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Nacre.
- On reconnaît, quand on examine une coquille bivalve,
que chacune de ses valves se compose de deux parties bien distinctes; la
couche interne constitue la nacre la couche externe se nomme le
tĂŞt.
Ces deux parties, d'aspect très différent, sont sécrétées : la première,
par la partie centrale et postérieure du manteau; la seconde, par les
bords glanduleux de celui-ci. La nacre est formée de couches minces, presque
parallèles entre elles, tandis que le tôt se compose de fibres coniques.
L'analyse a montré que la nacre est une substance calcaire contenant en
outre une petite quantité de matière organique; son irisation est due
à un simple phénomène d'interférence et sa couleur varie suivant la
structure de sa surface; ainsi on distingue : la nacre franche, qui est
la plus recherchée, et la nacre bâtarde (blanche ou noire). La surabondance
de sécrétion de la nacre, qui se produit chez certains bivalves, donne
souvent naissance à des tubérosités, qui tantôt adhèrent à l'intérieur
des valves, tantôt sont logées sous la partie charnue du mollusque;
dans ce dernier cas, les dépôts successifs de matière nacrée augmentent
le volume de ces tubérosités qui affectent la forme sphérique ou ovoïde
et deviennent les perles fines si recherchées par leur translucidité
et leur orient. (E. Maglin).
NAD+ = Nicotinamide adĂ©nine dinuclĂ©otide. - Coenzyme prĂ©sente dans toutes les cellules vivantes, qui joue un rĂ´le dans les processus de transfert d'Ă©lectrons (accepteur d'Ă©lectron dans les rĂ©actions d'oxydo-rĂ©duction), et est aussi crucial dans de nombreuses autres rĂ©actions du mĂ©tabolisme cellulaire. Le NAD+ est composĂ© de deux parties principales : un adĂ©nosine diphosphate (ADP), qui fournit un groupe adĂ©nosine pour la liaison avec d'autres molĂ©cules, et un nuclĂ©otide de nicotinamide, qui est dĂ©rivĂ© de la vitamine B3 (niacine ou nicotinamide). Le NAD+ agit comme un cofacteur dans les rĂ©actions d'oxydorĂ©duction, en acceptant et en transportant des Ă©lectrons entre les substrats et les enzymes. Il existe sous deux formes : NAD+ (forme oxydĂ©e) proprement dit, et NADH (forme rĂ©duite). Dans les rĂ©actions d'oxydorĂ©duction, le NAD+ est rĂ©duit en NADH en acceptant un ou plusieurs Ă©lectrons et un proton. Le NAD+ est impliquĂ© dans la glycolyse : Il agit comme un accepteur d'Ă©lectrons dans la conversion du glucose en pyruvate. Dans le cycle de Krebs, il participe aux rĂ©actions de dĂ©carboxylation et de rĂ©duction, produisant du NADH. Il transfère par ailleurs les Ă©lectrons du NADH vers la chaĂ®ne respiratoire mitochondriale, oĂą ils sont utilisĂ©s pour gĂ©nĂ©rer de l'Ă©nergie sous forme d'ATP. Après avoir acceptĂ© des Ă©lectrons et un proton pour former du NADH, le NAD+ est rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© par des rĂ©actions ultĂ©rieures. Le NADH est ensuite oxydĂ© dans la chaĂ®ne respiratoire mitochondriale pour reformer du NAD+. En plus de sa fonction de transport d'Ă©lectrons, le NAD+ est Ă©galement impliquĂ© dans les rĂ©actions d'oxydation des substrats organiques, ce qui permet la libĂ©ration d'Ă©nergie et la production d'ATP. Nageoires, Penna des Latins. - On appelle ainsi les organes qui servent Ă la locomotion des Poissons, et qui leur tiennent vĂ©ritablement lieu de membres. Nageoire dorsale. - On appelle ainsi la nageoire qui existe sur le dos des poissons. La forme, la grandeur, la consistance, la position, etc., de cet appendice ont Ă©tĂ© employĂ©es par les ichthyologistes comme caractères zoologiques dans les classifications. Naissance. - Nous n'avons pas besoin de dĂ©finir longuement la naissance; c'est la terminaison de la gestation chez les animaux mammifères, le passage, de la vie intra-utĂ©rine du foetus Ă la vie extra-utĂ©rine. Dans l'espèce humaine, elle a lieu environ 280 jours après la conception - c'est-Ă -dire 9 mois calendaires (10 mois lunaires) -, quelques jours de plus, quelques jours de moins. Nasal. - Épithète que l'on applique Ă certaines parties du nez, ainsi : + Artère nasale, terminaison de l'artère ophthalmique; + Bosse nasale, situĂ©e entre les arcades sourcilières; + Canal nasal ou lacrymal, par lequel les larmes coulent dans le nez; + Échancrure nasale, situĂ©e au-dessous de la bosse nasale; - Plusieurs Ă©pines sont appelĂ©es nasales : + Fosses nasales; + Nerf nasal, branche de l'ophthalmique qui pĂ©nètre dans l'orbite par la fente sphĂ©noĂŻdale, puis dans les fosses nasales par le trou orbitaire interne antĂ©rieur; + Os naseaux ou os propre du nez. Os propre du nez vu par sa face externe. Naseaux (anatomie, zoologie). - Expression par laquelle on dĂ©signe, chez les grands mammifères et particulièrement chez le cheval, la double ouverture extĂ©rieure de l'extrĂ©mitĂ© du canal qui conduit l'air dans les poumons. Ils sont formĂ©s par la peau qui en se repliant se continue avec la muqueuse (Membranes) du nez. Leur capacitĂ© doit ĂŞtre en rapport avec la quantitĂ© d'air nĂ©cessaire Ă une ample respiration. Ils sont très mobiles, peuvent se dilater et se rĂ©trĂ©cir suivant le besoin. Natation. - Ensemble des mouvements qui permettent aux animaux de se mouvoir Ă volontĂ© dans l'eau. Ils ne sont pas naturels Ă l'humain. Rien dans l'humain n'est fait pour ce genre d'exercice; que l'on compare la forme gĂ©nĂ©rale de son corps avec celle des poissons, d'une part, et d'autre part la conformation de ses membres avec celle des mammifères, des oiseaux, des reptiles nageurs, on sera bientĂ´t convaincu, que pour nager, l'humain a besoin de faire des efforts considĂ©rables. Il en est de mĂŞme d'un grand nombre d'autres animaux. Nauplius. - On donne ce nom Ă une phase larvaire très rĂ©pandue chez les CrustacĂ©s et que l'on considère comme le type primitif de ces animaux. C'est sous la figure du Nauplius que les formes infĂ©rieures sortent de l'oeuf, et, si on ne la retrouve gĂ©nĂ©ralement pas au cours de l'Ă©volution des formes supĂ©rieures, c'est que cette phase a lieu dans l'śuf et que le jeune animal Ă©clĂ´t Ă un degrĂ© d'organisation plus Ă©levĂ©e, d'ordinaire sous la forme Zoea. Les Nauplius varient par leurs caractères extĂ©rieurs suivant les groupes d'oĂą ils proviennent, mais ils prĂ©sentent toujours un ensemble de caractères constants : ce sont des larves de forme ovale, non segmentĂ©es, portant trois paires de membres et dont la rĂ©gion postĂ©rieure, amincie, se termine par l'anus; elles portent un oeil simple, mĂ©dian. Les CrustacĂ©s infĂ©rieurs ne prĂ©sentent que cette forme larvaire, et quelques-uns mĂŞme ne s'en Ă©cartent que peu Ă l'âge adulte; les types plus Ă©levĂ©s en organisation traversent, après cette phase et Ă la faveur de mues successives, d'autres phases larvaires plus ou moins nombreuses, par lesquelles ils se rapprochent de leur forme dĂ©finitive et de l'âge adulte. (R . Moniez). Naviculaire . - Se dit des organes des plantes dont la forme offre une certaine ressemblance avec une nacelle. Un bon exemple de pĂ©tales naviculaires se trouve dans une plante nommĂ©e Cookie ponctuĂ©e (Cookia punctata, Sonnerat). Ce terme s'applique souvent aux enveloppes florales des graminĂ©es, glumes ou glumelles, concaves et plus ou moins comprimĂ©es latĂ©ralement; ainsi les glumes du blĂ© d'Ă©tĂ© sont naviculaires. Les valves d'un fruit peuvent ĂŞtre aussi naviculaires, comme dans le pastel (isatis tinctoria, L). Naviculaire (os). - En anatomie vĂ©tĂ©rinaire, on nomme os naviculaire un petit os allongĂ©, situĂ© derrière l'articulation des deux dernières phalanges. Sa face externe forme une coulisse sur laquelle glisse le tendon Ă©largi du muscle perforant ou flĂ©chisseur profond des phalanges. Cet os a encore reçu les noms de os de la noix, petit sĂ©samoĂŻde. NĂ©odarwinisme. - ThĂ©orie scientifique qui combine les principes de la thĂ©orie de l'Ă©volution de Charles Darwin (darwinisme) avec les dĂ©couvertes et les concepts issus de la gĂ©nĂ©tique moderne, en particulier la thĂ©orie de l'hĂ©rĂ©ditĂ© de Gregor Mendel.Le nĂ©odarwinisme est Ă©galement connu sous le nom de "synthèse moderne" de l'Ă©volution. Le nĂ©odarwinisme affirme que l'Ă©volution des espèces est principalement due Ă la sĂ©lection naturelle agissant sur les variations gĂ©nĂ©tiques qui surviennent naturellement dans les populations. Selon cette thĂ©orie, les individus les mieux adaptĂ©s Ă leur environnement ont plus de chances de survivre et de se reproduire, transmettant ainsi leurs gènes Ă la gĂ©nĂ©ration suivante. Avec le temps, cela conduit Ă des changements dans les caractĂ©ristiques des populations et peut Ă©ventuellement entraĂ®ner l'Ă©mergence de nouvelles espèces. Cette perspective intègre la gĂ©nĂ©tique Ă la comprĂ©hension de l'Ă©volution, reconnaissant que les variations gĂ©nĂ©tiques sont le matĂ©riau brut sur lequel agit la sĂ©lection naturelle. Les mutations gĂ©nĂ©tiques, la recombinaison gĂ©nĂ©tique et d'autres mĂ©canismes de variation gĂ©nĂ©tique fournissent la diversitĂ© sur laquelle la sĂ©lection naturelle peut agir. NĂ©ogène. - PĂ©riode gĂ©ologique situĂ©e entre entre le PalĂ©ogène et le Quaternaire et qui comprend le Miocène et le Pliocène. De nombreux groupes d'animaux et de plantes ont Ă©voluĂ© et se sont adaptĂ©s aux changements environnementaux. Les