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V
Vacuoles. - Organites cellulaires présents chez les cellules végétales, les cellules fongiques et certaines cellules animales. Elles sont essentiellement des compartiments membranaires délimités par une membrane appelée tonoplaste. Les vacuoles agissent comme des organes de stockage pour stocker diverses substances telles que l'eau, les nutriments, les pigments, les déchets métaboliques, les ions et d'autres composés. Elles peuvent stocker des substances en grande quantité, contribuant ainsi à maintenir l'homéostasie cellulaire. Les vacuoles remplies d'eau exercent une pression sur la paroi cellulaire, ce qui aide à maintenir la turgescence cellulaire. La turgescence est importante pour maintenir la structure et la rigidité des cellules végétales, ce qui les aide à supporter la plante et à résister à la pesanteur. Les vacuoles sont également impliquées dans la dégradation des déchets cellulaires, processus appelé autophagie. Elles agissent comme des organes de recyclage en dégradant les organites et les macromolécules non fonctionnels, et en recyclant les composés nécessaires à la cellule. Certaines vacuoles contiennent des pigments, tels que les anthocyanes, qui donnent aux plantes leurs couleurs vives. Ces pigments peuvent jouer un rôle dans la protection contre les rayons UV, la pollinisation et d'autres fonctions biologiques. Les vacuoles peuvent également jouer un rôle dans la régulation du pH intracellulaire en stockant des ions acides ou basiques. Cela contribue à maintenir l'homéostasie du pH à l'intérieur de la cellule. Les vacuoles peuvent par ailleurs être impliquées dans la réponse aux stress environnementaux tels que la salinité, la sécheresse et les températures extrêmes en stockant des substances osmotiquement actives et en régulant la pression osmotique de la cellule.

Vagin, du latin vagina = gaine. - Canal auquel aboutit le col de l'utĂ©rus, et qui s'ouvre dans la vulve. - Le vagin, qui est l'organe femelle de l'accouplement, a une forme cylindrique un peu aplatie d'avant en arrière, Ă  paroi contigues dans l'Ă©tat de vacuitĂ©. Sa longueur moyenne est de 12 centimètres : il est très extensible. 

Vague (nerf) = nerf pneumogastrique. - L'un des douze paires de nerfs crâniens, et le dixième en termes de numérotation. Il est appelé vague car il est très étendu et parcourt une grande partie du corps, en envoyant des branches à de nombreux organes vitaux, notamment le coeur, les poumons, l'estomac, le foie, les intestins, et d'autres organes du système digestif et respiratoire. Le nerf vague prend naissance dans le tronc cérébral, plus précisément au niveau du bulbe rachidien, et se divise ensuite en de nombreuses branches qui innervent les organes du thorax et de l'abdomen. Il parcourt le cou, la poitrine et l'abdomen, et ses branches se ramifient vers le cœur, les poumons, l'estomac, les intestins et d'autres organes. Le nerf vague est la principale voie parasympathique, régulant les fonctions telles que la fréquence cardiaque, la motilité gastro-intestinale, la sécrétion gastrique, la contraction bronchique et d'autres fonctions automatiques. Il transmet également des informations sensorielles provenant de la gorge, de la poitrine et de l'abdomen vers le cerveau, fournissant des informations sur la pression sanguine, la tension artérielle, la température et d'autres sensations provenant des organes qu'il innerve.

Vaisseau (Planche anatomique : angĂ©iologie). - Les vaisseaux (vasa) en anatomie sont les canaux dans lesquels circulent les liquides de l'organisme. 

Les vaisseaux sanguins sont ceux qui permettent le transport du sang. Il en existe trois types principaux :

• Les artères transportent le sang du coeur vers les tissus du corps. Les artères pulmonaires transportent le sang du cœur vers les poumons pour l'oxygénation, tandis que les artères systémiques transportent le sang oxygéné du cœur vers le reste du corps.

• Les veines ramènent le sang des tissus vers le coeur. Les veines pulmonaires transportent le sang oxygéné des poumons vers le cœur, tandis que les veines systémiques ramènent le sang veineux désoxygéné du corps vers le cœur.

• Les capillaires sont de minuscules vaisseaux sanguins qui relient les artères et les veines. Les capillaires permettent les Ă©changes de nutriments, d'oxygène, et de dĂ©chets mĂ©taboliques entre le sang et les cellules des tissus. 

Vaisseaux capillaires. - Petits vaisseaux extrêmement fins, intercalés entre les dernières ramifications des artères et celles des veines, et par l'intermédiaire desquels se font les échanges organiques.
Les vaisseaux lymphatiques, qui font partie du système lymphatique, sont responsables du transport de la lymphe, un liquide clair et jaunâtre similaire au plasma sanguin. La lymphe est formĂ©e de fluides interstitiels, de dĂ©bris cellulaires, de cellules immunitaires, et d'autres substances qui sont collectĂ©es dans les tissus corporels. Ces vaisseaux  sont constituĂ©s de vaisseaux capillaires lymphatiques, de vaisseaux lymphatiques de plus gros calibre, de ganglions lymphatiques et de canaux lymphatiques principaux. Les capillaires lymphatiques sont prĂ©sents dans les tissus et absorbent la lymphe qui s'accumule dans les espaces interstitiels entre les cellules. En plus de transporter la lymphe, les vaisseaux lymphatiques dans l'intestin grĂŞle absorbent Ă©galement les graisses alimentaires sous forme de chylomicrons. Ces graisses sont ensuite transportĂ©es par la lymphe vers la circulation sanguine. Les vaisseaux lymphatiques jouent un rĂ´le essentiel dans le drainage des liquides excĂ©dentaires des tissus. Ils collectent la lymphe des tissus et la dirigent vers les vaisseaux lymphatiques de plus gros calibre, qui Ă  leur tour transportent la lymphe vers les ganglions lymphatiques. Ils transportent aussi les cellules immunitaires, telles que les lymphocytes, les macrophages et les cellules dendritiques, vers les ganglions lymphatiques oĂą ils interagissent avec les antigènes et participent Ă  la rĂ©ponse immunitaire.

L'ensemble des vaisseaux artériels constitue le système vasculaire à sang rouge; l'ensemble des vaisseaux veineux, le système vasculaire à sang noir; l'ensemble des vaisseaux lymphatiques (y compris les ganglions), le système vasculaire à sang blanc (système des vaisseaux absorbants, lymphatiques généraux et chylifères).

En botanique, on donne le nom de vaisseaux aux éléments allongés mis en communication les uns avec les autres par la destruction des cloisons transversales qui, à l'état jeune, séparaient leurs extrémités contiguës. On distingue des vaisseaux poreux, ponctués, scalariformes, annulaires et spiraux. Les expériences de Dutrochet ont montré que l'ascension des liquides venant du sol se fait au début du printemps par les gros tubes de la vigne, tandis que plus tard, pendant l'été, quoique l'ascension continue à se aire, les gros tubes ne renferment plus que de l'air. Les Cryptogames vasculaires et les Phanérogames possèdent seuls des vaisseaux. Cependant chez certains Cryptogames cellulaires (Mousses), on trouve des cellules disposées en filet et formant des nervures qui paraissent être la première ébauche d'un appareil vasculaire. (Dr L. Laloy).

Vaisseaux courts (vasa breviora). - Branches de l'artère splénique et de la veine splénique qui vont au grand cul-de-sac de l'estomac. Ils sont compris dans l'épaisseur de l'épiploon gastro-splénique. (C. D.).

