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Oasis. - Ilot de végétation situé au coeur d'un désert, et généralement caractérisé par la présence d'eau douce provenant de sources souterraines ou de cours d'eau. Les oasis fournissent des conditions favorables à la croissance de la végétation et à la survie des autres organismes vivants.

Obconique. - Épithète par laquelle, en botanique, on spécifie certaines parties des végétaux qui ont la forme d'un cône renversé; l'involucre est obconique dans l'Aster frutescent (A. fruticulosus, Lin.). - En zoologie, les antennes de certains insectes sont obconiques.

Obcordé. - Se dit principalement des feuilles oblongues partagées à leur sommet en 2 lobes arrondis et représentant ainsi la forme d'un coeur renversé. Les folioles de l'Oxalide oseille sont obcordées. Dans quelques Véroniques, les fruits ou capsules ont aussi cette forme, de même que les silicules de l'lbéride à tiges nues, du Thlaspi perfolié et du Thlaspi bourse à pasteur. On emploie dans le même sens le mot Obcordiforrne.

Obcurrent. - S'applique principalement aux cloisons de l'ovaire. On appelle obcurrentes des cloisons partielles dirigées les unes vers les autres et concourant, par leur rapprochement; à diviser en plusieurs loges la cavité de l'ovaire ou du péricarpe comme dans le lilas, les mufliers, les saxifrages, les acanthacées,les convolvulacées, etc.

Oblique. - Épithète que l'on ajoute au nom de certaines parties du corps dont la direction est oblique. Ce nom a été donné en particulier à des muscles.

Obovale. - Se dit des feuilles ayant la forme elliptique, mais l'extrémité supérieure plus, large que la base, de manière à figurer un ovale renversé, ainsi que l'indique le mot. L'arbousier des Alpes, la busserolle, le peplis aquatique, le samolus mouron d'eau, le saule petit marceau, etc., ont des feuilles obovales.

Obturateur. - Mot employĂ© en anatomie pour dĂ©signer certaines parties qui ferment une ouverture ou qui ont rapport Ă  ces parties, tels sont les muscles obturateurs, les artères et veines obturatrices, le nerf obturateur. 

Obvoluté. - Ce mot s'applique principalement aux feuilles,considérées quant à leur disposition dans le bouton. La feuille obvolutée est pliée dans sa longueur et reçoit dans son pli la moitié d'une autre feuille pliée de la même manière. Cette disposition s'observe facilement dans les sauges, les marrubes, la. saponaire, les lycbnides, etc.

Occipital. - Qui appartient à l'occiput (région occipitale, os, muscles, vaisseaux, nerfs occipitaux, etc.).
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os occipital
Os occipital. - a, trou occipital ; b, crĂŞte occipitale;
c, condyle; d, apophyse basilaire; e, trou condylien.

Occipito-atloĂŻdien. - Qui a rapport Ă  l'occipital et Ă  l'atlas : articulation occipito-atloĂŻdienne.

Occipito-aurien (de occiput, et du latin auris = oreille). - Se dit d'un muscle qui, chez les mammifères, se porte de la tête à la conque de l'oreille, qu'il relève. Substantivement : L'occipito-aurien.

Occipito-axoïdien. - Qui a-rapport à l'occipital et à la vertèbre axis : articulation occipito-axoïdienne.

Occipito-cotyloïdien. - Se dit de la présentation du foetus, lors de l'accouchement, quand le sommet de sa tête correspond à la cavité cotyloïdienne de la mère : présentation occipito-cotyloïdienne gauche.

Occipito-frontal. - Qui appartient à l'occiput et au front. Muscle occipito-frontal, situé à la partie supérieure de la tête, il s'étend de l'occiput au front, et sur les côtés à la portion mastoïdienne du temporal; large, mince, charnu seulement à ses deux extrémités; la contraction de sa partie antérieure détermine le froncement en travers de la peau du front; celle de sa partie postérieure produit un effet opposé.

Occipito-latéral. - Se dit d'une présentation du foetus dans laquelle l'occiput de l'enfant répond à l'un des côtés du bassin de la mère.

