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D |
Dague
(zoologie, vénerie). - C'est le nom que l'on donne au premier bois
que le cerf pousse pendant sa seconde année, il a 16 à 19 cm de longueur.
Ce n'est qu'une simple tige qui n'a pas de branches.
Dard. - Aiguillon de l'abeille et de certains insectes. - Pistil. - Rameau fructifère très court des arbres fruitiers, en particulier du pommier et du poirier. Dartos ( Darwinisme. - Théorie scientifique, nommée d'après le naturaliste Charles Darwin, qui explique comment les espèces évoluent et se transforment au fil du temps par un processus appelé sélection naturelle. Selon le darwinisme, les organismes les mieux adaptés à leur environnement ont tendance à survivre et à se reproduire, transmettant ainsi leurs caractéristiques à leur progéniture. Ce processus conduit à des changements graduels dans les populations au fil des générations, ce qui peut éventuellement conduire à l'émergence de nouvelles espèces. La théorie darwinienne repose sur plusieurs concepts clés, notamment la variation génétique au sein des populations, la compétition pour les ressources, la sélection naturelle favorisant les traits adaptatifs et la transmission héréditaire des caractéristiques avantageuses. Décafide. - Calice ou corolle décafides, dont le limbe est divisé en dix découpures. Décliné (botanique). - On dit que le style, que les étamines sont déclinés, lorsqu'ils se portent vers la partie inférieure de la fleur; il en est ainsi dans le marronnier d'lnide, le lis jaune, le lis de Saint-Jacques, etc. Ce terme est opposé à celui de ascendant. Décomposé (botanique). - On désigne par ce terme une conformation particulière de feuilles à limbe fractionné en folioles; ce qui caractérise les feuilles décomposées, c'est que les folioles sont portées seulement par les nervures secondaires provenant du pétiole commun, tandis que, dans les feuilles composées, les folioles sont portées par les nervures primaires. Les feuilles décomposées ont, en général, des folioles petites et très nombreuses, comme on le voit dans les vrais acacias, les mimosées, etc. Dans quelques espèces, le fractionnement du limbe étant encore plus grand, les folioles tiennent aux nervures ternaires ou quaternaires; ces feuilles sont supra-décomposées. Décomposeurs. - Organismes qui interviennent dans la décomposition de la matière organique morte, la recyclant ainsi dans les écosystèmes. Défenses.
- On donne le nom de défenses, en zoologie, aux dents prolongées hors
de la
bouche dans certains animaux
et qui leur servent de moyens d'attaque ou de défense; c'est ce qu'on
observe surtout dans le
sanglier ou l'éléphant Défoliation.
- 1) Chute des
feuilles ( Déglutition. - Acte par lequel, chez les mammifères, les aliments, mâchés et imbibés de salive, sont portés, à travers le pharynx, de la bouche dans l'oesophage, puis dans l'estomac. Déhiscent,
Déhiscence
(botanique). - Termes dont on se sert pour caractériser les fruits
qui s'ouvrent d'eux-mêmes à la maturité. ( Deltoïde
(muscle). - Ainsi nommé à cause de sa forme triangulaire, de la
lettre
delta des Grecs; c'est le sous-acromio-huméral
de Chaussier Demi-fleuron
(botanique). - On nomme ainsi dans les plantes
de la famille des Composées, les fleurs à corolle
ligulée, c'est-à -dire prolongée d'un seul côté en une longue lame
dentelée à son extrémité ( Demi-membraneux
(muscle). - Muscle situé à la partie
postérieure de la
cuisse, s'insérant d'un côté
par une forte
aponévrose et une portion charnue
à la tubérosité de l'ischion, d'un autre
côté, par un triple
tendon, au condyle
externe du fémur, à la partie postérieure et
à la partie interne de la tubérosité interne du tibia
(ischio-popliti-tibial, de Chaussier Demi-tendineux ou demi-nerveux
(muscle). - Nom d'un muscle de la région
superficielle, postérieure, interne de la cuisse;
c'est l'ischio-prétibial de Chaussier Demi-palmé (zoologie). - Chez les Mammifères, les Oiseaux et les Reptiles qui vivent dans l'eau et dans les lieux marécageux, les doigts sont dits demi-palmés lorsque la membrane qui les unit ne s'étend pas au delà de la deuxième phalange. Démographie. - La démographie est l'étude statistique des changements qui affectent une population. Dent, du
latin dens, dentis. - Les dents sont des organes de la bouche
enchâssĂ©s dans la mâchoire et analogues Ă
de petits os, qui servent Ă broyer les aliments,
ou Ă mordre, et qu'on nomme, suivant leur forme, incisives, canines, molaires
. - Chez l'humain et la plupart des autres animaux vertébrés, il existe
