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Sabot.
- On désigne sous ce nom l'ongle des Mammifères-ongulés
par opposition à celui des Mammifères onguiculés.
Chez les Ongulés, l'ongle se développe de manière à recouvrir complètement
la dernière phalange du doigt
comme d'un dé à coudre, et l'animal n'appuie sur le sol que cette partie
cornée qui protège parfaitement les régions palmaire et plantaire de
l'extrémité des membres. Il n'y a d'exception
que chez les Tylopodes (Chameaux et Lamas) où les sabots ne protègent
que la région antérieure des phalanges : la région moyenne et postérieure
de celles-ci forme une sole élargie et calleuse qui appuie sur le sol
comme chez les Onguiculés, de telle sorte qu'au sens propre du mot, les
Camélidés ne seraient pas de véritables Ongulés. (E.
Trouessart).
Sac lacrymal. - C'est le commencement du canal nasal ou lacrymal; il est logé dans la gouttière lacrymale, formée elle-même par l'os- unguis et la branche montante du maxillaire supérieur, il se continue en bas avec le canal nasal, sans aucun changement. Sac vitellin = sac vitellinien. - Structure présente chez les vertébrés, au début du développement embryonnaire. Chez les mammifères, le sac vitellin est un sac membranaire qui se forme tôt dans le développement embryonnaire à partir du trophoblaste, une cou che externe de cellules de l'embryon. Ce sac est rempli de liquide vitellin, qui contient des nutriments nécessaires à la croissance et au développement précoce de l'embryon. Le sac vitellin est essentiel pour fournir les premiers nutriments à l'embryon jusqu'à ce que le placenta se développe pour prendre en charge cette fonction nutritive. Chez les oiseaux et les reptiles, le sac vitellin est également présent, mais il est attaché au vitellus, la partie nutritive de l'œuf, et il est utilisé pour fournir des nutriments à l'embryon en développement jusqu'à ce qu'il soit suffisamment développé pour éclore. Sacré, -ée. - Qui a rapport au sacrum; (artères, canal, nerfs, plexus, vertèbres, etc.). Sacro-coccygien, qui a rapport au sacrum et au coccyx. - Articulation sacro-coccygienne : articulation qui a lieu entre le sommet du sacrum et la base du coccyx; elle est maintenue par les ligaments sacro-coccygiens antérieurs et postérieurs. - Muscle sacro-coccygien : le muscle sacro-coccygien antérieur est fléchisseur et le muscle sacro-coccygien postérieur extenseur du coccyx. Sacro-lombaire (muscle). - Confondu inférieurement avec le long-dorsal, ce muscle s'attache d'une part à la crête de l'os iliaque, au sacrum, aux apophyses-épineuses des vertèbres-lombaires et dorsales; de là , arrivé au niveau de la douzième côte, il se divise en deux portions, l'interne constitue le muscle long dorsal, l'externe est le sacro-lombaire et remonte jusqu'aux apophyses transverses cervicales. Il redresse le rachis et contribue à le maintenir droit. Sacrum, mot latin signifiant. chose consacrée, parce que les Anciens avaient coutume d'offrir aux dieux cette partie des victimes immolées en sacrifice. - Os situé à la partie inférieure de la colonne vertébrale, s'articulant avec les os iliaques pour former le bassin. Le sacrum, chez l'humain, est un os impair, symétrique et triangulaire, constitué par la soudure de cinq vertèbres atrophiées. Il s'unit aux os iliaques pour constituer le bassin ou ceinture pelvienne. Sagapenum. - Espèce de gomme-résine, connue aussi sous le nom de gomme-séraphique, se rapprochant par ses caractères physiques et chimiques du galbanum et surtout de l'asa foetida. Dans le passé, le sagapenum entrait dans plusieurs préparations pharmaceutiques, telles que la thériaque, l'emplâtre diachylon gommé, etc. On le faisait venir en Europe depuis la Perse, et il arrivait en masses plus ou moins volumineuses, rarement en larmes. Selon les anciens auteurs, c'était, à son arrivée, une substance demi-transparente, molle, très impure, d'une odeur aliacée; il ne se colorait pas en rouge au contact de l'air et de la lumière comme l'asa foetida, et se distinguait du galbanum par sa couleur plus foncée. ll s'enflammait facilement et était composé de gomme et surtout de résine et d'huile volatile qui y dominaient. Sagittale (gouttière, suture). - La gouttière sagittale s'étendant de la crête frontale à la protubérance- occipitale, est creusée sur l'os frontal, les deux pariétaux et sur l'occipital. - La suture sagittale est celle qui unit entre eux les deux pariétaux; elle est ainsi nommée, parce qu'elle rencontre à angle droit le milieu de l'arc formé par la suture fronto-pariétale et semble une flèche par rapport à cet arc. Sagitté, -ée du latin sagitta = flèche. - Se dit de certaines parties des végétaux qui ont la forme d'un fer de flèche. Ainsi, les feuilles du liseron. Salivaire (appareil). - Ensemble des organes qui sécrètent la salive (glandes salivaires ) ou qui forment les canaux par lesquels elle passe (conduits salivaires). Les trois principales glandes salivaires sont de chaque côté : la parotide, la sous-maxillaire et la sublinguale. Mais la salive est encore sécrétée par un grand nombre de petites glandes labiales, palatines, molaires, etc, Ce sont des glandes ou grappes formées d'un plus ou moins grand nombre d'acini. Salive. - Liquide un peu visqueux qui coule dans la bouche. Saltatoire (conduction). - Mode de propagation des influx nerveux le long des axones myélinisés, caractérisé par des sauts des potentiels d'action d'un noeud de Ranvier à un autre. Salvatelle (veine). - La veine salvatelle est située sur la face dorsale de la main près de son bord interne, commence à la face postérieure des doigts et à la face dorsale de la main par un réseau que forment des vénicules très nombreuses; en se réunissant en dedans de la main, elles constituent la veine salvatelle, qui remonte le long de la partie interne de l'avant-bras, où elle prend le nom de cubitale postérieure. - Les anciens médecins attribuaient à la saignée de cette veine une efficacité très grande dans certaines maladies, ce qui lui avait fait donner ce nom du latin salvus, en bonne santé, venant lui-même de servare, sauver. Samare, samara,
nom donné par Pline Sang. - Liquide rouge, qui circule à l'intérieur des vaisseaux sanguins (veines, artères capillaires). Il est composé de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, et plaquettes) ainsi que de plasma, une substance liquide composée d'eau, de protéines, d'électrolytes, et de divers autres composants. Le sang est le liquide nourricier de l'organisme; il est porté dans tout le corps par les artères, et est ramené par les veines au coeur, qui l'envoie dans les poumons, où il s'oxygénise de nouveau. Le sang reçoit les matériaux provenant de la digestion, et il recueille les substances des déchets il est composé d'un liquide (plasma sanguin) dans lequel évoluent 40% de globules rouges et un petit nombre de globules blancs (1 blanc pour 1000 rouges). Le plasma contient environ 91% d'eau et 9% de matières fixes dissoutes formées principalement d'une substance albuminoïde : la fibrine. Les globules renferment 60 à 67% d'eau et 33 à 40% de matières fixes surtout constituées par de l'hémoglobine. Cette dernière substance sert d'intermédiaire pour la fixation de l'oxygène (hématose). Exposée à l'air, la fibrine, en se concrétant, détermine la coagulation du sang, qui se sépare en un sérum liquide et en un caillot de fibrine enveloppant les globules. Sanglot, singultus
des Latins. - Phénomène expressif du mouvement d'expiration
qui, dans son mécanisme, se rapproche beaucoup du rire,
excepté qu'il est la manifestation des affections tristes et qu'il se
mêle souvent aux pleurs ( Sanguin (système). - Réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels le sang circule dans tout le corps. Il est composé de trois types de vaisseaux sanguins : les artères, les veines et les capillaires. Les artères transportent le sang oxygéné du coeur vers les tissus du corps, tandis que les veines transportent le sang désoxygéné des tissus vers le cœur. Les capillaires sont de minuscules vaisseaux sanguins qui relient les artères et les veines, permettant les échanges de nutriments, d'oxygène, de dioxyde de carbone et de déchets entre le sang et les tissus. Saphène. - On qualifie ainsi deux veines des membres inférieurs : la saphène interne ou grande saphène, qui naît de la veine dorsale interne du pied, et la veine saphène externe ou petite saphène qui fait suite à la veine dorsale externe du pied . - Il y a par ailleurs trois nerfs saphènes : le saphène interne et les nerfs saphènes péronier et tibial : le sciatique poplité externe et le sciatique poplité interne. Saprophytes. - Ce terme s'applique aux champignons vivant des produits de la décomposition des substances organiques ou directement d'organismes morts, à la différence des champignons parasites, qui vivent sur les végétaux ou animaux vivants. Sarcomères. - Unités fonctionnelles de base des myofibrilles. Ils sont délimités par des lignes Z et comprennent des régions de chevauchement entre les filaments d'actine et de myosine (bande A), des régions contenant uniquement des filaments d'actine (bande I) et des régions contenant uniquement des filaments de myosine (bande