Valine. - L'un des vingt acides aminés qui composent les protéines. Sur le plan chimique, c'est un acide aminé non polaire, ce qui signifie qu'il a une chaîne latérale hydrophobe, constituée d'un groupe isopropyle. Sa structure comprend un groupe amino (–NH2), un groupe carboxyle (-COOH) et une chaîne latérale hydrophobe constituée d'un groupe isopropyle (–CH(CH3)2). La valine est essentielle pour la croissance, la réparation des tissus et le maintien de l'équilibre azoté dans l'organisme. Elle est également un composant clé des protéines musculaires et joue un rôle important dans la synthèse des protéines. La valine est métabolisée principalement dans les tissus musculaires plutôt que dans le foie. Elle peut être utilisée comme source d'énergie pendant l'exercice prolongé ou lorsque les réserves de glycogène sont épuisées.

Valve, valva des Latins, qui signifie battant de porte on de fenêtre. - Employé d'abord, en zoologie, pour désigner les deux pièces d'une coquille bivalve, ce mot a ensuite été étendu, sans qu'il y ait similitude, à toute pièce solide qui revêt le corps d'un mollusque, d'où sont venues les dénominations d'univalve, bivalve, multivalve données aux coquilles à une, deux ou plusieurs pièces. Elles servent en général de caractères pour distinguer les groupes. - En botanique, on appelle valves les différentes pièces qui entrent dans la formation des péricarpes et qui le plus souvent s'ouvrent et s'isolent au moment de la maturité. On a encore donné ce nom, mais improprement, aux diverses folioles qui entrent dans la composition des spathes, aux folioles ou bractées des glumes des graminées. Ainsi on dit une spathe univalve, bivalve, etc.

Valvule, valvula. - Nom donnĂ© Ă  divers replis membraneux que l'on rencontre dans les vaisseaux, particulièrement dans les veines et les Lymphatiques, et dans certains organes creux, ayant pour usage soit de diriger ou de retarder le cours des liquides, soit de s'opposer au mouvement rĂ©trograde qu'ils pourraient Ă©prouver. Ainsi on, peut signaler la valvule ilĂ©o-cścale, la valvule pylorique et les valvules du coeur, telles que la valvule mitrale, Ă  l'ouverture auriculo-ventriculaire gauche, la valvule tricuspide ou triglochine, Ă  l'ouverture auriculo-ventriculaire droite; les valvules sigmoĂŻdes, Ă  l'orifice de l'aorte et Ă  celui des artères pulmonaires; la valvule d'Eustache, Ă  l'orifice de la veine cave infĂ©rieure.
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Valvule mitrale.
Valvule mitrale et ses piliers.
1, piliers. - 2, cordelettes tendineuses.
 - 3, valvule mitrale.

Varole (pont de) =  (pons Varolii). - Structure anatomique du tronc cĂ©rĂ©bral situĂ©e entre le mĂ©sencĂ©phale (partie supĂ©rieure du tronc cĂ©rĂ©bral) et le bulbe rachidien (partie infĂ©rieure du tronc cĂ©rĂ©bral). Le pont joue intervient dans la transmission de l'information entre diffĂ©rentes parties du cerveau et de la moelle Ă©pinière, ainsi que dans la rĂ©gulation de fonctions vitales telles que la respiration, la rĂ©gulation du rythme cardiaque, la coordination des mouvements volontaires et la transmission sensorielle.

Vasculaire ou vasculeux, du latin vasculum = vaisseau. - Qui appartient aux vaisseaux : membrane vasculaire. Formé de vaisseaux : tissu vasculaire. - Plantes vasculaires, plantes dont le tissu possède des vaisseaux.

Vasculaire (systèmeAppareil cardiovasculaire.

Vasopressine (ADH). - Hormone principalement impliquée dans la régulation de l'équilibre hydrique dans le corps. Elle agit sur les reins pour contrôler la réabsorption d'eau, ce qui influence la concentration d'urine et maintient l'homéostasie des fluides corporels. En cas de déshydratation, la vasopressine est libérée pour conserver l'eau dans l'organisme, tandis qu'en cas de surhydratation, sa libération est réduite pour favoriser l'excrétion d'eau.

VĂ©gĂ©tation. -  DĂ©veloppement, accroissement progressif des parties constituantes des vĂ©gĂ©taux. - Ensemble des vĂ©gĂ©taux d'une rĂ©gion (Flore). 

VĂ©gĂ©tations adĂ©noĂŻdes. - Masses de tissu lymphoĂŻde situĂ©es Ă  l'arrière du nez, dans la partie supĂ©rieure de la gorge, près des ouvertures des trompes d'Eustache. Elles font partie du système immunitaire et font partie intĂ©grante du tissu lymphoĂŻde associĂ© aux muqueuses.  Les vĂ©gĂ©tations adĂ©noĂŻdes sont composĂ©es de tissu lymphoĂŻde, qui contient des lymphocytes et d'autres cellules immunitaires. Elles jouent un rĂ´le dans la dĂ©fense de l'organisme contre les infections en filtrant les agents pathogènes et en produisant des anticorps pour combattre les infections. Les vĂ©gĂ©tations adĂ©noĂŻdes sont plus volumineuses chez les enfants que chez les adultes, et leur taille atteint gĂ©nĂ©ralement un maximum vers l'âge de 5 Ă  7 ans. Elles sont particulièrement actives pendant l'enfance, jouant un rĂ´le important dans la protection contre les infections respiratoires.

Végétaux. - Organismes vivants parmi lesquels on range des procaryotes (bactéries, archées) et des eukaryotes (algues, champignons, bryophytes, plantes vasculaires)

Veine. -  Vaisseau qui reçoit le sang Ă  sa sortie des capillaires et le conduit au coeur. Les veines sont fort nombreuses; elles sont superficielles ou profondes. Elles prĂ©sentent de distance en distance des valvules, sortes de soupapes, qui empĂŞchent le sang de retourner vers la pĂ©riphĂ©rie. La progression du sang dans les veines se fait par l'arrivĂ©e constante du sang des capillaires et par les pressions produites par les contractions musculaires qui forcent le sang Ă  refluer vers le coeur, puisque les valvules ne lui permettent pas de retourner en arrière. Tout le sang des veines vient aboutir Ă  la veine cave supĂ©rieure et Ă  la veine cave infĂ©rieure; il faut cependant signaler la veine porte, qui reçoit le sang veineux des viscères abdominaux, et les veines pulmonaires, qui reçoivent du poumon du sang rouge oxygĂ©nĂ©.

Veine porte = veine porte hépatique. - Veine majeure du système circulatoire qui, contrairement à la plupart des veines, qui transportent le sang oxygéné des tissus vers le coeur, transporte le sang désoxygéné riche en nutriments des organes digestifs vers le foie. La veine porte est formée par la convergence de plusieurs veines de l'intestin grêle, du côlon et de la rate. Elle se forme à l'arrière de l'abdomen et se dirige vers le foie. Une fois arrivée au foie, la veine porte se divise en de nombreuses branches plus petites, appelées veines portales hépatiques, qui se ramifient à travers le parenchyme hépatique (tissu hépatique) et fournissent le sang aux hépatocytes (cellules hépatiques). À l'intérieur du foie, le sang de la veine porte est filtré et les nutriments qu'il transporte sont traités. La veine porte joue un rôle essentiel dans la circulation entéro-hépatique. Elle transporte le sang provenant des organes digestifs, qui contient les nutriments provenant de la digestion des aliments, vers le foie. Cela permet au foie d'examiner et de traiter ces nutriments avant qu'ils ne soient distribués dans le reste du corps. Le sang dans la veine porte contient une grande quantité de nutriments provenant de la digestion, y compris les glucides, les lipides et les acides aminés, ainsi que les produits de la digestion des protéines et des graisses. Il contient également des toxines potentielles et des produits métaboliques qui nécessitent une élimination ou une transformation par le foie.

