mot par lequel Fabricius a désigné cette partie de la bouche des insectes orthoptères et de quelques névroptères, constituée par un appendice mobile et articulé qui est appliqué sur la partie externe de la mâchoire

Galop. - On appelle ainsi une des allures de certains animaux et en particulier du cheval, la plus rapide et la plus fatigante. Dans le galop du cheval, en entend ordinairement trois battues. Voici comment elles sont produites : le cheval, après avoir levé successivement un membre antérieur, le bipède diagonal opposé à ce membre, et le membre postérieur restant, est véritablement en l'air pendant un temps extrêmement court, puis le membre postérieur, le dernier levé, retombe sur le sol et fait entendre la première battue, le bipède diagonal ensuite, et enfin le membre antérieur qui s'était levé le premier. On conçoit que c'est la force de projection du membre postérieur, posé le premier sur le sol, qui lance en avant le corps de l'animal dont toute la partie antérieure se lève la première et reçoit cette impulsion. La rapidité du galop tient donc principalement à la vigueur des puissances musculaires du train postérieur de l'animal; mais elle dépend aussi de l'allongement du corps, du développement des articulations et des membres, de la légèreté de l'avant-main (partie du cheval située en avant de la main du cavalier). - Le cheval galope à droite ou à gauche suivant que le membre antérieur qui se lève le premier est le droit ou le gauche. Le galop est dit désuni lorsque les pistes d'un pied antérieur et d'un pied postérieur opposé ne conservent pas une distance égale; dans ce cas, le cheval perd de sa solidité. Dans les manèges, on dresse les chevaux au galop à quatre temps; alors, la battue des deux pieds du bipède diagonal se décompose et en forme deux; c'est ce qu'on appelle galop de manège. Dans le galop de course, les trois temps donnent un galop très allongé et exécuté très près de terre et si rapidement, que l'on n'entend que deux battues.

Gamète. - Cellule sexuelle spécialisée nécessaire à la reproduction sexuée chez les organismes multicellulaires. Les gamètes sont haploïdes, ce qui signifie qu'elles ont la moitié du nombre de chromosomes de la cellule mère. Chez les êtres humains et de nombreux autres organismes, il existe deux types de gamètes : les spermatozoïdes chez les mâles et les ovules chez les femelles. Lors de la reproduction sexuée, un spermatozoïde fertilise un ovule, formant ainsi un zygote. Le zygote a le nombre complet de chromosomes et se développe ensuite en un nouvel individu. Les gamètes portent l'information génétique nécessaire à la transmission des caractères héréditaires d'une génération à l'autre. La fusion des gamètes contribue à la diversité génétique en combinant les gènes provenant des deux parents.

Gamétocyte. - Cellule sexuelle haploïde produite par les organismes eucaryotes dans le processus de reproduction sexuée. Les gamétocytes sont une étape essentielle dans le cycle de vie des organismes qui se reproduisent sexuellement, y compris de nombreux animaux et plantes. Chez les organismes qui se reproduisent sexuellement, les gamétocytes mâles (spermatozoïdes chez les humains) et les gamétocytes femelles (ovocytes chez les humains) fusionnent lors de la fécondation pour former une cellule diploïde appelée zygote. Ce processus combine les informations génétiques provenant des deux parents pour former un nouvel individu, qui contient un ensemble complet de chromosomes (2n chromosomes chez les humains).

Gamétogénèse. - Processus biologique par lequel les gamètes, les cellules reproductrices spécialisées, sont formés. Chez les organismes multicellulaires qui se reproduisent sexuellement, la gamétogénèse implique généralement deux étapes principales : la spermatogenèse chez les mâles et l'ovogenèse chez les femelles. Dans les deux cas, la gamétogénèse aboutit à la formation de cellules haploïdes, c'est-à-dire des cellules contenant la moitié du nombre habituel de chromosomes d'une cellule somatique normale. Ces gamètes sont spécialisés pour la reproduction et sont utilisés dans le processus de fécondation pour former un nouvel individu diploïde, avec un ensemble complet de chromosomes, lorsque le gamète mâle (spermatozoïde) fusionne avec le gamète femelle (ovocyte).

Gamopétale, synonyme de monopétale, du grec gamos, union. - Nom par lequel Candolle, après lui Ad. Brongniart, et un grand nombre de botanistes, désignent les corolles monopétales formées par la soudure de plusieurs pétales distincts.

Gamosépale. - On dit qu'un calice est monosépale ou gamosépale, lorsque les différents sépales qui le composent sont soudés ensemble.

Ganache. - On nomme, ainsi la région de la tête du cheval, qui a pour base la branche de l'os maxillaire inférieur. L'espace plus ou moins grand qui existe entre les deux ganaches porte le nom d'auge; son fond correspond à la base de la langue. Lorsque les deux ganaches présentent un grand écartement, il en résulte que le larynx n'est gêné ni dans son développement ni dans ses fonctions; de plus, la tête présente une forme carrée qui fait une de ses beautés. - On dit qu'un cheval est chargé de ganache lorsque cette région est lourde, soit à cause du volume de l'os, soit à cause du développement des parties molles.

Ganglion. - Renflement qui résulte d'un entrelacement de vaisseaux ou de filets nerveux, et se rencontre en certains points des vaisseaux lymphatiques et des nerfs. - Les ganglions lymphatiques sont des renflements des vaisseaux lymphatiques, du volume d'une lentille ou d'une noisette. Ils sont généralement placés au niveau du pli des grandes articulations. Ils constituent des centres de formation des globules blancs (leucocytes) et des filtres ou centres de résistance empêchant les infections de se propager a tout l'organisme. - Les glanglions nerveux sont de petits renflements situés sur un trajet nerveux. Ce sont de petits centres nerveux, des neurones, dont les prolongements s'imbriquent en tous sens.

GanoĂŻdes. - On donnait autrefois le nom de GanoĂŻdes (du grec ganos = Ă©clat et eidos = forme) Ă  un groupe de Poissons, introduit par Agassiz pour y ranger  des espèces intermĂ©diaires entre les SĂ©laciens et les TĂ©lĂ©ostĂ©ens. Le terme n'est plus utilisĂ© dans les classifications actuelles, mais reste parfois employĂ© de façon informelle pour dĂ©signer certains poissons  - le plus souvent des ActinoptĂ©rygiens -, pour la plupart Ă©teints, et caractĂ©risĂ©s par l'aspect de leurs Ă©cailles (elles-aussi dites ganoĂŻdes). Ces Poissons Ă©taient fort nombreux autrefois et comptaient beaucoup d'espèces durant le PalĂ©ozoĂŻque et le MĂ©sozoĂŻque. Ils avaient le corps tout couverts d'Ă©cailles et la queue gĂ©nĂ©ralement hĂ©tĂ©rocerque; cela signifie que leur nageoire caudale Ă©tait formĂ©e de deux lobes inĂ©gaux et asymĂ©triques.  On les a subdivisĂ©s en trois groupes, Ă  savoir : les GanoĂŻdes Ă  carapace, les GanoĂŻdes Ă  Ă©cailles polygonales et les GanoĂŻdes Ă  Ă©cailles arrondies : 

  • Les GanoĂŻdes Ă  carapace avaient environ 10 mètres de long et Ă©taient couverts de larges plaques osseuses; ils ne sont plus reprĂ©sentĂ©s dans la nature actuelle que par les Esturgeons (groupe des ChondrostĂ©ens ). 

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  • Les GanoĂŻdes Ă  Ă©cailles polygonales formaient la majoritĂ© des espèces pendant le PalĂ©ozoĂŻque et dans la première moitiĂ© du MĂ©sozoĂŻque. Ils n'ont laissĂ© que de rares survivants, entre autres le Polyptère du Nil, un BrachioptĂ©rygien et le LĂ©pidostĂ©us, un HolostĂ©en, des fleuves de l'AmĂ©rique

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    • Les Ganoïdes à écailles arrondies ont vécu surtout au Dévonien et au Carbonifère. Ils ne sont plus représentés actuellement que par l'Amia, un autre Holostéen, des fleuves de l'Amérique du Nord. (DMC).

    Garrot (anatomie vétérinaire). - On appelle ainsi, dans le cheval, cette région du tronc située entre le dos et l'encolure et qui a pour base les apophyses épineuses des premières vertèbres dorsales; elle correspond sur les côtés à l'extrémité supérieure de l'épaule. Lorsque le garrot est épais, que les épaules sont inclinées en dedans et en haut, les côtes sont arquées et donnent un grand développement à la poitrine. Cette disposition se rencontre dans le cheval arabe. Presque toujours aussi dans ce cas les reins ont une grande largeur; on en a un exemple remarquable dans tous les bons limoniers, si bien faits pour retenir, les gros fardeaux dans les descentes.

    Garum, Garus. - Les anciens Romains appelaient ainsi une espèce de saumure qui constituait une sauce servant d'assaisonnement, et quelquefois de remède contre plusieurs maladies. Pour le préparer on imbibait d'eau des poissons qu'on laissait sécher après les avoir saupoudrés de sels, on les pilait et ils subissaient un commencement de putréfaction; puis on recueillait le liquide corrompu qui en sortait. On y ajoutait du thym, du laurier et d'autres aromates. Cette liqueur était noire, d'un aspect et d'une odeur peu attrayants, d'un goût très piquant et propre à exciter l'appétit. Aussi servait-elle d'assaisonnement aux mets dans les repas de luxe; et elle était si estimée sous les premiers empereurs qu'elle se payait aussi cher que les parfums les plus rares. Ou employait surtout pour faire le garum, l'anchois, le maquereau; le picarel (Smaris de Cuvier), et il était d'autant plus estimé qu'on y avait laissé les têtes, les intestins, les ouïes. Employé comme médicament, il passait pour être détersif, antiseptique; on recommandait de laver avec cette liqueur les ulcères atoniques, gangréneux. II était aussi vanté contre la morsure des animaux enragés!

    Gastrique, qui a rapport ou qui appartient à l'estomac. - L'artère gastrique, ou gastrique supérieure, ou coronaire stomachique, est la plus petite des trois branches que fournit le tronc coeliaque : c'est la stomo-gastrique de Chaussier. L'Artère gastrique inférieure droite ou gastro-épiploïque droite est une division de l'artère hépatique. L'Artère gastrique inférieure gauche ou gastro-épiploïque gauche est une division de l'artère splénique. - La veine gastrique ou coronaire stomachique suit exactement la même marche que l'artère et va s'aboucher dans la veine-porte abdominale. - Les nerfs gastriques sont deux cordons par lesquels se terminent les pneumo-gastriques. - Le plexus gastrique ou coronaire stomachique est un lacis nerveux formé par des filets qui émanent du plexus solaire; ce plexus accompagne l'artère gastrique qu'il entoure, dans tout son trajet le long de la petite courbure de l'estomac. Le suc gastrique est ce liquide clair, transparent, très sensiblement acide qui est un des principaux agents de la digestion.

    Gastrocnémiens (muscles), du grec gaster, ventre, partie saillante, et knèmè, jambe. - Ce sont deux muscles assez semblables situés à la partie postérieure de la jambe dont ils forment la partie saillante dite le mollet, ou plutôt c'est un seul muscle divisé supérieurement en deux parties, qui s'attachent à chacun des condyles du fémur; l'une est interne et beaucoup plus volumineuse, l'autre est externe.Par leur écartement, ces deux portions concourent à former en haut le creux du jarret; inférieurement elles se réunissent à une aponévrose commune, qui se termine en fournissant la partie postérieure du tendon d'Achille. On sait que ce tendon s'attache à toute la tubérosité du calcanéum. On donne aussi à ces muscles le nom de jumeaux, (bifémoro-calcaniens de Chaussier). Leur contraction étend le pied sur la jambe; ils jouent ne grand rôle dans la station.