H). Sarcoplasme. - Cytoplasme des cellules musculaires. Outre les organites ordinairement rencontrés dans le cytoplasme, le sarcoplasme des cellules musculaires contient des myofibrilles, qui sont les structures responsables de la contraction musculaire. Les myofibrilles sont composées de filaments de protéines, notamment les filaments d'actine et de myosine, qui glissent les uns par rapport aux autres lors de la contraction musculaire, ce qui raccourcit la cellule musculaire et génère une force. Sartorius (muscle). - Muscle long et mince situé dans la région antérieure et médiale de la cuisse. Savane. - Grande plaine herbeuse, qui limitent en général la zone des forêts équatoriales. Les savanes correspondent à la zone climatique qui succède immédiatement à la région équatoriale proprement dite. Saut. - Mode progression dans lequel, par un mouvement général du corps, celui-ci est détaché du sol, élevé de terre et projeté en l'air à une certaine hauteur, d'où il retombe ensuite par le fait seul de son poids. Saveur. - Qualité particulière de certains corps, perçue par le sens du goût. Scalènes (muscles), du grec scalénos, oblique, inégal. - Il y a deux muscles scalènes, situés à la partie supérieure du cou. - Le Scalène antérieur sur les parties latérales :il s'attache à la première côte, et va, en montant obliquement, s'attacher aux apophyses- transverses cervicales. - Le Scalène postérieur a deux portions inférieurement, l'antérieure s'attache à la première côte, l'autre à la seconde; ces deux portions bientôt réunies remontent vers le rachis et s'attachent aux 6 dernières apophyses transverses cervicales. - Ils fléchissent le cou latéralement. Avant de se réunir, ses deux portions inférieures circonscrivent un espace triangulaire dans lequel se trouve l'artère-sous-clavière. Scaphoïdes (os), du grec skaphè = barque, et eidos = aspect). - Se dit d'os de la main et du pied. Scapulaire, du latin scapulae, épaules, qui a rapport à l'épaule. - Aponévrose scapulaire : elle recouvre les muscles de l'épaule. - Artères scapulaires : la supérieure naît ordinairement de la sous-clavière, inférieure, très grosse, est fournie par l'axillaire; la postérieure ou cervicale transverse naît de la sous-clavière, quelquefois d'un tronc qui lui est commun avec la thyroïdienne inférieure. Toutes ces artères se distribuent aux parties qui constituent l'épaule. Scapulaires (plumes). - On donne aussi ce nom aux plumes qui recouvrent le membre, antérieur des oiseaux dans la région qui correspond à l'humérus. Scarpa (triangle de) = triangle fémoral. - Région anatomique située dans la partie supérieure de la cuisse, juste sous l'aine. Schizonte. - Structure cellulaire caractéristique que l'on trouve chez certains parasites, notamment certains protozoaires, comme Plasmodium, le parasite responsable du paludisme. Chez Plasmodium et d'autres parasites similaires, le schizonte est une forme de développement dans le cycle de vie du parasite. Après l'infection d'un hôte, le parasite passe par plusieurs stades de développement dans les cellules de l'hôte. Pendant la phase schizonte, le parasite se multiplie de manière asexuée à l'intérieur de la cellule hôte. Il subit une série de divisions nucléaires et cytoplasmiques, formant finalement une masse de cellules filles appelées mérozoïtes. Ces mérozoïtes sont ensuite libérés dans la circulation sanguine ou dans d'autres tissus de l'hôte, où ils peuvent infecter de nouvelles cellules et poursuivre le cycle de reproduction du parasite. Sciatique . - Qui est relatif à l'ischion (nerf, artère). Scissure,
en latin scissura, fente, crevasse. - On appelle ainsi des fentes,
des sillons qu'on observe Ă la surface de quelques organes; tels sont
: - La Scissure de Glaser située au fond de la cavité-glénoïde
du temporal; - La Grande Scissure du foie, ou sillon
horizontal de cet organe. - La Grande Scissure de Sylvius Sclérenchyme. - Tissu végétal formé de cellules à parois épaissies. Sclérite. - Structure anatomique présente chez les insectes et d'autres arthropodes. Il s'agit d'une partie de l'exosquelette. Scléroprotéines. - Protéines structurelles présentes dans les tissus conjonctifs de nombreux organismes. La caractéristique principale des scléroprotéines est leur capacité à former des structures fibrillaires solides et résistantes. Les exemples les plus connus de scléroprotéines comprennent le collagène, l'élastine et la kératine. Les scléroprotéines inteviennent dans le maintien de l'intégrité structurale des tissus biologiques, ainsi que dans leur fonctionnalité et leur capacité à résister aux forces mécaniques et à d'autres contraintes. Elles sont essentielles notamment à la cicatrisation des plaies, la croissance et le développement, ainsi qu'à la régulation de la physiologie tissulaire. Sclérotique. - Enveloppe-fibreuse de l'oeil qui lui sert de soutien et contribue à la fermeté élastique du globe oculaire. Sclérote. - Structure de survie produite par certains champignons. Sclérotome. - En embryologie, région du mésoderme qui est impliquée dans la formation des vertèbres chez les embryons vertébrés. - En anatomie comparée, peut se référer à une région du corps des arthropodes où le tégument (l'enveloppe extérieure) est renforcé. - En pathologie, peut également être utilisé pour désigner une région anatomique ou une zone de la peau où un épaississement durcissement anormal des tissus, se produit. Scopolamine. - Alcaloïde tropanique trouvé dans plusieurs plantes de la famille des Solanacées, notamment le datura, la jusquiame et le Brugmansia. Elle est également synthétisée en laboratoire à des fins médicales. La scopolamine agit en bloquant les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine, un neurotransmetteur, entraînant ainsi une réduction de la production de salive et de sécrétions gastriques. Elle peut également avoir des effets sédatifs et amnésiques. Scrotum. - Sorte de poche brunâtre, rugueuse, couverte de poils, qui correspond aux bourses testiculaires. Sébacées (glandes). - Glandes situées dans le derme, la couche profonde de la peau, et qui sont le plus souvent présentes sur le visage et le cuir chevelu, ainsi que sur d'autres parties du corps comme le dos et la poitrine. Elles produisent le sébum : Sébum. - Substance huileuse produite par les glandes sébacées de la peau. Le sébum est composé de divers lipides, notamment des acides gras, des cires, des stérols et des triglycérides. Il a plusieurs fonctions importantes pour la santé de la peau. Le sébum agit comme un lubrifiant naturel, aidant à maintenir la peau souple et hydratée. Il aide à prévenir la sécheresse de la peau en formant une barrière protectrice qui retient l'humidité. Grâce aux composés antimicrobiens qu'il contient, Le sébum aide aussi à protéger la peau contre les agressions externes des bactéries et des champignons. Secondaire (structure). - Structure régulière formée par des protéines par liaison hydrogène intramoléculaire entre l'atome d'oxygène d'un résidu d'acide aminé et l'hydrogène attaché à l'atome d'azote d'un résidu d'acide aminé. Secondaire (ère) Sécrétion. - Production par un tissu vivant d'une substance particulière qui peut circuler dans l'organisme par le sang ou être évacuée à l'extérieur à partir de la surface d'une muqueuse. (Voir aussi Sécrétions végétales). Segmentation. - Processus au cours duquel l'oeuf fécondé se divise en plusieurs cellules, au cours des premières étapes du développement embryonnaire, établissant ainsi le plan de base pour le développement embryonnaire ultérieur. Ségrégation (loi de la). - Première loi de Mendel. Cette loi stipule que les caractères héréditaires sont déterminés par des facteurs (aujourd'hui appelés gènes) qui existent sous forme de paires dans les organismes diploïdes. Lors de la formation des gamètes, ces paires de facteurs (allèles) se séparent de manière aléatoire, de sorte que chaque gamète ne reçoit qu'un seul allèle pour chaque caractère hérité. Ainsi, chaque parent transmet un seul allèle pour chaque caractère à sa descendance. Semi-flosculeuses
(fleurs). - Nom donné par Tournefort Semi-lunaire,
qui est en demi-lune Séminule. - Corps reproducteur des plantes cryptogames. Sens (organes des). - Structures spécialisées du corps humain et d'autres organismes qui permettent la réception des stimuli externes et internes de l'environnement, puis leur conversion en signaux interprétables par le système nerveux. Sépale. - Nom donné par Necker à chacune des pièces qui composent le calice, comme on appelle pétale chacune de celles qui forment la corolle. Septum, mot latin qui signifie cloison. - Le Septum lucidum est la cloison qui sépare les deux ventricules cérébraux. - En botanique ce mot et celui de cloison s'emploient pour désigner des séparations membraneuses entre les parties du fruit. Séreuse
(membrane) = séreuse. - Type de membrane séparant les cavités
corporelles, notamment celles qui entourent les organes internes (cavités
pleurale, péricardique et péritonéale), des cavités corporelles ou
des structures adjacentes. Ces membranes sont constituées de tissu conjonctif
recouvert d'un épithélium squameux simple. Exemples : la plèvre,
le péricarde, le péritoine.