Occipito-méningien. - Qui a rapport à l'occiput et aux méninges.

Occipito-mentonnier. - Qui s'étend de l'occiput au menton.

Occipito-pariétal. - Qui a rapport aux os occipital et pariétal : suture occipito-pariétale.

Occipito-pétreux. - Qui est formé par l'occipital et par l'apophyse pierreuse du temporal : hiatus occipito-pétreux.

Occipito-sacré. - Se dit d'une présentation du foetus dans laquelle l'occiput de l'enfant répond à l'angle sacrovertébral de la mère.

Occipito-sacro-iliaque. - Se dit d'une présentation du foetus dans laquelle l'occiput de l'enfant répond à la symphyse sacro-iliaque de la mère.

Occipito-vertébral. - Qui appartient à l'occiput et aux vertèbres. Se dit du muscle appelé aussi Grand complexus, qui s'insère d'une part sur l'occipital, d'autre part sur les vertèbres.

Occiput (formé du préfixe oc, et de caput = tête). - Partie postérieure et inférieure de la tête (Occipital).

Ocelle, en latin ocellus = petit oeil. Les ocelles sont, chez les Insectes, les yeux simples isolés que l'on remarque généralement entre les deux yeux à facettes. On a encore appelé ocelles de petites taches arrondies, dont le centre est d'une autre nuance de couleur que la circonférence; on en voit souvent sur les ailes des papillons

Oculomoteur (nerf) =  nerf moteur oculaire commun = nerf crânien III. - Un des douze nerfs crâniens. Il  Ă©merge du mĂ©sencĂ©phale, la partie du cerveau situĂ©e au-dessus du tronc cĂ©rĂ©bral. Ce nerf est responsable de l'innervation des muscles qui Ă©lèvent, abaissent et tournent l'Ĺ“il vers l'intĂ©rieur, du contrĂ´le du muscle sphincter de la pupille, qui rĂ©trĂ©cit la pupille en rĂ©ponse Ă  la lumière, du contrĂ´le du muscle ciliaire, qui rĂ©gule l'accommodation ou la mise au point de l'oeil pour voir des objets proches.

Ocytocine. - Hormone impliquée dans plusieurs fonctions biologiques, y compris la régulation de l'accouchement et de l'allaitement chez les mammifères. Elle joue également un rôle dans les comportements sociaux, tels que le lien affectif entre les mères et leurs nourrissons, ainsi que dans la régulation du stress et de l'anxiété.

Odontoblastes. -Cellules spĂ©cialisĂ©es prĂ©sentes dans la pulpe dentaire,  juste en dessous de la dentine. Leur fonction principale est de produire et de sĂ©crĂ©ter la dentine en dĂ©posant de nouvelles couches de matrice dentinaire tout au long de la vie de la dent. Les odontoblastes sont Ă©galement impliquĂ©s dans la rĂ©ponse aux stimuli externes, tels que les lĂ©sions dentaires ou les caries. En cas de dommage Ă  la dentine, les odontoblastes peuvent rĂ©agir en produisant davantage de dentine pour protĂ©ger la pulpe dentaire.