    Gastro-épiploïque, qui appartient à la fois à l'estomac et à l'épiploon. - On appelle ainsi des artères et des veines situées le long de la grande courbure de l'estomac, et qui fournissent des rameaux à ces deux organes. On les distingue en droites et en gauches; la gastro-epiploïque droite est fournie par l'artère hépatique; la gauche, par la splénique. Les veines s'ouvrent dans la veine porte.

    Gastrotroque. - Se dit des larves d'Annélides polychètes possédant, outre deux cercles ciliés aux deux extrémités du corps, des arcs ciliés sur la face ventrale. Lorsque ces cercles ciliés sont complets et s'étendent vers le ventre et sur le dos, la larve est dite amphitroque.

    Gastro-vasculaire (anatomie, zoologie). - Qui appartient au tube digestif et aux vaisseaux. Se dit en particulier des petits canaux qui vont du tube digestif des acalèphes à la périphérie de leur corps, et reviennent sur eux-mêmes.

    Gastrula. - Forme larvaire initiale commune Ă  tous les mĂ©tazoaires. Tout animal provient d'un oeuf par des bipartitions successives, la segmentation donne par une sĂ©rie d'Ă©tapes une sphère creuse, formĂ©e d'une seule couche de cellules qui porte le nom de blastula, Au bout de quelque temps, l'un des pĂ´les de la blastula s'invagine dans l'autre et donne naissance Ă  une gastrula. 

    Gastrulation. - Phénomène par lequel la larve provenant de la segmentation de l'oeuf devient une gastrula.

    Géminé, de geminus, par deux. - Terme qui s'applique aux organes des plantes qui naissent par deux sur un support commun. Ainsi les feuilles sont géminées dans plusieurs espèces de pins. Les fleurs sont également géminées dans la vesce cultivée, la germandrée scordium, etc.

    Gemmation, du latin gemma, bourgeon. - 2) Se dit de tout ce qui a rapport au développement, à la disposition, à la nature des bourgeons des plantes. 2) Dans un sens plus spécial, la gemmation correspond à unn processus de reproduction asexuée observé chez certains organismes, notamment certains types de champignons, d'invertébrés marins et de plantes. Dans la gemmation, une excroissance, appelée bourgeon ou gemme, se développe sur l'organisme parent, se sépare finalement et devient un nouvel individu indépendant. Le processus de gemmation peut varier selon les organismes, mais en général, il implique les étapes suivantes :

    • 1) Formation de bourgeon. - Une petite excroissance ou une protubérance se développe sur l'organisme parent. Cette protubérance contient généralement des cellules qui se développeront pour former les tissus et organes de l'individu nouvellement formé.

    • 2) Croissance du bourgeon. - Le bourgeon continue de croître à partir de l'organisme parent. Pendant ce temps, il se développe et se différencie en une structure semblable à celle de l'organisme parent.

    • 3) Séparation du bourgeon. - Une fois que le bourgeon a atteint une taille suffisante et que son développement est avancé, il se sépare de l'organisme parent. Cela peut se produire de différentes manières selon les organismes. Par exemple, chez certains champignons, le bourgeon peut se détacher spontanément, tandis que chez d'autres organismes, il peut être détaché manuellement ou par des forces externes.

    • 4) Développement indépendant. - Une fois séparé, le bourgeon continue de se développer et de mûrir pour devenir un nouvel individu indépendant, capable de se nourrir et de se reproduire à son tour.

    Gemme (zoologie et botanique), du latin gemma, bourgeon. - On a désigné sous ce nom, en botanique, les bourgeons, bulbes, bulbilles, etc., au moyen desquels se reproduit et, s'accroît un végétal. - Par analogie on a appelé quelquefois gemmes, en zoologie, ces espèces de bourgeons qui constituent un des modes de reproduction de certains Cnidaires; de là est venu le nom de génération-gemmipare.

    Gemmipare, du latin gemma, bourgeon; parere, produire. - Mode de reproduction qui se rencontre chez certains cnidaires, particulièrement chez la plupart des Polypes. Mais ils se reproduisent aussi par des oeufs.

    Gemmule, gemmula, petit bourgeon. - On appelle ainsi cette partie de la graine des végétaux qui occupe la partie supérieure de l'axe de l'embryon et qui donnera naissance à la tige et à ses appendices. Elle a la forme d'un petit bouton situé à l'opposé de la radicule, de telle sorte que tandis que celle-ci regarde le micropyle, la gemmule regarde la chalaze. Elle constitue donc l'extrémité de l'axe opposée à la radicule et doit être considérée comme le premier bourgeon terminal de la tige de l'embryon.

    Gencives. - Tissu rose qui recouvre la partie supĂ©rieure des dents et des os de la mâchoire. La gencive protège les tissus plus profonds du pĂ©riodonte et aide Ă  maintenir les dents en place. Ce tissu dense, fibro-muqueux, qui couvre les arcades-alvĂ©olaires de l'une et de l'autre mâchoire et adhère intimement au pĂ©rioste qui les recouvre. Au niveau de chaque alvĂ©ole, elles fournissent un prolongement mince et rĂ©sistant qui adhère par une de ses faces aux parois de cette cavitĂ© et par l'autre, mais moins intimement, Ă  la surface de la dent correspondante. 

    Gène.- Unité d'information héréditaire qui est transmise d'une génération à l'autre au sein des organismes vivants. Les gènes portent les instructions nécessaires à la synthèse de protéines spécifiques, qui jouent un rôle crucial dans le fonctionnement et le développement des organismes. Les gènes sont composés d'acides nucléiques, tels que l'ADN (acide désoxyribonucléique) chez la plupart des organismes. Les variations dans les gènes peuvent conduire à la diversité génétique au sein d'une population et contribuent aux différences observées entre les individus d'une même espèce. Les mutations génétiques, qui peuvent survenir spontanément ou être induites par divers facteurs, peuvent également jouer un rôle dans l'évolution des espèces.

    Génération. - Ensemble des fonctions qui concourent à la reproduction des êtres vivants.

    Génération spontanée ou primitive. - On a donné ce nom à la production d'êtres organisés, sans l'assistance de parents, sans l'existence préalable d'un germe provenant d'un être semblable. On l'a encore appelée hétérogénie, du grec heteros, autre, et genera, génération. Pasteur a montré qu'elle n'existait pas.
    Aujourd'hui, on sait qu'un ĂŞtre vivant ne peut ĂŞtre produit que par un autre ĂŞtre vivant de mĂŞme  espèce ; le mot gĂ©nĂ©ration peut donc ĂŞtre comme synonyme de reproduction. Il y a deux modes de gĂ©nĂ©ration : la gĂ©nĂ©ration  asexuelle ou agame, et la reproduction sexuelle. Quel que soit le mode suivant produit la gĂ©nĂ©ration, il y a transmission aux de des caractères gĂ©nĂ©tiques du ou des parents. 

    GĂ©nĂ©ration agame. 
    Dans ce premier mode de gĂ©nĂ©ration, un seul individu suffit Ă  produire ses descendants; il peut y arriver plusieurs procĂ©dĂ©s : 

    1° par scissiparitĂ©, en se divisant en deux parties Ă©gales; 

    2° par gemmiparitĂ© ou bourgeonnement, en produisant des excroissances qui deviennent des individus nouveaux et peuvent se dĂ©tacher du parent ou y rester adhĂ©rents; 

    3° par sporulation, c'est-Ă -dire par Ă©mission de cellules spĂ©ciales dont chacune a la propriĂ©tĂ© lorsqu'elle tombe dans un milieu convenable, de reproduire le parent; 

    4° par parthĂ©nogĂ©nèse (ce dernier procĂ©dĂ©  ne diffère pas essentiellement de la reproduction par spores, si ce n'est qu'il se produit chez des organismes dont la reproduction est normalement sexuĂ©e).

    Reproduction sexuelle.
    Dans le mode sexuel de gĂ©nĂ©ration, il faut deux individus diffĂ©rents pour produire des descendant : chacun d'eux Ă©met bien des cellules analogues Ă  des spores, mais  chacune de ces cellules, considĂ©rĂ©e isolĂ©ment, est incapable de dĂ©veloppement; il y a alors des individus de deux types ou sexes : les individus mâles qui Ă©mettent des cellules mâles, et les individus femelles qui Ă©mettent des cellules femelles. La cellule femelle et la cellule mâle de la mĂŞme espèce se fondent et produisent l'oeuf qui, en se dĂ©veloppant, donne un individu de la mĂŞme espèce que les parents. 

    Générique. - Cette expression sert d'épithète à certains mots, pour désigner ce qui appartient au groupe nommé Genre dans les classifications zoologiques et botaniques; ainsi on dit : nom générique, caractères génériques, etc. Quelques minéralogistes ont aussi employé le mot de genre dans leurs classifications.

    GĂ©nĂ©tique. - Branche de la biologie qui Ă©tudie les gènes, leur structure,  leur fonction et leur mode de transmission dans les populations ( HĂ©rĂ©ditĂ©).

    Géni. - Petite apophyse située à la face interne de l'os maxillaire inférieur, au-dessous de la ligne qui indique la symphyse du menton. Souvent au lieu d'une éminence unique il y a quatre tubercules - que Chaussier a nommées apophyses géniennes. Ces éminences donnent attache aux muscles-génio-glosses en haut, et aux génio-hyoïdiens en bas.

    Géniculé, du latin genu = genou. - Se dit d'une partie, tige ou racine, qui est articulée et se fléchit en genou, de manière à former un angle. Ainsi, la tige de la spargoute noueuse (Spergula nodosa, Lin.) est articulée et géniculée; la racine de la gratiole (Gratiola officinalis, Lin.) est géniculée, etc.

    GĂ©nio-glosse. - Nom d'un petit muscle placĂ© Ă  la face postĂ©rieure de l'os maxillaireinfĂ©rieur; de forme Ă  peu près triangulaire, il s'attache d'une part Ă  l'apophyse- gĂ©ni, d'autre part, par sa base qui est fort large, il occupe la partie latĂ©rale infĂ©rieure de la langue dans toute son Ă©tendue. Par la contraction de ses fibres infĂ©rieures, ce muscle porte la langue en avant et la fait sortir de la bouche; les supĂ©rieures au contraire la retirent en arrière. 

    Génio-hyoïdien. - Muscle de la partie supérieure et antérieure du cou. Il s'étend de l'apophyse-géni à la partie moyenne de la face antérieure du corps de l'os hyoïde; par ses contractions, il élève l'os hyoide et le porte en avant.

    Génisse. - Nom que l'on donne à une jeune vache à la deuxième année.

    GĂ©nital (appareil) = appareil reproducteur.  - Ensemble des organes contribuant Ă  la fonction de reproduction. Chez les femelles, l'appareil gĂ©nital comprend : les ovaires, les trompes de Fallope, l'utĂ©rus, le vagin et des glandes annexes (notamment les glandes vestibulaires, qui produisent des sĂ©crĂ©tions lubrifiantes). Chez les mâles, l'appareil gĂ©nital comprend : les testicules, l'Ă©pididyme, les canaux dĂ©fĂ©rents, la prostate et l'urètre.

    Gène. - UnitĂ© fondamentale de l'information gĂ©nĂ©tique. C'est une une sĂ©quence spĂ©cifique de nuclĂ©otides ( = unitĂ©s de base de l'ADN). Chaque gène contient des instructions pour la fabrication d'une protĂ©ine ou d'une molĂ©cule d'ARN fonctionnelle (Expression gĂ©nique).  Les gènes sont hĂ©ritĂ©s des parents et transmis aux descendants lors de la reproduction. Ils dĂ©terminent de nombreux traits et caractĂ©ristiques hĂ©rĂ©ditaires, tels que la couleur des yeux, la taille, la forme du nez, la prĂ©disposition Ă  certaines maladies, etc. Les fonctions d'un gène peuvent ĂŞtre affectĂ©es par les mutations qu'il subit.