des dents encastrées dans les maxillaires. Le nombre des dents varie avec
chaque espèce
Dentelé
(muscle). - Ce nom a été donné à plusieurs muscles
du corps humain : ainsi le grand dentelé;
les petits dentelés ou dentelés postérieurs, distingués en supérieurs
et inférieurs. Le petit pectoral a aussi été désigné par quelques
anatomistes sous le nom de petit dentelé antérieur. - Muscle grand dentelé,
costo-scapulaire
de Chaussier Dentine. - Tissu dur et minéralisé qui constitue la majeure partie de la structure des dents des mammifères. Elle se situe sous l'émail dans la couronne de la dent et sous le cément dans la racine de la dent. La dentine est principalement composée de cristaux d'hydroxyapatite, qui lui confèrent sa résistance et sa dureté, ainsi que de collagène et de protéines. La dentine est plus souple que l'émail, mais plus dure que le cément, ce qui en fait un tissu intermédiaire essentiel pour soutenir la structure de la dent. Elle est perforée par de minuscules canaux appelés tubules dentinaires, qui contiennent des prolongements de cellules appelées odontoblastes. Les odontoblastes produisent activement la dentine pendant la croissance de la dent et restent actifs tout au long de la vie pour réparer et entretenir le tissu dentaire. La dentine intervient dans la protection de la pulpe dentaire, qui contient les vaisseaux sanguins et les nerfs de la dent. Lorsque l'émail est érodé ou endommagé, la dentine offre une certaine protection supplémentaire à la pulpe. De plus, la dentine est également responsable de la couleur jaune ou beige des dents, car elle est plus opaque que l'émail et laisse transparaître la couleur naturelle de la pulpe dentaire. Dentition.
- Formation, accroissement et sortie naturelle des dents. La dentition
comprend d'abord le développement des follicules dentaires; ensuite, l'apparition
des dents. Cette dernière partie se divise en première dentition, qui,
chez l'humain, comprend 20 dents, et en seconde dentition, permanente,
qui apparaît après la chute des dents de la première dentition (dents
de lait) et comprend 32 dents. -
Denture (zoologie, anatomie). - C'est l'ensemble des dents, ou la manière dont les dents sont implantées dans leurs alvéoles. Elle est propre à un genre ou à une espèce et peut servir de caractère dans la définition d'une de ces divisions. Derme. - Partie la plus épaisse de la peau, qui forme la couche profonde de celle-ci et est recouverte par l'épiderme. Désamination. - Processus biochimique dans lequel un groupe amino (NH2) est retiré d'une molécule organique. Lorsque les protéines sont décomposées pour fournir de l'énergie ou pour être utilisées dans d'autres voies métaboliques, les acides aminés qui les composent subissent souvent la désamination. Ce processus produit de l'ammoniac (NH3) ou des composés apparentés, ainsi qu'une molécule organique dépourvue du groupe amino. Par exemple, la désamination de l'acide aminé alanine produit de l'ammoniac et du pyruvate. L'ammoniac produit par la désamination est généralement toxique pour les cellules, mais il est ensuite converti en urée dans le foie chez les mammifères, ce qui est moins toxique et plus facilement excrété par l'organisme. L'urée est ensuite transportée vers les reins, où elle est excrétée dans l'urine. La désamination est un processus important dans le métabolisme des acides aminés, contribuant à la régulation des niveaux d'azote dans l'organisme et à la production d'énergie. Desmosome. - Sructures spécialisée présente dans les cellules épithéliales. Les desmosomes jouent un rôle essentiel dans le maintien de l'intégrité et de la cohésion des tissus épithéliaux en les reliant entre eux. Ils sont constitués de protéines transmembranaires, telles que les cadhérines, qui s'étendent à travers la membrane cellulaire et se connectent à des protéines à l'intérieur de la cellule, appelées des plakin. Ces plakins sont attachés aux filaments de kératine du cytosquelette cellulaire. Lorsque les desmosomes des cellules adjacentes interagissent, ils forment des liaisons fermes entre elles, stabilisant ainsi les tissus épithéliaux et les empêchant de se déchirer ou de se séparer sous contrainte mécanique. Les desmosomes sont particulièrement abondants dans les tissus sujets à un stress mécanique, tels que la peau, le coeur et les muqueuses. Par exemple, dans la peau, les desmosomes maintiennent l'intégrité de l'épiderme, la couche externe de la peau, en reliant les cellules épithéliales et en assurant une résistance aux forces de traction. Désoxycholique (acide). - Acide