Velamen. - Structure que l'on trouve dans certaines plantes épiphytes, en particulier dans la famille des Orchidaceae. Il s'agit d'une couche externe de cellules mortes et imperméables qui recouvre les racines des orchidées. Cette couche externe est souvent formée par des cellules mortes de l'épiderme racinaire et peut être constituée de plusieurs couches. Bien que les cellules du velamen soient mortes, cette structure joue un rôle crucial dans l'absorption de l'eau et des nutriments pour la plante. Le velamen agit comme une éponge, absorbant l'eau de l'air ambiant, de la pluie ou du brouillard. Une fois l'eau absorbée, elle est ensuite transférée aux cellules vivantes de l'écorce interne de la racine, puis distribuée au reste de la plante. En plus de faciliter l'absorption de l'eau, le velamen protège également les racines contre la dessiccation. Les cellules mortes du velamen agissent comme une barrière imperméable qui réduit la perte d'eau par évaporation, aidant ainsi la plante à conserver l'humidité. Le velamen peut varier en apparence selon les espèces d'orchidées. Chez certaines espèces, il peut être blanc argenté, tandis que chez d'autres, il peut être translucide ou avoir une teinte verdâtre. Cette variation peut également être influencée par les conditions environnementales telles que l'exposition à la lumière et l'humidité.

Véligère. - Partie membraneuse, souvent translucide, d'une enveloppe protectrice qui entoure une graine ou une spore, lui permettant de se disperser efficacement dans l'air ou dans l'eau. La véligère peut être mince et délicate, facilitant ainsi la dispersion des graines ou des spores par le vent ou d'autres moyens.

Venin. - Un grand nombre d'animaux possèdent des appareils à venin constituant des armes de défense. Le dispositif de ces appareils varie avec les espèces. Chez les insectes, c'est généralement du coté de l'appareil génital que l'on trouve le système venimeux, tels l'aiguillon et la glande de l'abeille. Cependant l'araignée possède son appareil venimeux dans la cavité buccale. Certains poissons, comme la vive, le machoiron, ont des nageoires dorsales garnies d'épines manies d'un appareil venimeux. Les batraciens crapaud, salamandres, etc., possèdent des glandes cutanées venimeuses; les serpents ont un système dentaire organisé spécialement pour permettre l'inoculation dans la plaie du venin sécrété par une glande labiale. Parmi les mammifères, certains rongeurs et l'ornithorynque possèdent également du venin. - Les premières recherches sur le venin des serpents ont été faites en 1843 par le prince Lucien Bonaparte; il vit que le principe toxique était précipitable par l'alcool et lui donna le nom de vipérine. En 1860, Weir Mitchel reconnut que la substance active était de nature albumineuse, et depuis on a été conduit à admettre l'existence de plusieurs substances différentes du groupe des protéines, d'une toxicité variable.

Ventouses. - Organes de succion dont sont pourvus certains animaux et qui leur servent pour saisir leur proie, pour s'attacher aux corps extérieurs ou pour se mouvoir. C'est ainsi que les mollusques céphalopodes ont leurs tentacules garnies de nombreuses ventouses ou suçoirs, que les sangsues aident leur locomotion au moyen des ventouses dont elles sont pourvues à chacune de leurs extrémités.

Ventre, Venter, synonyme d'abdomen. - On désigne aussi quelquefois sous ce nom une partie renflée d'un organe, c'est ainsi que les deux portions du muscle digastrique ont été nommées Ventre antérieur et Ventre postérieur de cemuscle.

Ventricule. - Ce nom a été quelquefois employé comme synonyme d'Estomac; il sert aussi à désigner les excavations latérales résultant du rapprochement des cordes ou replis du Larynx; on appelle encore Ventricules les cavités à parois contiguës qu'on observe dans l'Encéphale; enfin ce mot désigne encore plus spécialement les deux grandes cavités du coeur.

Ventricules du coeur. - Ce sont deux des quatre cavitĂ©s principales du coeur, les autres Ă©tant les oreillettes. Les ventricules sont situĂ©s dans la partie infĂ©rieure du coeur, sous les oreillettes. Le ventricule droit est situĂ© Ă  droite et en dessous du ventricule gauche. Les ventricules sont responsables de pomper le sang Ă  travers le système circulatoire. Le ventricule droit pompe le sang dĂ©soxygĂ©nĂ© vers les poumons pour l'oxygĂ©nation, tandis que le ventricule gauche pompe le sang oxygĂ©nĂ© vers le reste du corps.  Les parois des ventricules sont constituĂ©es de muscles cardiaques Ă©pais et puissants. Le muscle cardiaque du ventricule gauche est gĂ©nĂ©ralement plus Ă©pais que celui du ventricule droit, car il doit pomper le sang Ă  travers le système circulatoire systĂ©mique, qui est beaucoup plus vaste que le circuit pulmonaire. Entre les oreillettes et les ventricules se trouvent les valvules atrioventriculaires, Ă©galement connues sous le nom de valves cardiaques. Ces valves comprennent la valve tricuspide entre l'oreillette droite et le ventricule droit, et la valve mitrale (ou bicuspide) entre l'oreillette gauche et le ventricule gauche. Ces valves s'ouvrent et se ferment de manière synchronisĂ©e pour permettre au sang de passer des oreillettes aux ventricules et d'empĂŞcher le reflux sanguin. Une fois que les ventricules se contractent (systole ventriculaire), le sang est propulsĂ© hors du cĹ“ur. Le ventricule droit pompe le sang vers les artères pulmonaires, tandis que le ventricule gauche pompe le sang dans l'aorte, l'artère principale qui distribue le sang oxygĂ©nĂ© vers le reste du corps.

Ventricules cérébraux. - Cavités remplies de liquide cérébrospinal à l'intérieur du cerveau. Il y a quatre ventricules en tout : les deux ventricules latéraux, le troisième ventricule et le quatrième ventricule. Les ventricules latéraux sont situés dans les hémisphères cérébraux. Ils sont en forme de C et sont séparés par une membrane appelée septum pellucidum. Chaque ventricule latéral communique avec le troisième ventricule par un passage appelé foramen interventriculaire (ou foramen de Monro). Le troisième ventricule est situé dans le diencéphale, entre les deux hémisphères cérébraux. Il communique avec les deux ventricules latéraux par les foramens interventriculaires et avec le quatrième ventricule par un passage appelé l'aqueduc du mésencéphale (ou aqueduc de Sylvius). Le quatrième ventricule est situé dans le tronc cérébral, juste au-dessus du canal central de la moelle épinière. Il communique avec le troisième ventricule par l'aqueduc du mésencéphale et avec l'espace sous-arachnoïdien qui entoure le cerveau et la moelle épinière par trois ouvertures : le foramen médian, et les foramens latéraux (ou foramina de Luschka). Les ventricules cérébraux sont remplis de liquide cérébrospinal , qui iquide cérébrospinal agit comme un amortisseur pour protéger le cerveau contre les chocs, maintient un environnement chimique stable autour du cerveau, élimine les déchets métaboliques, transporte les nutriments et les hormones vers les cellules du cerveau, et aide à la circulation des signaux électriques.