    GĂ©nĂ©tique (la). -  Branche de la biologie qui se consacre Ă  l'hĂ©rĂ©ditĂ© et Ă  la variation des organismes. Elle Ă©tudie les mĂ©canismes par lesquels les caractĂ©ristiques biologiques sont transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, ainsi que les processus sous-jacents impliquĂ©s dans cette transmission, tels que la reproduction, la mutation, la recombinaison gĂ©nĂ©tique et la sĂ©lection naturelle. L'Ă©tude de la gĂ©nĂ©tique comprend plusieurs sous-domaines, tels la gĂ©nĂ©tique molĂ©culaire, qui se concentre sur la structure et la fonction des gènes au niveau molĂ©culaire, la gĂ©nĂ©tique des populations, qui examine la variabilitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein des populations et comment elle Ă©volue au fil du temps, et la gĂ©nĂ©tique mĂ©dicale, qui cherche Ă  comprendre les bases gĂ©nĂ©tiques des maladies et Ă  dĂ©velopper des traitements et des diagnostics basĂ©s sur ces connaissances. Depuis la dĂ©couverte de la structure de l'ADN par Watson, Crick, Franklin et Wilkins en 1953, la gĂ©nĂ©tique a connu des progrès significatifs, notamment dans le domaine de la biotechnologie et de la manipulation gĂ©nĂ©tique, avec des applications allant de la mĂ©decine Ă  l'agriculture en passant par la criminalistique.

    GĂ©nĂ©tique. - Qualificatif qui s'applique  Ă  tout ce qui concerne les gènes, l'hĂ©rĂ©ditĂ©, et la transmission des caractères biologiques d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre. En gĂ©nĂ©ral, il est utilisĂ© pour dĂ©crire quelque chose qui est liĂ© Ă  la gĂ©nĂ©tique (ci-dessus), soit directement en se rapportant aux gènes eux-mĂŞmes, Ă  leur fonctionnement ou Ă  leur structure, soit indirectement en se rĂ©fĂ©rant aux caractĂ©ristiques hĂ©ritables des organismes, qu'elles soient physiques, physiologiques, ou comportementales.

    GĂ©nique  (expression). - Processus par lequel l'information gĂ©nĂ©tique est utilisĂ©e pour produire un produit fonctionnel, tel qu'une protĂ©ine ou un ARN (ARNt, ARNr, ARN non codant) impliquĂ©s dans diverses fonctions cellulaires. L'expression gĂ©nique est rĂ©gulĂ©e de manière complexe et peut varier en fonction du type cellulaire, de l'environnement et d'autres facteurs. La  première Ă©tape de l'expression gĂ©nique est la transcription, oĂą une copie d'ARN (ARN messager ou ARNm) est synthĂ©tisĂ©e Ă  partir de la sĂ©quence d'ADN du gène. Cela se produit dans le noyau de la cellule. L'ARNm  sort du noyau et agit comme un modèle pour la fabrication de protĂ©ines dans le cytoplasme de la cellule. La seconde Ă©tape consiste alors dans la lecteure de l'ARNm par les ribosomes (des structures cellulaires, qui utilisent le code gĂ©nĂ©tique pour assembler les acides aminĂ©s dans le bon ordre, formant ainsi une protĂ©ine). L'expression gĂ©nique est finement rĂ©gulĂ©e par divers mĂ©canismes qui contrĂ´lent si un gène est actif (exprimĂ©) ou non (rĂ©primĂ©). Ces mĂ©canismes incluent divers facteurs, Ă  commencer par les facteurs de transmission qui sont des protĂ©ines qui se lient Ă  des rĂ©gions spĂ©cifiques de l'ADN près du gène cible, appelĂ©es promoteurs et amplificateurs, et rĂ©gulent ainsi l'initiation de la transcription. 

    Génome. - C'est l'ensemble complet de l'ADN (acide désoxyribonucléique) d'un organisme, qui contient toutes les informations génétiques nécessaires pour le développement, le fonctionnement et la reproduction de cet organisme. Il s'agit d'un code génétique unique qui détermine les caractéristiques et les traits héréditaires d'un individu. Le génome est organisé en chromosomes. Chez les êtres humains, le génome est réparti sur 23 paires de chromosomes, dont 22 paires de chromosomes autosomiques et une paire de chromosomes sexuels (XX pour les femmes et XY pour les hommes).

    Génomique. - Partie de la génétique qui étudie génome,et s'attache notamment à comprendre les mécanismes sous-jacents des maladies génétiques, le développement, l'évolution et d'autres aspects de la biologie. Elle englobe aussi la technologie de séquençage du génome par laquelle est déterminé l'ordre précis des nucléotides (A, T, C et G) dans l'ADN, ce qui permet d'analyser et de comprendre la structure et la fonction des gènes.

    Génotype. - L'ensemble complet des gènes présents dans le génome d'un individu, qui sont hérités de ses parents. Il représente l'information génétique spécifique d'un individu. Le génotype influence le développement physique, les traits physiologiques, les maladies potentielles et d'autres caractéristiques biologiques d'un individu. Chaque individu hérite de deux copies de chaque gène, une de chaque parent. Ces copies peuvent être identiques (homozygotes) si les deux allèles sont les mêmes, ou différentes (hétérozygotes) si les allèles sont différents. Par exemple, pour un gène donné, un individu peut avoir le génotype homozygote dominant (AA), le génotype homozygote récessif (aa) ou le génotype hétérozygote (Aa), en fonction des allèles hérités de ses parents.

    Genou, en latin genu. - On appelle ainsi cette partie du membre infĂ©rieur formĂ©e par la jonction de la cuisse avec la jambe. En avant le genou forme une saillie due principalement Ă  la prĂ©sence de la rotule; en arrière se trouve le creux du jarret, en latin poples, d'autant plus profond que la flexion est plus grande et Ă  peine marquĂ©e dans l'extension complète. Cet enfoncement est limitĂ© de chaque cĂ´tĂ© par la saillie des muscles. Dans la flexion complète, on distingue très bien sur la face antĂ©rieure du genou, la forme de la rotule, la partie antĂ©rieure des condyles du fĂ©mur, dont la poulie se dĂ©couvre dans cette position; sur les cĂ´tĂ©s on aperçoit les saillies formĂ©es par les tuberositĂ©s de ces condyles, au-dessous desquelles on trouve celles du tibia et en dehors la tĂŞte du pĂ©ronĂ©. On remarque encore trois saillies musculaires, l'une formĂ©e par l'attache des muscles extenseurs de la jambe Ă  la rotule, une autre par celle du grand adducteur Ă  la tubĂ©rositĂ© interne du fĂ©mur, la troisième par celle de l'aponĂ©vrose-crurale Ă  la tubĂ©rositĂ© externe. Chez les enfants, le genou est gĂ©nĂ©ralement plus volumineux que chez les adultes, Ă  cause de la grosseur des extrĂ©mitĂ©s osseuses dans le premier âge. L'articulation du genou (fĂ©moro-tibiale) rĂ©sulte du contact des condyles du fĂ©mur avec les cavitĂ©s superficielles de l'extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure du tibia et la face postĂ©rieure de la rotule, qui est unie au tibia par un fort ligament. Des cartilages Ă©pais, surtout vers le centre des surfaces, existent-sur le fĂ©mur et le tibia; celui de la rotule est plus mince. Les moyens d'union et de mouve ment de cette articulation sont  : deux fibro-cartilages inter-articulaires nommĂ©s semi-lunaires Ă  cause de leur forme, deux ligaments latĂ©raux s'attachant d'une part aux tubĂ©rositĂ©s des condyles du fĂ©mur, d'autre part l'interne Ă  la face interne du tibia, l'externe Ă  la tĂŞte du pĂ©ronĂ©; un ligament, postĂ©rieur, sorte de membrane fibreuse allant des condyles du fĂ©mur aux tubĂ©rositĂ©s du tibia et Ă  la tĂŞte du pĂ©ronĂ©; deux ligaments croisĂ©s situĂ©s profondĂ©ment entre les os; ils s'attachent d'une part dans l'Ă©chancrure qui est entre les condyles du fĂ©mur, d'autre part dans l'intervalle des cavitĂ©s articulaires du tibia, en se croisant obliquement; ils sont très forts et composĂ©s de fibres parallèles; enfin une membrane synoviale très Ă©tendue; de plus le ligament rotulien dont il a Ă©tĂ© question. Cette articulation est un ginglyme angulaire. Sa soliditĂ© est très grande surtout dans le sous-transversal.

    Genre*. - Le genre est un groupe conventionnel qui n'est pas susceptible d'une définition absolue comme l'espèce. On doit chercher, pour les réunir dans un même genre, les espèces qui ont le plus possible de caractères communs, et qui ne différent que par des caractères secondaires. Tous les individus d'un genre portent un même nom (celui du genre) auquel vient s'ajouter celui de l'espèce particulière à laquelle appartient chacun d'eux, Ex.: le genre Felis comprend : Fels leo, le lion; Fels tigris, le tigre; Felis domestica, le chat domestique, etc.

    Germinatif (épithélium). - Type spécial d'épithélium, chez les Vertébrés, qui héberge les cellules germinales primordiales, qui sont les précurseurs des gamètes (spermatozoïdes chez les mâles et ovocytes chez les femelles). Il se trouve dans les gonades (testicules chez les mâles et ovaires chez les femelles). Au cours du développement embryonnaire, les cellules germinales primordiales migrent depuis leur site d'origine vers les gonades où elles se différencient en gamètes. Dans les testicules, ces cellules subissent la spermatogenèse pour former les spermatozoïdes, tandis que dans les ovaires, elles subissent l'ovogenèse pour former les ovocytes.

    Germination. - Phénomène par lequel la plante sort de la graine de chaleur et d'humidité. On peut définir la germination de la graine : le passage de cet organe de l'état de vie ralentie à celui de vie active. Parmi les conditions relatives à ce passage, les unes doivent être réalisées par la graine, les autres par le milieu extérieur. La graine doit être mûre; jetée à l'eau, elle doit tomber au fond. Pour germer, elle doit recevoir du milieu extérieur une quantité suffisante d'eau, une quantité suffisante d'oxygène, enfin être portée â une température minimum, variable avec la graine. Si la température est trop élevée, la germination il est pas possible, Quand les conditions sont remplies, la graine gonfle, le tégument se soulève et se déchire au niveau du micropyle. Par l'ouverture passe la première racine; puis la graine est soulevée par l'allongement de la tigelle, le tégument se distend de plus en plus, se détache, et tombe sur le sol. La gemmule s'épanouit à son tour, s'allonge et ébauche la partie de la tige située au-dessus des cotylédons.

    GĂ©sier, du latin gigerium = entrailles des volailles) . - Ce mot s'applique en premier lieu Ă  la troisième poche digestive des oiseaux, venant après le ventricule succenturiĂ©.  Le gĂ©sier est une poche, toujours assez vaste, musculeuse, Ă  parois plus ou moins Ă©paisses, suivant le rĂ©gime de l'oiseau. Chez les granivores, ces parois musculaires sont très puissantes et renforcĂ©es par deux disques tendineux, cornĂ©s, qui aident au broyage des grains et des noyaux; certains oiseaux avalent mĂŞme des petites pierres qui s'arrĂŞtent dans le gĂ©sier et y font office de meules. - Les Crocodiles possèdent une sorte de gĂ©sier rappelant beaucoup celui des oiseaux, notamment par la prĂ©sence des disques tendineux. Le gĂ©sier des insectes existe surtout dans les types carnassiers (ColĂ©optères et Orthoptères); il est rond, musculeux, revĂŞtu intĂ©rieurement d'une cuticule chitinisĂ©e avec saillies dures; mais on croit que ce gĂ©sier est simplement destinĂ© Ă  empĂŞcher les aliments ingĂ©rĂ©s de remonter dans le jabot.