Sérine. - L'un des 20 acides aminés constitutifs des protéines. La sérine possède une chaîne latérale composée d'un groupe hydroxyle (–OH), ce qui la rend un acide aminé polaire. Sa formule chimique est C3H7NO3. La sérine est souvent présente dans les régions actives des enzymes, où son groupe hydroxyle peut participer à des réactions chimiques spécifiques. Elle est également fréquemment trouvée dans les sites de liaison des protéines et peut être impliquée dans la structure tridimensionnelle des protéines. La sérine est également impliquée dans la régulation de la voie métabolique qui intervient dans la synthèse d'autres acides aminés, de nucléotides et d'autres composés importants pour la croissance et la survie des cellules. Sérosité. - Liquide sécrété par les membranes séreuses et qui suinte de toute leur surface sous la forme d'une rosée presque incolore. Sérotonine. - Neurotransmetteur présent dans le système nerveux central (SNC) et dans le tractus gastro-intestinal (tube digestif) des mammifères. Serres. - On appelle ainsi les griffes ou ongles acérés des oiseaux de proie (rapaces). Les serres varient en forme et en taille en fonction des habitudes alimentaires et du mode de vie de l'oiseau. Les serres sont formées de kératine, la même protéine fibreuse que celle présente dans les ongles et les plumes des oiseaux. Elles sont généralement solides et résistantes, ce qui permet aux oiseaux de marcher et de saisir fermement des objets sans risque de dommages. Sertule (botanique).
- Richard Sérum. - Partie liquide du sang qui reste après la coagulation et l'élimination des cellules sanguines, y compris les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. C'est donc la fraction liquide du sang dépourvue de cellules sanguines. Le sérum est principalement composé d'eau, mais il contient également diverses protéines, hormones, électrolytes, nutriments, métabolites et autres molécules solubles. Les principales protéines présentes dans le sérum comprennent l'albumine, les globulines et les fibrinogènes. Sésamoïde (os), de sésame, et du grec eidos = aspect; qui ressemble à la graine de sésame. - Les os sésamoïdes sont des petits os du carpe et du tarse. Sessile. - Se dit d'une feuille sans pétiole, d'une fleur sans pédicelle, d'une anthère sans filet, de l'ovaire sans pédicule, etc. Sétacé, du latin seta, soie. - On appelle ainsi, chez les insectes, certaines parties semblables à une soie de cochon, à extrémité libre, plus grêle que la base. On rencontre cette conformation dans les palpes, les antennes, chez quelques familles ou quelques genres d'insectes. - En botanique, une partie d'une plante, d'une surface est dite sétacée lorsqu'elle est couverte de soies raides comme celles du cochon. Sève, du latin sapa = vin cuit). - Liquide nourricier, qui circule dans les diverses parties des végétaux. La sève circule dans les tissus des vegétaux par des vaisseaux qui la distribuent de proche en proche dans tout l'ensemble de la plante. Elle arrive jusqu'aux parties vertes contenant de la chlorophylle, s'y élabore par le fait de la respiration et revient dans les parties constitutives de la plante, dont elle augmente les éléments. La sève ascendante ou brute a son origine dans les extrémités les plus ténues des racines, dont le rôle absorbant par endosmose attire l'eau contenue dans le sol, et qui tient en dissolution les matières utiles à la végétation. Par capillarité et en raison aussi de l'évaporation que subissent les parties aériennes des végétaux, elle monte, se chargeant peu à peu de matières de réserve. La sève descendante ou élaborée, ayant perdu une forte partie de son eau dans les feuilles, redescend par les vaisseaux de l'écorce (tubes criblés) et se répand lentement par diffusion partout où elle a besoin d'être utilisée pour former les tissus d'accroissement. Lorsqu'on enlève un anneau d'écorce à une tige ou a un rameau, il se forme un bourrelet dit à la sève descendante, qui est arrêtée dans sa course. C'est ce phénomène que l'on met en pratique pour faire affluer la sève sur certains points dans l'incision annulaire. Sevrage, Ablactatio des Latins. - Le sevrage consiste à priver les petits des mammifères de l'allaitement, et à les faire vivre d'aliments qui sont étrangers à ce genre de nourriture. Sexe. - Confomation particulière de l'être vivant, qui lui assigne un rôle spécial dans l'acte de la génération (sexe masculin, sexe féminin). La nature des éléments fécondateurs (gamètes mâles : spermatozoïdes, et gamètes femelles : ovules) détermine, au travers de leur composition chromosomique, la sexualité, l'apparition de caractères spéciaux (caractères secondaires), et qui font que tel individu est dit mâle ou femelle. On réserve habituellement le nom de mâle à l'individu dont les éléments fécondateurs sont petits et mobiles, et de femelle à celui dont les éléments reproducteurs sont gros et immobiles; mais cette distinction n'a rien d'absolu. Quand les deux sexes si réunis sur un même individu, cet individu est dit hermaphrodite. Les neutres (fourmis, abeilles ouvrières), peuvent être considérés comme des hermaphrodites chez lesquels sexe ne s'est pas différencié; il en est de même des organismes parthénogénétiques, bien que ces derniers soient considérés comme femelles, en raison, non de la nature de l'élément reproducteur, mais des appareils annexes. Chez les plantes, il existe des organes mâle et femelle. Si ces organes sont réunis dans la même fleur, celle-ci est dite hermaphrodite. Au contraire. les organes reproducteurs sont nettement séparés, la fleur est sexuée. Une plante peut porter, en même temps. des fleurs mâles et des fleurs femelles : elle est alors monoïque. Si, au contraire, il n'existe qu'une seule sorte de fleur pour chaque plante, elle est dioïque. Bien entendu. et contre l'habitude dans certaines campagnes, est dite le femelle la plante qui porte la graine, mâle celle qui contient le pollen. Sexualité. - Ensemble de tous les caractères spéciaux, morphologiques ou physiologiques, externes ou internes, ou encore comportementaux, que présentent les individus et qui sont déterminés par la reproduction sexuelle. Sexupare. - Qui donne naissance à des individus sexués. On désigne en particulier sous ce nom des pucerons qui ne diffèrent des générations parthénogénétiques qui les précèdent qu'en ce qu'ils donnent naissance à des individus sexués. Sigmoïde,
qui a de la ressemblance avec le' Signalisation cellulaire. - Mécanismes par lesquels les cellules communiquent entre elles et réagissent à leur environnement. Silique, silicule. - On appelle ainsi le fruit des plantes de la famille des Brassicacées (Crucifères) et de quelques autres groupes. Il appartient à la section des fruits simples, syncarpés, déhiscents. Sillon. - On désigne généralement sous ce nom les rainures que l'on observe à la surface des os, et particulièrement celles qui logent des artères; tandis que le nom de gouttières est plus spécialement appliqué celles qui reçoivent les veines. - Divers organes, comme le foie, offrent aussi des sillons plus ou moins profonds. Silurien. - Période géologique de l'histoire de la Terre qui s'est déroulée il y a environ 435 à 395 millions d'années. Le Silurien est une période caractérisée par une diversification majeure de la vie sur Terre, tant dans les océans que sur la terre ferme. Les premiers vertébrés terrestres ont émergé, ainsi que les premiers insectes ailés. Les coraux, les brachiopodes, les trilobites et les ammonites étaient abondants dans les océans. Les premières plantes terrestres, principalement des mousses et des algues, ont commencé à coloniser les terres émergées. Le Silurien est également marqué par l'extinction de l'Ordovicien-Silurien, l'une des plus grandes extinctions de masse de l'histoire de la Terre. Cette extinction a affecté environ 60% des espèces marines connues à l'époque, principalement des organismes marins peu profonds. Simple. - Cette épithète sert à qualifier certaines parties des végétaux qui présentent cette disposition particulière. Nous donnerons pour exemples la racine, la tige, etc., qui ne sont pas ramifiées; la feuille dont toutes les parties sont continues