mammifères que nous reconnaissons aujourd'hui, en particulier, ont continuĂ© Ă se diversifier et Ă occuper de nouvelles niches Ă©cologiques. La fin du NĂ©ogène a cependant Ă©tĂ© marquĂ©e par une extinction majeure qui a affectĂ© de nombreuses espèces animales, y compris certains groupes de mammifères. Cette extinction a Ă©tĂ© probablement causĂ©e par de changements climatiques associĂ©s Ă d'autres facteurs environnementaux. NĂ©otĂ©nie. - PhĂ©nomène oĂą un organisme conserve des caractĂ©ristiques juvĂ©niles ou immatures Ă l'âge adulte. L'exemple classique de la nĂ©otĂ©nie est celui des axolotls, qui conservent leurs branchies et d'autres caractĂ©ristiques juvĂ©niles mĂŞme Ă l'âge adulte. Cela signifie qu'ils restent aquatiques et ne subissent pas la mĂ©tamorphose en salamandres terrestres, comme beaucoup d'autres espèces de salamandres. Dans le contexte humain, la nĂ©otĂ©nie est parfois Ă©voquĂ©e pour expliquer certaines caractĂ©ristiques physiques humaines qui semblent ĂŞtre juvĂ©niles mĂŞme chez les adultes. Par exemple, la taille relativement grande du crâne humain par rapport au reste du corps, les proportions du visage et d'autres caractĂ©ristiques peuvent ĂŞtre considĂ©rĂ©es comme des traits nĂ©otĂ©niques. Certains scientifiques ont mĂŞme suggĂ©rĂ© que la nĂ©otĂ©nie a jouĂ© un rĂ´le dans l'Ă©volution humaine, contribuant Ă notre intelligence et Ă d'autres caractĂ©ristiques distinctives. La nĂ©otĂ©nie peut permettre Ă une espèce de conserver des caractĂ©ristiques juvĂ©niles qui sont adaptatives dans certaines conditions environnementales. De plus, elle peut Ă©galement faciliter la domestication, car les caractĂ©ristiques juvĂ©niles peuvent ĂŞtre perçues comme plus « mignonnes » ou moins menaçantes par les humains, favorisant ainsi la cohabitation avec l'espèce domestiquĂ©e. NĂ©phridies. - Organes excrĂ©teurs prĂ©sents chez certains organismes, en particulier chez les invertĂ©brĂ©s comme les vers plats, les vers annelĂ©s et certains mollusques. Ces organes sont responsables de l'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©taboliques et de la rĂ©gulation de l'Ă©quilibre hydrique. Les nĂ©phridies fonctionnent en filtrant le liquide corporel, puis en extrayant les dĂ©chets et l'excès d'eau avant de les Ă©vacuer hors du corps. Elles peuvent ĂŞtre comparĂ©es, dans une certaine mesure, aux reins des vertĂ©brĂ©s, bien que leur structure et leur fonctionnement puissent varier considĂ©rablement selon les espèces. Chez les vers annelĂ©s, tels que les vers de terre, les nĂ©phridies sont des organes tubulaires qui s'Ă©tendent le long du corps de l'animal. Chaque nĂ©phridie est composĂ©e d'un tube Ă©troit qui s'ouvre Ă l'intĂ©rieur du corps de l'animal et se termine par un pore externe, appelĂ© nĂ©phridiopore, qui permet l'Ă©limination des dĂ©chets. Les nĂ©phridies des vers annelĂ©s sont importantes pour maintenir l'Ă©quilibre hydrique de l'organisme et pour Ă©liminer les dĂ©chets azotĂ©s, tels que l'ammoniac. NĂ©phron. - UnitĂ© fonctionnelle de base du rein. Chaque rein humain contient des millions de nĂ©phrons qui filtrent le sang pour Ă©liminer les dĂ©chets et rĂ©guler l'Ă©quilibre des fluides et des Ă©lectrolytes dans le corps. Un nĂ©phron est composĂ© de plusieurs parties principales : • Le corpuscule rĂ©nal. - ComposĂ© du glomĂ©rule et de la capsule de Bowman, le corpuscule rĂ©nal est le site initial de la filtration du sang. Le glomĂ©rule est un rĂ©seau de capillaires sanguins très permĂ©able qui permet le passage de l'eau, des Ă©lectrolytes et des dĂ©chets du sang vers l'intĂ©rieur de la capsule de Bowman, formant ainsi le filtrat glomĂ©rulaire.Le nĂ©phron fonctionne en filtrant activement le sang Ă travers les parois des capillaires glomĂ©rulaires et en rĂ©gulant sĂ©lectivement le retour des substances utiles dans le sang tout en permettant l'excrĂ©tion des dĂ©chets et des substances indĂ©sirables dans l'urine. Cette fonction de filtration, de rĂ©absorption et de sĂ©crĂ©tion permet au nĂ©phron de maintenir l'homĂ©ostasie du corps en Ă©liminant les dĂ©chets mĂ©taboliques et en rĂ©gulant l'Ă©quilibre des fluides et des Ă©lectrolytes. Nerf. - Cordon qui relie un centre nerveux au diffĂ©rents organes et par lequel transitent les informations (concernant la motilitĂ©, la sensibilitĂ©, la nutritions, etc.) entre ces centres nerveux et ces organes. Nerf occipital et sous-occipital. - Au nombre de deux, ces nerfs vont l'un Ă droite, l'autre Ă gauche. Ils naissent des parties latĂ©rales, Ă l'extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure de la moelle Ă©pinière, au-dessous de son renflement supĂ©rieur. Ils