    Gestation. - Etat d'une femelle vivipare qui porte son petit. Temps que dure cet état. La durée de la gestation est différente suivant les espèces d'animaux. Pour l'espèce humaine, la gestation dure 270 jours, et s'appelle grossesse.

    Gibbérellines. - Classe d'hormones végétales, impliquées dans la régulation de la germination des graines, de la croissance des tiges, de la floraison, de la formation des fruits, et d'autres processus de croissance végétale. Les gibbérellines sont synthétisées principalement dans les jeunes feuilles, les bourgeons, les graines en développement et les racines. Elles se déplacent dans toute la plante par le système vasculaire, influençant ainsi divers organes et processus de croissance. Elles stimulent la germination des graines en régulant la synthèse d'enzymes nécessaires pour dégrader les réserves de nourriture stockées dans la graine, permettant ainsi la croissance de la nouvelle plante. Elles favorisent aussi l'allongement des tiges en stimulant la division cellulaire et l'expansion cellulaire, ce qui conduit à une croissance verticale. Les gibbérellines sont impliquées par ailleurs dans la régulation du processus de floraison, en influençant la formation des organes floraux et en favorisant le développement des fleurs. Enfin, elles participent à la croissance et au développement des fruits, en influençant la division cellulaire, l'expansion cellulaire et la différenciation des tissus.

    Glabre. - Adjectif que l'on emploie pour qualifier certains organes des végétaux lorsqu'ils sont dépourvus de poils. Ainsi on dit une tige glabre, des feuilles glabres, etc.

    Gladius. - Lame chitineuse affectant la forme d'un fer de lance, qui, dans les calmars et autres céphalopodes du même groupe, représente l'osselet calcaire des seiches.

    Gland. - Dans le langage ordinaire le nom de gland s'applique presque exclusivement au fruit du chêne. Pour les botanistes, un gland est un fruit appartenant à la division des Fruits simples, classe des Syncarpés, section des Indéhiscents secs, de la classification d'Adr. de Jussieu, et provenant d'un ovaire infère, pluriloculaire et polysperme; le péricarpe, montre à son sommet les dents très petites du limbe, il porte à sa base un involucre écailleux (chêne), foliacé (noisetier) ou semblable à une sorte de péricarpe (châtaignier), et que l'on nomme une cupule : tels sont les fruits du chêne, du hêtre, du noisetier, du châtaignier, etc.

    Glande. - Organe dont la fonction est de produire une sĂ©crĂ©tion. Les glandes sont des dĂ©rivĂ©s Ă©pithĂ©liaux, dont les cellules ont pour fonction d'Ă©laborer des produits spĂ©ciaux. Les glandes sont dites tubu leuses (glandes sudoripares), composĂ©es ou en grappes (estomac), acineuses, etc. On les distingue aussi en ouvertes, si elles ont un conduit excrĂ©teur, et fermĂ©es, si leur sĂ©crĂ©tion passe directement dans le sang  excrĂ©mentitielles, quand la sĂ©crĂ©tion dĂ©barrasse l'organisme de divers dĂ©chets (rein); rĂ©crĂ©mentitielles, quand leur produit est rĂ©absorbĂ© par l'organisme (estomac). Le rĂ´le des glandes est très important; c'est dans leur intĂ©rieur que s'effectuent les phĂ©nomènes principaux de l'organisme, tant au point de vue de l'absorption qu'Ă  celui de l'Ă©limination.

    Glène, du grec gléné. - Ce nom, qui signifie proprement la prunelle de l'oeil, la pupille, a été donné par extension à une petite cavité osseuse dans laquelle s'articule un autre os; d'où l'on a fait glénoïde, semblable à une glène.

    Glénoïde. - Cavité glénoïde ou glénoïdale, c'est ainsi que l'on désigne une cavité peu profonde, presque plane, qui reçoit la tête d'un os. Ainsi la cavité glénoïde du temporal, entre les deux racines de l'apophyse- zygomatique, reçoit le condyle de la mâchoire inférieure; de même la cavité glénoïdale de l'omoplate située à son angle antérieur, reçoit la tête de l'humérus.

    Globine. - ProtĂ©ine prĂ©sente chez les vertĂ©brĂ©s, impliquĂ©e dans le transport de l'oxygène Ă  travers le corps. L'hĂ©moglobine est composĂ©e de quatre chaĂ®nes de globine, chacune Ă©tant associĂ©e Ă  une molĂ©cule d'hème, qui contient un atome de fer. L'atome de fer dans l'hème est ce qui se lie Ă  l'oxygène lors de l'inspiration dans les poumons. Les globules rouges transportent ensuite cette oxygène liĂ©e Ă  l'hĂ©moglobine vers les tissus de tout le corps, oĂą l'oxygène est libĂ©rĂ© pour soutenir les processus mĂ©taboliques cellulaires. Il existe plusieurs types de globines, notamment l'hĂ©moglobine (dans les globules rouges), la myoglobine (dans les muscles), et d'autres variantes de globines qui peuvent avoir des fonctions spĂ©cialisĂ©es dans d'autres tissus. 

    Globule. - Quelques auteurs ont désigné sous ce nom toutes les cellules qui font partie intégrante des tissus et des humeurs. Dans le langage histologique courant on réserve généralement cette dénomination aux éléments figurés du sang (globules rouges et blancs), aux globules polaires expulsés au moment de la segmentation du vitellus, aux globules du lait et du colostrum, etc.

    Globules blancsLeucocytes. -  Les globules blancs font partie du système immunitaire de l'organisme et sont responsables de la dĂ©fense contre les infections et les maladies.

    Globules rouges = érythrocytesHématies. - Les globules rouges sont responsables du transport de l'oxygène des poumons vers les tissus de tout le corps, et du transport du dioxyde de carbone des tissus vers les poumons pour l'élimination.

    Globuline. - Matière albuminoïde qui existe dans les globules sanguins, le cristallin de l'oeil, et dans certaines urines pathologiques.

    Glomérule (diminutif du latin glomus, -eris = peloton). - Petit amas de corps de même nature. Organe formé par le pelotonnement d'un petit vaisseau ou ayant l'aspect d'un petit peloton. - Le terme glomérule, en anatomie, convient aux pelotons vasculaires ou glandulaires, ou à la fois vasculaires et glandulaires, dont les types principaux se retrouvent dans la rate, les glandes sudoripares de la peau et les reins. Les glomérules de la rate, ou de Malpighi, sont des grains blanchâtres, visibles à l'oeil nu, appendus aux ramifications de l'artère splénique, et formés de tissu lymphoïde; ils forment et détruisent aussi les globules blancs, et les globules rouges du sang. Les glomérules du rein sont formés de la capsule de Bowmann et d'un peloton vasculaire; ils excrètent la partie aqueuse de l'urine. Enfin, les acinides glandes sudoripares, pelotonnés sur eux-mêmes, forment sous la peau des glomérules intra-dermiques, servant à l'excrétion de la sueur. - En botanique, on désigne sous le nom de glomérule une sorte d'inflorescence contractée, qui ressemble au capitule, mais qui est une cyme à fleurs sessiles diffèrant du capitule par son développement centrifuge.

    Glomus carotidien = corps carotidien. - Structure anatomique située dans le cou, près de la bifurcation de l'artère carotide commune en artères carotides interne et externe. Il fait partie du système nerveux autonome et intervient dans la régulation de la pression artérielle et de la respiration. Le glomus carotidien est constitué de cellules spéciales appelées cellules glomiques, qui sont sensibles aux variations de la concentration en oxygène et en dioxyde de carbone dans le sang. Lorsque ces cellules détectent une baisse du taux d'oxygène ou une augmentation du taux de dioxyde de carbone dans le sang, elles envoient des signaux au système nerveux central, ce qui déclenche des réponses visant à augmenter la ventilation pulmonaire et à augmenter la fréquence cardiaque pour corriger le déséquilibre. Le glomus carotidien est innervé par des fibres du nerf glossopharyngien (IXe paire crânienne) et est également étroitement associé aux nerfs vagues (Xe paire crânienne). Ces nerfs transmettent les signaux provenant du glomus carotidien vers le cerveau, qui coordonne les réponses physiologiques nécessaires pour maintenir l'homéostasie du système cardiorespiratoire.

    Glosso-pharyngien (nerf). - Le nerf glosso-pharyngien est un nerf Ă  la fois moteur et sensitif. Les expĂ©riences de Chauveau et de Klein ont montrĂ© qu'il en Ă©tait ainsi dès son origine, et ont confirmĂ© ainsi l'Ă©tude anatomo-microscopique du nerf, en effet, il possède deux racines bulbaires, une avant son origine dans le noyau basilaire, prolongement de la corne postĂ©rieure (sensitive), l'autre dans le noyau latĂ©ral, prolongement de la corne antĂ©rieure (motrice). Ce nerf est Ă  la fois sensitif, moteur et vaso-dilatateur.  - Le nerf de la neuvième paire sort du bulbe dans la partie supĂ©rieure du sillon latĂ©ral, entre l'auditif et le pneumogastrique, traverse le crâne par le trou dĂ©chirĂ© postĂ©rieur et s'anastomose, avec, le pneumogastrique, le facial, le grand sympathique. Le glosso-pharyngien donne la sensibilitĂ© gĂ©nĂ©rale Ă  une partie de la langue, en arrière et y compris le V lingual et au pharynx ; il est le conducteur sensitif des rĂ©flexes de dĂ©glutition.  - L'action motrice du glosso-pharyngien est circonscrite au pharynx, aux muscles des piliers; quant au voile du palais, il ne paraĂ®t recevoir aucune innervation motrice de ce nerf, mais uniquement des terminaisons sensitives. Le glosso-pharvgien renferme des vaso-dilatateurs pour la base de la langue (Vulpian), mais ces fibres proviennent du rameau carotidien du ganglion cervical supĂ©rieur du sympathique.

    Glotte. - La glotte est l'espace à chaque instant variable, suivant les besoins de la phonation et de la respiration, qui existe entre les bords libres des deux cordes vocales inférieures (Béclard). L'espace compris entre les replis thyro-aryténoïdiens supérieurs (fausses cordes vocales) s'appelle fausse glotte ou glotte supérieure.

    Glucagon. - Hormone produite par le pancréas, et qui élève la concentration de glucose dans le sang en stimulant la libération du glucose stocké dans le foie.
     

    Glucide. - Macromolécule biologique dans laquelle le rapport du carbone à l'hydrogène et à l'oxygène est de 1: 2: 1. Les glucides servent de sources d'énergie et de soutien structurel dans les cellules et forment l'exosquelette cellulaire des arthropodes.

    GluconĂ©ogĂ©nèse. - Processus biochimique par lequel de nouveaux glucides sont synthĂ©tisĂ©s Ă  partir de prĂ©curseurs non glucidiques, tels que certains acides aminĂ©s, les glycĂ©rol et le lactate. Cela se produit principalement dans le foie, mais Ă©galement dans une moindre mesure dans les reins et d'autres tissus. Les substrats non glucidiques, tels que les acides aminĂ©s provenant de la dĂ©gradation des protĂ©ines ou le glycĂ©rol provenant de la dĂ©gradation des lipides, sont convertis en pyruvate ou en d'autres intermĂ©diaires du cycle de l'acide citrique dans le cytosol des cellules hĂ©patiques. Ces intermĂ©diaires sont ensuite convertis en glucose Ă  travers une sĂ©rie d'Ă©tapes enzymatiques dans le cytosol et les mitochondries. La gluconĂ©ogĂ©nèse est rĂ©gulĂ©e  notamment par les niveaux d'insuline et de glucagon dans le sang, ainsi que les niveaux de substrats mĂ©taboliques. Elle est souvent activĂ©e en rĂ©ponse Ă  une baisse des niveaux de glucose sanguin (hypoglycĂ©mie) pour maintenir une glycĂ©mie normale.