Odorat (Olfaction). -

Oeil. - Oeil, pl. yeux , du latin oculus.
Organe de la vue. - Anatomie humaine. 1° Globe de l'oeil : L'oeil peut être comparé à une chambre noire photographique. Sa paroi, présentant à peu près la forme d'une sphère de vingt-deux millimètres de diamètre, est presque entièrement formée par la sclérotique ou cornée opaque, sorte de coque fibreuse, blanche, que tapisse intérieurement la choroïde, membrane mince, noirâtre, qui se termine antérieurement par deux feuillets : le muscle ciliaire et la couronne ou procès ciliaire. A sa partie antérieure, la sclérotique présente une ouverture à peu près circulaire, dans laquelle est enchâssée la cornée transparente. La plaque sensible est représentée par la rétine, membrane demi-transparente, constituée par les terminaisons du nerf optique. L'appareil optique est diaphragme au niveau de la jonction de la sclérotique et de la cornée par l'iris, membrane opaque percée d'une ouverture circulaire de diamètre variable, appelée pupille; il est composé d'une série de milieux transparents, qui sont, en allant d'avant en arrière : la cornée, l'humeur aqueuse, occupant la chambre antérieure, c'est-à-dire l'espace compris entre la cornée et l'iris; le cristallin, lentille biconvexe appliquée par sa face antérieure contre l'iris; l'humeur vitrée ou corps hyaloïde, substance gélatineuse qui remplit toute reste du globe. 2° Annexes de l'oeil : maintenu en arrière par la capsule de Tenon, le globe de l'oeil est recouvert en avant par la conjonctive, membrane muqueuse qui tapisse aussi la paroi interne des paupières; celles-ci protègent l'oeil en jouant le rôle d'obturateur. Le globe de l'oeil, mobile autour de son centre, est mis en mouvement par six muscles : droit supé rieur, droit interne, droit inférieur, droit externe, petit oblique et grand oblique. Dans l'orbite, au-dessus du globe de l'oeil, sont situées les glandes lacrymales, dont la fonction est de lubrifier la conjonctive. - Anatomie comparée. Chez tous les vertébrés, l'oeil a une structure très analogue à celle de l'oeil humain. L'oeil de tous les arthropodes pourvus de cet organe est immobile, souvent privé de cristallin et formé dans la plupart des cas de l'agglomération d'un grand nombre d'yeux élémentaires, dont l'ensemble constitue un oeil composé. Chez les insectes, les crustacés, le nerf optique se divise en filets, dont chacun se porte vers un ocelle particulier. La surface de l'oeil est un segment de polyèdre, dont Iliaque facette appartient à un oeil spécial.
Beaucoup d'arthropodes inférieurs sont dépourvus d'yeux.

Oesophage, du grec oisophagos = qui porte ce qu'on mange. - Canal qui sert à porter la nourriture de l'arrièrebouche à l'estomac. Chez l'humain, l'oesophage fait suite au pharynx. Placé à la partie inférieure de la région cervicale, il parcourt toute la région thoracique et traverse le diaphragme pour s'ouvrir dans l'estomac. Il mesure 25 centimètres de longueur, sur5 à 12 millimètres de largeur.

Oestrogènes. - Classe d'hormones stéroïdiennes principalement produites dans les ovaires chez les femmes, bien que les oestrogènes soient également présents en quantités moindres chez les hommes.

Oestrus. - PĂ©riode du cycle reproducteur des mammifères femelles, pendant laquelle elles sont sexuellement rĂ©ceptives et fertiles. 

