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Amiens
Amiens (Samarobriva, Ambiani, Ambianum, Civitas Ambianensium) est une ville de France, chef-lieu du département de la Somme; 135,000 habitants;  jadis capitale de la Picardie, sur la Somme, à environ 130 kilomètres au Nord de Paris. Magnifique cathédrale Notre-Dame, construite au XIIIe siècle.

Histoire.
De nombreux textes (Ptolémée, Itinéraire d'Antonin, Jules César, etc.), aussi bien que les découvertes archéologiques, nous montrent que le territoire d'Amiens a été habité depuis les temps les plus reculés. A l'époque de la conquête de la Gaule, c'était sous le nom de Samarobriva la capitale des Ambiani. Après la conquête, Samarobriva ne tarda pas à prendre une grande importance : chef-lieu d'une des cités de la deuxième Belgique; située au point de jonction de plusieurs voies romaines qui conduisaient à Beauvais, Noyon, Soissons, Boulogne, Arras, Reims, Paris, etc., elle fut embellie par Antonin le Pieux et Marc-Aurèle. Le christianisme y fut prêché par saint Firmin, dès le IIe siècle suivant les uns, au IIIe seulement et même au IVe suivant les autres. Nous n'avons pas à entrer dans cette discussion. Après avoir beaucoup souffert de la grande invasion de 406, elle tomba, à la fin du Ve siècle, au pouvoir des Francs

Aux époques mérovingienne et carolingienne, l'histoire d'Amiens est assez obscure. La ville fut la résidence de Clodion, qui y mourut en 448. Ravagée plusieurs fois par les Vikings, elle fut tour à tour gouvernée par les comtes, et par les évêques. Dès la fin du XIe siècle (v. 1084), les droits et les coutumes de la ville d'Amiens avaient été réglés dans une charte souscrite par les comtes Guy et Yves. Mais cet acte ne fut pas longtemps en vigueur. Le comté (l'Amiénois) ayant été en effet usurpé par Enguerrand de Boves, elle retomba sous la plus cruelle oppression. En 1113, les Amiénois fatigués des vexations de cet Enguerrand, excités d'ailleurs par leur évêque saint Geoffroy et encouragés par l'exemple de Laon se soulevèrent à l'effet de créer une commune. Après une lutte acharnée qui dura deux ans, ils durent appeler à leur aide Louis le Gros, qui finit par s'emparer du château d'Amiens (1117). le fit raser, expulsa Enguerrand du comté qu'il rendit à une soeur de Guy et d'Yves de Valois qui avait épousé Charles de Danemark. C'est à cette époque, sans doute, qu'Amiens reçut sa première charte de commune, mais qui n'est pas parvenue jusqu'à nous. La plus ancienne que l'on connaisse a été donnée par Philippe-Auguste, en 1185, après qu'il se fut emparé du comté d'Amiens. La charte communale d'Amiens fut successivement confirmée par le même prince en 1190, 1193 et 1209. 

En 1358, la ville fut dévastée par les partisans du roi de Navarre, et, pendant la guerre de Cent ans, eut plusieurs fois à souffrir des vexations des Anglais. Cédée avec faculté de rachat au duc de Bourgogne par le traité d'Arras en 1435, elle resta néanmoins toujours fermement attachée à la royauté française. En 1436, Charles VII y fut reçu avec enthousiasme. En 1463, Louis XI, à peine monté sur le trône, se hâta d'user de la faculté de rachat que lui accordait le traité, mais ce ne fut pas pour longtemps : après la Ligue du bien public, il dut par le traité de Saint-Maur (1465) rendre Amiens à Charles le Téméraire. A la mort de celui-ci (1477), il se hâta de la reprendre. En 1492, Maximilien, furieux du mariage de Charles VIII avec Anne de Bretagne, essaya de surprendre la ville, mais fut repoussé par les bourgeois.
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La cathédrale d'Amiens.