sortent du canal vertĂ©bral, entre l'occipital et l'atlas, par le conduit fibreux qui loge l'artère vertĂ©brale, et se divisent ensuite chacun en deux branches, l'une antĂ©rieure, l'autre postĂ©rieure. Nervation, nervures (botanique). - On appelle Nervures, les faisceaux vasculaires qui parcourent le limbe de la feuille. La Nervation est le mode de distribution des nervures dans le limbe. Nerveux (système). - Ensemble des nerfs et des organes (moelle Ă©ponière, cerveau) qui commandent, via ces nerfs, aux diffĂ©rentes fonctions du corps. Le système nerveux est divisĂ© en deux parties principales : le système nerveux central (SNC) et le système nerveux pĂ©riphĂ©rique (SNP). Le cerveau est l'organe principal du SNC et est responsable de la pensĂ©e, de la mĂ©moire, de la prise de dĂ©cision, des Ă©motions, du langage, de la perception sensorielle et du contrĂ´le de diverses fonctions corporelles. La moelle Ă©pinière est un prolongement du cerveau situĂ© dans la colonne vertĂ©brale. Elle transmet les signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps. Elle est Ă©galement impliquĂ©e dans des rĂ©flexes et coordonne les mouvements involontaires. Le système nerveux pĂ©riphĂ©rique comprend des nerfs qui transportent les signaux entre le SNC et le reste du corps. Les nerfs peuvent ĂŞtre moteurs (transmettant des signaux du cerveau aux muscles) ou sensoriels (transmettant des informations des organes sensoriels au cerveau). Le système nerveux autonome (SNA) rĂ©gule les fonctions involontaires du corps (frĂ©quence cardiaque,respiration, digestion, etc.). Il se divise en système sympathique (activant) et système parasympathique (calmant). Le système nerveux de l'humain et des vertĂ©brĂ©s supĂ©rieurs apparaĂ®t de bonne heure chez l'embryon. Nervure. - Structure linĂ©aire et rigide qui soutient et renforce les feuilles des plantes, ainsi que d'autres organes vĂ©gĂ©taux. Les nervures des feuilles jouent un rĂ´le important dans le soutien de la structure de la feuille et dans la distribution des nutriments, de l'eau et des produits photosynthĂ©tiques Ă travers la plante. Elles transportent la sève, qui contient de l'eau et des nutriments, des racines vers les feuilles et d'autres parties de la plante, et transportent Ă©galement les produits de la photosynthèse des feuilles vers d'autres parties de la plante. Les nervures peuvent varier en taille, en forme et en disposition selon les espèces de plantes. Dans certains cas, les nervures peuvent former un motif distinctif sur la surface des feuilles, ce qui peut ĂŞtre utile pour identifier diffĂ©rentes espèces vĂ©gĂ©tales. NeurĂ©pine. - Chacune des apophyses Ă©pineuses des arcs vertĂ©braux supĂ©rieurs ou neurapophyses. Neuroblaste. - Cellule immature, dĂ©rivĂ©e d'une cellule souche neurale et qui subit un processus de diffĂ©renciation pour devenir un neurone fonctionnel. Ce processus de diffĂ©renciation implique la rĂ©gulation prĂ©cise de l'expression gĂ©nique, ainsi que des Ă©tapes de migration et de maturation morphologique. Au fur et Ă mesure que les neuroblastes se dĂ©veloppent, ils migrent souvent vers des rĂ©gions spĂ©cifiques du système nerveux oĂą ils Ă©tablissent des connexions synaptiques avec d'autres neurones. Ces connexions sont cruciales pour le fonctionnement du système nerveux, car elles permettent la transmission des signaux Ă©lectriques et chimiques entre les cellules nerveuses. Les neuroblastes sont prĂ©sents Ă divers stades du dĂ©veloppement embryonnaire et peuvent ĂŞtre trouvĂ©s dans diffĂ©rentes parties du système nerveux. Neurohypophyse. - Partie postĂ©rieure de l'hypophyse, principalement responsable de la sĂ©crĂ©tion et du stockage de deux hormones produites par l'hypothalamus : l'ocytocine et la vasopressine (aussi appelĂ©e hormone antidiurĂ©tique, ADH). Ces hormones, bien que produites par l'hypothalamus, sont stockĂ©es et libĂ©rĂ©es par la neurohypophyse selon les besoins du corps. Elles sont transportĂ©es par le sang vers les organes cibles oĂą elles exercent leurs effets physiologiques. Neurone. - Les neurones ou cellules nerveuses sont les cellules dont est constituĂ© le système nerveux, et par lesquelles transitent les influx nerveux. Le corps cellulaire proprement dit des neurones est dotĂ© de prolongements de deux sortes : l'axone et les dendrites. L'axone, filiforme, est reliĂ© Ă l'axone d'autres neurones ou Ă un quelconque organe effecteur (muscle, en particulier) par une jonction appelĂ©e synapse. Les dendrites, pour leur part, sont une sĂ©rie de prolongements rayonnants, qui relient directement le neurone considĂ©rĂ© aux neurones qui l'environnent.