Oeuf, du latin ovum. - Corps organique, qui se forme chez les femelles de plusieurs classes d'animaux et qui renferme un germe d'un animal de la mĂŞme espèce. (S'emploie plus spĂ©cialement pour les oeufs Ă  enveloppe dure, que pondent les femelles des oiseaux, des poissons, etc.). Les animaux qui pondent des oeufs sont dits ovipares, par opposition aux viripares, qui mettent au monde des petits libres. Tous les animaux ne sortent pas de I'oeuf sous leur forme dĂ©finitive : les insectes, les amphibiens subissent des mĂ©tamorphoses au sortir de l'oeuf (dĂ©veloppement post-embryonnaire).  - Chez les crustacĂ©s, les oeufs sont ronds et entourĂ©s d'une coque plus ou moins rĂ©sistante. Après la ponte, ils demeurent frĂ©quemment fixĂ©s aux pattes abdominales des femelles ou dans les replis du test. Les mollusques donnent des oeuf de forme et de consistance variables avec les genres : certains les enferment dans une enveloppe dite oothègue ou ovisac; d'antres les fixent Ă  un flotteur mucilagineux, que la femelle traĂ®ne avec elle sur l'eau, ou bien les attachent Ă  des fragments de plantes marines. Les oeufs des insectes sont presque toujours entourĂ©s d'une coquille lisse, granuleuse, prĂ©sentant, principalement chez les lĂ©pidoptères, un vif Ă©clat mĂ©tallique. Les araignĂ©es entourent les leurs d'un cocon soyeux et les portent toujours avec elles. - Parmi les vertĂ©brĂ©s, les mammifères seuls sont vivipares; tous les autres sont ovipares, et leurs neufs, en gĂ©nĂ©ral de grande taille, ont leur vitellus entourĂ© de couches d'albumine. La plupart des poissons dĂ©posent leurs oeufs (petits et ronds) sur les plantes aquatiques, mais il en est, comme les hippocampes, qui les portent dans une poche ventrale; certains plagiostomes entourent les leurs d'une sorte de sachet cornĂ©, quadrangulaire et prolongĂ© aux angles par des appendices rubanĂ©s, servant Ă  fixer le tout aux plantes marines, Les oeufs des amphibiens, de consistance molle, sont portĂ©s, après la ponte, soit par les mâles, soit par les femelles, dans des renflements de la peau, ou agglutinĂ©s en cordons autour des pattes postĂ©rieures. Les reptiles pondent des oeufs allongĂ©s, cylindriques et sphĂ©roĂŻdaux aux deux extrĂ©mitĂ©s, Ă  coquille parcheminĂ©e : mais cette coque molle peut devenir dure quand elle est exposĂ©e Ă  l'air. Certains reptiles comme la vipère, l'orvet, sont ovovipares, c'est-Ă -dire mettent au monde des petits vivants, leurs oeufs Ă©closant dans le ventre de la mère. Chez les oiseaux, tous ovipares, l'oeuf prĂ©sente cette forme particulière dite ovoĂŻde, qui est un ovule asymĂ©trique Ă  ses sommets (gros bout et petit bout); la coquille est de nature calcaire. Sous la coquille existe une membrane; membrane coquillière, composĂ©e de deux feuillets sĂ©parĂ©s par une couche d'air plus Ă©paisse au gros bout (chambre Ă  air). La membrane extĂ©rieure est le chorion; l'intĂ©rieur renferme le vitellus (jaune), dans lequel on distingue le germe (cicatricule) et qui est entourĂ© de couches d'albumine (blanc), que la progression en spirales dans l'oviducte termine en vrilles (chalazes). Les oeufs sont en gĂ©nĂ©ral proportionnĂ©s comme taille aux oiseaux qui les produisent; la couleur de la coquille et les dessins dont elle est revĂŞtue varient avec chaque espèce, mais sont toujours identiques chez les individus d'une mĂŞme espèce; l'Ă©paisseur aussi de cette coquille est variable: mince et fragile chez les petites espèces, elle devient Ă©paisse et dure chez les grands oiseaux (casoars, autruches), mais pas assez, cependant, pour rĂ©sister aux coups de bec que le jeune frappe au petit bout de l'oeuf au montent d'Ă©clore. L'Ă©closion de l'oeuf a lieu au bout d'un certain nombre de jours, qui varie avec les espèces. 