Ver. - Les noms Ver et Vers sont employés vulgairement pour désigner un certain nombre d'invertébrés appartenant en fait à des divisions très diverses (Nématodes, Annélides, etc.). On applique aussi ce mot au larves de la plupart des insectes.

Verge PĂ©nis

Verger. - Un verger est un champ planté d'arbres fruitiers à haute tige et dans lequel la culture se fait de façon extensive; le verger planté sur prairie est souvent nommé préverger; planté sur un champ soumis à la culture courante des plantes agricoles, il reçoit encore le nom de verger agreste. La plantation est ordinairement effectuée en lignes et sur défoncement partiel; la végétation se développe à peu près librement; on taille seulement pendant les trois ou quatre premières années pour former la tête des arbres, on se contente ensuite d'élaguer tous les deux ou trois ans; la récolte est généralement bisannuelle, quelquefois même trisannuelle; les fruits sont moins beaux et de plus petit volume, la maturation est moins précoce et moins régulière que dans les jardins fruitiers : enfin la production maximum se fait attendre longtemps, vingt-cinq ans et plus, après la plantation.

Vermiculaire (zoologie, physiologie). - Epithète par laquelle on caractérise certains objets qui ont du rapport avec les Vers. - Appendice vermiculaire, vermiforme ou caecale. Mouvement vermiculaire; on a donné ce nom aux contractions successives des fibres musculaires de l'intestin, parce qu'elles sont analogues au mouvement de vers. Pouls vemiculaire; on appelle ainsi le pouls qui donne au doigt une sensation onduleuse et faible qui ressemble à la reptation des vers.

Vertébral, -ale. - Qui a rapport aux vertèbres, par exemple la colonne vertébrale, le segment vertébral.
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Vertèbre. - Chacun des petits os formant I'épine dorsale : les vertèbres sont percées d'un trou par où passe la moelle épinière. - Le nombre et la forme des vertèbres peuvent varier, mais elles présentent toujours des caractères constants, et elles sont le type distinctif de tout un embranchement du règne animal, l'embranchement des vertébrés, qui comprend les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les poissons. Chez l'humain, on distingue vingt-quatre vertèbres vraies, placées les unes au-dessus des autres et reliées par des disques fibro-cartilagineux : les disques intervertébraux. Elles se divisent en trois groupes : sept vertèbres cervicales, dont les deux premières, modifiées pour supporter la tête, prennent le nom d'atlas et d'axis; douze dorsales, supportant douze paires de côtes, et cinq lombaires. A ces vertèbres typiques il faut ajouter d'autres vertèbres atrophiées et soudées, constituant le sacrum et le coccyx. Dans toute vertèbre, on distingue : un corps, en arrière duquel, rattaché par deux pédicules, se trouve un arc osseux circonscrivant un trou, ou mieux un canal, le trou vertébral. Tout autour sont des saillies ou apophyses. L'ensemble des corps superposés constitue le rachis ou colonne vertébrale, sur laquelle les membres prennent leur point d'appui. L'ensemble des trous vertébraux forme le canal médullaire, qui renferme la moelle épinière.

Vertébrés. - Sous embranchement de l'embramchement des chordés. Ce sont des animaux qui ont des vertèbres, par opposition â ceux qui n'en ont pas. C'est une grande division du règne animal, renfermant les mammifères, les oiseaux, les batraciens, les reptiles, les poissons et les agnathes. Les caractères essentiels des vertébrés sont le squelette osseux ou cartilagineux et un système nerveux. Les os servent de charpente solide pour les parties molles et sont toujours internes ou tout au moins recouverts par une couche musculaire mince et par la peau. La colonne vertébrale chez les types inférieurs n'est pas composée de vertèbres calcifiées, mais est une corde cartilagineuse, dite corde dorsale ou notocorde, ont les prolongements dorsaux constituent une gaine pour la moelle épinière. Les membres sont en général au nombre de quatre une paire dite thoracique et une paire dite pelvienne, mais ils subissent des modifications profondes suivant les classes et constituent tantôt des nageoires, tantôt des ailes, tantôt des pattes. Le système nerveux, qui atteint son plus haut degré chez les mammifères et l'humain en particulier, a pouur appareil principal l'encéphale ou cerveau, abrité dans la boîte cranienne et se continuant en une moelle épinière. Il existe une complication extrême dans les divers appareils nerveux affectés aux organes des sens. L'appareil circulatoire a pour organe essentiel le coeur : la respiration, branchiale chez les formes purement aquatiques, est pulmonaire chez les vertébrés terrestres; mais certains poissons dipnoïques et certains, batraciens possèdent les deux sortes d'organes. Le système digestif est toujours commandé par deux orifices distincts et éloignés l'un de l'autre. Enfin, sauf de rares exception, les vertébrés ont des sexes séparés et, à part les mammifères, sont ovipares.

Vertex. - Mot latin  que  l'on emploie  pour dĂ©signer le sommet de la tĂŞte; on l'appelle, encore sinciput.

Verticille. - L'ensemble des feuilles ou des branches insérées à la même hauteur porte le nom de verticille. Le verticille le plus simple est composé de deux feuilles situées l'une en face de l'autre. Dans ce cas, les feuilles ou les branches sont dites opposées, et leur disposition générale est dite verticellée. Si le verticille a trois feuilles, celles-ci sont dites ternées. Les pièces florales sont généralement disposées en verticilles. (W. R.).

Verumontanum. - Chez les mammifères, membrane interne formant un renflement ou pli longitudinal, qui se trouve au point où les canaux déférents, et en général les canaux excréteurs des glandes séminales, accessoires et prostatiques, s'ouvrent dans le canal de l'urètre; il renferme quelquefois un profond cul-de-sac, comme chez I'Eléphant

Vésical, -ale , qui a rapport à la vessie. - Exemples : les artères vésicales, leur nombre et leur origine sont variables; elles viennent surtout de l'hémorrhoïdale, de l'iliaque interne, etc.; le trigone vésical.

Vésicule. - Petite vessie, petite poche. - Vésicule adipeuse : vésicule pleine de graisse. - Vésicule auditive : Vésicule détachée de l'ectoderme et donnant naissance au labyrinthe membraneux.- Vésicule de Baer : l'ovule dont on attriube la découverte à Baer (1827), mais qu'avaient vu avant lui De Graaf, Prévost et Dumas. - Vésicule biliaire. - Vésicule blastodermique. - Vésicule cérébrale : le cerveau embryonnaire qui est d'abord en forme de vésicule à paroi mince. - Vésicule de Graaf. - Vésicule oculaire : expansion creuse du cerveau embryonnaire d'où dérivent la rétine et le nerf optique. - Vésicule ombilicale : le sac vitellin. - Vésicule pulmonaire : les alvéoles des acini du poumon. - Vésicules séminales : les deux pochettes annexées aux canaux déférents. (Ch. D).