Lors de la Réforme de nombreux troubles éclatèrent dans Amiens. On se battit jusque dans la cathédrale. En 1588, toute la ville adhéra solennellement à la Ligue, et y resta jusqu'à la fin fortement dévouée. Ce ne fut qu'en 1594 que les Amiénois se décidèrent à reconnaître Henri IV. Le 11 mars 1597, le gouverneur espagnol de Doullens, Hernando Tello Porto-Carrero, la surprit par un coup de main assez audacieux. Profitant de la négligence avec laquelle les habitants d'Amiens, qui s'étaient toujours opiniâtrement refusés à toute garnison royale, gardaient leur ville, négligence encore augmentée par l'épidémie qui régnait alors, il vint avec environ six mille hommes s'établir dans un lieu couvert à peu de distance de la ville. A l'ouverture de la porte Montre-Escu il envoya quelques hommes d'élites déguisés en paysans, conduisant en ville des chariots chargés de bois. Pendant qu'un des chariots s'arrêtait sous la herse pour empêcher celle-ci de descendre, un des faux paysans laisse s'ouvrir un sac de noix qu'il portait sur le dos; les gardes de la porte se précipitant pour ramasser les noix qui roulaient à terre, les Espagnols tirent leurs armes cachées sous leurs habits, et tombent sur eux. Vainement les bourgeois qui demeuraient dans les environs de la porte, attirés par les cris de la sentinelle, essaient de résister, le flot de l'armée espagnole, débouchant au même instant, pénètre dans la ville et s'en empare presque sans coup férir, le comte de Saint-Pol, gouverneur, s'étant enfui dès qu'il eut aperçu l'ennemi. Le lendemain la ville fut mise au pillage. Le roi, qui apprit cette nouvelle au sortir d'un bal, en fut grandement irrité. D'après les conseils de Sully qu'il avait mandé sur-le-champ, il vint lui-même à la tête de 5000 hommes se placer entre Amiens et Doullens pour empêcher l'arrivée de nouveaux renforts espagnols. Après un siège de quelques mois pendant lequel Porto-Carrero fut tué, les Espagnols furent contraints de capituler, et le 25 septembre, le roi entra dans la ville. Celle-ci perdit tous ses privilèges, et tout d'abord celui de n'avoir pas de garnison royale. 
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Amiens : le beffroi.
Amiens : statue sur le beffroi.
Le Beffroi d'Amiens et la statue décorant l'angle Nord-Est.

Louis XIII séjourna plusieurs fois à Amiens. En 1610, pendant le siège d'Arras, il y avait son quartier général. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, époque de plus grande tranquillité, les gouverneurs, les intendants, la municipalité réunirent leurs efforts pour embellir la ville. C'est alors que l'on traça de nouveaux alignements, que les remparts disparurent petit à petit pour faire place à de beaux boulevards, que l'on reconstruisit l'hôtel de ville, que l'hôpital général ou de Saint-Charles fut créé (v. 1640). Pendant le XVIIIe siècle surtout ces travaux abondent; ce sont les fontaines publiques et le service des eaux organisés par le P. Féry et l'ingénieur Bélidor (1753); l'hôtel de l'Intendance, la caserne de Cerisy ou Saint-Jacques (1767); la salle de spectacle (1776-1780); le projet de faire de la place Périgord une place monumentale de forme elliptique, dont malheureusement un seul pavillon fut exécuté (1781); toutes oeuvres de l'architecte Rousseau. C'est à cette époque que, malgré quelques périodes de crises, l'industrie d'Amiens prit sa plus grande extension. La Révolution fut relativement assez calme à Amiens. Le seul événement important qui s'y passa à cette époque fut la Paix d'Amiens en 1802.