Oiseaux, dn latin populaire uncellus. Les oiseaux forment une classe de l'embranchement des vertĂ©brĂ©s. Ils sont ovipares, couverts de plumes, Ă  respiration pulmonaire, Ă  sang chaud, et leurs les membres postĂ©rieurs servent seuls Ă  la marche; leurs membres antĂ©rieurs (ailes) sont adaptĂ©s au vol. Ils sont en gĂ©nĂ©ral d'un poids mĂ©diocre par rapport Ă  leur taille; les muscles de la poitrine sont très dĂ©veloppĂ©s, et le squelette disposĂ© pour leur donner attache; le sternum, toujours très long, possède chez les grands voiliers une arĂŞte antĂ©rieure saillante, qui fait dĂ©faut chez les coureurs, dont, en revanche, les membres postĂ©rieurs sont très puissants. Le plumage des oiseaux est un revĂŞtement de nature Ă©pidermique, analogue aux ongles et aux poils chaque plume naĂ®t dans un follicule du derme. Les grandes plumes des ailes et de la queue (rĂ©miges, tectrices ou couvertures) sont cependant insĂ©rĂ©es parfois sur les os eux-mĂŞmes. Le plumage offre une disposition spĂ©ciale sur les ailes et sur la queue; sur le reste du corps, il ne couvre pas absolument toute la surface de la peau, malgrĂ© l'apparence extĂ©rieure : les plumes y sont disposĂ©es par places. Les pieds ont en gĂ©nĂ©ral quatre doigts : la forme en est variable avec les ordres; les pattes sont recouvertes d'une gaine cornĂ©e : le bec, cornĂ© et dur, est extraordinairement variable. Les organes des sens, chez l'oiseau, sont bien dĂ©veloppĂ©s : l'oeil surtout est parfait; l'oreille externe est rĂ©duite Ă  un conduit dissimulĂ© sous les plumes, mais l'oreille interne est aussi compliquĂ©e que chez les autres vertĂ©brĂ©s : les cornets olfactifs des fosses nasales servent Ă  l'odorat, et le sens du goĂ»t siège Ă  la base de la langue. L'appareil digestif de l'oiseau  n'est pas aussi parfait que chez les mammifères; l'estomac manque, mais il est remplacĂ© parle jabot, le ventricule succenturiĂ© et le gĂ©sier, renflements successifs et inĂ©gaux du tube intestinal, dont la partie supĂ©rieure est en rapport avec un foie et un pancrĂ©as, et dont la partie infĂ©rieure dĂ©bouche, avec les uretères, dans un cloaque, auquel fait suite le rectum. Le rĂ©gime des oiseaux est extraordinairement variĂ© (carnivores, phytophages, granivores, frugivores, insectivores, omnivores); il est d'ailleurs indiffĂ©rent Ă  la taille; il existe de minuscules carnivores et de très grands phytophages. Les nids des oiseaux offrent des exemples de leur merveilleuse industrie; certains sont de vĂ©ritables chefs-d'oeuvre.

Okazaki (fragments d'). - Segments d'ADN courts et discontinus formés lors de la réplication de l'ADN. Découverts en 1968 par Reiji et Tsuneko Okazaki, ils résultent de la direction obligatoire de la polymérase ADN (qui ne peut ajouter des nucléotides que dans le sens 5'→3'). Sur le brin tardif, la synthèse ne pouvant se faire de manière continue, elle est fragmentée : une primase synthétise une amorce d'ARN à chaque fois que la fourche progresse, puis une polymérase ADN complémente le segment jusqu'à la position suivante. Ces fragments, de 1000 à 2000 paires de bases chez les procaryotes et 100 à 200 chez les eucaryotes, sont ensuite reliés par la ligase ADN, qui scelle les joints entre les morceaux adjacents. Ce mécanisme permet de résoudre le problème de la directionnalité opposée des deux brins de l'ADN, garantissant ainsi une réplication efficace et fidèle.

Olfactif, -ive, du latin olfactus; odorat; qui a rapport à l'olfaction. - Membrane olfactive, c'est celle du sens de l'odorat. - Nerfs olfactifs. On appelle ainsi les, filets mous et grisâtres qui se détachent de la face inférieure des lobes olfactifs, pour se porter à travers la lame criblée de l'ethmoïde dans l'épithélium olfactif. Ces lobes communiquent eux-mêmes, d'autre part, avec l'axe cérébro-spinal par deux prolongements dont l'un, externe, part de la lèvre postérieure de la scissure de Sylvius; l'autre interne, plus court, part de l'angle interne du lobe frontal. Le point de jonction de ces deux origines correspond à l'extrémité antérieure du corps calleux; bientôt le tronc qui en résulte s'élargit pour former le lobe olfactif dont il a été question plus haut.

Olfactif (nerf) = nerf I = nerf crânien I. - Un des douze nerfs crâniens. Il est responsable de la transmission des informations olfactives (liées à l'odorat) du nez vers le cerveau.