Neuromusculaire. - Terme qui renvoie à tous les processus et les mécanismes par lesquels les signaux nerveux sont transmis aux muscles, provoquant la contraction musculaire. Ainsi, la jonction neuromusculaire est-elle l'endroit où un neurone moteur (nerf) rencontre une fibre musculaire (c'est le site où les signaux nerveux sont transmis aux muscles). Et l'on parle également de transmission neuromusculaire pour désigner le processus par lequel les signaux électriques, appelés potentiels d'action, se propagent le long des neurones moteurs et sont transmis aux muscles par le biais de neurotransmetteurs (principalement l'acétylcholine). Neuropeptides. - Molécules de signalisation chimique produites et libérées par les neurones. Ils agissent comme des neurotransmetteurs ou des neuromodulateurs dans le système nerveux, influençant une variété de fonctions physiologiques et comportementales, notamment la perception de la douleur, l'humeur, le sommeil, l'appétit, la mémoire et la régulation de la température corporelle. Les neuropeptides sont synthétisés à partir de précurseurs plus longs appelés préprohormones, qui sont ensuite clivés en peptides plus courts par des enzymes spécifiques dans les neurones. Ces peptides sont ensuite emballés dans des vésicules et libérés dans la fente synaptique lors de la transmission de l'influx nerveux d'un neurone à un autre, ou ils peuvent être libérés plus largement dans le système nerveux pour moduler l'activité neuronale sur une plus grande échelle. Parmi les neuropeptides, on peut mentionner la substance P, l'endorphine, l'ocytocine, la vasopressine, la sérotonine, la dopamine, la somatostatine et la neuropeptide Y, entre autres. Chacun de ces neuropeptides a des effets spécifiques sur le fonctionnement du système nerveux et peut influencer le comportement et les processus physiologiques de diverses manières. Neurotransmetteur . - Substance chimique qui transmet des signaux nerveux d'une cellule nerveuse (ou neurone) à une autre cellule cible, telle qu'un autre neurone, une cellule musculaire ou une cellule glandulaire. Lorsqu'un signal électrique atteint l'extrémité d'un neurone, il déclenche la libération de neurotransmetteurs dans la fente synaptique, qui est l'espace minuscule entre le neurone émetteur (présynaptique) et le neurone récepteur (postsynaptique) ou la cellule cible. Les neurotransmetteurs se fixent aux récepteurs présents sur la membrane cellulaire de la cellule cible, provoquant des changements dans cette cellule, ce qui permet la transmission du signal nerveux. Il existe de nombreux types de neurotransmetteurs, et chacun d'eux remplit des fonctions spécifiques dans le système nerveux. Exemples : la dopamine, la sérotonine, l'acétylcholine, la norépinéphrine et le glutamate. |
Neurovégétatif
(système). - Le système nerveux végétatif, également
appelé système nerveux autonome (SNA), est une composante du système
nerveux qui régule les fonctions involontaires du corps, telles que
la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la digestion, la respiration,
la température corporelle et d'autres processus automatiques nécessaires
à la survie. Il est impliqué dans la régulation de nombreuses fonctions
internes du corps et travaille en grande partie de manière inconsciente
pour maintenir l'homéostasie interne.
Neurulation. - Processus du développement embryonnaire chez les vertébrés, au cours duquel le tube neural se forme à partir de l'ectoderme, l'une des trois couches cellulaires primitives de l'embryon. Le tube neural est à la base de la formation du système nerveux central. La neurulation se produit généralement tôt dans le développement embryonnaire, après la gastrulation. Les signaux moléculaires provenant du mésoderme sous-jacent induisent l'ectoderme dorsal à s'épaissir, formant la plaque neurale. La plaque neurale se creuse, formant la gouttière neurale, avec des bords élevés appelés crêtes neurales. Les crêtes neurales se rapprochent et fusionnent pour former le tube neural. La fermeture du tube se produit dans le sens craniocaudal (de la tête à la queue) et commence souvent au niveau du futur cerveau, puis se propage à la région de la moelle épinière.Le tube neural donne finalement naissance au système nerveux central, y compris le cerveau et la moelle épinière. Les crêtes neurales se différencient en divers types de tissus 'neurones, cellules gliales). Neuston. - Communauté d'organismes vivant à la surface de l'eau, en particulier à la limite entre l'eau et l'air. Ces organismes peuvent être des plantes, des animaux ou des micro-organismes adaptés à ce milieu. Le neuston peut être subdivisé en deux catégories principales : • L'épiplankton composé des organismes qui flottent à la surface de l'eau, mais qui sont partiellement ou complètement immergés dans l'eau. Cela peut inclure des organismes tels que les algues flottantes, les petits crustacés, les insectes aquatiques et les larves d'insectes.Le neuston joue un rôle important dans les écosystèmes aquatiques, où il peut servir de source de nourriture pour d'autres organismes, contribuer à la biodiversité et jouer un rôle dans les cycles biogéochimiques de l'eau. Névramphipétale (botanique), . - Se dit des fleurs dont les pétales sont entourés d'une nervure (synonyme peu usité de synanthérées). Névraxe (anatomie). - Ensemble des centres nerveux comprenant l'encéphale et la moelle épinière (Système nerveux). Névrilème. - Sorte de gaine qui enveloppe les nerfs. Le névrilème est une gaine de tissu lamineux, qui forme l'enveloppe de chaque nerf. Il se prolonge autour de chaque fibre nerveuse et y amène les vaisseaux nourriciers. Le névrilème du tronc