La Paix d'Amiens. - On nomme ainsi le traité conclu à Amiens le 6 germinal an X (27 mars 1802) entre la République française, l'Angleterre, l'Espagne et la République batave, à la suite des négociations commencées après la chute du ministère de Pitt et des préliminaires signés à Londres le 1er octobre 1801. L'Angleterre restituait à la France et à ses alliés leurs colonies sauf Ceylan (Sri Lanka) et la Trinité; la colonie du Cap appartenant alors à la République batave devait être ouverte aux vaisseaux de toutes les puissances ; l'intégrité des Etats de la Porte ottomane, y compris l'Egypte, était garantie; les îles de Malte, de Gozo et de Comino devaient être restituées à l'ordre de Saint Jean (Les Hospitaliers), dont la reconstitution était décidée : la France devait évacuer le Portugal, l'Etat romain et le royaume de Naples; la République des sept îles (Iles Ioniennes) était reconnue sous la protection de la Russie.
Les anciennes institutions d'Amiens.
Depuis la charte de Philippe-Auguste, l'administration municipale était entre les mains d'un maieur (major) et de vingt-quatre échevins élus pour un an. Les attributions et les pouvoirs du maieur étaient considérables : il avait le commandement suprême de toutes les milices de la ville et la nomination des capitaines. Sa compétence judiciaire était à la fois civile, criminelle, correctionnelle et de simple police : il pouvait prononcer la peine de mort. Les actes de la ville étaient scellés d'un sceau particulier, dit des marmousets, portant au droit une rosace entourée de six têtes alternant avec autant de fleurs de lys, avec cette légende « Sigillum civium Ambianensium », et en contre-sceau une fleur de lys et la légende « Secretum meum mihi ». 
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Amiens : la Somme.
La Somme, à Amiens.  Ci-dessous, des "rieux", ces canaux qui sillonnent le Nord 
de la ville, spécialement dans le quartier de saint-Leu, entre les bras de la Somme.

Après la reprise d'Amiens sur les Espagnols, Henri IV, par un édit de 1597, restreignit considérablement les privilèges municipaux de la ville : la dignité de majeur fut supprimée et le nombre des échevins réduit à sept, dont un premier échevin. En 1692 seulement la ville d'Amiens put racheter sa mairie pour 88,000 livres, mais le maire et les échevins furent loin de recouvrer les pouvoirs qu'ils possédaient avant l'édit de 1597 : leurs attributions militaires étaient singulièrement restreintes par celles du major de la ville; leurs attributions administratives et de police par celles de l'intendant. Enfin par le règlement de 1774 l'organisation municipale fut une dernière fois transformée : un maire, un lieutenant de maire, six échevins, un procureur du roi, un secrétaire-greffier et un trésorier-receveur.

Amiens a été capitale du gouvernement militaire de Picardie; chef-lieu d'une intendance et d'une généralité qui comprenait six élections (Abbeville, Amiens, Doullens, Montdidier, Péronne, Saint-Quentin); bureau des finances; bailliage et siège présidial ressortissant au parlement de Paris; prévôté; grenier à sel, maîtrise des eaux et forêts; hôtel des monnaies, etc.
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Amiens : l'Hôtel de Ville.
L'Hôtel de Ville d'Amiens, et, ci-dessous, une rue (au fond, la tour Perret).
Amiens : une rue.

Miscellanées.
Depuis Philippe-Auguste, les armes d'Amiens étaient de gueules au chef de France. Louis XI, après avoir repris la ville sur la maison de Bourgogne, diapra le champ de gueules d'un lierre d'argent. avec deux licornes comme supports et cette devise

"Liliis tenaci vimine jungor". 
C'est à Amiens que philippe-Auguste épousa Ingeburge de Danemark, en 1193. En 1263, saint Louis prononce, dans la cathédrale d'Amiens, sa sentence célèbre contre Henri III d'Angleterre et ses barons révoltés. C'est aussi dans la cathédrale d'Amiens qu'en 1329, Edouard III rendit hommage à Philippe de Valois, et qu'en 1385, Charles VI épousa Isabeau de Bavière

Avant la Révolution, Amiens était un évêché suffragant de Reims. L'évêque d'Amiens faisait l'office de sous-diacre au sacre des rois de France; il les sacrait lui-même à défaut de l'archevêque de Reims et de l'évêque de Soissons

Les devoirs féodaux incompatibles avec la dignité épiscopale, tels que le service militaire, étaient remplis par un vidame, qui avait de plus la garde du palais épiscopal. Le fief du vidame se composait d'une portion considérable de la ville, du domaine de l'évêché. Le vidamé d'Amiens était héréditaire. Il fut longtemps possédé par les sires de Picquigny; il passa ensuite aux familles d'Ailly (1342) et d'Albert (1619). 