Olfaction = odorat. - Fonction grâce à laquelle les odeurs sont perçues.Chez les humains, l'olfaction est réalisée principalement par le nez et les structures associées dans la cavité nasale. Voici les principaux éléments impliqués dans le processus de l'olfaction :

• Le nez. -  Le nez est l'organe principal de l'olfaction chez les humains. Il est constituĂ© de deux narines qui permettent Ă  l'air ambiant contenant des molĂ©cules odorantes d'entrer dans la cavitĂ© nasale.

• La muqueuse olfactive. - À l'intérieur de la cavité nasale se trouve la muqueuse olfactive, qui contient des millions de récepteurs olfactifs. Ces récepteurs sont des neurones spécialisés capables de détecter les molécules odorantes présentes dans l'air.

• Le bulbe olfactif. - Les signaux provenant des récepteurs olfactifs sont transmis au bulbe olfactif, une structure située à la base du cerveau. C'est là que les signaux olfactifs sont traités et transmis à d'autres régions du cerveau pour être interprétés.

• Le cerveau. - Les informations olfactives sont ensuite traitées dans différentes régions du cerveau, y compris le cortex olfactif, où elles sont interprétées pour identifier les odeurs et déclencher des réponses émotionnelles ou comportementales appropriées.

L'olfaction intervient dans la détection des dangers potentiels, la recherche de nourriture, la reconnaissance des autres individus, et même dans le plaisir et la mémoire. Les odeurs peuvent déclencher des souvenirs et des émotions intenses et sont étroitement liées à notre expérience sensorielle du monde.

Oligocène. - Epoque géologique époque géologique caractérisée par des conditions climatiques relativement plus fraîches et plus sèches que celles de l'Éocène précédent, ainsi que par l'évolution de nombreuses espèces de mammifères modernes et des changements significatifs dans les paysages et les environnements. L'Oligocène s'est étendue d'il y a environ 33,9 millions d'années à il y a environ 23 millions d'années. Il s'agit de la troisième époque du Paléogène ou période Tertiaire. Le nom « Oligocène » vient du grec et signifie « peu de récents », faisant référence à la relative pauvreté en fossiles récents par rapport à l'époque précédente, l'Éocène. L'Oligocène a vu l'émergence de nombreuses espèces de mammifères modernes, notamment des ancêtres des éléphants, des chevaux, des rhinocéros et des primates. Les premiers membres des familles de grands singes, tels que les hominidés, sont également apparus à la fin de l'Oligocène. Les forêts de l'Oligocène étaient composées principalement de plantes à feuilles caduques, bien que des plantes à feuilles persistantes aient également été présentes dans les régions tropicales. Les graminées ont commencé à devenir plus répandues, ce qui a éventuellement préparé le terrain pour l'expansion des prairies et des savanes. Bien que moins dramatiques que celles qui ont eu lieu à d'autres périodes de l'histoire de la Terre, des extinctions d'espèces ont également eu lieu pendant l'Oligocène, principalement en raison des changements climatiques et de l'évolution de nouvelles espèces.

Oligo-éléments. - Eléments chimiques indispensables au fonctionnement des organismes vivants, mais nécessaires en quantités très faibles par rapport aux macronutriments tels que les protéines, les lipides et les glucides. Ils jouent un rôle crucial dans le métabolisme, la croissance et la santé cellulaire. Les oligo-éléments comprennent des éléments tels que le fer, le zinc, le cuivre, le sélénium, le manganèse, le chrome et l'iode, entre autres. Bien que nécessaires en petites quantités, un déséquilibre dans la concentration de ces oligo-éléments peut entraîner des problèmes de santé. Ils sont souvent obtenus à partir de l'alimentation, mais dans certains cas, des suppléments peuvent être nécessaires pour atteindre les niveaux optimaux.

Olivaire (corps) ou Olive. - On appelle ainsi une saille oblongue à contour nettement accusé, située de chaque côté, sur la partie antérieure de la moelle allongée; en dehors des pyramides, longue de 1,2 à 1,5 cm, et offrant quelque ressemblance avec une olive.