    Glucose. - Le glucose est un composé hydrocarboné (glucide) dont la formule brute est C6H12O6. Il est de saveur sucrée, solubles dans l'eau, peu solubles dans l'alcool, fermentant directement et réduisant la solution alcaline d'un sel cuivrique. Il se rencontré dans les fruits, le miel, l'urine des diabétiques, prend naissance par la transformation de l'amidon, de la dextrine, de la cellulose sous l'influence des acides minéraux à l'ébullition; l'hydratation du sucre de canne ou interversion fournit parties égales de glucose et de lévulose. Dans ses solutions aqueuses, la glucose cristallise avec une molécule d'eau en grains opaques blancs; dans l'alcool, ce sucre se dépose anhydre. Soluble en toutes proportions dans l'eau bouillante, 82 parties dans 100 parties d'eau à 17°, la saveur de la solution est moins sucrée que celle du sucre de canne; fusible à 145°, au delà, la glucose perd une molécule d'eau se convertit en glucosane puis en caramel. Ce sucre se combine au chlorure de sodium, aux acides, pour former des éthers, les glucosides.

    Glucosidases. - Classe d'enzymes qui catalysent l'hydrolyse des liaisons glycosidiques dans les glucides. Les glucosidases agissent en clivant les liaisons glycosidiques entre les résidus de glucose ou d'autres sucres dans les polysaccharides, tels que l'amidon, le glycogène, ou les polysaccharides présents dans les aliments. Elles catalysent l'addition d'une molécule d'eau pour rompre la liaison glycosidique, produisant ainsi des molécules de glucose (ou d'autres monosaccharides, selon le substrat). Il existe différents types de glucosidases, chacun ciblant des liaisons glycosidiques spécifiques ou des substrats spécifiques. Exemples :

    • L'amylase clive les liaisons glycosidiques dans l'amidon et le glycogène, produisant des molécules de glucose.

    • La sucrase clive la liaison glycosidique entre le glucose et le fructose dans le saccharose (sucre de table), produisant ainsi du glucose et du fructose.

    • La lactase clive la liaison glycosidique entre le glucose et le galactose dans le lactose (sucre du lait), produisant ainsi du glucose et du galactose.

    Les glucosidases sont présentes dans différents tissus et organes du corps, notamment dans le tube digestif, où elles sont responsables de la dégradation des polysaccharides alimentaires en sucres simples qui peuvent être absorbés par l'organisme. Elles sont également impliquées dans d'autres processus métaboliques, tels que la dégradation du glycogène pour libérer du glucose lors de la régulation de la glycémie.

    Glucosides. - Classe de composés chimiques présents dans de nombreux organismes vivants. Les glucosides possèdent une partie glucidique (le glucose ou un dérivé du glucose) et une partie non glucidique, appelée aglycone ou génine. L'aglycone peut être de nature très diverse, comprenant des composés tels que des alcaloïdes, des flavonoïdes, des anthocyanes, des terpènes, des phénols, des lignanes, des stéroïdes, et bien d'autres. Les glucosides sont souvent produits par les plantes comme métabolites secondaires et peuvent avoir une variété de fonctions biologiques. Ils peuvent agir comme des pigments, des arômes, des défenses chimiques contre les herbivores, des agents de signalisation intercellulaire, des agents antimicrobiens, des médicaments, et bien d'autres. Certains glucosides ont également des propriétés pharmacologiques intéressantes et sont utilisés dans la médecine traditionnelle et dans la recherche pharmaceutique pour leurs effets bénéfiques sur la santé. Exemples de glucosides couramment trouvés dans la nature :

    • La quercétine-3-glucoside est unflavonoïde présent dans de nombreux fruits et légumes.

    • La digitoxineest un  glucoside stĂ©roĂŻdien trouvĂ© dans la digitale pourpre, utilisĂ©e en mĂ©decine pour traiter l'insuffisance cardiaque.

    • La salicine est un glucoside trouvé dans l'écorce de saule, utilisée comme analgésique et antipyrétique.

    Les glucosides peuvent être hydrolysés par des enzymes appelées glucosidases (ci-dessus), libérant ainsi le glucose et l'aglycone. Cette hydrolyse peut se produire dans le tube digestif des animaux ou dans les cellules des plantes lors de la libération de composés actifs à partir des glucosides stockés.

    Glucuronique (acide). - Acide alduronique, dérivé du glucose. Il est produit dans le foie des mammifères lors du métabolisme des glucides et est impliqué dans la détoxification des substances toxiques, ainsi que dans l'excrétion des déchets du métabolisme. L'acide glucuronique intervient dans le processus de conjugaison, au cours duquel il est lié à certaines substances lipophiles ou toxiques dans le foie pour former des composés hydrosolubles et plus faciles à excréter par les voies urinaires ou biliaires. Ce processus de conjugaison est essentiel pour l'élimination de nombreux médicaments, toxines environnementales et métabolites endogènes, tels que les hormones stéroïdiennes et les bilirubines. Une fois qu'une substance est conjuguée à l'acide glucuronique, elle est généralement excrétée dans l'urine ou la bile. Cette voie de détoxification est importante pour protéger l'organisme contre les effets nocifs de diverses substances étrangères ou endogènes.

    Glume. - Nom par lequel ou désigne l'enveloppe extérieure de la fleur des Graminées. Elle est formée de deux bractées, l'une extérieure, que l'on appelle glume externe; l'autre intérieure, nommée glumelle ou glume interne

    Glumelle. - Une des deux bractées verdâtres qui enveloppent immédiatement chaque fleur à l'intérieur d'un épillet de graminée.

    Glumellule. - Desvaux a appelé glumellules les petites écailles charnues, presque incolores et transparentes ordinairement au nombre de deux, qui paraissent représenter rudiments d'un périanthe dans une fleur de graminée. Ce sont les glumelles de Richard, les lodicules de Palis.

    Glutamate = acide glutamique. - Acide aminé non essentiel qui agit comme un neurotransmetteur excitateur dans le système nerveux central, impliqué dans la transmission des signaux nerveux entre les neurones. Le glutamate est également utilisé dans le cycle de l'acide citrique, également connu sous le nom de cycle de Krebs, où il est dégradé pour produire de l'énergie sous forme d'ATP.

    Glutamine. - Acide aminé semi-essentiel, ce qui signifie qu'elle peut être synthétisée par l'organisme mais que dans certaines circonstances, telles que des périodes de stress, de maladie ou d'intense activité physique, les besoins peuvent dépasser la capacité de synthèse de l'organisme et il peut être nécessaire d'obtenir de la glutamine à partir de l'alimentation ou de suppléments. C'est l'acide aminé le plus abondant dans le corps humain. Il intervient dans dans la synthèse des protéines, dans la régulation du système immunitaire, dans le maintien de l'intégrité de la paroi intestinale, ainsi que dans la production d'énergie pour les cellules intestinales et immunitaires.

    Glutamique (acide)  = acide α-amino-glutarique. -  Acide aminĂ© non essentiel impliquĂ© notamment dans le mĂ©tabolisme des protĂ©ines. L'acide glutamique est incorporĂ© dans les protĂ©ines lors de la synthèse des protĂ©ines dans les ribosomes, Ă  partir des informations gĂ©nĂ©tiques contenues dans l'ADN. L'acide glutamique est Ă©galement un neurotransmetteur excitateur majeur dans le système nerveux central. Il agit comme un mĂ©diateur chimique dans la transmission des signaux nerveux entre les neurones. L'acide glutamique est Ă©galement un prĂ©curseur de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur important dans le cerveau, qui a des effets opposĂ©s Ă  ceux de l'acide glutamique. L'acide glutamique est prĂ©sent dans de nombreux aliments, notamment les protĂ©ines animales (viande, poisson, oeufs, produits laitiers) et vĂ©gĂ©tales (soja, blĂ©, maĂŻs). Il est Ă©galement connu sous le nom de glutamate monosodique (GMS) lorsqu'il est utilisĂ© comme exhausteur de goĂ»t dans l'industrie alimentaire.

    Glutathion. - Peptide tripeptidique composĂ© de trois acides aminĂ©s : la glutamine, la cystĂ©ine et la glycine.  Il est prĂ©sent dans toutes les cellules du corps, avec des concentrations plus Ă©levĂ©es dans le foie, les reins, la rate et les cellules du système immunitaire. Le glutathion est un puissant antioxydant prĂ©sent dans toutes les cellules du corps. Il agit en neutralisant les radicaux libres et en aidant Ă  Ă©liminer les toxines et les substances nocives, telles que les mĂ©taux lourds, les polluants environnementaux et les produits chimiques toxiques. Le glutathion protège aussi les cellules contre les dommages causĂ©s par le stress oxydatif en rĂ©duisant les dommages oxydatifs des radicaux libres et en rĂ©gĂ©nĂ©rant d'autres antioxydants, tels que la vitamine C et la vitamine E. Le glutathion joue Ă©galement un rĂ´le important dans la fonction immunitaire en aidant les cellules immunitaires Ă  fonctionner correctement. Il participe Ă  la prolifĂ©ration et Ă  l'activation des lymphocytes T, et aide Ă  la production d'anticorps. Le glutathion est par ailleurs impliquĂ© dans la rĂ©gulation de la croissance et de la prolifĂ©ration cellulaire. Des niveaux de glutathion adĂ©quats sont nĂ©cessaires pour prĂ©venir la croissance cellulaire excessive, ce qui peut ĂŞtre associĂ© Ă  des maladies telles que le cancer. Enfin, le glutathion est nĂ©cessaire Ă  la synthèse de l'ADN et des protĂ©ines, et joue donc un rĂ´le dans la croissance cellulaire et la rĂ©paration des tissus.

    Gluten. - Substance protéique formée par un mélange, à proportions diverses, de plusieurs autres substances, et qui représente une des parties les plus importantes de la farine des céréales, la partie azotée. On extrait aisément le gluten en formant une pâte molle avec la farine de froment et un peu d'eau, et malaxant cette pâte sous un mince filet d'eau; l'amidon est mécaniquement entraîné et le gluten reste entre les doigts de l'expérimentateur, constituant une masse un peu visqueuse, élastique, d'un blanc grisâtre, d'une odeur caractéristique, qui se gonfle quand on la chauffe, et devient ensuite dure par la dessiccation et prend une structure lamellée. Calciné, le gluten répand l'odeur des matières animales. Insoluble dans l'eau, il est entièrement soluble dans l'acide acétique; l'alcool étendu lui enlève plusieurs principes immédiats, la caséine végétale et une matière albuminoïde; la partie insoluble dans l'alcool constitue la fibrine végétale. Le gluten, à cause de sa plasticité, joue un grand rôle dans la panification; il donne du liant à la pâte et permet la formation de ces nombreuses cellules qui se développent dans le pain, au moment de la cuisson, par le dégagement de l'acide carbonique, produit nécessaire de la fermentation préalable de la pâte. C'est encore lui qui représente dans le pain la portion la plus nutritive; aussi est-il très important d'estimer dans une farine de froment la proportion de gluten qu'elle renferme, pour apprécier au juste sa valeur réelle. Cette proportion diffère, suivant la variété de froment et sa provenance, de 8 à 20 %. Les autres céréales sont moins riches en gluten que le froment; l'orge en contient 5 %; le seigle, 13% au plus. (B.).

    Glycine. - Le plus simple des acides aminés, tant du point de vue de sa structure que de sa biosynthèse. C'est un acide aminé non essentiel, qui est un composant important des protéines et est nécessaire à la synthèse de nombreuses substances dans le corps, notamment, les acides nucléiques (ADN et ARN), les acides biliaires, les neurotransmetteurs et d'autres molécules biologiquement actives. En plus de son rôle de base en tant que constituant des protéines, la glycine est aussi importante pour la santé du système nerveux central. Elle agit comme un neurotransmetteur inhibiteur, aidant à réguler l'activité neuronale et à maintenir l'équilibre entre l'excitation et l'inhibition dans le cerveau. La glycine est également impliquée dans le métabolisme de l'énergie, la synthèse du collagène pour la santé de la peau, des os et des articulations, ainsi que dans la détoxification du foie.