ensemble; le fruit qui provient d'un ovaire unique; la fleur qui n'a que le nombre normal des pétales qu'elle doit avoir et qui n'est point augmenté par la transformation des parties qui la composent; le périanthe qui ne présente qu'une seule enveloppe, etc. - On a donné vulgairement le nom de simples aux plantes médicinales. Sinciput. - Mot latin francisé par lequel on désigne le sommet de la tête, nommé encore vertex, latin, bregma, grec : les os pariétaux sont quelquefois appelés os du sinciput. Sinus. - Mot latin conservé en français, par lequel on désigne une cavité plus ou moins irrégulière, dont l'ouverture est beaucoup plus rétrécie que la cavité dans laquelle elle conduit; la plupart de ces cavités n'ont aucune analogie de fonctions. - Les Sinus méningiens sont des canaux veineux creusés dans l'épaisseur de la dure-mère; ce sont le Sinus longitudinal supérieur, le Sinus longitudinal inférieur, le Sinus droit, les Sinus latéraux; les Sinus occipitaux, les Sinus pétreux supérieur et inférieur, le Sinus transverse, le Sinus caverneux, le Sinus coronaire. Le Sinus de la veine porte est le tronc résultant de la réunion de la veine ombilicale avec la veine-porte. - Il existe dans l'épaisseur de certains os de la face, du crâne, des fosses nasales, des cavités nommées Sinus, de grandeurs et de formes diverses, ce sont les Sinus maxillaires, les Sinus frontaux, Sphénoïdaux, etc. Siphon, du grec siphôn, tube. - On appelle ainsi le canal qui traverse la cloison de certaines coquilles et qui fait communiquer ensemble leurs diverses parties. - Dans les coquilles de certains Mollusques de la classe des Gastéropodes, on observe ce que l'on appelle le Siphon; c'est un prolongement ou replis tubuleux du manteau, destiné à amener aux branchies l'eau nécessaire pour la respiration. Si le Siphon reste droit et immobile, le têt se prolonge en forme de long canal, comme cela a lieu dans les Fuseaux; si en restant immobile il se recourbe en dessus, il forme unicanal recourbé de la coquille, comme dans les Casques; s'il est constamment mobile, il détermine la formation d'une échancrure; c'est ce qu'on observe dans les Buccins. Soie,
soies. - Matière filamenteuse fournie par un
Insecte
lépidoptère connu sous le nom vulgaire de ver à soie, et que Linné Sol. - Habitat situé à la surface de la Terre, composé de couches de matière minérale, organique, d'eau, d'air et abritant une grande variété de micro-organismes, de plantes, d'insectes et d'autres organismes vivants. Soléaire (muscle) = muscle plantaire. - Muscle de la jambe situé dans le mollet, qui fait partie du groupe postérieur de la jambe, aux côtés du muscle gastrocnémien et du muscle tibial postérieur. Soma. - Corps d'un organisme multicellulaire, à l'exclusion de ses cellules reproductrices (gamètes). Par exemple, chez les animaux, le soma comprend tous les tissus et organes, tels que la peau, les muscles, les os, les organes internes, le système nerveux, etc., qui constituent le corps de l'animal. Chez les plantes, le soma comprend toutes les parties non reproductrices de la plante, telles que les feuilles, les tiges et les racines. Le terme cellules somatiques est souvent utilisé en opposition à celui de cellules germinales, qui sont les cellules reproductrices spécialisées responsables de la production des gamètes (ovules chez les femelles et spermatozoïdeschez les mâles). Somatotrophine = hormone de croissance. - Hormone produite par la glande pituitaire, dont l'une des fonctions est de stimuler la croissance et le développement de divers tissus et organes, en particulier pendant l'enfance et l'adolescence. Somesthésie = sensibilité générale. - Perception sensorielle générale, qui nous permet de détecter une gamme de sensations tactiles, telles que la pression, le toucher, la température, la douleur et la proprioception (perception de la position et du mouvement du corps). Somites. - Structures segmentaires qui se forment pendant le développement embryonnaire des vertébrés, et interviennent dans la formation du système musculo-squelettique et du système nerveux. Sommeil. - Etat naturel et récurrent de perte de conscience et de réduction de l'activité physique qui est essentiel pour la santé et le bien-être des êtres humains et de nombreux autres animaux. Soredion. - On a donné ce nom à des amas de propagules que l'on rencontre à la surface du thalle de certains lichens, lorsque ces corps reproducteurs sont accumulée çà et là sous la forme de taches pulvérulentes. Souche, cespes' des Latins. - Ce mot, employé dans le langage ordinaire dans des sens divers, sert à désigner en botanique la portion persistante de la tige des plantes vivaces, de laquelle partent annuellement les tiges aériennes. - Dans la souche à racine pivotante, le pivot primitif s'allonge et s'accroît indéfiniment; pendant ce temps les tiges qui succèdent chaque année aux tiges détruites des années précédentes prennent naissance successivement sur la partie inférieure persistante de ces tiges détruites. C'est cette partie que les jardiniers désignent sous le nom de collet. - Une autre espèce de souche est la souche à rhizomes. Souches (cellules). - Cellules indifférenciées qui ont la capacité de se différencier en divers types de cellules spécialisées dans le corps. Soupir, suspirium des Latins. - On désigne sous ce nom une des modifications de la fonction respiratoire dans laquelle on dilate largement la poitrine, de manière à y faire pénétrer l'air peu à peu. Ce mouvement est souvent un signe d'une affections morale; souvent aussi c'est une inspiration destinée à réparer une gêne plus ou moins prolongée de la respiration. Sourcils. - Eminences arquées, situées au dessous du front, de chaque côté de la racine du nez et qui ont pour base les arcades sourcilières de l'os frontal. Sourcilier, -ère, qui a rapport aux sourcils. - Arcades sourcilières. - Artère sourcilière, branche de l'ophthalmique qui elle-même nait de la carotide interne. - Muscle sourcilier; il s'étend depuis les côtés de la bosse nasale jusqu'à la partie moyenne de l'arcade sourcilière; aplati, allongé, plus large en dedans qu'en dehors, il correspond en avant au pyramidal et à l'orbiculaire des paupières, en arrière il est appliqué sur l'arcade sourcilière. Il s'attache à la bosse nasale d'une part, puis à la partie externe de l'arcade sourcilière. il abaisse les sourcils, les rapproche et les fronce. Sous-arbrisseau, suffrutex en latin, dont on a fait suffrutescent, sous-frutescent. - On désigne ainsi les plantes plus ou moins ligneuses, au moins à leur base, dont la taille reste peu élevée et dont les tiges ne donnent pas de bourgeons proprement dits. Sous-clavier, -ère, qui est sous la clavicule (atères, veines). Sous-épineux, -euse, qui est situé sous l'épine de l'omoplate. - Muscle sous-épineux, situé dans la fosse sous-épineuse à laquelle il s'attache dans une assez grande étendue, ses fibres convergent pour former un tendon qui va se fixer à la grosse tubérosité de l'humérus. Il est rotateur de cet os de dedans en dehors. - Fosse sous-épineuse. Sous-maxillaire (glande). - C'est une des glandes salivaires. Située au côté interne de la branche et du corps de l'os maxillaire inférieur, plus petite que la parotide, de forme ovalaire, elle répond en dehors à l'angle de la mâchoire. Son canal excréteur, nommé conduit de Warthon, se porte en avant et traverse la muqueuse buccaleen avant du frein de la langue. Sous-occipital, situé au-dessous de l'occiput, qui est la partie postérieure de la tête où le crâne rencontre la colonne vertébrale. Ex. : nerf sous occipital, muscles sous-occipitaux. Sous-occipitaux (muscles). - Muscles situés entre l'os occipital et les vertèbres cervicales supérieures. |
Sous-orbitaire,
qui est situé au dessous de l'orbite, telle
l'artère sous-orbitaire, qui est une branche
de la maxillaire interne, qui s'en sépare
au niveau de la fosse-
zygomatique,
pour pénétrer dans le canal sous-orbitaire. Ce
canal est creusé dans l'épaisseur de la paroi inférieure de la cavité
orbitaire, commence en arrière par une simple gouttière
qui se convertit bientôt en un conduit destiné à loger les vaisseaux
et les nerfs sous-orbitaires.