Omasum  = psalterium = feuillet. - Une des quatre parties de l'estomac des ruminants. 

Ombelle, ombellule, du latin umbella, ombelle, parasol. - Inflorescence qui se compose de fleurs portĂ©es sur des pĂ©doncules, partant d'un mĂŞme point et se rĂ©unissant Ă  leur sommet Ă  une hauteur, Ă©gale, de maniĂ©re Ă  simuler une sorte de parasol ouvert. 

Ombilic. - Cicatrice déprimée de l'orifice par lequel, à la naissance, passait le cordon vasculaire réunissant le foetus au placenta.

Ombilical. - Ce terme s'applique Ă  ce qui a un rapport avec l'ombilic.

Ombilical (cordon). -  En botanique, on appelle aussi cordon ombilical un prolongement du placenta, formĂ© de vaisseaux unissant la graine Ă  l'ovaire et servant Ă  conduire la nourriture Ă  l'embryon. On dĂ©signe plus souvent cet organe sous le nom de funicule. L.-C. Richard l'a nommĂ© podosperme. Le cordon ombilical est ordinairement assez court, comme dans le haricot, le genĂŞt, le ricin. Dans quelques magnoliers, il offre une longueur remarquable. A la maturitĂ© des fruits de ces vĂ©gĂ©taux, les graines d'un rouge corail pendent en dehors, attachĂ©es Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'un cordon ombilical qui a plus de 2 cm de longueur.  Dans le pavot, les primevères, etc., les graines sont sessiles, c'est-Ă -dire que le funicule ne se distingue pas. Le cordon ombilical est filiforme dans la giroflĂ©e, le groseillier Ă  maquereau, urcinĂ© ou en crochet dans l'acanthe, la justicie, etc.; enfin, il est dit pappiforme quand il est formĂ© de filets soyeux rĂ©unis en aigrette, comme dans les asclĂ©pias.

Ommatidies. - UnitĂ©s structurelles qui composent les yeux composĂ©s des arthropodes, tels que les insectes et certains crustacĂ©s. Chaque ommatidie  est composĂ©e de plusieurs cellules spĂ©cialisĂ©es, (cellules photorĂ©ceptrices,  cellules pigmentaires et cellules de soutien), qui sont organisĂ©es en une structure cylindrique ou conique. Les ommatidies fonctionnent ensemble pour former une image composĂ©e. Chaque ommatidie capte une petite portion de l'image globale de l'environnement. La combinaison des informations provenant de multiples ommatidies permet Ă  l'animal d'avoir une vision composite de son environnement. Les yeux composĂ©s peuvent permettre une dĂ©tection rapide du mouvement et une vision panoramique, mais ils ont gĂ©nĂ©ralement une rĂ©solution spatiale plus faible que les yeux Ă  lentille unique.

Omnivores. - Organismes qui se nourrissent Ă  la fois de matière vĂ©gĂ©tale et  de matière animale. 

Omoplate, du grec omos = épaule, et platus = large. - Os large, mince, triangulaire, situé à la partie postérieure de l'épaule. Par extension : le plat de l'épaule. L'omoplate ou scapalum, légèrement bombée, présente au thorax sa cavité appelée fosse sous-scapulaire â laquelle s'insère le muscle sousscapulaire. Sa face postérieure présente une saillie osseuse appelée épine de l'omoplate où s'attachent les muscles trapèze et deltoïde, et qui se termine par une éminence, l'acromion. L'angle supérieur externe présente un renflement, creusé d'une cavité glénoïde, où s'articule la tête de l'humérus.

Omphalo-mésentériques (vaisseaux). - Ce sont les vaisseaux qui servent à établir les communications entre l'embryon et la vésicule-ombilicale; il y a deux veines qui pénètrent dans l'embryon et se jettent dans le vestibule du coeur, et deux artères qui sortent de l'embryon pour porter à la mère le sang qui a servi à la nutrition.