    Glycocolle = acide aminoacĂ©tique. - Le plus simple des acides aminĂ©s, de formule chimique NH2CH2COOH. Autrement dit, sa structure chimique comprend un groupe amine (NH2) et un groupe carboxyle (COOH) liĂ©s Ă  un atome de carbone alpha (Cα), ainsi qu'un atome d'hydrogène. Contrairement Ă  d'autres acides aminĂ©s, la glycocolle n'a pas de chaĂ®ne latĂ©rale.  La glycocolle est un composant des protĂ©ines. Elle est souvent trouvĂ©e dans les structures de protĂ©ines telles que le collagène, qui est une protĂ©ine abondante dans le tissu conjonctif et qui est essentielle pour la structure et la fonction de la peau, des os, des tendons et des cartilages. La glycocolle agit comme un neurotransmetteur inhibiteur dans le système nerveux central, oĂą elle joue un rĂ´le dans la rĂ©gulation de l'excitabilitĂ© neuronale. La glycocolle peut Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©e comme prĂ©curseur dans la biosynthèse d'autres composĂ©s biologiques, tels que la crĂ©atine, les purines et le glutathion.

    Glycogène. -  Forme de polysaccharide (chaĂ®ne de glucose). Le glycogène est similaire Ă  l'amidon, qui est la forme de stockage d'Ă©nergie chez les plantes, mais le glycogène est plus ramifiĂ©. Il intervient dans le maintien de la stabilitĂ© de la glycĂ©mie et dans la fourniture rapide d'Ă©nergie lorsque cela est nĂ©cessaire. l sert de rĂ©serve d'Ă©nergie dans les cellules animales, principalement dans le foie et les muscles. Le glycogène est dĂ©gradĂ© en glucose par un processus appelĂ© glycogĂ©nolyse. Il agit comme une rĂ©serve d'Ă©nergie rapidement mobilisable en rĂ©ponse aux besoins Ă©nergĂ©tiques du corps. Lorsque la glycĂ©mie diminue, le glycogène est dĂ©gradĂ© pour libĂ©rer du glucose, maintenant ainsi un niveau adĂ©quat de glucose dans le sang. Les rĂ©serves de glycogène sont limitĂ©es, et lorsque ces rĂ©serves sont pleines, l'excès de glucose est converti en graisse pour le stockage Ă  plus long terme.  Dans le foie, le glycogène agit comme une rĂ©serve Ă©nergĂ©tique disponible pour ĂŞtre libĂ©rĂ©e dans la circulation sanguine afin de maintenir la glycĂ©mie. Lorsque les niveaux de glucose sanguin diminuent, le foie libère du glucose en dĂ©gradant le glycogène stockĂ©. Dans les muscles, le glycogène est utilisĂ© localement pour fournir de l'Ă©nergie pendant l'exercice. L'entraĂ®nement physique rĂ©gulier peut augmenter la capacitĂ© de stockage de glycogène dans les muscles. La synthèse de glycogène est appelĂ©e glycogenèse. Elle se produit principalement après les repas lorsque les niveaux de glucose dans le sang sont Ă©levĂ©s. L'insuline, une hormone pancrĂ©atique, stimule la glycogenèse en favorisant l'incorporation du glucose dans les rĂ©serves de glycogène.

    Glycolyse. - Voie métabolique fondamentale présente dans presque tous les organismes, et qui se déroule dans le cytoplasme des cellules. Elle constitue la première étape de la dégradation du glucose pour produire de l'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) et de précurseurs métaboliques. Etapes :

    • 1) Phosphorylation du glucose. - Le glucose est phosphorylé en glucose-6-phosphate par l'hexokinase ou la glucokinase, nécessitant une molécule d'ATP.

    • 2) Isomérisation. - Le glucose-6-phosphate est isomérisé en fructose-6-phosphate par l'enzyme phosphoglucose isomérase.

    • 3) Phosphorylation du fructose-6-phosphate. - Le fructose-6-phosphate est phosphorylé en fructose-1,6-bisphosphate par la phosphofructokinase, nécessitant une autre molécule d'ATP.

    • 4) Clivage. - Le fructose-1,6-bisphosphate est clivé en deux trioses phosphates, le dihydroxyacétone phosphate (DHAP) et le glycéraldéhyde-3-phosphate (G3P) par l'aldolase.

    • 5) Formation de pyruvate. - Le DHAP est isomérisé en G3P, puis les deux G3P subissent une série de réactions qui produisent du pyruvate. Ce processus génère également de l'ATP et du NADH.

    À la fin de la glycolyse, chaque molécule de glucose est convertie en deux molécules de pyruvate. En outre, au cours de la glycolyse, deux molécules d'ATP et deux molécules de NADH sont générées pour chaque molécule de glucose dégradée. La glycolyse est un processus anaérobie. Elle est utilisée pour produire de l'énergie dans les cellules lorsque l'oxygène est limité, comme dans les cellules musculaires lors d'un effort intense. Le pyruvate produit peut être ensuite converti en lactate ou en acétyl-CoA, selon les conditions de la cellule.

    Glycoprotéine. - Protéine qui contient des chaînes oligosaccharidiques ( = courtes chaînes de glucides) liées de manière covalente à ses résidus d'acides aminés. Ces glucides peuvent être attachés à la protéine pendant ou après sa synthèse. Les glycoprotéines jouent un rôle essentiel dans de nombreuses fonctions biologiques, notamment dans la reconnaissance cellulaire, la régulation des réponses immunitaires, le transport de substances à travers les membranes cellulaires, et la formation des tissus. Il existe deux principaux types de glycoprotéines en fonction de la nature de la liaison entre les glucides et la protéine :

    • Les N-glycoprotĂ©ines. -  Les glucides sont attachĂ©s Ă  la chaĂ®ne latĂ©rale de l'acide aminĂ© asparagine (N) par une liaison N-glycosidique. Ces liaisons se forment dans le rĂ©ticulum endoplasmique pendant la synthèse des protĂ©ines.

    • Les O-glycoprotéines. - Les glucides sont attachés à la chaîne latérale de l'acide aminé sérine (S) ou thréonine (T) par une liaison O-glycosidique. Ces liaisons se forment principalement dans l'appareil de Golgi après la synthèse des protéines.

    Les glycoprotéines sont présentes à la surface des cellules, où elles jouent un rôle clé dans la reconnaissance cellulaire et la communication intercellulaire. Elles sont également abondantes dans le mucus, la salive, le sérum sanguin et d'autres fluides corporels. Les antigènes des groupes sanguins ABO présents à la surface des globules rouges sont des exemples de glycoprotéines.

    Glycuronique (acide) = acide uronique. - Acide carboxylique qui intervient dans le mĂ©tabolisme des glucides chez les animaux. L'acide glucuronique est produit par le foie et est utilisĂ© dans le processus de conjugaison, oĂą il est attachĂ© Ă  des substances Ă©trangères ou toxiques pour les rendre plus solubles dans l'eau et faciliter leur Ă©limination du corps. Dans le processus de conjugaison, l'acide glucuronique est liĂ© Ă  des substances telles que les mĂ©dicaments, les toxines environnementales, les hormones stĂ©roĂŻdiennes, les bilirubines et d'autres mĂ©tabolites. Cette rĂ©action est catalysĂ©e par une famille d'enzymes appelĂ©es UDP-glucuronosyltransfĂ©rases (UGTs). Une fois que la substance est conjuguĂ©e Ă  l'acide glucuronique, elle est excrĂ©tĂ©e dans l'urine ou la bile. Ce processus de conjugaison est une voie majeure de dĂ©toxification dans le corps, aidant Ă  Ă©liminer les substances nocives et Ă  prĂ©venir leur accumulation toxique. Il joue un rĂ´le essentiel dans le mĂ©tabolisme des mĂ©dicaments et des toxines, ainsi que dans l'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©taboliques. L'acide glucuronique est Ă©galement un prĂ©curseur de l'acide ascorbique (vitamine C) chez de nombreux Mammifères. 

    Golgi (appareil de). -  Organite  impliquĂ© dans la modification, le tri et l'expĂ©dition des protĂ©ines et des lipides produits par la cellule. Il reçoit des molĂ©cules du rĂ©ticulum endoplasmique et les modifie avant de les emballer dans des vĂ©sicules pour le transport vers d'autres parties de la cellule ou Ă  l'extĂ©rieur de la cellule.

    Gommes végétales. - Substances polymères naturelles extraites de diverses plantes. Elles sont souvent utilisées dans l'industrie alimentaire, pharmaceutique, cosmétique et d'autres industries pour leurs propriétés épaississantes, émulsifiantes, stabilisantes et gélifiantes. Exemples :

    • Gomme arabique = gomme d'acacia. - Elle est extraite de l'acacia sénégal ou de l'acacia seyal et est largement utilisée comme émulsifiant et stabilisant dans l'industrie alimentaire, en particulier dans les boissons, les bonbons, les glaces et les produits laitiers. Elle est également utilisée dans l'industrie pharmaceutique comme liant dans les comprimés et dans l'industrie cosmétique comme épaississant dans les produits de beauté.

    • Gomme de guar. - Extraite des graines du Cyamopsis tetragonolobus, une plante originaire d'Inde, elle est utilisée comme épaississant et stabilisant dans une variété de produits alimentaires, notamment les sauces, les soupes, les desserts et les produits de boulangerie. Elle est également utilisée dans l'industrie pétrolière, textile et cosmétique.

    • Gomme de xanthane. - Produite par la fermentation de sucres par la bactérie Xanthomonas campestris, elle est largement utilisée comme épaississant et stabilisant dans une gamme de produits alimentaires, y compris les sauces, les crèmes, les soupes et les produits sans gluten. Elle est également utilisée dans l'industrie cosmétique comme émulsifiant et dans l'industrie pharmaceutique comme liant.

    • Gomme de caroube. - Extraite des graines de la caroube, une plante méditerranéenne, elle est utilisée comme épaississant et stabilisant dans de nombreux produits alimentaires, y compris les produits laitiers, les glaces, les sauces et les desserts. Elle est également utilisée dans l'industrie pharmaceutique comme liant dans les comprimés et dans l'industrie cosmétique comme épaississant dans les produits de beauté.

    Gomphose, du grec gomphos, clou. - Nom donné par Galien au mode d'implantation des dents dans les alvéoles on l'a classé dans le passé comme un des genres de la synarthrose* ou articulation immobile. Cruveilhier a souligné que la gomphose ne pouvait être comprise parmi les articulations; ses raisons étant que "les dents ne sont point des os; elles sont logées, implantées, et non articulées".

    Gonades. - Organes reproducteurs également appelés organes génitaux, présents chez les êtres humains et d'autres organismes vivants. Chez les humains, les gonades sont les testicules chez les hommes et les ovaires chez les femmes.
    Les testicules produisent les spermatozoïdes et sécrètent des hormones sexuelles. Les ovaires produisent les ovules et sécrètent des hormones telles que l'estrogène et la progestérone, qui régulent le cycle menstruel et sont essentielles à la reproduction.

    Gonadotrophines. - Hormones sécrétées par l'antéhypophyse, et qui régulent la fonction des gonades (testicules chez les hommes et ovaires chez les femmes). Elles contrôlent ainsi la production de spermatozoïdes chez les hommes et d'ovules chez les femmes, ainsi que la sécrétion d'hormones sexuelles telles que la testostérone et les oestrogènes. Il existe deux principales gonadotrophines:

    • L'hormone folliculo-stimulante (FSH). - Chez les femmes, la FSH stimule la croissance des follicules dans les ovaires et favorise la maturation des ovules. Chez les hommes, elle stimule la production de spermatozoïdes dans les testicules.