dérivé de la désoxycholate de sodium, présent dans la bile. L'acide désoxycholique aide à décomposer les graisses alimentaires en gouttelettes plus petites, ce qui facilite leur digestion par les enzymes digestives. En émulsifiant les graisses, l'acide désoxycholique augmente la surface disponible pour les enzymes digestives et permet ainsi une meilleure absorption des graisses et des vitamines liposolubles dans l'intestin grêle. L'acide désoxycholique stimule la sécrétion de bicarbonate par le pancréas, ce qui aide à neutraliser l'acidité du chyme (le contenu de l'estomac) lorsqu'il pénètre dans l'intestin grêle, créant ainsi un environnement favorable pour l'action des enzymes digestives. Désoxyribonucléase (DNase). - Enzyme qui catalyse la dégradation de l'ADN (acide désoxyribonucléique) en coupant les liaisons phosphodiester entre les nucléotides de la chaîne d'ADN. La DNase peut être classée en différentes catégories en fonction de son origine, de son mécanisme d'action et de ses propriétés. Par exemple, certaines DNases sont sécrétées par des organismes et sont utilisées comme mécanismes de défense ou pour faciliter l'acquisition de nutriments en dégradant l'ADN extracellulaire. D'autres DNases sont présentes à l'intérieur des cellules et sont impliquées dans des processus cellulaires tels que la réparation de l'ADN, l'apoptose (mort cellulaire programmée), et le maintien de l'intégrité du génome. Désoxyribose. - Type de glucide simple (monosaccharide), qui se compose de cinq atomes de carbone. Il est étroitement lié au ribose, mais il diffère de ce dernier par l'absence d'un groupe hydroxyle (-OH) sur le deuxième carbone, d'où le suffixe désoxy-. Le désoxyribose est un constituant essentiel des nucléotides qui composent l'ADN (acide désoxyribonucléique). Les nucléotides d'ADN sont formés de trois composants : une base azotée (adénine, guanine, cytosine ou thymine), un groupement phosphate, et le désoxyribose comme sucre. L'absence du groupe hydroxyle sur le deuxième carbone dans le désoxyribose est une caractéristique importante de l'ADN, car elle confère à cette molécule une stabilité structurelle nécessaire pour le stockage et la transmission de l'information génétique de génération en génération. Le désoxyribose est également impliqué dans la synthèse de certains coenzymes et dans d'autres processus biologiques, bien que son rôle principal soit associé à la structure de l'ADN et à la préservation de l'information génétique. Détermination embryonnaire. - Processus par lequel les cellules embryonnaires acquièrent des destinées cellulaires spécifiques ou deviennent spécialisées pour former différents types de tissus et d'organes dans un organisme en développement. Développement (physiologie). - Le développement est l'ensemble des phénomènes par lesquels l'élément reproducteur devient l'être adulte animal ou végétal. On emploie couramment le mot développement, non seulement pour la désignation des phénomènes généraux qui conduisent du germe à l'adulte, mais même pour celle de phénomènes partiels; on dit : le développement du foie, le développement du rein, etc. Dévonien. - Période géologique faisant partie de l'ère Paléozoïque, et qui s'est déroulée il y a environ 419,2 à 358,9 millions d'années. Le Dévonien est souvent appelé "l'âge des poissons" en raison de l'apparition et de la diversification de nombreux groupes de poissons. Les premiers poissons à mâchoires, tels que les Placodermes, sont apparus au cours de cette période. Les récifs coralliens se sont développés et ont atteint leur apogée, soutenus par des organismes tels que les coraux et les éponges.Cette période a également connu l'expansion de la vie sur la terre ferme. Les premières plantes vasculaires, les premiers arbres, ont évolué et colonisé les terres émergées. Les premiers arthropodes terrestres ( araignées et scorpions), sont également apparus. À la fin du Dévonien, il y a eu une extinction de masse appelée l'extinction du Frasnien/Famennien. Bien que l'ampleur de cette extinction soit moins importante que celle de l'extinction Permien-Trias ultérieure, elle a néanmoins entraîné une réduction de la biodiversité marine. Dextranes.
- Polysaccharides (= macromolécules composées de multiples unités de
glucose liées ensemble par des liaisons glycosidiques) produits par certaines
bactéries, notamment des espèces de Leuconostoc, Streptococcus et Lactobacillus,
qui possèdent des enzymes capables de synthétiser ces polymères à partir
de sucres simples, principalement le saccharose ou le glucose.