Sous-scapulaire, situé sous le scapulum (omoplate). - Artère sous-scapulaire, c'est la scapulaire inférieure. - Fosse sous-scapulaire. - Muscle sous-scapulaire; il s'attache dans presque toute l'étendue de la fosse-scapulaire, de là ses fibres vont en convergeant se réunir sur un tendon qui, se confondant en partie avec la capsule de l'articulation scapulo-humérale, va s'attacher à la petite tubérosité de l'humérus. Il est rotateur de l'humérus en dedans. Spadice, spadix des Latins. - On désigne par ce nom une inflorescence' indéfinie, propre aux végétaux monocotylédonés. C'est un épi de fleurs unisexuées plus ou moins embrassé par une spathe. Les fleurs rapprochées et sessiles sont portées sur un axe commun épais et souvent charnu. Le spadice est simple dans les aroïdées en général; dans les palmiers il est rameux et porte généralement le nom de régime. Spéciation. - Processus évolutif par lequel de nouvelles espèces émergent à partir d'une espèce ancestrale. Spermaceti Spermathèque. - Structure anatomique présente chez certains invertébrés, notamment chez les insectes et les arachnides. La fonction principale de la spermathèque est de stocker le sperme après l'accouplement. Chez de nombreuses espèces, les femelles peuvent stocker le sperme dans la spermathèque pendant une période prolongée, parfois jusqu'à plusieurs mois voire années, selon l'espèce. Cette capacité de stockage du sperme permet aux femelles de féconder leurs oeufs ultérieurement, même en l'absence de partenaires mâles. Cela peut être particulièrement avantageux dans les environnements où les rencontres entre mâles et femelles sont rares ou saisonnières. La structure de la spermathèque peut varier selon les espèces. Dans certains cas, elle peut être simple et tubulaire, tandis que dans d'autres cas, elle peut être plus complexe avec des compartiments ou des structures spécialisées pour stocker le sperme de manière efficace. Spermatique (cordon). - Nom donné à l'ensemble des organes qui se portent du canal inguinal au testicule. Il est formé par le canal déférent, l'artère spermatique, l'artère déférentielle, les veines spermatiques, les lymphatiques et les nerfs du testicule. Du bord supérieur du testicule, le cordon monte vers le canal inguinal qu'il traverse et, arrivé dans le ventre, ses éléments se séparent. Les vaisseaux et les nerfs remontent vers la région lombaire. Le canal déférent croise l'artère épigastrique et descend dans le bassin pour gagner la face postérieure de la vessie. Le cordon est enveloppé, outre la peau et le tissu cellulaire sous-cutané, par le fascia superficialis, le crémaster, un prolongement du fascia transversalis. Spermatogénèse. - Ensemble des processus évolutifs qui aboutissent à la formation des spermatozoïdes. - Chez les végétaux, l'anthéridie des cryptogames donne les cellules mères des anthérozoïdes, et l'anthère des phanérogames donne les cellules mères du pollen. Spermatophore. - Structure reproductrice produite par de nombreux animaux, principalement des invertébrés comme les insectes, les mollusques, les araignées et les amphibiens. Spermatosome
(du gr. sperma,
atos = semence, et sĂ´ma = corps).
- Elément séminal ( Spermatozoïde,
du grec sperma,
atos = semence, et zéon, animal,
et eidos, forme). - Le spermatozoïde ou gamète
mâle est l'élément caractéristique du sperme. C'est une cellule vibratile
hautement différenciée, qui se fusionne avec l'ovule
mûr dans le phénomène de la fécondation. Il provient de la transformation
d'une cellule des tubes testiculaires qu'on
a appelée spermatoblaste. ( Sperme. - Substance complexe, produite par les organes génitaux des animaux mâles et contenant comme éléments essentiels les spermatozoïdes. Spermiole. - Nom donné parfois dans le langage courant aux oeufs de grenouilles et de crapauds, qui forment, à la surface des eaux des mares, une sorte de gelée agglomérée. Spermogonie. - On donne ce nom à des cavités, généralement sphériques, enfoncées dans l'épaisseur du thalle des Lichens, et émergeant seulement par le petit orifice qui les fait communiquer avec l'extérieur. Ces orifices, de teinte sombre, forment de petites saillies souvent très nombreuses à la surface du thalle. - La cavité de la spermogonie porte de petits filaments dressés sur les parois et dirigés vers le centre. Ce sont les stérigmates; ils sont simples ou rameux et donnent naissance à de petits bâtonnets formés d'une seule cellule, nommés spermaties. Ces corpuscules se détachent à maturité et s'échappent de la cavité de la spermogonie. (Dr. L. Laloy). Sphénoïdal, -ale, qui appartient au sphénoïde. - Cornets sphénoïdaux, ce sont deux petites portions de l'os sphénoïde, auquel elles ne sont réunies que dans l'adulte et qui sont contiguës à l'ethmoïde, avec lequel ils s'articulent ainsi qu'avec le vomer et l'os palatin. - Fente sphénoïdale ou orbitaire supérieure, située entre la grande et la petite aile du sphénoïde. - Sinus sphénoïdaux, creusés dans l'épaisseur du corps du sphénoïde. Sphénoïde, du grec sphèn = coin, eidos = aspect). l'os sphénoïde est un des os de la tête, la base du crâne. De forme irrégulière, le sphénoïde est un os impair, symétrique. Il se compose dun corps médian et de pièces latérales. Le corps a une forme cubique et sa face supérieure constitue la selle turcique. Des faces latérales se détachent les ailes du sphénoïde (petites ailes et grandes ailes). Sphincter, du grec sphiggo, que l'on prononce sphingô = je serre. - Nom que l'on donne à plusieurs muscles annulaires destinés à fermer, à resserrer certaines ouvertures naturelles. Ainsi il a été appliqué à l'orbiculairedes lèvres ou labial; mais plus particulièrement à ceux qui ferment l'anus. Ils sont au nombre de deux , le sphincter externe, membraneux, s'insère au sommet du coccyx, entoure l'anus par deux faisceaux musculaires qui se réunissent au-devant de cette ouverture; le sphincter interne, analogue au précédent, est considéré par la plupart des anatomistes comme la terminaison des fibres circulaires du rectum. Spinal, -nale,
qui a rapport à l'épine dorsale ou rachis. -
Artères
spinales, elles naissent des vertébrales, au nombre de trois, une antérieure
et deux postérieures. - Nerf spinal ou Accessoires de Willis Spiracle. - Structure respiratoire que l'on trouve chez certains arthropodes, principalement chez les insectes et les arachnides. Les spiracles sont des ouvertures situées sur le corps de ces animaux, à travers lesquelles l'air entre et sort, permettant ainsi la respiration. Ils sont généralement associés à un système de tubes ramifiés appelé trachées, qui transportent l'oxygène directement vers les tissus de l'animal. Les trachées sont reliées aux spiracles et forment un réseau complexe à l'intérieur du corps de l'animal. Chez les insectes, les spiracles sont ordinairement situés le long des côtés du corps, bien que leur emplacement précis puisse varier selon les espèces. Les araignées ont généralement des spiracles situés sur l'abdomen. Les spiracles peuvent être ouverts et fermés à volonté par des valves musculaires pour réguler le flux d'air et prévenir la perte d'eau par évaporation, ce qui est particulièrement important dans les environnements arides. Spire, en latin
spira.
- Dans la plus grande partie des coquilles univalves
( Splanchnique,
du grec splagchna, prononcé Splanchna, viscères,
entrailles. - La signification de l'adjectif splanchnique n'a pas
été restreinte seulement à ce qui a rapport aux entrailles, on l'a étendue
aux trois grandes cavités du corps:
le crâne, le thorax et
l'abdomen, ainsi
qu'Ă tous les organes qu'elles contiennent. - Nerfs splanchniques.
- Situés dans l'abdomen, ils émanent du grand
sympathique et sont au nombre de deux : le Grand Splanchnique, né
de plusieurs ganglions thoraciques, il traverse
immédiatement le diaphragme et se jette dans
le ganglion semi-lunaire. Le Petit Splanchnique
traverse le diaphragme avec le précédent et se divise en trois branches,
l'une s'anastomose avec le grand splanchnique;
les deux autres se rendent dans le plexus solaire
et dans le plexus rénal. -
Trisplanchnique*.