    • L'hormone lutéinisante (LH). - Chez les femmes, la LH est responsable de l'ovulation, du maintien du corps jaune et de la production de progestérone. Chez les hommes, la LH stimule les cellules de Leydig dans les testicules à produire de la testostérone.

    La sécrétion de gonadotrophines est contrôlée par le système hypothalamo-hypophysaire, où l'hypothalamus sécrète des hormones libératrices qui stimulent ou inhibent la libération de gonadotrophines par l'antéhypophyse. Ces hormones libératrices comprennent la GnRH (gonadotropin-releasing hormone), qui stimule la sécrétion de FSH et de LH, ainsi que l'inhibine, qui exerce une rétroaction négative sur la libération de FSH.

    Gongyle, du grec gongylos, rond. - Nom donné par plusieurs anciens auteurs à des corpuscules en général globuleux, qui sont les organes reproducteurs des végétaux cryptogames ou acotylédons. Ce mot peut être considéré comme synonyme de sore ou de spore. Willdenow l'employait surtout pour désigner les corps reproducteurs des algues.

    Gorge. - Dans le langage courant, ce nom désigne la partie antérieure du cou, et les seins chez la femme. En anatomie, le gorge prend plutôt le nom d'arrière-bouche ou pharynx. - En zoologie, on appelle souvent ainsi la partie antérieure du cou chez les oiseaux. - En botanique, on appelle ainsi dans les calices des fleurs-gamosépales et dans les corolles-gamopétales, l'entrée du tube. Elle peut affecter différentes formes; ainsi la gorge peut être dilatée, nue, munie d'appendices, barbue, etc.

    Gousse. - On donne ce nom ou celui de lĂ©gume aux fruits des plantes de la famille des LĂ©gumineuses. Ces fruits sont membraneux, composĂ©s de deux valves et renferment des graines attachĂ©es toutes sur la suture supĂ©rieure et appartenant alternativement Ă  l'une et Ă  l'autre valve, ainsi qu'on peut l'observer dans le pois (figure ci-dessous), le genĂŞt, etc. 


    Gousse.

    La gousse est Ă  une seule loge dans ces plantes; elle est Ă  plusieurs loges rĂ©sultant de fausses cloisons transversales comme dans la casse fistuleuse. Les gousses des astragales ont une cloison longitudinale qui les divise en deux loges. Enfin la gousse est lomentacĂ©e ou articulĂ©e, lorsqu'elle est comme formĂ©e de pièces rapportĂ©es et  soudĂ©es les unes Ă  la suite des autres, qui correspondent Ă  un nombre Ă©gal de loges, comme dans les coronilles, les hedysarum, les hippocrĂ©pides, etc.

    GoĂ»t  = gustation. -  Sens par lequel on discerne les saveurs. L'organe principal du goĂ»t est la langue, dont les papilles sont les appareils de perception.  Les principales saveurs dĂ©tectĂ©es par les papilles gustatives sont le salĂ©, le sucrĂ©, l'acide, l'amer et l'umami (Les goĂ´ts fondamentaux, ci-dessous). L'exercice du goĂ»t s'accompagne de sensations : olfactives (fumet des viandes, bouquet des vins), tactiles (saveurs âcres, astringentes, gommeuses thermiques (fraĂ®ches, chaudes), etc.

    GoĂ»ts fondamentaux. - On considère qu'il existe cinq goĂ»ts fondamentaux dĂ©tectĂ©s par les papilles gustatives situĂ©es sur la langue  :

    • Le goût sucré est généralement associé à des substances telles que le sucre, le miel, les fruits mûrs et d'autres glucides simples. Il est perçu comme agréable et plaisant.

    • Le goût salé est associé à la présence de chlorure de sodium (sel) et est souvent perçu comme une sensation de "piqure" sur la langue. Le sel est largement utilisé pour améliorer la saveur des aliments et pour rehausser leur goût.

     â€˘ Le goĂ»t acide est associĂ© Ă  des aliments contenant des acides, tels que le vinaigre, les agrumes et les produits laitiers fermentĂ©s. Il est souvent dĂ©crit comme piquant, frais ou aigre.

    • Le goût amer est souvent associé à des substances telles que la caféine, la quinine (présente dans la tonicité), les légumes verts foncés et certains médicaments. Il est souvent perçu comme désagréable ou désagréable, bien que certaines personnes apprécient les aliments amers.

    • L'umami, qui est perçu comme une saveur savoureuse et est associé à la présence de glutamate, un acide aminé, dans les aliments.

    Gouttière. - Structure anatomique en forme de rainure, de canal ou de creux qui sert généralement de passage ou de support pour d'autres structures anatomiques (vaisseaux sanguins, nerfs, tendons). Quelques exemples de gouttières anatomiques :
     
    • Gouttière radiale. - Il s'agit d'une rainure peu profonde le long de la face latérale de l'os radius (l'os de l'avant-bras), dans laquelle le tendon du muscle long extenseur radial du carpe s'insère.

    • Gouttière intertuberculaire. - C'est une rainure peu profonde située entre les deux tubercules majeur et mineur de l'humérus (l'os du bras), dans laquelle le tendon du muscle long biceps du bras s'insère.

     â€˘ Gouttière brachiale. - Il s'agit d'un canal peu profond situĂ© le long de la face mĂ©diale de l'os humĂ©rus, dans lequel le nerf ulnaire (un des principaux nerfs du bras) passe Ă  travers le bras.

     â€˘ Gouttière fibulaire. - C'est un canal peu profond situĂ© le long du bord latĂ©ral de l'os fibula (le petit os de la jambe), dans lequel le tendon du muscle long fibulaire court (un muscle de la jambe) s'insère.

     â€˘ Gouttière plantaire. - Il s'agit d'une rainure peu profonde dans la plante du pied, dans laquelle le nerf plantaire passe Ă  travers la voĂ»te plantaire.

    • Gouttière neurale. - Structure  qui apparaĂ®t tĂ´t dans le dĂ©veloppement de l'embryon, sous forme d'un sillon longitudinal le long de l'axe dorsal du tube neural en dĂ©veloppement. Ce processus est appelĂ© neurulation. La neurulation se produit pendant la troisième semaine de dĂ©veloppement embryonnaire chez l'humain. La gouttière neurale se forme lorsque l'ectoderme (la couche cellulaire la plus externe de l'embryon) s'infiltre et se plie vers l'intĂ©rieur pour former un tube creux appelĂ© tube neural. Ce tube neural se dĂ©veloppera ensuite pour devenir le système nerveux central, comprenant le cerveau et la moelle Ă©pinière. Une fois que la gouttière neurale s'est fermĂ©e et a formĂ© le tube neural, celui-ci se dĂ©veloppe et se diffĂ©rencie pour donner naissance au système nerveux central complet, y compris le cerveau, la moelle Ă©pinière et les structures associĂ©es.

    Graine. - Organe résultant de la fécondation de I'ovule chez les phanérogames, et qui est apte à reproduire un nouvel individu. La graine est portée à nu par une écaille chez les gymnospermes, et enfermée au contraire dans un fruit clos chez les angiospermes. Le nombre de graines contenues dans un fruit est fort variable (de un à plusieurs milliers). La forme de la graine est, en général, plus ou moins arrondie. Elle comprend une enveloppe et une amande, dont la partie essentielle est l'embryon. Mûre, la graine peut être disséminée grâce à la déhiscence du fruit, puis elle attend, à l'état de vie ralentie, des conditions favorables à sa germination.

    Gram (coloration de). - MĂ©thode de coloration  dĂ©veloppĂ©e Ă  la fin du XIXe siècle par le microbiologiste Hans Christian Gram, et utilisĂ©e comme base de classification des BactĂ©ries. On distingue ainsi les BactĂ©ries gram positif et les BactĂ©ries gram nĂ©gatif.

    Granivores. - On qualifie de granivores, généralement, les animaux qui se nourrissent de graines et spécialement les oiseaux. Mais ceux-ci sont compris dans des groupes souvent très différents les uns des autres, et dans un système de classification, ils fournissent des caractères qui n'ont pas paru assez tranchés à la plupart des ornithologistes pour pouvoir en faire la base d'une division quelconque. - Cependant Temminck a cru devoir désigner son quatrième ordre des oiseaux sous le nom d'ordre des Granivores, comprenant les genres Alouette; Mésange; Bruant; Bec-croisé; Bouvreuil; Gros-bec; tandis que de son côté Vieillot établissait dans son ordre des Sylvains, tribu des Anisodactyles, une famille . des Granivores composée des genres Phytotome; Coliou; Bec-croisé; Dur-bec; Bouvreuil; Gros-bec; Fringille ; Sizerin ; Passérine; Bruant.

    Granulocytes. - Catégorie de globules blancs, caractérisés par la présence de granules dans leur cytoplasme. Ces granules contiennent diverses substances bioactives qui sont libérées lors de la réponse immunitaire pour combattre les infections et les agents pathogènes. Les granulocytes sont produits dans la moelle osseuse à partir de cellules souches hématopoïétiques et sont ensuite libérés dans la circulation sanguine, où ils circulent dans tout le corps pour exercer leurs fonctions immunitaires. Il existe trois principaux types de granulocytes :

    • Les neutrophiles sont les granulocytes les plus abondants dans la circulation sanguine, représentant environ 50 à 70 % de tous les globules blancs. Ils sont les premiers à être recrutés lors d'une infection ou d'une inflammation. Les neutrophiles sont efficaces pour phagocyter (englober et digérer) les bactéries et les champignons, ainsi que pour libérer des enzymes et des toxines antimicrobiennes.

    • Les éosinophiles représentent environ 1 à 6 % des globules blancs. Ils sont impliqués dans la réponse immunitaire contre les parasites multicellulaires, ainsi que dans les réactions allergiques et inflammatoires. Les éosinophiles libèrent des substances toxiques pour tuer les parasites, ainsi que des médiateurs chimiques pour moduler la réponse immunitaire.

    • Les basophiles sont les moins abondants des granulocytes, représentant moins de 1 % des globules blancs. Ils libèrent des médiateurs inflammatoires, tels que l'histamine, en réponse à une stimulation antigénique. Les basophiles jouent un rôle dans les réactions allergiques et dans la défense contre les parasites, mais leur fonction précise n'est pas entièrement comprise.

    Les granulocytes sont des acteurs essentiels du système immunitaire inné, fournissant une première ligne de défense contre les infections et les agents pathogènes. Ils travaillent en étroite collaboration avec d'autres cellules immunitaires pour coordonner la réponse immunitaire et maintenir l'homéostasie de l'organisme.

    Grappe, racemus. - On appelle ainsi un assemblage de fleurs ou de fruits portés sur des pédicelles disposés le long d'un pédoncule commun. Ordinairement pendante, comme dans le faux-ébénier, le sycomore, etc., elle est quelquefois droite comme dans l'érable champêtre et se confond avec l'épi, dont les fleurs du reste sont sessiles. Les grappes constituent un mode d'inflorescences-indéfinies ou axillaires dans laquelle, l'axe primaire est allongé et ne porte lui-même aucune fleur, mais il donne naissance à des axes secondaires florifères ou ramifiés qui présentent à peu près tous un égal allongement. On peut citer trois sortes de grappes :

    1° Grappe proprement dite, inflorescence indĂ©finie, dont l'axe primaire est allongĂ©, sans fleurs et dont les axes secondaires, Ă  peu près tous d'Ă©gale longueur, se terminent chacun par une fleur. Exemples : l'Ă©pine-vinette (Berberis vulgaris, Lin.), famille des BerbĂ©ridĂ©es; le groseillier (Ribes rubrum, Lin.), famille des GrossulariĂ©es; 

    2° Panicule, grappe dont les axes secondaires sont tous ou en partie ramifiĂ©s en des axes tertiaires qui tantĂ´t portent directement les fleurs, tantĂ´t se ramifient Ă  leur tour. La panicule est ordinairement pyramidale, parce que ses pĂ©doncules infĂ©rieurs sont progressivement plus allongĂ©s que les supĂ©rieurs. Exemples : le marronnier d'Inde (Aesculus hippocastanum, Lin.), famille des HippocastanĂ©es; les avoines (Avena), famille des GraminĂ©es; le troène commun (Ligustrum vulgare, Lin.), famille des OlĂ©inĂ©es; 

    3° Thyrse, comme la panicule, grappe dont l'axe primaire porte des axes secondaires ramifiés en axes tertiaires, et dont les pédoncules les plus longs sont au milieu, tandis que, dans la panicule, les plus longs sont à la base. Exemple de thyrses : le lilas (Syringa vulgaris, Lin.), famille des Oléinées.