Dextrine. - Glucide obtenu par la dégradation partielle de l'amidon. La dégradation de l'amidon en dextrine peut être effectuée par un processus de chauffage en présence d'acide ou d'enzymes amylolytiques. Les dextrines ont des propriétés variées en fonction de leur degré de polymérisation et de leur structure. Diacinèse. - Phase de la première division de la méiose, la prophase I. Cette dernière est subdivisée en plusieurs étapes, dont la diacinèse est la dernière. Diadelphe (botanique), du grec dis, double, et adelphia, confrérie. - Terme employé pour désigner dans la fleur les étamines réunies par la soudure de leurs filets en deux faisceaux. Diapétalie. - Tpe de phyllotaxie, c'est-à -dire à la disposition des feuilles sur une tige ou une branche d'une plante. Plus précisément, la diapétalie se réfère à une disposition des feuilles où chaque feuille est insérée sur la tige ou la branche de manière alterne ou alternée. Cela signifie que les feuilles sont insérées alternativement de part et d'autre de la tige, formant une spirale autour de celle-ci. Cette disposition des feuilles est l'un des nombreux motifs de phyllotaxie observés dans le règne végétal. Elle peut être contrastée avec d'autres motifs tels que l'opposé (deux feuilles insérées directement en face l'une de l'autre) ou la verticillée (plusieurs feuilles insérées à un même nœud). Dialypétalie. - Type de symétrie florale où les pétales d'une fleur sont libres et ne sont pas fusionnés les uns aux autres. Dans une fleur dialypétale, les pétales sont distincts et séparés les uns des autres. Ce type de symétrie florale est contrasté avec la gamopétalie, où les pétales sont fusionnés pour former une structure tubulaire ou en forme de cloche. La dialypétalie est courante dans de nombreuses familles de plantes, y compris les Rosacées, les Ranunculacées et les Brassicacées. Dialysépalie. - Type de symétrie florale dans lequel les sépales, les parties de la fleur qui entourent et protègent le bourgeon floral, sont séparés les uns des autres et ne sont pas fusionnés. Dans une fleur dialysépale, les sépales sont distincts et libres, ne présentant aucune fusion entre eux. Cette condition est contrastée avec la gamosépalie, où les sépales sont fusionnés pour former une structure tubulaire ou en forme de cloche. Diandrie. - Situation où une fleur possède deux étamines. C'est l'un des nombreux arrangements possibles pour le nombre d'étamines dans une fleur. Les fleurs peuvent varier considérablement dans le nombre d'étamines qu'elles possèdent, allant de zéro (comme chez certaines espèces de fleurs femelles) à de nombreux (polyandrie), bien que la plupart des fleurs aient un nombre d'étamines relativement bas. Diapause. - 1) Etat physiologique de dormance observé chez certains organismes. - 2) Pause dans le développement embryonnaire qui survient à un stade spécifique après la fécondation mais avant la poursuite du développement embryonnaire. Diaphragme, du grec diaphragma; de dia = entre, et phrassein = séparer par une cloison). - Muscle impair très large et très mince, étendu transversalement entre le thoraxde l'abdomen. Il s'insère sur l'appendice xiphoïde, les cartilages des six dernières côtes, les vertèbres lombaires, etc. Il laisse passer l'oesophage l'aorte, le canal thoracique, etc. Le diaphragme est un muscle essentiellement inspirateur; il concourt à produire le bâillement, le sanglot, le rire, le hoquet, la toux et l'éternuement. Diarthrose. - Type d'articulation mobile, caractérisée par la présence d'une cavité articulaire remplie de liquide synovial, qui permet un mouvement fluide entre les surfaces osseuses qui la composent. Diastole. - Mouvement de dilatation du coeur dans l'acte de la circulation; il est opposé à la systole (de systolè, contraction), qui est en effet le mouvement de contraction. Diatoma. -
Genre
de diatomée introduit en 1805 par Candolle Dichogamie. - Phénomène où la maturité des organes reproducteurs mâles et femelles chez une plante ne se produit pas simultanément. Dicline (botanique),
du grec dis, double, et kliné, lit. - Linné |
Dicotylédone
ou dicotylédoné. - Comme adjectif, se dit des plantes munies de
deux cotylédons. - Comme nom, désigne un
groupe de plantes comprenant toutes celles dont les graines sont pourvues
de deux cotylédons. Les dicotylédones
représentent un des trois grands embranchements du règne végétal, dans
la classification de Jussieu. Elles se caractérisent par le nombre de
cotylédons de la
graine et par l'architecture
de la fleur.