- Nom donné par Chaussier Splénique, qui a rapport à la rate, nommée en latin splen. - Artère splénique, la plus grosse des branches du tronc coeliaque; elle se porte de droite à gauche jusqu'à la scissure du foie. Très flexueuse, elle donne dans ce petit trajet les artèrespancréatiques, la gastro-épiploïque gauche, quelquefois des rameaux gastriques; enfin les artères dites vaisseaux courts (vasa brevia) qui vont à l'estomac, au nombre de 5 ou 6. Après cela elle pénètre dans la rate, où elle se divise. - La Veine splénique, provenant de la réunion de toutes les veinules de la rate, se joint à la mésentérique supérieure pour former la veine porte abdominale. Splénius (muscles). - Groupe de muscles superficiels situés à l'arrière du cou et du haut du dos. Spondyle. - Synonyme de vertèbre, en grec spondylos. Spongiole,
diminutif du latin spongia = éponge. - Certaines parties terminales
des plantes, et particulièrement les extrémités
des
racines et le stigmate dans le pistil,
sont formés de
tissu cellulaire perméable, sans
épiderme
qui le recouvre. Candolle Sporange, du grec sporos = graine, et aggeion= vase. - On nomme ainsi les organes qui, dans beaucoup de plantes cryptogames (Mousses, Fougères, etc.), renferment les spores. Spore. - Chez les Champignons, les Fougères, les Lichens et les Algues, cellule reproductrice qui permet la dispersion et la reproduction d'un organisme sans nécessiter de fusion avec une autre cellule. Elle peut être impliquée dans la reproduction asexuée ou sexuée, en fonction du type de spore et de l'organisme. Sporocarpe. - Formation non essentielle à la reproduction, qui, chez certains Cryptogames, enveloppe les spores ou les corps reproducteurs femelles et constitue une sorte de fruit. On peut considérer les Ascomycètes (et avec eux les Lichens), les Urédinées et les Basidiomycètes comme pourvus d'un sporocarpe au sens large du mot. - Un grand nombre d'Algues présentent également des fructifications plus ou moins nettes : telles sont les Fucacées et surtout les Floridées. Chez les Characées, l'oogemme fécondée devient un sporocarpe très caractéristique. - Enfin, chez les Cryptogames à prothalle, les archégones et les sporanges peuvent être considérés comme des sporocarpes. Il y a, en somme, dans la plupart des familles de Cryptogames, des formations plus ou moins complexes qui préparent et annoncent ce que sera le fruit des Phanérogames. (Dr L. Laloy). Sporocyste. - Phase du développement de certains Trématodes, en particulier des Distomides ; c'est le sac germinatif où se forme l'embryon infusoriforme, soit directement, soit indirectement, soit après la transformation du sporocyste en rédie. Sporogonie. - Processus de reproduction asexuée qui se produit chez certains organismes, notamment chez les plantes, les champignons et les protozoaires. Sporophylle. - Structure végétale spécialisée dans la production et la dispersion des spores chez les plantes vasculaires Sporophyte. - Phase diploïde du cycle de vie des plantes, caractérisée par la présence de cellules possédant un ensemble complet de chromosomes (c'est-à -dire un état génétique diploïde, avec deux ensembles de chromosomes). Chez les plantes, le cycle de vie alterne généralement entre deux phases principales : le sporophyte et le gamétophyte. ans le cycle de vie des plantes, le sporophyte est la phase dominante et la plus visible. Il est responsable de la production des spores, qui sont des cellules haploïdes (contenant un seul ensemble de chromosomes). Les spores sont ensuite dispersées dans l'environnement, où elles peuvent germer et se développer en gamétophytes. Le sporophyte se développe à partir de la fusion de deux gamètes haploïdes (gamètes mâles et femelles) lors de la fécondation. Cette fusion forme un zygote diploïde, qui se développe ensuite pour former un nouvel individu sporophyte. Ainsi, le sporophyte possède un ensemble complet de chromosomes provenant des deux parents. Sporozoaires. - Protozoaires parasites, dont certains peuvent causer des maladies chez les animaux, y compris les humains. Plasmodium, responsable du paludisme, est un exemple de sporozoaire. Sporule (botanique). - Les sporules sont des corpuscules reproducteurs qui semblent de petits bourgeons rudimentaires et que possèdent, outre les spores, certains végétaux-cryptogames, tels que Hépatiques. Squelette. - Charpente osseuse du corps des vertébrés qui sont les seuls animaux à avoir un véritable squelette. Rudimentaire et réduit à une notocorde chez les embryons et chez quelques formes adultes, composé d'une colonne vertébrale et de la tête chez certains reptiles et poissons, il se complique, chez la plupart des vertébrés, par l'adjonction d'appendices : les membres. Le squelette de l'humain se compose de la tête, supportée par une colonne de trente-trois vertèbres, Les douze vertèbres dorsales sont complétées par douze paires de longues arcades osseuses, les côtes. qui se réunissent en avant sur le sternum. L'ensemble constitue le thorax. A la colonne vertébrale, par l'intermédiaire du thorax et du bassin, sont appendues deux paires de membres homologues : les membres supérieurs bras, comprenant le bras proprement dit, l'avantbras et la main, et les membres inférieurs, jambes, comprenant la cuisse, la jambe proprement dite et le pied. Le squelette des autres animaux est construit sur le modèle de celui de l'humain, mais il y a des différences dans la forme, le nombre des os, etc. Staminal, staminé, staminifère, du grec stama et stéma, qui a rapport aux étamines. - Les fleurs Staminées ou Staminifères sont les fleurs dioïques mâles, c'est-à -dire celles qui ne portent que des organes mâles, par opposition aux fleurs pistillées, qui ne portent que des femelles. Staphyle. - Ce mot grec, qui signifie grain de raisin, a été donné quelquefois à la luette, à cause de quelque ressemblance de forme avec ce fruit. De là on a fait dériver les mots qui commencent ainsi. Statocyste Statolithe. - Petite particule minérale ou organique présente dans les statocystes de certains organismes marins et qui agit comme un mécanorécepteur, permettant à l'organisme de détecter les changements de position et d'orientation dans l'eau. Stemmates, du grec stemma, bandeau frontal. - Nom employé par quelques anciens auteurs pour désigner les yeux simples ou lisses que certains insectes (cigale, sphex, etc.), portent sur le front, entre leurs yeux à facettes ou yeux composés. Sténon (canal de) = canal parotidien. - Conduit salivaire majeur situé dans la région buccale. Le canal de Sténon transporte la salive produite par la glande parotide, la plus grande des glandes salivaires principales. Cette glande est située devant l'oreille, près de la mâchoire supérieure. Ce canal traverse la joue et ouvre un petit orifice, le point parotidien, sur la face interne de la joue, à la hauteur de la seconde molaire supérieure. À travers ce point, la salive est libérée dans la cavité buccale, où elle participe à la lubrification des aliments et à la digestion précoce des glucides. Steppe. - Nom que l'on donne aux grandes plaines herbeuses du Sud de la Russie, de l'Asie russe, et par extension à des biomes partageant les même caractéristiques. Les steppes sont caractérisées par leur relief très peu accusé, et leur végétation en général composée presque entièrement de graminées, à l'exclusion des arbres. Ils sont sous la dépendance étroite d'un climat continental, où la saison des pluies est d'une très courte durée. On distingue les steppes herbeuse et les steppes salines. Le sol de celles-ci est chargée de chlorures, et passe lentement au désert. Stercorine. - La stercorine est le produit de transformation de la cholestérine dans la partie supérieure de l'intestin des omnivores. Elle existe normalement dans leurs matières fécales. On l'en extrait par une longue digestion à l'éther de la matière desséchée, suivie d'un traitement par la potasse du résidu de la distillation, pour enlever les matières grasses, et enfin cristallisation dans l'éther. La stercorine cristallise en aiguilles transparentes, très déliées, souvent réunies en gerbes. C'est un corps neutre, inodore, insoluble dans l'eau, soluble dans l'éther et l'alcool, inattaquable aux alcalis. L'acide sulfurique colore la stercorine en rouge. (C. M.). Stéréome. - Le faisceau fibre-vasculaire des Monocotylédones renferme deux arcs de fibres épaisses dont l'un occupe le côté externe et embrasse le liber, l'autre le côté interne entourant les fibres ligneuses; ces deux arcs se réunissent parfois à leurs extrémités formant au faisceau une gaine prosenchymateuse complète. Schwendener regardait ces deux arcs comme la nature libérienne et en désignait l'ensemble sous le nom de stéréome; Guillaud a proposé le nom de stéréème. Certains auteurs considèrent le stéréome comme entièrement de nature ligneuse. Enfin, l'opinion de Mohl, la plus vraisemblable, c'est que l'arc externe est de nature libérienne, l'arc interne de nature ligneuse. (Dr. L. Hn). Sternal, -nale,