    Grasset (anatomie vétérinaire). - Région du membre postérieur qui comprend la rotule et le pli de la peau placé en avant de son articulation et correspond par conséquent au genou. Dans le cheval il importe beaucoup que cette partie soit développée et exempte de toute lésion, qui pourrait entraîner des boiteries plus ou moins graves. Dans le boeuf c'est un des meilleurs points pour juger de l'état d'engraissement.

    Greffage . - Méthode de multiplication végétative dans laquelle une partie d'une plante, appelée greffon, est attachée à une autre plante, appelée porte-greffe. Le greffon développe ensuite des racines et se développe en une nouvelle plante tout en continuant à être nourri par la plante porte-greffe.

    GrĂŞle, en latin gracilis, adjectif par lequel on qualifie certaines parties longues et minces.  - L'intestin grĂŞle est cette partie du canal digestif qui s'Ă©tend de l'estomac au caecum, et qui est divisĂ©e elle-mĂŞme en duodĂ©num, jejunum et ilĂ©on. - Plusieurs muscles ont reçu l'Ă©pithète de grĂŞle : ainsi le grĂŞle antĂ©rieur est le droit antĂ©rieur, de la cuisse; le grĂŞle interne est le droit interne de la cuisse; le plantaire grĂŞle est le petit fĂ©moro-calcanien de Chaussier.

    Griffes (botanique).  - On nomme ainsi des appendices plus ou moins durs qui naissent de la tige et des rameaux, et qui servent Ă  accrocher certaines plantes sarmenteuses sur les corps environnants. Ainsi le lierre et le jasmin de Virginie (bignonia) sont munis de griffes. Ces organes ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s Ă  tort comme des racines aĂ©riennes, puis qu'ils ne pompent aucune nourriture et qu'ils ne servent qu'Ă  fixer la plante comme par des crampons. La preuve en est qu'ils s'implantent indiffĂ©remment sur l'Ă©corce des arbres ou dans les anfractuositĂ©s des murs et des rochers. Chez les algues ou rencontre des organes analogues. Les jardiniers nomment souvent griffes les racines des renoncules et de l'asperge, parce qu'elles ressemblent en quelque sorte Ă  des griffes (Ongle) d'animal. (G - s.).

    Groupement prosthétique. - Partie non polypeptidique d'une protéine qui est nécessaire à son activité biologique. Contrairement aux acides aminés qui constituent la structure protéique principale, les groupements prosthétiques sont généralement des molécules organiques ou des ions métalliques qui sont liés de manière non covalente à la protéine. Les groupements prosthétiques interviennent dans la fonction des protéines, en facilitant des réactions chimiques spécifiques ou en permettant à la protéine d'interagir avec d'autres molécules ou composés. Exemples de groupements prosthétiques :

    • Le hème est un groupement prosthétique commun trouvé dans les hémoprotéines, telles que l'hémoglobine et la myoglobine. Il contient un ion ferreux (Fe^2+) lié à une porphyrine et est essentiel pour le transport de l'oxygène dans le sang et les tissus.

    • Le FAD (flavine adĂ©nine dinuclĂ©otide)  est un coenzyme dĂ©rivĂ© de la riboflavine (vitamine B2) et est un groupement prosthĂ©tique prĂ©sent dans de nombreuses enzymes impliquĂ©es dans les rĂ©actions d'oxydo-rĂ©duction.

    • Le NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) est un autre coenzyme dérivé de la niacine (vitamine B3) et est un groupement prosthétique essentiel dans de nombreuses réactions métaboliques, telles que la glycolyse et la respiration cellulaire.

    • Les groupements métalliques qui sont des ions métalliques, tels que le zinc, le fer, le cuivre ou le magnésium. Ils sont liés à la protéine et facilitent des réactions enzymatiques spécifiques.

    • La biotine est une vitamine B qui agit comme un groupement prosthétique dans diverses enzymes impliquées dans le métabolisme des glucides, des lipides et des acides aminés.

    Groupes sanguins. - Classifications des différents types de sang, basées sur la présence ou l'absence de certaines molécules appelées antigènes à la surface des globules rouges (érythrocytes) et dans le plasma sanguin. Les deux systèmes de groupes sanguins les plus importants et les plus étudiés sont le système ABO et le système Rh.
    • Le système ABO classe le sang en quatre groupes principaux : A, B, AB et O, en fonction de la présence ou de l'absence de deux antigènes spécifiques, appelés antigène A et antigène B, à la surface des globules rouges.
    + Les individus du groupe sanguin A ont l'antigène A à la surface de leurs globules rouges et des anticorps anti-B dans leur plasma.

    + Les individus du groupe sanguin B ont l'antigène B à la surface de leurs globules rouges et des anticorps anti-A dans leur plasma.

    + Les individus du groupe sanguin AB ont à la fois les antigènes A et B à la surface de leurs globules rouges et ne produisent aucun des anticorps anti-A ou anti-B.

    + Les individus du groupe sanguin O n'ont ni l'antigène A ni l'antigène B à la surface de leurs globules rouges, mais ils produisent à la fois des anticorps anti-A et anti-B dans leur plasma.

     â€˘ Le système Rh dĂ©termine la prĂ©sence ou l'absence d'un autre antigène appelĂ© antigène D Ă  la surface des globules rouges.
     + Les individus qui ont l'antigène D sont dits Rh positifs (Rh+).

     + Ceux qui manquent de l'antigène D sont dits Rh nĂ©gatifs (Rh-).

    Ainsi, un individu peut ĂŞtre, par exemple, du groupe sanguin A positif (A+), ce qui signifie qu'il a l'antigène A Ă  la surface de ses globules rouges et l'antigène D (facteur Rh) dans son sang. 

    Guanine. - Une des quatre bases azotées qui composent les acides nucléiques, notamment l'ADN et l'ARN. La guanine est classée comme une purine, une classe de bases azotées caractérisée par une double structure cyclique. La guanine est représentée par la lettre "G" dans le code génétique et forme, par une liaison hydrogène, une paire de bases complémentaire avec la cytosine (C) dans l'ADN et l'ARN. Ces appariements spécifiques entre les bases sont essentiels pour la structure et la fonction des acides nucléiques, ainsi que pour le transfert et la transmission de l'information génétique. Outre son rôle fondamental dans la structure de l'ADN et de l'ARN, la guanine est également impliquée, comme un cofacteur, dans plusieurs réactions biochimiques; elle joue un rôle dans la signalisation cellulaire et participe à la production d'énergie sous forme de guanosine triphosphate (GTP).

    Guanosine. - Nucléoside composé d'une base azotée appelée guanine liée à un ribose, un sucre à cinq carbones. Elle est donc constituée de la base guanine et du sucre ribose. La guanosine est un élément constitutif des acides nucléiques, à savoir l'ADN et l'ARN. Dans l'ADN, la guanosine est présente sous forme de désoxyguanosine, où le ribose est remplacé par un désoxyribose. Dans l'ARN, la guanosine est présente sous forme de guanosine, où le ribose est présent sous sa forme normale. La guanosine participe à la synthèse des protéines et des lipides, à la régulation de la croissance cellulaire, à la signalisation cellulaire et à la production d'énergie. Elle est également utilisée comme précurseur pour la synthèse de divers coenzymes, notamment le guanosine triphosphate (GTP) et le guanosine diphosphate (GDP), qui jouent interviennent dans de nombreuses réactions cellulaires et métaboliques.

    Gustation GoĂ»t.

    Guttation. - PhĂ©nomène qui se produit chez les plantes, oĂą de petites gouttes d'eau sont excrĂ©tĂ©es par les bords des feuilles ou les extrĂ©mitĂ©s des nervures. Ce processus se produit principalement la nuit ou tĂ´t le matin, lorsque la transpiration de la plante est faible et que la pression racinaire ( = la pression de la sève dans les vaisseaux conducteurs du xylème) dĂ©passe la pression de vapeur d'eau dans l'air environnant. Ce phĂ©nomène se produit souvent dans des conditions de sol saturĂ© en eau ou de haute humiditĂ©, lorsque la plante absorbe de l'eau du sol plus rapidement qu'elle ne peut la transpirer par ses feuilles. La guttation est plus frĂ©quente chez les plantes Ă  système racinaire peu profond, telles que les plantes herbacĂ©es, que chez les arbres Ă  système racinaire plus profond. La guttation est diffĂ©rente de la transpiration, qui est le processus par lequel les plantes perdent de l'eau par Ă©vaporation Ă  travers les stomates de leurs feuilles pendant la journĂ©e. 

    Guttural (anatomie), du latin guttur, gosier; qui appartient au gosier. - Cette épithète a été employée pour désigner plusieurs parties appartenant au gosier. On a appelé fosse gutturale ou région gutturale la partie moyenne de l'ovale inférieur de la tête osseuse. Elle occupe l'espace compris entre les condyles de l'occipital, les apophyses mastoïdes et la face postérieure des apophyses ptérygoïdes. Chaussier a donné le nom de conduit guttural du tympan à la trompe d'Eustache, etc.

    Gymnocarpes (fruits), du grec gymnos, nu et karpos, fruit. - Nom donné par Mirbel aux fruits qui ne sont masqués par aucun organe étranger. La plupart sont dans ce cas. Par opposition, il a nommé fruits angiocarpes ceux qui sont masqués par des organes ou essentiels ou accessoires de la fleur, qui semblent faire partie de lui-même.

    Gymnosperme. - Adjectif qui qualifie une plante qui a les semences Ă  nu.

    Gymnospermes. - Nom de l'une des deux grandes divisions (sous-phylum) du groupe des phanĂ©rogames, comprenant les plantes chez lesquelles l'ovule est simplement portĂ© Ă  nu par une feuille fertile (cycadĂ©es, conifères et gnĂ©thacĂ©es). 

    Gynécée. - En botanique, le nom de gynécée (en grec gynaicôn, des mots gyné, femme, et oicos, maison, parce que chez les Grecs on donnait ce nom à l'appartement des femmes) sert à désigner l'ensemble, la réunion des carpelles (pistil), organes, les plus intérieurs de la fleur. Ce mot est opposé à celui de androcée, par lequel on désigne l'ensemble des étamines ou organe mâle.

    Gynize, du grec gunè = femelle, pistil (botanique). - Surface papilleuse du gynostème, ou bien orifice stigmatique de certaines orchidées.

    Gynobase. - Portion du réceptacle floral que supporte le pistil.

    Gynobasique, du grec gunè = femelle, et basis, base. - Qui part de la base du pistil. Se dit, par exemple, du style des labiées, partant du fond de la profonde dépression qui sépare les deux carpelles.

    Gynophore (botanique), du grec gynè, femme et phoros, qui porte. - Ce nom a été donné par Mirbel à une partie saillante du réceptacle, qui dans certaines fleurs élève et soutient le pistil (l'organe femelle de fleurs). Exemples : oeillet, myosure, câprier, sterculie, etc. On l'appelle aussi carpophore.

    Gynostème, du grec gunè = femelle, et stêmôn = filet, étamine (botanique). - Organe résultant, chez certaines plantes à ovaire infère, orchidées, aristoloches, stylidiées, d'une concrescence qui se poursuit, entre l'androcée et le gynécée au-dessus du niveau auquel le calice et la corolle reprennent leur indépendance.

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