Vésicule biliaire. - Petit organe pyriforme situé sous le lobe droit du foie. Maintenue par le péritoine qui la recouvre presque en entier, elle est tapissée à l'intérieur par une membrane muqueuse, teinte en vert ou en jaune suivant la coloration de la bile; elle communique avec le foie par le canal cystique, qui même s'ouvre dans le canai hépatique pour former le canal cholédoque; ainsi la bile arrive à la vésicule par le canal cystique et en sort par la même voie). Sa principale fonction est de stocker et de concentrer la bile entre les repas. Pendant la période de jeûne, la vésicule biliaire concentre la bile en absorbant l'eau et d'autres substances, rendant la bile plus épaisse et plus concentrée. Lorsque la nourriture, en particulier les graisses, pénètre dans le duodénum (la première partie de l'intestin grêle) pendant la digestion, des signaux hormonaux stimulent la contraction de la vésicule biliaire. Cela entraîne la libération de la bile dans le duodénum par le biais du canal cystique. La bile a plusieurs rôles importants dans la digestion : elle émulsionne les graisses, les divisant en petites gouttelettes pour faciliter leur digestion par les enzymes; elle neutralise l'acidité de l'estomac; elle facilite l'absorption des graisses et de certaines vitamines liposolubles dans l'intestin grêle. Cet organe manque chez l'éléphant, le cheval, le chameau, le cerf, le surmulot, les perroquets, les pigeons, le coucou, la grue, le merlan, la lamproie, etc.

Vessie. - Sac membraneux, qui reçoit et contient l'urine. La vessie occupe la partie antĂ©ro-supĂ©rieure de la cavitĂ© pelvienne en avant du rectum chez l'homme, en avant de l'utĂ©rus chez la femme. Vide, elle a une forme triangulaire. En arrière, elle reçoit les uretères; en avant et en bas, elle s'ouvre dans l'urètre par une partie amincie, le col, qui est entoure par la prostate chez l'homme. 

Vessie natatoire. - Poche remplie de gaz que l'on trouve dans l'abdomen de la plupart des poissons et qui leur sert à s'équilibrer dans l'eau aux différentes profondeurs.

Vestibulaire (système). - Système sensoriel  situĂ© dans l'oreille interne, qui intervient  dans le maintien de l'Ă©quilibre et de la posture du corps en dĂ©tectant les mouvements de la tĂŞte et les changements de position du corps, et en transmettant ces informations au cerveau pour rĂ©guler la posture et la stabilitĂ©. Il est composĂ© de plusieurs structures, dont les canaux semi-circulaires, les otolithes, les nerfs vestubulaires et le centre vestibulaire : 
• Les canaux semi-circulaires. - Il y a trois canaux semi-circulaires dans chaque oreille interne, orientés dans des plans perpendiculaires les uns aux autres (horizontal, vertical, et oblique). Ces canaux sont remplis de liquide et sont sensibles aux mouvements angulaires de la tête. Lorsque la tête tourne, le liquide à l'intérieur des canaux semi-circulaires stimule les cellules ciliées sensorielles, envoyant des signaux au cerveau pour indiquer la direction et la vitesse du mouvement.

• Les otolithes. - Les otolithes sont des petits cristaux de calcium en suspension dans un gel situé dans les cavités de l'oreille interne appelées utricule et saccule. Les otolithes détectent les accélérations linéaires et la position de la tête par rapport à la gravité. Lorsque la tête bouge linéairement ou lorsque la gravité agit sur le corps, les otolithes déforment le gel, stimulant les cellules ciliées et envoyant des signaux au cerveau.

• Les nerfs vestibulaires. - Les informations sensorielles recueillies par les canaux semi-circulaires et les otolithes sont transmises au cerveau par le biais des nerfs vestibulaires, également appelés nerfs vestibulocochléaires. Ces nerfs font partie du système nerveux périphérique et transmettent les signaux au cerveau, où ils sont intégrés avec les informations visuelles et proprioceptives pour maintenir l'équilibre et la posture.

• Le centre vestibulaire. - Les signaux provenant des nerfs vestibulaires sont traités dans le cerveau par un ensemble de structures connues sous le nom de centre vestibulaire. Ce centre est impliqué dans la perception de l'équilibre, la coordination des mouvements oculaires et la régulation des réflexes vestibulo-oculaires et vestibulo-spinaux.
 

Vestibule. - Petite cavité ovoïde, située dans l'os temporal, au centre du rocher entre la caisse du tympan à la partie moyenne de l'oreille laquelle il répond et le conduit auditif interne, d'une part, d'autre part entre les canaux demi-circulaires et le limaçon. Son diamètre n'est guère que de 4 à 5 mm.

Vibrion. - Bactéries en forme de virgule ou de spirale, par opposition à la forme de bâtonnet typique d'autres bactéries. Leur structure cellulaire est similaire à celle des autres bactéries à Gram négatif, avec une double membrane cellulaire et un espace périplasmique. Les vibrions sont généralement mobiles grâce à la présence d'un ou plusieurs flagelles qui leur permettent de se déplacer dans leur environnement. Cette mobilité contribue à leur capacité à coloniser différents habitats aquatiques. Certains vibrions peuvent également être trouvés dans le sol et dans le tube digestif des animaux. Certains vibrions sont des pathogènes importants pour les humains et les animaux. Par exemple, Vibrio cholerae est la bactérie responsable du choléra, une maladie intestinale grave transmise par l'eau contaminée. D'autres espèces de vibrions peuvent provoquer des infections gastro-intestinales, des infections cutanées et d'autres maladies chez les humains et les autres animaux. Les vibrions sont généralement hétérotrophes. Beaucoup de vibrions sont capables de se décomposer et de métaboliser divers composés organiques présents dans leur environnement, ce qui en fait des acteurs importants dans les cycles biogéochimiques.

Vibrisses = "moustaches". - Poils sensoriels spĂ©cialisĂ©s prĂ©sents sur diverses parties du corps de nombreux mammifères. Ces poils sont remarquablement sensibles et jouent un rĂ´le important dans le sens du toucher et l'orientation spatiale des animaux. Les vibrisses se trouvent gĂ©nĂ©ralement sur la face, autour du museau, des yeux et parfois sur les sourcils chez les mammifères. Chez certains animaux, on peut Ă©galement les trouver sur d'autres parties du corps, comme les pattes ou les oreilles. Les vibrisses sont des poils Ă©pais et rigides, souvent plus longs que les poils normaux. Ils sont enracinĂ©s profondĂ©ment dans le follicule pileux et sont entourĂ©s de nombreuses terminaisons nerveuses sensibles appelĂ©es corpuscules de Pacini ou corpuscules de Meissner. Ces terminaisons nerveuses permettent aux animaux de dĂ©tecter de très faibles mouvements ou changements dans leur environnement.: Les vibrisses sont des organes sensoriels très sensibles qui fournissent des informations tactiles prĂ©cieuses aux animaux. Ils leur permettent de dĂ©tecter les variations de pression, de mouvement et mĂŞme de vibrations dans l'air ou l'eau. Les animaux peuvent ainsi utiliser leurs vibrisses pour explorer leur environnement, localiser leur proie, Ă©valuer la taille des objets, dĂ©tecter les obstacles et Ă©viter les prĂ©dateurs. Les animaux peuvent utiliser la sensation des vibrations des vibrisses pour cartographier leur environnement et se dĂ©placer avec prĂ©cision, mĂŞme dans l'obscuritĂ© totale. 

Vidien, -ienne. - On appelle trous vidiens, deux conduits percés à la base des apophyses-ptérygoïdesde l'os sphénoïde, parce qu'ils ont été découverts par Vidus (ou Vidius), médecin de Florence. Ils livrent passage à des vaisseaux et des nerfs que l'on a désignés sous les noms de vidiens ou ptérygoïdiens.