Didelphes
(histoire de la zoologie Didyme (botanique), du grec didymos, double. - Terme employé pour désigner la forme de tout organe végétal composé de deux parties arrondies sa tenant par un point de leur sommet. Didynames (botanique), du grec dis, deux, et dynamis, puissance. - On nomme didynames des étamines qui, au nombre de 4 dans la même fleur, sont inégales, l'une des deux paires dépassant nettement l'autre en longueur. Un grand nombre de plantes de la famille des Labiées, le genre Antirrhinum, ont des étamines didynames. Diencéphale. - Partie du cerveau située juste en dessous du télencéphale et qui comprend le thalamus, l'hypothalamus, l'épithalamus et le sous-thalamus. Le diencéphale est impliqué dans le traitement des informations sensorielles, la régulation de l'homéostasie corporelle, la régulation du système endocrinien et la coordination de diverses fonctions vitales. Différenciation cellulaire. - Processus par lequel une cellule indifférenciée ou non spécialisée se transforme en un type de cellule spécialisée avec une structure et une fonction spécifiques. Digastrique (muscle), du grec dis, deux, et gaster, ventre. - On nomme ainsi tout muscle composé de deux parties charnues bien distinctes; mais par ce nom, on désigne surtout un muscle de la région supérieure et latérale du cou, inséré par une de ses extrémités à l'os hyoïde et par l'autre à la mâchoire inférieure. Au niveau du pli qui sépare le cou du menton, ce muscle, aminci en un tendon qui sépare ses deux renflements charnus, est maintenu de façon à former les deux côtés d'un angle très obtus. Digestif (appareil). - L'appareil digestif est l'ensemble des organes qui concourent à l'accomplissement de la digestion. Chez l'humain, il existe deux ouvertures : l'une d'entrée, qui est la bouche, l'autre de sortie, qui est l'anus. Après la bouche se succèdent le pharynx, l'oesophage, l'estomac, l'intestin grêle et enfin le gros intestin, qui se termine à l'anus. Chez certains animaux comme les ruminants, on distingue quatre parties à l'estomac : la panse, le bonnet, le feuillet et la caillette. Chez les oiseaux, l'oesophage communique avec le jabot, puis le ventricule succenturié lui succède et, enfin, le gésier. Les diverses portions du tube digestif sécrètent des sues particuliers, qui agissent sur les aliments et les rendent assimilables. Digestion. - Élaboration des aliments dans l'estomac et l'intestin : aliment d'une digestion facile. Macération dans un liquide à haute température. La digestion comprend les actes qui s'accomplissent depuis l'ingestion des aliments jusqu'à leur passage dans le sang et le chyle. Les actes mécaniques sont : la préhension des aliments, la mastication et la déglutition. De la bouche où ils subissent l'action de la salive, les aliments arrivent par l'oesophage dans l'estomac, où ils subissent une première élaboration sous l'influence du suc gastrique. Ils passent ensuite dans l'intestin où, sous l'action des sécrétions biliaires et pancréatiques, ils sont transformés en chyle, lequel est absorbé parles parois intestinales. Les parties non élaborées, continuant leur chemin, arrivent au gros intestin pour être expulsées par la défécation. Digestion cellulaire. - Un certain nombre d'animaux et de végétaux inférieurs se nourrissent uniquement par osmose (digestion extracellulaire). Beaucoup d'organismes unicellulaires sont capables d'englober dans leur propre substance des corps solides alimentaires (digestion intracellulaire). Dans certains cas (gromie, rhizopodes réticulés), le corps alimentaire baigne dans le cytoplasme de l'animal qui l'a ingéré et s'y dissout. Dans d'autres cas (amibe, rhizopodes lobés, infusoires ciliés), le corps alimentaire est englobé en même temps qu'une goutte d'eau, et la goutte forme une vacuole au sein du cytoplasme; cette vacuole se remplit en peu de temps d'un suc acide qui dissout les aliments albuminoïdes, modifie les féculents. Les liquides résultant de cette digestion intracellulaire passent ensuite dans le cytoplasme et servent à sa nutrition. Digestion végétale. - Les phénomènes de digestion végétale consistent essentiellement à rendre assimilable l'aliment de la plante. Certains organes sécrètent un liquide capable de dissoudre les particules solides et de les rendre absorbables : la racine attaque le calcaire; les organes actifs des plantes carnivores digèrent le corps des insectes capturés. Mais, le plus souvent, c'est à l'intérieur même du corps de la plante et aux dépens des matériaux mis en réserve par elle que s'exercent ses facultés digestives ces matériaux (amidon, corps gras, saccharose, etc.) sont attaqués par des diastases, qui les transforment en produits assimilables. A l'intérieur de la graine en germination, on dit que la digestion est interne lorsque la diastase est produite par la cellule même qui contient la matière de réserve (graines exalbuminées ou graines albuminées à réserve oléagineuse); elle est externe lorsque la diastase est produite par une cellule différente de celle qui contient la réserve (graines albuminées à réserve amylacée). Digital. - Épithète que l'on applique aux vaisseaux, aux nerfs destinés aux doigts. - Les artères digitales de la main, collatérales des doigts, sont fournies par l'arcade palmaire superficielle qui est la continuation de l'artère cubitale; elles sont ordinairement au nombre de six; la sixième, qui va au côté externe du pouce, vient souvent de l'arcade palmaire profonde. - Les artères digitales du pied sont fournies par l'arcade plantaire qui naît elle-même de la pédieuse et de la plantaire interne. Elles sont au nombre de quatre. - Les veines digitales ont la même disposition. - Les nerfs digitaux sont fournis à la main par le médian, le cubital et le radial; au pied par les nerfs plantaires internes et externes, branches du tibial postérieur.- Le mot digital signifie quelquefois aussi, en anatomie, qui a la forme d'un doigt : ainsi on dit quelquefois l'appendice digital du caecum pour désigner l'appendice vermiforme. Les impressions digitales du crâne sont de légers enfoncements de la face interne du crâne qui correspondent aux circonvolutions du cerveau. Digité (botanique), du latin digitus, doigt. - Se dit des organes dont les parties sont insérées en un même point en divergeant comme les doigts de la main. Les racines de certaines dioscorées, les feuilles du marronnier d'Inde, l'épi de certaines graminées sont digitées. Digitigrades.