nerveux se continue avec la pie-mère; il disparaît à l'extrémité des nerfs. Névrilité, neurilité ou nervilité. - La névrililé est la propriété des nerfs d'agir, soit pour percevoir les impressions, soit pour imprimer des mouvements; c'est l'analogue de la propriété musculaire, qui est la contractilité. Comme cette dernière, la névrilité persiste un certain temps après l'excision de la cellule nerveuse, ainsi que l'on peut le constater par les agents chimiques, physiques, ou l'électricité. Névroglie. - Substance qui remplit les espace intercellulaires du système nerveux. La névroglie, ou tissu connectif des centres nerveux se présente tantôt sous forme de filaments formant des réseaux serrés (substance grise), tantôt sous forme de lamelles réticulées (substance blanche), ou encore sous forme de gelée. Nez. - C'est cette portion saillante de la face,, particulière à l'humain, située au-dessous du front, au-dessus de la lèvre supérieure, en avant des fosses nasales. Il a la forme d'une pyramide triangulaire, dont le sommet, nommé racine, se continue avec la partie inférieure du front; les faces latérales sont les ailes. La base, terminée en avant par une saillie arrondie que l'on nomme lobe, est percée de deux ouvertures ovalaires d'avant en arrière qui constituent les narines, continuellement béantes et livrant passage à l'air et au mucus sécrété par les fosses nasales. Les parties solides, qui donnent et maintiennent au nez la forme que nous lui connaissons, sont les apophyses montantes de l'os maxillaire supérieur, les os propres du nez, plusieurs cartilages minces, dont le plus considérable est le cartilage de la cloison qui complète en avant la cloison osseuse des fosses nasales formée par le vomer. Les cartilages latéraux des ailes du nez ou des narines, donnent à cet organe sa forme, ses dimensions, et permettent les mouvements qui lui sont imprimés par les muscles pyramidaux, transverses, élévateurs des ailes du nez, incisifs. Une portion de la peau de la face, une membrane muqueuse, prolongement de la pituitaire, des artères, des veines, des vaisseaux lymphatiques complètent l'ensemble des parties qui constituent le nez. Placé à l'entrée des fosses nasales, c'est par lui que s'introduisent les émanations qui vont provoquer le sens de l'odorat, et la pins grande partie de l'air qui pénètre dans les poumons. Chez la majeure partie des animaux supérieurs, le nez prend les noms de groin; trompe, museau, etc. Niche écologique. - Rôle qu'une espèce joue dans son environnement et à la façon dont elle interagit avec les autres organismes et les ressources disponibles. Une niche écologique englobe à la fois les besoins de l'espèce (comme l'alimentation, l'abri et la reproduction) et sa fonction dans l'écosystème. Les espèces concurrentes peuvent avoir des niches écologiques similaires mais légèrement différentes pour coexister dans un même habitat, un concept connu sous le nom de partitionnement de niche. Nid. - On appelle ainsi généralement une espèce de loge que construisent la plupart des oiseaux pour y déposer leurs oeufs et y élever leurs petits. Mais ce ne sont pas les seuls animaux qui aient besoin de recourir à ce moyen; beaucoup de mammifères, quelques poissons même, parfois certains mollusques, mais surtout une grande quantité d'insectes font des nids; il est vrai que la plupart du temps ces constructions ne sont pas seulement destinées à recevoir la progéniture, mais qu'elles servent encore d'habitation permanente à une famille ou à des générations nombreuses. Nomenclatures botanique et zoologique. - Systèmes de classification utilisés pour nommer et organiser les organismes vivants et qui fournissent un cadre standardisé pour attribuer des noms aux espèces et pour organiser ces noms dans une hiérarchie taxonomique. La nomenclature botanique est utilisée pour nommer et classer les plantes. Elle est régie par le Code international de nomenclature botanique (CINB). Ce code établit des règles et des conventions pour l'attribution des noms aux plantes (règles de priorité et règles de publication). Les noms botaniques sont généralement basés sur le système binominal, dans lequel chaque espèce est désignée par un nom composé de deux parties : le genre et l'épithète spécifique. La nomenclature zoologique est utilisée pour nommer et classer les animaux. Elle est régie par le Code international de nomenclature zoologique (CINZ). Ce code établit des règles similaires à celles de la nomenclature botanique, régissant l'attribution des noms aux animaux. Les noms zoologiques suivent également le système binominal, avec un nom de genre suivi d'une épithète spécifique pour désigner une espèce. En général, ces codes de nomenclature visent à assurer l'uniformité et la stabilité des noms scientifiques des organismes vivants. Ils fournissent également des directives pour résoudre les conflits de nomenclature et pour attribuer des noms lorsque de nouvelles espèces sont découvertes. Ces systèmes de nomenclature sont essentiels pour la communication scientifique et pour assurer une classification cohérente et précise des organismes vivants. Noradrénaline ( = norépinéphrine). - Neurotransmetteur et une hormone, qui joue un rôle important dans le système nerveux central et le système nerveux périphérique. Dans le système nerveux central, la noradrénaline est impliquée dans la modulation de l'humeur, de l'attention, de la vigilance et de la réponse au stress. Elle agit en tant que neurotransmetteur, transmettant des signaux entre les neurones. Des niveaux appropriés de noradrénaline sont nécessaires pour maintenir une fonction cognitive normale. Dans le système nerveux périphérique, la