De temps immémorial et pendant tout le Moyen âge, Amiens fut le centre d'une industrie et d'un commerce considérables. Dès 1135, plusieurs fabriques de draps existaient dans le quartier Saint-Leu. Ruinés presque complètement par la guerre de Cent ans, le commerce et l'industrie d'Amiens prirent un nouvel essor sous Louis XI. En 1492, des ouvriers de Tournai y apportèrent la fabrication des draps d'or et de soie. Sous Henri IV, de nouveaux encouragements à l'industrie furent donnés par le gouverneur Dominique de Vic. En 1666, Colbert donna à l'industrie textile d'Amiens des règlements qui lui valurent sa célébrité et fit venir des fabricants de Hollande pour y appliquer les procédés étrangers. En 1683, César-Antoine Guérard créa une fabrique de peluches. Au XVIIIe siecle, on faisait à Amiens toutes sortes d'étoffes serges, indiennes, camelots, baracans, droguets, velours d'Utrecht, etc. Au milieu du XIXe siècle, l'industrie amiénoise commençait à déchoir, quand les sieurs Morgan et Delahaye y introduisirent une industrie nouvelle, celle des velours de coton qui obtint un rapide succès. Aux XVe et XVIe siècles, on y fabriquait des armes et des canons. 

Ils sont nés à Amiens : Pierre-l'Ermite, Rohault, dom Bouquet, Voiture, Ducange, Gresset, Wailly, Gribeauval, Delambre, Choderlos de Laclos, Paul Bourget, etc.

Monuments.
Il y avait autrefois à Amiens trois abbayes d'hommes, une de femmes, deux collégiales, quatorze paroisses, quatre hôpitaux, un grand nombre de couvents et un collège florissant dès le XIIIe siècle. La ville compte aujourd'hui de nombreux édifices intéressants, à commencer par sa cathédrale :
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Cathédrale d'Amiens.
La cathédrale Notre-Dame d'Amiens est une des productions les plus remarquables de l'architecture gothique. Le portail en est admirable; quant à la nef, c'est, on le sait la partie de cette cathédrale, qui sert, avec le choeur de Beauvais et le porche de Reims, à composer le type idéal de l'église dans le dicton populaire. Les architectes furent successivement Robert de Luzarches, Thomas de Cormont et son fils Renault de Cormont. L'édifice, dont on posa la première pierre en 1220, fut terminé, dit-on, en 1288, sauf les tours du grand portail, seulement achevées en 1366, et les balustrades du choeur et de la nef. On n'a ajouté au plan primitif de Robert de Luzarches que les chapelles latérales de la nef. La vue de Notre-Dame d'Amiens a exercé, sans aucun doute, une grande influence sur les architectes du Moyen âge, et un archéologue français a pu donner aux cathédrales de Cologne, de Beauvais, de Limoges et de Narbonne, le nom de filles de la cathédrale d'Amiens. Dans le langage populaire, la nef d'Amiens, le choeur de Beauvais, le portail de Reims et les flèches de Chartres formeraient par leur réunion une cathédrale parfaite; quoi qu'il en soit de cette alliance, on peut dire avec Huet : 

"La basilique d'Amiens est aux autres temples gothiques ce que Saint-Pierre de Rome est aux temples modernes de premier ordre. "
Amiens : la cathédrale Notre-Dame.
La cathédrale d'Amiens.  A droite : sculptures du portail principale;
au-dessous, la rosace de l'abside.

Eglise Saint-Germain.
Elégant édifice (mon. hist.) de la fin du XVe siècle et du XVIe, à trois nefs avec abside semi-hexagonale. Remarquable par la régularité de son style et la délicatesse de ses sculptures. Restaurée au XIXe siècle.-
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Amiens : l'église Saint-Germain.
Amiens : portail de l'église Saint-Germain.
L'église Saint-Germain.

Saint-Rémy.
Ancienne église des Cordeliers, en partie détruite; tombeau en marbre de Nicolas de Lannoy, connétable du Bourbonnais, statues par Blasset; Vierge exécutée pour le prince de Condé par le même; tableau de Fragonard (baptême de Clovis). 
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Amiens : l'église Saint-Rémy.
Amiens : l'église Saint-Rémy.
Ci-dessus, l'église Saint-Rémy.
En bas : à gauche, l'église Saint-Jacques, à droite, l'église Saint-Leu.
Amiens : l'église Saint-Jacques.
Amiens : Saint-Leu.