- Les animaux digitigrades, du latin digitus = doigt,
et gradi = marcher, sont, au sens propre des animaux qui marchent
sur leur doigts. - Le nom de digitigrades a aussi été autrefois un terme
de systématique. Il a ainsi été anciennement donné, par Cuvier Diiodotyrosine. - Molécule formée par la combinaison de deux molécules de tyrosine avec l'ajout de deux atomes d'iode (d'où le préfixedi-). La tyrosine est un acide aminé aromatique et un précurseur essentiel des hormones thyroïdiennes, telles que la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), qui sont produites par la glande thyroïde. Dans le processus de synthèse des hormones thyroïdiennes, la tyrosine subit une série de réactions biochimiques dans les cellules folliculaires de la thyroïde. Une étape de cette synthèse implique la iodation de la tyrosine, où les atomes d'iode sont ajoutés à la tyrosine pour former la monoiodotyrosine (MIT) et la diiodotyrosine (DIT). Par la suite, la combinaison de deux molécules de DIT forme la thyroxine (T4), tandis que la combinaison d'une molécule de MIT et d'une molécule de DIT forme la triiodothyronine (T3). Dimorphisme. - Propriété que possèdent les corps dimorphes. En biologie, cela correspond à l'existence de deux formes spécifiques distinctes pour une même espèce animale ou végétale. On distingue : 1° le dimorphisme sexuel, c'est-à -dire la séparation des sexes; 2° le dimorphisme dans la génération alternante, dans lequel a une forme sexuée succède une forme asexuée, et cela très régulièrement; 3° le dimorphisme femelle, caractérisé par deux formes femelles ou plusieurs pour une forme mâle. Chez les plantes, les cas de dimorphisme (qui peut intéresser les fleurs ou les feuilles) ne sont pas rares ; c'est ainsi que les renoncules aquatiques, les sagittaires, etc., possèdent deux sortes de feuilles. Dimyaires
(zoologie). - Ce terme a été employé par Lamarck Dinoflagellés. - Organismes unicellulaires dotés de deux flagelles, souvent encastrés dans des sillons sur leur surface. Certains dinoflagellés sont photosynthétiques et contribuent à la production primaire dans les océans, tandis que d'autres peuvent être des organismes prédateurs. Dioïque. - On nomme ainsi, en botanique, les plantes à fleurs unisexuées dont chaque espèce porte ses fleurs à étamines (staminées) sur un pied distinct et ses fleurs à pistil (pistillées) sur un autre; telles sont le chanvre, les ignames, le houblon, etc. - Le terme est également utilisé en zoologie pour désigner les animaux à sexes séparés. Diploé (anatomie),
du grec
diploos, double. - Les auteurs de l'Antiquité désignaient
sous ce nom collectif les deux lames de tissu compacte qui entrent dans
la composition des os du crâne
: cependant Hippocrate Diploïde (cellule). - Cellule qui contient deux ensembles complets de chromosomes, soit un ensemble provenant du parent maternel et l'autre du parent paternel. Diplotène = diplonème. - Etape de la prophase I de la méiose. Le diplotène suit le pachytène et précède la diacinèse. Pendant le diplonème, les chromosomes homologues qui se sont appariés lors de la synapsis au stade de zygotène commencent à se séparer légèrement. Cependant, contrairement au stade de diacinèse, où les chromosomes sont complètement séparés et condensés, les bivalents formés par les chromosomes homologues restent encore partiellement liés par des chiasmas. Les chiasmas sont des points de recombinaison où des échanges de segments d'ADN ont eu lieu entre les chromosomes homologues, contribuant à la diversité génétique. Le diplonème est également caractérisé par la désintégration du complexe synaptonémal, une structure protéique qui maintient les chromosomes homologues appariés pendant la synapsis. À la fin du diplonème, les chromosomes commencent à se condenser davantage en préparation de la prochaine étape de la méiose, la métaphase I. Diptères. - Ordre d'insectes comprenant les mouches, cousins, etc., munis de deux ailes, et dont la bouche est apte à sucer. Les diptères sont des insectes à métamorphoses complètes; leurs larves, vermiformes, se transforment en chrysalides, d'où sort l'animal adulte. Quelques diptères, comme les puces, ne possèdent pas d'ailes. La vie des diptères est fort variable; ils vivent dans les fleurs, dans des matières animales en décomposition, ou sucent le sang des vertébrés. Disépale (botanique). - On désigne par cette épithète le calice composé de deux pièces ou sépales; ainsi ou dira que dans le pavot, dans la balsamine le calice est disépale. Disperme (botanique), du grec dis, deux fois, et sperme, graine. - On donne ordinairement ce nom à un fruit, une loge qui renferme deux graines; la baiede l'épine-vinette est dans ce cas. Disque. - Ce