qui a rapport au sternum. - Chaussier Sterno-cléido-mastoïdien ou sterno-mastoïdien (muscle). - Muscle situé à la partie antérieure latérale du cou, il est allongé, aplati. Simple en haut, où il s'attache à l'apophyse mastoïde et à la ligne courbe occipitale supérieure, il est divisé en bas en deux portions, dont l'une est interne et va se fixer au sternum, l'autre externe, à la portion interne de la clavicule. Il fléchit la tête et devient inspirateur dans les inspirations difficiles. Sternum. - Os plat, situé au milieu de la partie antérieure de la poitrine. Le sternum, chez l'humain, est un os impair, médian, situé à la partie antérieure du thorax. Il est plat, allongé, assez étroit; les Anciens le comparaient, pour sa forme, à l'épée de gladiateur. Il est presque entièrement formé de tissu spongieux. On le divise en trois parties; la partie supérieure, le manubrium, s'articule avec les clavicules et les deux premières paires de côtes; la partie moyenne, longue et plus étroite, s'articule avec les cinq paires de côtes suivantes : c'est le corps; la partie inférieure, grêle et pointue, s'appelle appendice xytphoïde. - On donne aussi le nom de sternum à la partie inférieure de la cuirasse dermique des arthropodes. Stéréocils. - Minuscules projections présentes à la surface des cellules ciliées auditives, dans la cochlée. Lorsque les stéréocils sont déplacés par les vibrations sonores, cela provoque l'ouverture de canaux ioniques dans les cellules ciliées, déclenchant ainsi la génération de signaux électriques. Stéroïde. - Classe d'isoprénoïdes caractérisée par un noyau cyclopentanophénanthrénique. Ce sont descomposés organiques produits naturellement dans de nombreuses plantes (phyto-stéroïdes) et animaux. Les stéroïdes sont constitués de quatre anneaux carbonés fusionnés (trois cycles cyclohexanes et un cycle cyclopentane). Les stéroïdes endogènes comprennent la vitamine D, le cholestérol, des hormones stéroïdiennes telles que les oestrogènes, la progestérone et la testostérone, ainsi que des hormones surrénales (cortisol, aldostérone). Ces hormones jouent des rôles essentiels dans le métabolisme, la régulation du système immunitaire, la reproduction et le développement. Stigmate, de stigma, mot grec et latin qui signifie marque. - On appelle ainsi, en botanique, cette partie du pistil ou carpelle qui en forme l'extrémité supérieure, et qui est destinée à retenir le pollen des étamines et à déterminer la formation du boyau pollinique avant son cheminement jusqu'à l'ovaire. Cette partie, qui ne manque jamais, arrête les graines de pollen au moyen de sa surface comme veloutée ou hérissée de papilles, et humectée par une matière visqueuse qui a encore pour effet de favoriser le gonflement graduel de ces graines. Quelquefois le style manque et le stigmate repose immédiatement sur l'ovaire; on dit alors qu'il est sessile. Le stigmate varie dans sa forme, dans sa disposition, suivant que le style est simple ou multiple. - En zoologie, on appelle stigmates les orifices extérieurs des trachées respiratoires chez les Insectes. Stimulus, mot latin passé dans le langage français, et qui signifie aiguillon. - On comprend sous ce nom tout ce qui est capable de produire une excitation dans l'organisme. Stipe, stipes des Latins. - Ce mot, synonyme de tige dans certains cas, sert particulièrement à désigner les tiges des végétaux monocotylédonés, et cette partie des champignons qui supporte le chapeau. Stipule. - Pétiole des feuilles des Phanérogames est souvent accompagné d'appendices en forme de gaines ou de lames de largeur variable, libres ou soudées au pétiole, qui ont reçu le nom de stipules. Stolons. - Pousses grêles et flexibles émises par certains végétaux qui rampent à la surface du sol, portant un bourgeon à leur extrémité. Stomates. - Sortes de pores situés dans le tissu épidermique des feuilles chez les végétaux. Stress. - Réponse physiologique et comportementale d'un organisme à des stimuli externes ou internes qui perturbent son équilibre homéostatique. Striatum = corps strié. - Région du cerveau située dans le prosencéphale, et faisant partie du système nerveux central. Le striatum est principalement associé aux fonctions de contrôle moteur, de prise de décision, de motivation et de récompense. Il est également crucial pour l'apprentissage moteur, c'est-à -dire la capacité du cerveau à apprendre et à exécuter des mouvements précis et coordonnés. Le striatum est subdivisé en deux structures principales : le noyau caudé et le putamen. Ces deux structures sont intimement liées et interagissent avec d'autres régions cérébrales, notamment le cortex cérébral et le thalamus, pour réguler les mouvements volontaires, le comportement motivationnel et les habitudes. Strié (tissu). - Type de tissu musculaire squelettique présent dans le corps humain et dans celui d'autres vertébrés. Le tissu musculaire strié est ainsi nommé en raison de son apparence striée ou rayée sous un microscope. Strobilation. - Processus de reproduction asexuée observé chez certains organismes, en particulier les cnidaires et les anthozoaires et dans lequel un organisme adulte se divise en segments ou en sections transversales. Strobile = cône. - Structure reproductrice caractéristique des plantes gymnospermes . Stroma. - Selon le contexte, ce terme se réfère à diverses structures ou régions à l'intérieur des cellules (stroma mitochondrial, stroma chloroplastique, etc.) et des tissus (stroma des tissus conjonctifs). Strychnine. - Alcaloïde tiré de la noix vomique. Poison extrêmement violent. On le prépare en traitant la noix vomique en poudre par l'action de l'acide sulfurique étendu. Par le refroidissement la Strychnine cristallise, et il reste dans l'alcool la brucine, autre alcali contenu dans la noix vomique. Style. - Dans les plantes, prolongement cylindrique, qui part du sommet de l'ovaire et se termine en un corps glandulaire et plus ou moins dilaté, qui est le stigmate. Stylo- du grec stylos, stylet. Le nom de plusieurs muscles comporte ce préfixe : - Le muscle stylo-glosse du grec glôssa, langue. Muscle fixé d'une part à la base de l'apophyse styloïde du temporal et d'autre part à la pointe et à la base de la langue; il porte la langue en haut, en arrière et de côté. - Le muscle stylo-hyoïdien va de l'apophyse styloïde, au côté de l'os hyoïde; il élève l'os hyoïde. - Le muscle stylo-pharyngien se porte de l'apophyse styloïde au pharynx où il se confond avec les autres muscles de cet organe; il élève le pharynx et le porte en arrière.m à une saillie de l'extrémité inférieure du radius et de celle du cubitus. Subérification. - Processus qui se produit dans les plantes et responsable de la formation de la suber, une couche protectrice externe constituée de subérine, de liège et d'autres composés lipophiles. Subérine. - Polymère présent dans les cellules des tissus de certaines plantes, en particulier dans la couche périphérique du cortex des racines, des tiges et des branches. Il s'agit d'un composé lipophile qui intervient dans la formation de la couche de liège. La subérine est principalement composée de polymères d'acides gras, de phénols et d'alcools gras, ainsi que de petites quantités de glycérol et d'autres composés. Ces polymères sont riches en groupes hydrophobes, ce qui confère à la subérine ses propriétés imperméables. Succenturié. - On qualifie de succentorié un organe qui remplace un autre organe du même genre. Le ventricule succenturié des oiseaux est un renflement de l'oesophage. Sucres aminés = glycoacides aminés = glycopeptides. - Composés organiques qui combinent des sucres (ou monosaccharides) avec des acides aminés. Les sucres aminés sont souvent impliqués dans la glycosylation des protéines, un processus post-traductionnel où les chaînes de sucres sont attachées à des résidus d'acides aminés spécifiques dans les protéines. Les glycoprotéines résultantes jouent des rôles essentiels dans de nombreuses fonctions biologiques, telles que la reconnaissance cellulaire, la signalisation et l'immunité. Sudoripares (glandes), du latin sudor = sueur, et parere = produire; qui produit la sueur. - Les glandes sudoripares sont constituées par un èpithélium cellules cylindriques, entouré d'un réseau capillaire pourvu de lymphatiques très abondants dans le tissu cellulaire sous-cutané. Sueur. - Liquide incolore ou quelque peu jaunâtre, d'une saveur salée et d'une odeur forte variable selon les individus et surtout selon la coloration de la peau et du système pileux. Elle est toujours mêlée à de la matière sébacée riche en substances grasses. Supère. -
Terme que l'on emploie pour désigner la position du pistil,
dans la fleur oĂą l'ovaire
est libre de toute soudure avec la
corolle ou
les autres parties de la fleur, et leur est pour ainsi dire supérieur.