VillositĂ©s. Minuscules structures en forme de doigts prĂ©sentes dans diffĂ©rents organes du corps, notamment dans l'intestin grĂŞle et dans le placenta. Elles sont spĂ©cialisĂ©es dans l'absorption de nutriments et jouent un rĂ´le essentiel dans la fonction digestive et dans le dĂ©veloppement du foetus. 

• Les villosités choriales sont des structures présentes dans le placenta.Elles sont constituées de tissu maternel et foetal et sont entourées par le sang maternel.Les villosités choriales permettent les échanges de nutriments, d'oxygène et de déchets entre la circulation maternelle et la circulation fœtale. Les nutriments et l'oxygène passent des capillaires maternels aux capillaires foetaux à travers les parois des villosités choriales, tandis que les déchets et le dioxyde de carbone passent du foetus à la mère. Les villosités choriales se développent considérablement tout au long de la grossesse pour augmenter la surface d'échange entre la mère et le foetus.

• Les villosités intestinales sont des structures présentes dans la paroi de l'intestin grêle. Elles sont constituées de tissu épithélial et sont recouvertes de microvillosités, de petites protubérances qui augmentent encore la surface d'absorption. Les villosités intestinales absorbent les nutriments provenant des aliments digérés dans l'intestin grêle, tels que les glucides, les lipides, les protéines, les vitamines et les minéraux. Les nutriments absorbés à travers les villosités intestinales sont ensuite transportés dans la circulation sanguine ou lymphatique pour être distribués dans tout le corps.

VincĂ©toxine. -  Glucoside solide, incristallisable, trouvĂ© dans la solution aqueuse de l'extrait hydro-alcoolique des racines d'asclĂ©pias ou dompte-venin (vincetoxicum officinal). Ses effets physiologiques sont presque nuls.

Virion. - Particule virale complète et infectieuse, constituée d'acides nucléiques (ADN ou ARN) entourés d'une capside protéique. Les virions sont la forme extracellulaire des virus et sont responsables de la transmission de l'infection d'un hôte à un autre. Les virions contiennent souvent des protéines virales spécifiques qui sont essentielles à leur réplication et à leur cycle de vie. Ces protéines peuvent inclure des enzymes impliquées dans la réplication de l'ADN ou de l'ARN viral, des protéines de capside, des protéines d'enveloppe et d'autres protéines structurelles ou non structurelles nécessaires au fonctionnement du virus. Les virions sont la forme infectieuse des virus et sont responsables de la transmission de l'infection d'un hôte à un autre. Ils peuvent infecter les cellules hôtes en se liant à des récepteurs spécifiques à la surface cellulaire et en libérant leur contenu génétique dans la cellule hôte pour initier le cycle de réplication viral.

Viroïde. - Petite molécule circulaire d'ARN non codant qui est beaucoup plus petite et plus simple que les virus. Les viroïdes sont constitués d'une seule molécule d'ARN et ne codent pas pour des protéines, contrairement aux virus qui contiennent à la fois de l'ADN ou de l'ARN et des protéines. Ils n'ont pas de capside protéique et ne sont pas enveloppés dans une membrane lipidique comme les virus. Contrairement aux virus, les viroïdes ne codent pas pour des protéines. Les viroïdes se répliquent à l'intérieur des cellules hôtes en utilisant les enzymes cellulaires. Le mécanisme exact de réplication des viroïdes varie en fonction du type de viroïde, mais il implique souvent la formation de structures en double-brin avec l'ARN de la cellule hôte. Les viroïdes sont connus pour causer des maladies chez les plantes, mais ils ne sont pas connus pour infecter les animaux ou les humains. Ils peuvent provoquer des symptômes tels que la déformation des feuilles, la nécrose des tissus et la réduction de la croissance des plantes. Les viroïdes se propagent généralement d'une plante à une autre par des mécanismes de transmission similaires à ceux des virus, tels que les insectes vecteurs, les outils de jardinage contaminés, les boutures ou les graines infectées.

Virus. - Micro-organisme acellulaire se reproduisant en infectant des cellules d'autres organismes (parasite absolu). La classification de Baltimore répartit les virus dans sept groupes-: 1° groupe I : virus avec un génome d'ADNdb (db = double brin); 2° groupe II : virus avec un génome ADNsb (sb = simple brin); 3° groupe III: virus avec un génome d'ARNdb : 4° groupe IV : virus avec un génome d'ARNss à polarité positive; 5° groupe V: virus avec un génome d'ARNsb à polarité négative; 6° groupe VI: virus avec un génome d'ARNsb converti en ADNdb par transcriptase inverse; 7° groupe VII : virus avec un ARNm (=ARN messager) simple brin converti en ADNdb pour la réplication du génome.

Virus oncogène. - Virus qui a la capacité de provoquer le cancer.

Virus oncolytique. - Virus conçu pour infecter et tuer spécifiquement l'agent pathogène des cellules cancéreuses ayant la capacité de provoquer des maladies.

Viscères. - Sous ce nom on désigne en principe les organes des cavités crânienne, thoracique et abdominale, mais plus spécialement ceux qui sont logés dans la cavité abdominale et servent à la digestion.

Vision. - Perception par l'organe de la vue. La vision est une sensation particulière qui nous révèle la présence des corps et nous donne la notion de leur forme et de leur couleur. Elle exige un excitant qui est la lumière et un appareil (l'oeil) destiné à recevoir la sensation. Les différentes parties constituantes de l'oeil concourent au phénomène ultime, qui est la vision; mais chacune d'elles a une fonction déterminée. Très schématiquement, on peut ramener l'ensemble de ces organes à une lentille, donnant une image renversée d'un objet placé en avant, sur une membrane sensible et nerveuse, la rétine, qui reçoit l'impression lumineuse et la transmet au cerveau en la redressant. L'iris, par ses contractions, ses dilatations, gradue l'intensité lumineuse qui passe à travers la pupille. Le cristallin, sous l'influence des muscles ciliaires, modifie ses courbures, s'accommode, pour que l'image de l'objet se lasse au point sensible de la rétine. L'ensemble de ces phénomènes constitue la vision monoculaire ou par un seul oeil. Ajoutons que pour que l'image de l'objet se fasse toujours au point le plus sensible de la rétine (tache jaune), les muscles déplacent l'oeil par des mouvements de rotation.

Vitamines. - Composés organiques essentiels que le corps humain ne peut pas synthétiser en quantités suffisantes, et qui doivent donc être obtenus à partir de l'alimentation. Voici un aperçu des principales vitamines :

• La vitamine A (rétinol) est importante pour la santé de la vision, la santé de la peau, la croissance cellulaire, le bon fonctionnement du système immunitaire.et la reproduction. Elle se trouve dans les aliments tels que les carottes, les patates douces, les épinards, les produits laitiers, le foie et les oeufs.

• Les vitamines B sont un groupe de vitamines comprenant plusieurs types de vitamines, qui contribuent au mĂ©tabolisme des glucides, des lipides et des protĂ©ines, Ă  la production d'Ă©nergie, Ă  la santĂ© du système nerveux et Ă  la formation des globules rouges. Citons : 

+ La vitamine B1 (thiamine). - Essentielle pour le métabolisme des glucides et des acides aminés. On la trouve dans les céréales complètes, les légumineuses et les viandes.

+ La vitamine B2 (riboflavine). - Importante pour la production d'énergie. On la trouve dans les produits laitiers, les céréales, les œufs et les légumes verts.

+ La vitamine B3 (niacine). - Nécessaire pour le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines. On la trouve dans la viande, le poisson, les noix, les graines et les légumes.