Autres églises. 
Parmi les autres édifices religieux, on peut citer : Saint-Leu (Mon. hist.)., avec son clocher' gothique du XVIe siècle, Saint-Martin, Sainte-Anne, Saint-Honoré, Saint-Jacques, Saint-Pierre, les chapelles du collège de la Providence et du Lycée privé de Saint-Rémy et ce qui reste du cloître de l'ancien couvent des Soeurs Grises (installé au XIe siècle dans l'ancien hôpital Saint-Nicolas de Coquerel et détruit pendant la Seconde Guerre mondiale).
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Amiens : Couvent des Soeurs Grises.
Le cloître du couvent des Soeurs Grises. Ci-dessous le lycée privé Saint-Rémy.
Amiens : le lycée Saint-Rémy.

Monuments civils.
L'hôtel de ville (XVIIIe siècle), considérablement agrandi au XIXe siècle : tableaux de Vanloo, Vien, Lagrenée, etc.; vis-à-vis, beffroi dont les parties basses remontent aux XIVe et XVe siècles, mais dont la partie supérieure a été refaite au XVIIIe siècle, après un incendie (1742), cloche de 11,000 kg.

Ancien bailliage ou Mallemaison, près de l'hôtel de ville, jolie façade de la Renaissance, aujourd'hui masquée. Conciergerie. 

Les fortifications ont été en grande partie démolies à la fin du XVIIIe siècle et au commencement du XIXe, pour faire place à de jolis boulevards ou promenades qui font presque tout le tour de la ville; il ne resta plus que la citadelle (conservée partiellement), dont le plan fut dressé sous les ordres de Henri IV par l'ingénieur Errard de Bar-le-Duc en 1597. 

Musée de Picardie, somptueux édifice, construit de 1854 à 1864. Escalier et vestibule ornés de peintures de Puvis de Chavanne (le Travail et le Repos, Ave Picardia nutrix) et de Barrias. Il contient à la fois une collection archéologique fort curieuse (antiquités pré-historiques, gallo-romaines et du Moyen âge) et une galerie de tableaux (l'Albane, Bellangé, Boucher, Chardin, Fragonard, Caminade, David, Jordaens, Gérôme, Greco, Ribera, Muller, Thuillier, Horace Vernet, tableaux de la confrérie Notre-Dame du Puy, etc.).
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Trois  monuments civils d'Amiens : en haut, la bibliothèque municipale d'Amiens; dessous, 
la préfecture et, à droite, le musée de Picardie. Photos : © Serge Jodra, 2009.

La préfecture, hôtel construit au XVIIIe siècle pour l'intendant de Picardie. Beaux jardins. Le Palais de justice est un édifice élevé de 1871 à 1876.

Autres. -  En face du Palais de Justice, une maison Renaissance (1591), dite du Sagittaire, et le Logis du Roi, hôtel que François ler, charmé de la réception qui lui avait été faite à Amiens, avait fait construire en vue d'y passer une partie de l'année. Resté inachevé, il servit de demeure au gouverneur de la province. Statues de Pierre l'Hermite, place Saint-Michel; de Lhomond, dans la cour du lycée; de Du Cange, place Saint-Denis. Beau et grand parc de la Hotoie. Vaste et beau cimetière La Madeleine. (G. Durand).



En bibliothèque. - Rivoire, Description de l'église cathédrale d'Amiens, 1806, in-8°; Gilbert, Description historique de la cathédrale d'Amiens, 1833, in-8°; De Jolimont, Notice sur la cathédrale d'Amiens; Goze, Nouvelle description de la cathédrale d'Amiens, 1847, in-4°; T.-N. de Jolimont et Chapuis, Les cathédrales de France, in-4°; Rigollot, Atlas de l'Essai sur les arts en Picardie, 1840, 2 vol. in-8°.
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Dictionnaire Villes et monuments
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