( Supination,
du latin supinus, couché sur le dos. - Ce mot s'applique à cette
position de l'avant-bras de l'humain oĂą la
main
étendue au bout du bras, le pouce
du côté externe du poignet, présente sa face palmaire en avant ou en
haut, et sa face dorsale en arrière ou en bas. Dans la supination, les
os-radius
et cubitus de l'avant-bras sont parallèles l'un
à l'autre. ( Sural, -ale, du latin sura, le mollet, le gras de la jambe. - On a désigné sous ce nom les parties qui ont rapport au mollet. Surgeon, probablement du latin surgere, se relever. - On nomme ainsi une pousse naissant du collet ou de la souche d'un arbre, et qui, séparée de cet arbre avec une portion de la racine, peut végéter et former un nouvel individu. - En horticulture, on emploie quelquefois les surgeons pour multiplier les plantes. Plus souvent on les retranche dès qu'ils se montrent pour ne pas laisser l'arbre s'épuiser. Ou procède toujours ainsi avec les arbres ou arbrisseaux greffés, car le surgeon reproduit le sauvageon et menace d'appauvrir le sujet greffé sur ce sauvageon. Surrénales(glandes). - Organes endocriniens situés au-dessus de chaque rein. Sus-épineux (ligaments). - Au nombre de deux, l'un, dit dorso-lombaire, s'étend sur les apophyses-épineuses des vertèbres- dorsaleset lombaires; l'autre ou cervical, depuis la-septième vertèbre cervicale jusqu'à l'occipital. Sus-épineux (muscle). - Épais, allongé, triangulaire, ce muscle se porte de l'épine de l'omoplate et de la fosse sus-épineuse à la grosse tubérosité de l'humérus. Il élève le bras et le porte en dehors. Sus-hépatique. - Qui est situé au-dessus du foie. Par ex. : Veinessus-hépatiques = veines propres du foie. Sus-hyoidien. - Qui est placé au-dessus de l'os hyoïde. Sus-orbitaire, situé au-dessus de l'orbite. - Artère sus-orbitaire ou sourcilière, branche de l'ophthalmique, qui elle-même naît de la carotide interne. Suture. - On appelle ainsi les articulations immobiles qui réunissent les os du crâne et ceux de la face. Sycône. - On a parfois désigné sous le nom de sycône une inflorescence toute spéciale qui se rapproche des capitules, et qu'on observe dans quelques genres de la famille des Morées. Dans le genre Dorstenia qui appartient à l'Amérique tropicale, les fleurs sont enfoncées en partie dans un réceptacle irrégulièrement carré ou orbiculaire, et dont les bords relevés semblent vouloir se réunir pour enfermer les fleurs dans la concavité du réceptacle. Dans le genre voisin, celui des figuiers, ficus, cette tendance est complètement satisfaite; l'inflorescence est un corps lisse et en forme de poire qui dissimule complètemont les fleurs; c'est, en un mot, ce que tout le monde connaît plus tard sous le nom de figue. Symbiose. - Relation étroite et durable entre deux organismes de différentes espèces, où au moins l'un des organismes bénéficie de cette relation. Sympathique (nerf grand) ou substantivement le grand sympathique. - Partie du système nerveux, longeant la colonne vertébrale et formant un système à part, régulateur des fonctions végétatives de l'organisme. Symphyse. - Type d'articulation cartilagineuse caractérisée par la présence de fibrocartilage ou de cartilage hyalin qui relie les surfaces osseuses adjacentes. Synapse. - Jonction fonctionnelle entre deux neurones ou entre un neurone et une cellule cible, telle qu'une cellule musculaire ou glandulaire. C'est le site où les signaux nerveux sont transmis d'une cellule à une autre. Synapside (crâne). - Crâne caractéristique des synapsides, un groupe de tétrapodes qui inclut les mammifères ainsi que leurs ancêtres éteints ayant évolué à partir de reptiles du Permien. Synapsis. - Processus au cours duquel les chromosomes homologues s'apparient étroitement lors de la première division de la méiose. Synaptique (fente). - Petite lacune ou espace situé entre deux neurones, là où ils se rencontrent. C'est un site de communication entre les neurones, et c'est là que se produit la transmission des signaux nerveux. La fente synaptique est également le lieu où les neurones interagissent avec d'autres types de cellules, tels que les cellules musculaires ou glandulaires. Synaptiques (vésicules). - Petits sacs membraneux présent à l'intérieur des et qui contiennent des neurotransmetteurs. Synarthrose. - Mode d'articulation immobile ou quasi-immobile. Les synarthroses sont caractérisées par une liaison très étroite entre les surfaces osseuses qui les composent, limitant ainsi leur mouvement. Syncarpés ou syncarpiques (fruits). - Type de fruits formés de carpelles soudés en une seule masse. Syngamie. - Processus de fécondation qui se produit dans les organismes dont la reproduction est sexuée. C'est l'étape où les gamètes mâles et femelles se fusionnent pour former un zygote, le premier stade du développement embryonnaire. La syngamie implique la fusion des noyaux des gamètes mâle et femelle pour former un noyau diploïde contenant un ensemble complet de chromosomes. Le zygote résultant de la syngamie contient une combinaison unique de gènes provenant des deux parents et se divise ensuite de manière répétée par mitose pour former un nouvel organisme. Synovial, -ale, qui a rapport à la synovie. - Les capsules ou membranes synoviales constituent un genre de séreuses destinées à recouvrir les surfaces articulaires qui, sont encroûtées de cartilages; un de leurs feuillets tapisse une surface et se réfléchit sur l'autre; elles forment ainsi de petits sacs clos de toute part, interposés entre les surfaces articulaires et où se sécrète la synovie qui facilite le glissement des parties. Synovie, du grec syn, avec, et ôon, oeuf, à cause de sa ressemblance avec du blanc d'oeuf? - Liquide clair, jaunâtre, d'aspect huileux, sécrété par les synoviales. Son analyse a donné (synovie du cheval) à peu près les mêmes éléments que celle de la sérosité, seulement on peut y signaler une augmentation de l'albumine (6,40, au lieu de 1,66). Elle a pour effet de lubrifier les surfaces articulaires et de faciliter leur glissement les unes sur les autres. Synthèse protéique. - Processus par lequel les cellules synthétisent de nouvelles protéines à partir d'acides aminés selon les instructions fournies par l'ADN. Syrinx. - Organe vocal unique présent chez les oiseaux, situé à la jonction de la trachée et des bronches, près de la bifurcation des poumons, , et est souvent associé aux premiers anneaux de trachée et aux derniers anneaux de bronches.. Le syrinx est composé de membranes vibrantes, de muscles et de structures cartilagineuses. Il fonctionne en modulant le flux d'air à travers les membranes vibrantes et en contrôlant la tension des muscles adjacents. Les oiseaux peuvent produire une grande variété de sons en modifiant la forme et la tension du syrinx, ce qui leur permet de communiquer, de défendre leur territoire, d'attirer des partenaires et d'autres fonctions sociales. Chez certaines espèces, le syrinx est relativement simple, tandis que chez d'autres, il peut être très complexe, avec plusieurs paires de membranes vibrantes, des muscles spécialisés et des structures cartilagineuses sophistiquées. Systématique. - Branche de la biologie qui étudie la diversité du monde vivant et s'attacjhe à classer et à nommer les organismes en groupes ordonnés appelés taxons. L'objectif principal de la systématique est de reconstruire les relations évolutives entre les organismes en utilisant des données provenant de différentes sources, telles que la morphologie, l'anatomie comparée, la biogéographie, la génétique moléculaire, et plus récemment, les données provenant de la phylogénie moléculaire et de la bioinformatique. Ces données sont utilisées pour construire des arbres phylogénétiques qui représentent les relations de parenté entre les espèces. Système*. - Méthode de classification fondée sur l'emploi d'un seul ou d'un petit nombre de caractères. En biologie, un système de classification taxonomique est utilisé pour organiser et classer les organismes vivants en groupes hiérarchiques basés sur leurs caractéristiques génétiques, anatomiques et phylogénétiques. Le système le plus couramment utilisé est le système de classification de Carl von Linné, qui classe les organismes en différents niveaux, tels que les espèces, les genres, les familles, les ordres, etc. Systole, du grec systolè, action de resserrer. - On sait que le coeur est le siège d'un mouvement alternatif de contraction, c'est la systole, et de relâchement ou dilatation, c'est la diastole. La systole se compose de deux contractions qui se succèdent rapidement; la première se manifeste à la base de l'organe et a lieu dans les parois des oreillettes; la seconde glisse pour ainsi dire à la suite de la première, de la base vers le sommet du coeur, et resserre énergiquement les parois des ventricules. |
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