+ La vitamine B5 (acide pantothénique). - Impliquée dans la production d'énergie et la synthèse des hormones stéroïdes. On la trouve dans une grande variété d'aliments.

+ La vitamine B6 (pyridoxine). - Nécessaire pour le métabolisme des protéines et la synthèse des neurotransmetteurs. On la trouve dans les céréales complètes, les légumineuses, les viandes et les poissons.

+ La vitamine B7 (biotine). - Impliquée dans le métabolisme des graisses, des glucides et des acides aminés. On la trouve dans les œufs, le foie, le poisson, les légumes et les noix.

+ La vitamine B9 (acide folique). - Essentielle pour la synthèse de l'ADN et la croissance cellulaire. On la trouve dans les légumes verts, les légumineuses, les céréales et les agrumes.

+ La vitamine B12 (cobalamine). - Nécessaire pour la formation des globules rouges et le bon fonctionnement du système nerveux. On la trouve dans les aliments d'origine animale, comme la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers.

• La vitamine C (acide ascorbique) est un antioxydant important. Favorise l'absorption du fer non héminique, contribue à la formation du collagène, nécessaire pour la cicatrisation des plaies, et soutient le système immunitaire.On la trouve dans les agrumes (oranges, citrons), les baies, les poivrons, les tomates, les fraises, les légumes verts (brocolis, choux de Bruxelles, poivrons) et les kiwis.

• La vitamine D (calcifĂ©rol) est essentielle pour la santĂ© des os et des dents, rĂ©gule l'absorption du calcium et du phosphore, et la rĂ©gulation du système immunitaire. Elle peut ĂŞtre synthĂ©tisĂ©e par la peau lorsqu'elle est exposĂ©e Ă  la lumière du soleil et se trouve Ă©galement dans certains aliments, tels que les poissons gras  (saumon, maquereau), le jaune d'Ĺ“uf, les champignons et les produits laitiers enrichis.

• La vitamine E (tocophérol) est un antioxydant important pour la santé cardiovasculaire et le système immunitaire. Protège les membranes cellulaires, contribue à la santé de la peau et des yeux. On la trouve dans les noix, les graines, les avocats, les huiles végétales (huile de germe de blé, huile de tournesol), et les légumes à feuilles vertes (épinards).

• La vitamine K (phylloquinone) est essentielle pour la coagulation sanguine et la santĂ© des os en aidant Ă  fixer le calcium dans les tissus. On la trouve dans les lĂ©gumes Ă  feuilles vertes (chou kale, Ă©pinards, brocolis), l'huile de soja,  le foie, les crucifères, les oeufs et les produits laitiers.

Vitelline, du latin vitellus, jaune d'oeuf. - Substance azotée contenue dans le jaune d'oeuf, examinée pour la première fois par Dumas et Cahours, qui lui ont donné ce nom. On l'isole facilement en traitant à plusieurs reprises, par l'éther, le jaune d'oeuf cuit, débarrassé de ses membranes et grossièrement fragmenté; l'éther le débarrasse de ses matières grasses, et le résidu est la vitelline, sous forme d'une poudre blanche ayant la composition de l'albumine, et n'en différant que par quelques propriétés peu importantes.

Vitellocytes. - Eléments, plus ou moins nettement limités, chargés de sphérules grasses, qui apparaissent dans le vitellus blanc (latébra de l'oeuf de poule notamment) et se transforment en cellules des feuillets, avec différenciation progressive de la chromatine et des noyaux aux dépens des matières lécithiques, ainsi que l'ont montré Lavdowski et Tischutkin.

Vitellogène. - Glande qui, chez les animaux possédant des oeufs composés, comme les Cestodes, les Trématodes, etc., fournit les cellules vitellines.Ces cellules renferment les réserves alimentaires qu'utilise la cellule-oeuf proprement dite, fournie par la glande germigène. L'oeuf composé est donc formé d'une cellule-ceuf (qui seule est fécondée et donne naissance à l'embryon) et de plusieurs cellules vitellines; cet ensemble est entouré de membranes secondaires, qui isolent l'oeuf composé.

Vitellus. - Ensemble des substances qui constituent l'oeuf, en dehors du noyau et de la membrane d'enveloppe. Il y a deux sortes de vitellus : le vitellus formatif ou cytoplasme proprement dit, formé de matière plastique, vivante, qui seul forme l'embryon, et le vitellus nutritif, deutoplasme ou lécithe, qui est formé de matières non vivantes : albumine, graisse, hydrate de carbone, destinées à la nutrition des blastomères et de l'embryon. C'est la quantité et la distribution du vitellus nutritif qui servent à classer les oeufs chez les animaux. Enfin, dans les oeufs des oiseaux en particulier, on distingue, dans le vitellus nutritif, le vitellus jaune et le vitellus blanc, lesquels se différencient l'un de l'autre par leur coloration, leur structure, les dimensions de leurs granulations et leur rôle.

Vitré (corps, humeur). - Une des composantes de l'oeil (corps hyaloïde).

Vivaces (plantes), en latin vivace, perennis, qui vit longtemps. - On donne ce nom aux plantes dont l'existence se prolonge au delà de deux années, autrement elles sont dites annuelles. Parmi les plantes vivaces, il y en a dont les tiges ariennes périssent chaque année à l'époque où cesse la végétation, de sorte que la vie se conserve seulement dans la portion souterraine du végétal, d'où partiront au printemps de nouvelles pousses aériennes; on les désigne généralement sous le nom de plantes à tige annuelle et à racine vivace. Dans ce cas, les tiges n'ont jamais le temps de devenir ligneuses. Les autres végétaux vivaces, dits aussi pérennes, ont une tige qui devient ligneuse et qui dure autant que la plante; ce sont les arbrisseaux, les arbustes, les arbres

Vivipares, vivipara, du latin vivus, vivant, et parere, mettre au jour. - Ce sont les animaux qui mettent au jour leurs petits vivants et dĂ©barrassĂ©s des enveloppes de l'oeuf (Ovipares, Ovovivipares). 

Vocal, -ale, qui a rapport Ă  la voix. - L'appareil vocal ou qui sert Ă  la production de la voix se nomme larynx. Les cordes vocales sont des replis membraneux du larynx.

Voies, Viae. - On a donné ce nom à différents conduits de l'organisme des animaux; ainsi les voies aériennes sont les divers canaux servant à la respiration pulmonaire; les voies digestives sont constituées par la série des organes creux de la digestion, bouche, oesophage, estomac, intestins. On dit encore les voies biliaires, les voies lacrymales, les voies urinaires, etc.

Voile du palais. - Demi-cloison mobile, membraneuse, qui, suspendue au bord postĂ©rieur de la voĂ»te du palais, forme comme une espèce de rideau la communication de la bouche avec le pharynx. Il est concave en devant, adhère postĂ©rieurement Ă  la lame horizontale des os-palatins, se continue latĂ©ralement avec le pharynx, et est libre par son bord infĂ©rieur, du milieu duquel descend un appendice conoĂŻde nommĂ© luette.  De chaque cĂ´tĂ© de la luette le bord infĂ©rieur du voile du palais prĂ©sente une espèce d'arcade et donne naissance en dehors Ă  deux replis nommĂ©s piliers, rapprochĂ©s l'un de l'autre supĂ©rieurement et sĂ©parĂ©s infĂ©rieurement par les amygdales; les piliers antĂ©rieurs se terminent sur les parties latĂ©rales de la base de la langue, les postĂ©rieurs dans les parties latĂ©rales du pharynx. Le voile du palais est formĂ© en avant par la muqueuse buccale, en arrière par l'Ă©pithĂ©lium-olfactif; au-dessous, on trouve une couche de follicules muqueux recouvrant un plan charnu formĂ© par les muscles-pĂ©ristaphylins, d'autres muscles existent dans les piliers. Il reçoit des filets nerveux du tri-facial et du glosso-pharyngien, des artères de la palatine, de la linguale et de la maxillaire interne. (F.-N.).