mot a trois significations en botanique. - On nomme disque de la feuilles,
le centre de cet organe; c'est-à -dire de la partie située entre les bords.
- Appliqué à l'inflorescence, le mot
disque désigne le centre des capitules de fleurs
radiées, comme dans le soleil. Ce disque se compose de fleurons,
tandis que la circonférence est composée de demi-fleurons.
Quelques botanistes ont aussi nommé disque, la partie centrale des inflorescences
en ombelle. - Enfin, la troisième acception
de ce terme, la plus importante, s'applique Ă une sorte de bourrelet qui,
dans certaines fleurs, entoure l'ovaire Ă sa
base. Cet organe qu'Adanson Dissémination.
- Dispersion naturelle des graines Ă la surface
de la Terre Diurnes. - En botanique, se dit des fleurs qui, comme la belle-de-jour, s'épanouissent pendant le jour et se ferment la nuit. - En zoologie se dit des animaux qui ne vivent qu'un jour, comme les éphémères, et de ceux qui, comme certains papillons, ne volent ou ne se montrent qu'au grand jour. Divariqué (botanique), divaricatus, écarté. - Les rameaux d'une plante sont divariqués lorsqu'ils s'écartent beaucoup dès leur origine et se portent brusquement en différents sens; ainsi la chicorée sauvage, le cucubale baccifère, etc. Les panicules, les pédoncules sont quelquefois divariqués. Divergent (botanique), divergens. - Se dit des parties d'une plantequi s'écartent sous un angle très ouvert, en partant d'un point commun; ainsi les branches du sapin vont divergentes, les follicules de la pervenche sont divergents, etc. Diversiflore (botanique). - Se dit de l'inflorescence et en particulier de l'ombelle qui présente des fleurs régulières au centre et des fleurs irrégulières à la circonférence. Telles sont les ombelles du tordylium officinal et de la coriandre. Diverticule (anatomie). - Petite poche ou une saillie anormale qui se forme à partir de la paroi d'un organe creux Division cellulaire. - Processus par lequel une cellule mère se divise en deux cellules filles, chacune contenant une copie du matériel génétique de la cellule mère. Il existe deux types principaux de division cellulaire : la mitose et la méiose. La mitose est un processus simple qui crée des copies identiques de cellules pour la croissance et la réparation, tandis que la méiose est un processus plus complexe qui produit des cellules haploïdes génétiquement diverses pour la reproduction sexuée. Doigt, du
latin
digitus. - Chacune des parties mobiles qui terminent les mains
et les pieds de
Dolabriforme (botanique). - Se dit de feuilles charnues, presque cylindriques à la base, plates au sommet, offrant deux bords dont l'un est épais et rectiligne et l'autre élargi, circulaire et tranchant. Ces feuilles ressemblent ainsi à l'instrument de tonnelier connu sous le nom de doloire, de là l'origine de cette expression. Dominant (allèle). - Type d'allèle d'un gène qui s'exprime dans le phénotype d'un individu, même s'il est présent en un seul exemplaire dans le génotype. DOPA = acide 3,4-dihydroxyphénylalanine. - Acide aminé qui agit comme un précurseur dans la biosynthèse de la dopamine (ci-dessous). La DOPA est produite à partir de la tyrosine, un autre acide aminé, par l'enzyme tyrosine hydroxylase. Dopamine. - Hormone et neurotransmetteur de la classe des catécholamines, principalement produite dans le cerveau par les neurones dopaminergiques. Elle joue un rôle dans la régulation de la motivation, du plaisir, de la récompense, du mouvement volontaire, de la coordination motrice, de l'attention et de l'apprentissage. Dorsal, qui appartient au dos d'un organisme ou d'un organe. - Ce terme s'applique notamment à des vertèbres, à des nerfs, et sert plus spécialement à désigner deux muscles du corps humain. Dos. - Partie du corps humain qui se trouve sur la partie