noradrénaline est libérée comme hormone par les glandes surrénales dans le cadre de la réponse au stress. Elle joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle, en provoquant une constriction des vaisseaux sanguins, augmentant ainsi la résistance vasculaire. Noué. - Lorsque dans la fleur la fécondation de l'ovaire a eu lieu, les parties qui y ont concouru, et qui sont désormais inutiles, se dessèchent et tombent pour faire place au jeune fruit. On dit alors que le fruit est noué. Dans cet état, il craint moins les intempéries de la saison; mais il n'est pas assez vigoureux encore pour résister aux pluies froides, aux gelées blanches, surtout lorsqu'elles sont suivies d'un soleil ardent ou d'un vent âpre et vif. Noyau, du latin nucleus ou nucellus, ayant peur primitif cnaou (naou), en celtique, noix. - En botanique, on nomme ainsi, en botanique, une loge du fruit dont les parois sont osseuses et contenant une seule graine ou amande. Le noyau est surtout renfermé dans les drupes, comme les abricots, les pêches, les prunes, etc. Il fait partie du péricarpe et non de la graine, comme on l'a cru pendant longtemps. C'est l'endocarpe solidifié. Lorsque les fruits, comme les nèfles, renferment plusieurs noyaux, ceux-ci sont nommés macules, et le fruit nuculaine. Dans quelques plantes, telles que certaines rhamnées, le noyau est divisé en plusieurs loges. - On donne aussi le nom de noyau à l'organite cellulaire qui renferme le génome de la cellule. Noyau caudé. - Structure en forme de C qui s'étend le long de la partie latérale du cerveau. C'est l'un des parties du striatum (corps strié) et est impliqué dans le contrôle du mouvement volontaire, de la planification et de l'exécution des actions motrices. Noyau cellulaire. - Structure membraneuse présente dans les cellules eucaryotes. Il contient l'information génétique de la cellule sous forme d'ADN (acide désoxyribonucléique) et joue un rôle essentiel dans la régulation des activités cellulaires. Le noyau est entouré d'une double membrane appelée membrane nucléaire, qui sépare le contenu du noyau du cytoplasme de la cellule. Cette membrane nucléaire est perforée par des pores nucléaires qui permettent le passage sélectif de substances entre le noyau et le cytoplasme. L'ADN, le matériel génétique de la cellule, est organisé sous forme de chromatine à l'intérieur du noyau. La chromatine est une combinaison d'ADN, de protéines histones et d'autres protéines associées qui stabilisent et régulent la structure de l'ADN. À l'intérieur du noyau, on trouve également des nucléoles, des régions spécialisées impliquées dans la synthèse des ribosomes, les structures cellulaires responsables de la traduction de l'ARN en protéines. Le noyau cellulaire est le siège de nombreuses activités génétiques et épigénétiques. Il régule l'expression des gènes en contrôlant la transcription de l'ADN en ARN messager (ARNm), une étape clé de la synthèse des protéines. Pendant la division cellulaire, le noyau se divise par un processus appelé mitose, assurant que chaque cellule fille reçoit une copie complète de l'ADN de la cellule mère. Ce processus est essentiel pour assurer la transmission précise de l'information génétique d'une génération cellulaire à l'autre. Nucelle. - On appelle ainsi dans la fleur le petit renflement globuleux qui constitué l'ovule à son premier âge. Et plus spécialement, on désigne sous le nom de nucelle, la troisième des tuniques constituantes de l'ovule dans l'ordre de leur superposition, la plus extérieure étant considérée comme la première. La cavité du nucelle est tapissée par le sac embryonnaire, qui dépasse souvent cette cavité, et c'est dans le sac embryonnaire que se développe la vésicle embryonnaire dans laquelle se forme l'embryon. Nucléase. - Enzymes qui catalysent la dégradation des acides nucléiques, tels que l'ADN et l'ARN, en coupant les liaisons phosphodiester entre les nucléotides. Il existe plusieurs types de nucléases : • Les endonucléases coupent les brins d'ADN ou d'ARN en interne, c'est-à -dire au milieu de la séquence nucléotidique. Elles peuvent être spécifiques à certaines séquences ou non spécifiques.Les nucléases sont impliquées, notamment dans la réparation de l'ADN endommagé, la recombinaison génétique, la régulation de l'expression des gènes et la défense contre les agents pathogènes. Nucléique (acide). - Macromolécule biologique - l'ADN (acide désoxyribonucléique) et l'ARN (acide ribonucléique) -, qui porte l'information génétique d'une cellule et porte des instructions pour le fonctionnement de la cellule. Nucléole. - Région spécifique du noyau cellulaire, présent dans les cellules eucaryotes, où l'ARN ribosomal (ARNr) est synthétisé et assemblé avec des protéines pour former les ribosomes. Le nucléole est situé à l'intérieur du noyau cellulaire, généralement près de la région où l'ADN ribosomal (rDNA) est présent en grande quantité. Les cellules peuvent contenir un ou plusieurs nucléoles, en fonction de leur type et de leur activité métabolique. Le nucléole est composé de plusieurs régions distinctes, appelées fibrilles, granules fibrillaires et centres fibrillaires. Ces régions correspondent à différentes étapes de la biogenèse des ribosomes, y compris la transcription de l'ARNr, le traitement post-transcriptionnel, l'assemblage des préribosomes et leur maturation. La principale fonction du nucléole est la synthèse et l'assemblage des sous-unités ribosomales. Il agit comme un centre de production de ribosomes, où l'ARNr est transcrit à partir des gènes d'ARNr présents dans l'ADN nucléaire, puis traité, modifié et associé à des protéines ribosomales pour former les