Voix. - Son qui sort des poumons et de la bouche de l'humain; faculté d'émettre ce son. La voix se produit dans le larynx lorsque, pendant l'expiration, cet organe, et surtout la glotte se modifient d'une façon déterminée. On doit rapprocher le fonctionnement du larynx de celui des instruments de musique dits à anche. Les cordes vocales inférieures représentent des anches membraneuses dont la longueur, l'épaisseur, la largeur et la tension peuvent varier; les cavités supérieures de la glotte, du larynx, du pharynx. les fosses nasales, la bouche constituent le tuyau sonore. Quand on vent émettre un son, on emmagasine dans les poumons de l'air à une forte pression, puis les cordes vocales se tendent, la glotte se ferme ou se rétrécit et, l'émission se produisant, les cordes, vocales vibrent. La voix possède des caractéristiques déterminées, variables pour chaque personne et aussi chez le même individu. Ce sont : l'intensité, la hauteur comprenant aussi l'étendue, le timbre, la tenue, la justesse et la fausset, l'agilité. La souplesse et la flexibilité servent à rendre les nuances. La parole est la voix articulée.

Vol. - La faculté du vol, chez les animaux, se trouve assurée par des organes présentant une grande variété. Chez les Mammifères, les Chiroptères sont les seuls qui jouissent réellement de cette faculté le membre antérieur, puissamment développé, soutient une membrane mince, élastique et résistante, offrant à l'air une large surface, et qui remplace les pennes de l'aile des Oiseaux; mais l'agent moteur est identique, étant représenté chez les uns comme chez les autres par les muscles de l'épaule et du bras. Cette membrane, en raison de sa continuité même, est inférieure à l'aile formée de plumes distinctes et mobiles à la manière des lames d'une persienne : l'Oiseau peut lutter contre le vent, tandis que le Chiroptère en est incapable et évite de s'aventurer au vol dès que l'air est agité. Chez d'autres Mammifères (Polatouche, Anomalure, Pétauriste), il n'existe qu'un parachute. Au mot Aile, on trouvera une description de l'organe chez les Oiseaux et les Insectes. Chez les Reptiles, il n'existe plus, à l'époque actuelle, que des organes analogues au parachute des Mammifères (Dragon). Mais à l'époque secondaire il a existé des Reptiles (Ptérodactyles), munis d'un organe du vol comparable à celui des Chauves-Souris, avec cette différence que la membrane alaire n'était soutenue que par un seul doigt (le second), tandis que chez les Chiroptères les quatre derniers doigts servent à tendre cette membrane : il est vraisemblable que le vol de ces Reptiles était beaucoup moins soutenu que celui des Chauves-Souris. Chez les Poissons dits volants, les nageoires pectorales servent alternativement à la nage et au vol, mais ce vol ne peut dépasser quelques mètres et ne peut être comparé à celui des Oiseaux ou des Chauves-Souris : il tient le milieu entre le vol des Ptérodactyles et le simple glissement dans l'air que possèdent les animaux pourvus d'un parachute. Parmi les Invertébrés, les Insectes seuls présentent un véritable vol; quelques Crustacés, paraît-il, peuvent se soutenir dans l'air à la manière des Poissons volants. Ce qu'on a appelé le vol des Araignées n'est pas un véritable vol : mais en projetant dans l'air un long fil, les jeunes de certaines espèces peuvent se laisser entraîner par le vent d'un lieu élevé jusqu'à une grande distance. (E. Trouessart).

Volubiles (plantes). - On appelle ainsi les plantes susceptibles de s'enrouler en spirale sur les corps qui leur servent d'appui, du latin volvere, enrouler. Le sens de l'enroulement est constant dans chaque espèce, le plus souvent même dans chaque famille; il est de gauche à droite (dextrorsum), dans le houblon, par exempte, mais c'est le plus souvent de droite à gauche (sinistrorsum), comme cela a lieu dans le haricot et dans les papillonacées en général, dans les convolvulacées, les passiflores, les cucurbitacées, etc. Pour déterminer le sens de l'enroulement, l'observateur se supposera placé au centre de la spirale et tourné vers le midi. Pour ne s'être pas entendu sur ce point, les auteurs présentent quelquefois une divergence assez curieuse.

Volva, volve, volva des Latins, de volvere, entourer. - Membrane plus ou moins consistante, dans laquelle est contenu le Champignon dans son jeune âge et qui se déchire par suite de son développement.

Vomer. - Mot latin qui signifie soc de charrue, et dont on s'est servi en français pour désigner, à cause de sa forme, l'os qui constitue une partie de la cloison des fosses-nasales. Il est impair, mince, aplati, irrégulièrement quadrilatère, situé plus ou moins verticalement à la partie postérieure de la cloison des fosses nasales. Cet os s'articule en bas avec les maxillaire supérieures, les palatins; en haut avec le sphénoïde l'ethmoïde et les cornets.
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Vomer.
Vomer. - 1. Bord supérieur.

Voûte. - Terme qui fait référence à différentes structures anatomiques courbes ou convexes. Exemples :

• La voûte crânienne désigne la partie supérieure du crâne, qui forme la calotte osseuse protectrice qui recouvre et encadre le cerveau. Elle est composée de plusieurs os plats qui se rejoignent pour former une structure solide et résistante.

• La voûte plantaire est la courbure naturelle de la partie inférieure du pied, formée par les os et les ligaments. Cette courbure contribue à la répartition du poids du corps lors de la marche et de la course, fournissant un soutien et un amorti pour les mouvements du pied.

 â€˘ La voĂ»te palatine dĂ©signe la partie supĂ©rieure du palais, qui forme le toit de la cavitĂ© buccale. Elle est composĂ©e de l'os palatin et du processus palatin de l'os maxillaire. La voĂ»te palatine est importante pour la phonation, la dĂ©glutition et la mastication.

• La voûte du diaphragme est la partie convexe du diaphragme, le principal muscle respiratoire situé sous les poumons. Lors de la contraction du diaphragme pendant l'inspiration, la voûte du diaphragme s'abaisse, ce qui augmente l'espace dans la cavité thoracique et permet à l'air d'entrer dans les poumons.

 â€˘ La voĂ»te axillaire est la partie supĂ©rieure de la cavitĂ© axillaire (aisselle), dĂ©limitĂ©e par les muscles et les os qui entourent cette rĂ©gion. Elle est importante dans le contexte de l'anatomie des membres supĂ©rieurs et des nerfs et vaisseaux qui traversent cette rĂ©gion.

Vulve. - Ensemble des parties génitales externes, chez la femme et les femelles des animaux. - La vulve comprend l'ensemble des parties génitales externes de la femme, à savoir-: le pénil ou mont de Vénus, les grandes et les petites lèvres, entre lesquelles se trouve le vestibule; le clitoris, le méat urinaire. Elle est limitée intérieurement par l'hymen. Elle comprend de nombreuses glandes.
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Dictionnaire Les mots du vivant
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