postérieure du tronc. Il englobe la région entre les épaules et les hanches. Le dos comprend notamment la colonne vertébrale, les muscles dorsaux, les côtes et les vertèbres. Double (botanique). - Se dit des plantes dont les fleurs ont pris par la culture une corolle double, triple, quadruple, etc. Cette multiplication de la corolle provient de la transformation des étamines en pétales. Lorsque cette transformation est entière, la fleur devenue stérile par défaut d'étamines se nomme fleur pleine. Drageons (botanique). - On nomme ainsi des filets traçants ou des branches enracinées qu'émet le pied de certains végétaux. Ces drageons, que l'on désigne aussi sous les noms de rejets ou stolons, s'étendent plus ou moins en longueur et sont interrompus de distance en distance par des noeuds qui prennent racine. - On nomme aussi drageons, ces tiges nouvelles qui naissent en plus ou moins grand nombre à la base et sur les racines de quelques arbres. Détachés de la plante-mère, ils peuvent reprendre racine et offrent ainsi un moyen facile de multiplier l'espèce. - Beaucoup de plantes de la famille des Rosacées produisent des drageons. Drosophiles (Drosophila). - Insectes de la famille des drosophilidés et de l'ordre des Diptères, caractérisés par leur taille réduite (généralement moins de 3 millimètres de longueur), leurs yeux rouges et leur capacité à se reproduire rapidement. Les drosophiles sont largement utilisées comme organismes modèles en recherche scientifique, en particulier en génétique et en biologie du développement, en raison de leur courte durée de vie, de leur cycle de reproduction rapide et de leur génome relativement simple. De nombreux gènes des drosophiles ont des homologues chez d'autres organismes, notamment les humains, ce qui rend les résultats de la recherche sur les drosophiles pertinents pour d'autres espèces également. Les drosophiles sont également utilisées dans des études sur le vieillissement, la physiologie, la réponse au stress, les interactions hôte-pathogène, et bien d'autres domaines de la biologie. Drupe (botanique). - Fruit-indéhiscent, à mésocarpe charnu ou fibreux, monosperme ou oligosperme : cerise, prune, amande, pomme, poire, drupéoles de la ronce, etc. Duodénum (anatomie), du latin duodeni, douze. - On nomme ainsi chez l'humain et chez les autresmammifères une première partie de l'intestin grêle qui n'est pas enroulé dans la masse intestinale, où la bile et le suc pancréatique sont versés par des canaux spéciaux (canal cholédoque, canal pancréatique), dont la muqueuse n'est pas garnie de villosités comme le reste de l'intestin grêle, et où s'exécute l'acte spécial de la digestion nommé digestion duodénale. Chez l'humain, le duodénum est situé en haut et en arrière dans l'abdomen, il mesure environ douze fois la largeur d'un travers de doigt; ce qui lui a valu son nom. Duplication des gènes. - Processus au cours duquel une région du génome subit une duplication, produisant ainsi une ou plusieurs copies supplémentaires d'un gène. Duramen = bois de cœur. - Partie du bois des arbres. C'est la partie centrale, plus ancienne et plus dure du tronc des arbres, située juste sous l'écorce externe (ou l'aubier). Le duramen est formé par des couches concentriques de cellules ligneuses mortes, souvent plus denses et plus foncées que celles de l'aubier, en raison de la présence de substances chimiques telles que les tanins et les composés phénoliques. Le duramen fournit un soutien structurel important à l'arbre, ainsi qu'une protection contre les blessures et les maladies. Il transporte également l'eau et les nutriments entre les racines et les parties supérieures de l'arbre à travers les vaisseaux conducteurs de sève. Dure-mère. - Membrane du cerveau ainsi nommée à cause de sa consistance et des connexions que les anciens auteurs lui supposaient avec toutes les autres membranes du corps. Duvet, anc. dumet, du bas latin duma. - Plume lègère, qui garnit le dessous du corps des oiseaux : le duvet de l'eider s'appelle édredon. - Premières plumes des oiseaux nouvellement éclos. Dynorphine. - Type de peptide opioïde endogène, ce qui signifie qu'elle est produite naturellement dans le corps humain. |
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