préribosomes. . L'activité du nucléole est étroitement régulée en réponse aux besoins métaboliques de la cellule. Par exemple, la transcription des gènes d'ARNr et la formation des ribosomes peuvent être augmentées en réponse à une demande accrue en protéines, comme cela se produit lors de la croissance cellulaire ou en réponse à des stimuli environnementaux. Nucléoside. - Molécule composée de deux parties principales : une base azotée et un sucre pentose. Ces deux parties sont liées par une liaison glycosidique. • La base azotée est unn composé azoté qui peut être l'adénine (A), la cytosine (C), la guanine (G), la thymine (T) ou l'uracile (U). Les nucléosides contenant de l'adénine, de la guanine, de la cytosine ou de la thymine sont typiquement présents dans l'ADN, tandis que ceux contenant de l'adénine, de la guanine, de la cytosine ou de l'uracile sont présents dans l'ARN.Les nucléosides constituent les éléments de base (précurseurs) des acides nucléiques, l'ADN et l'ARN. Lorsqu'un nucléoside est lié à un ou plusieurs groupes phosphate, il forme un nucléotide. Nucléosome. - Structure fondamentale de la chromatine, qui est le complexe d'ADN et de protéines constitutives de la structure de base de la chromatine dans le noyau des cellules eucaryotes. Les nucléosomes sont les unités de base de la structure de la chromatine. Ils peuvent être organisés en une fibre de chromatine plus dense, dans laquelle les nucléosomes sont empilés les uns sur les autres. Cette fibre de chromatine peut ensuite être repliée et condensée davantage pour former les chromosomes, qui sont visibles pendant la division cellulaire. Le nucléosome est principalement composé de quatre types de protéines histones : H2A, H2B, H3 et H4. Deux copies de chaque histone forment un octamère histone autour duquel l'ADN s'enroule sous forme d'une hélice de 1,65 tours, formant ce qu'on appelle un "superenroulement". La liaison de l'ADN à l'octamère histone protège l'ADN et le compresse, ce qui permet à l'ADN de tenir dans un espace plus restreint. Les nucléosomes compactent l'ADN et le protègent contre les dommages. De plus, ils régulent l'accès à l'ADN en le rendant plus ou moins accessible aux facteurs de transcription et aux autres protéines impliquées dans la régulation de l'expression des gènes. Nucléotide. - Unité de base de la structure moléculaire des acides nucléiques. Chaque nucléotide possède trois composants : un sucre pentose (désoxyribose dans l'ADN ou ribose dans l'ARN), une base azotée - A (adénine), T (thymine) dans l'ADN ou U (uracile) dans l'ARN, C (cytosine) ou G (guanine), dont l'ordre dans un gène code pour des informations - et un groupe phosphate (groupe phosphore lié à quatre atomes d'oxygène), qui relie les nucléotides entre eux pour former la structure en chaîne de l'ADN et de l'ARN. Nuculaine. - On donne ce nom à un fruit qui est formé par la réunion de plusieurs drupes, et qui renferme ainsi plusieurs noyaux. Le fruit provient d'un ovaire libre ou adhérent: Le premier cas se rencontre dans le Sapotillier, le second dans le Néflier. - On emploie rarement le terme de Nuculaine, et, pour simplifier la nomenclature, on dit de préférence que la drupe est à 2 ou plusieurs noyaux. - Dans le Cornouiller, les noyaux sont soudés de façon à n'en présenter en apparence qu'un seul au centre du fruit. La drupe est alors dite à noyau multiluculane. Nuque, cervix des latins. - C'est la partie postérieure et creuse du cou, au-dessous de l'occiput. Nutriments. - Substances essentielles que les organismes obtiennent de leur environnement pour assurer leurs fonctions vitales. Les principaux types de nutriments comprennent les glucides, les lipides, les protéines, les vitamines et les minéraux. Nutrition. - La nutrition est l'ensemble des processus biologiques qui contribuent à développer et à entretenir le corps d'un être vivant, en introduisant constamment dans son intérieur des matériaux assimilables empruntés au monde extérieur et en éliminant les molécules matérielles qui ont terminé leur rôle dans l'organisme et ne doivent plus en faire partie; c'est ce qui constitue le double mouvement de composition et de décomposition, ou si l'on préfère d'assimilation et de désassimilation. Au sens actuel du mot, on ne rattache à la nutrition que les processus en relation avec l'absorption des aliments, leur digestion et leur excrétion. Dans le passé, la respiration était aussi considérée comme un des aspects de la nutrition. - Plusieurs fonctions secondaires effectuent ces deux grands processus de la vie : ainsi, chez les animaux, l'introduction des principes alimentaires par l'absorption digestive constitue la fonction de la digestion; au moyen de l'absorption générale, chez les animaux et les végétaux s'opère l'introduction d'eau et de substances liquides ou gazeuses, d'où la production de la lymphe chez les premiers, de la sève chez les seconds; puis l'oxygène, les gaz pénètrent à leur tour par l'absorption respiratoire, c'est la respiration. Enfin la circulation distribue le sang dans le corps des animaux, la sève dans les végétaux. Voilà pour le mouvement de composition; quant au mouvement de décomposition, il s'opère par l'exhalation externe, l'exhalation respiratoire, par l'expulsion de l'eau et de l'acide carbonique, par la sécrétion, l'excrétion urinaire, les sécrétions biliaires, salivaires, etc. Ces différents actes constituent les fonctions de sécrétion et d'exhalation. Nymphe. - En entomologie la nymphe correspond à un stade du développement de la métamorphose des Insectes. - On nomme aussi ainsi, en anatomie, les petites lèvres de la vulve. |
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