Ongle. - Lame d'aspect corné qui revêt la face dorsale de la dernière phalange des doigts et des orteils

Onglet, dérivé d'ongle, terme par lequel on désigne la base plus ou moins rétrécie du pétale, qui supporte la partie élargie ou limbe. Les pétales n'ont pas tous d'onglet apparent; mais ceux qui en sont pourvus comme dans l'oeillet et en général les Caryophyllées, dans la rose, dans la giroflée, ainsi que toutes les Brassicacées, sont dits onguiculés; ceux auxquels. l'onglet manque sont dits sessiles. L'onglet est souvent d'une teinte différente de celle de la lame.

Onguiculés. - On donne ce nom aux Mammifères qui ont l'extrémité de la dernière phalange des doigts armée d'un ongle. Tous les plantigrades sont onguiculés.

OngulĂ©. - Se dit des animaux dont le pied est terminĂ© par un sabot continu, ou divisĂ© seulement en deux parties. Les OngulĂ©s forment  une division de mammifères comprenant ceux qui ont le doigt enveloppĂ© par un sabot, comme les chevaux, hippopotames, etc. - En botanique se dit d'un pĂ©tale muni d'un onglet. 

Ontogenèse. - Processus de développement individuel d'un organisme, de sa conception à sa maturation.

Oogone. - Dans la reproduction sexuée de certaines Algues et de Champignons, l'oogone est l'organe où se forment les cellules femelles (Oosphère); il est généralement placé à l'extrémité d'un rameau et subit des modifications déterminées par le mode d'accroissement de la plante.

Oosphère. - C'est la masse des cellules femelles qui naît dans l'oogone. Après la fécondation, cette masse s'entoure d'une membrane propre et forme l'oospore. Chez les Fucacées, plusieurs oosphères se forment dans chaque oogone, et les oospores peuvent germer tout de suite, contrairement à ce qui arrive pour les autres Algues. Le sac qui renferme l'oospore s'appelle oosporange et quelquefois archégone.

Oothèque.  - Structure de ponte produite pour protĂ©ger leurs oeufs par certains animaux invertĂ©brĂ©s. 

Opercule. - Chez les animaux, c'est une structure qui bouche une ouverture. hez certaines plantes, l'opercule dĂ©signe une structure qui recouvre les organes reproducteurs, avant leur ouverture pour la dispersion des graines. 

Opéron. - Unité fonctionnelle de l'ADN bactérien ou des virus à ADN, impliquée dans la régulation de l'expression des gènes

Ophtalmique (nerf) = nerf crânien V1 = nerf trijumeau V1. - Une des trois branches principales du nerf trijumeau, le cinquième nerf crânien. 

Opposé. - Se dit d'organes de même nature, placés deux à deux, l'un devant l'autre, à une même hauteur. Ainsi les feuilles qui naissent par paire l'une en face de l'autre, comme dans le lilas, les jasmins, sont dites opposées. On observe aussi, mais rarement, les étamines opposées aux pétales ou aux lobes de la corolle, lorsqu'elles sont insérées en face de ces parties. En général le mot opposé est le contraire d'alterne en botanique.

Opsonine. - Molécule du système immunitaire qui favorise la phagocytose des agents pathogènes par les cellules immunitaires, en particulier les phagocytes comme les macrophages et les neutrophiles.

Optique (nerf)nerf crânien II. - Un des douze nerfs crâniens. Il Ă©merge de la rĂ©tine de chaque oeil et se connecte ensuite au cerveau au niveau du chiasma optique. 

Orbiculaire, du latin orbiuculus = petit cercle. - Nom donné à deux muscles : 1° Orbiculaire des lèvres ou Labial; 2° Orbiculaire des paupières ou Palpébral; il est situé au devant et autour de l'orbite et dans l'épaisseur des paupières qu'il rapproche l'une de l'autre.

Orbite. - Les orbites ou fosses orbitaires, au nombre de deux, sont les cavités osseuses où se logent les yeux.

Ordovicien. - PĂ©riode du PalĂ©ozoĂŻque, situĂ©e entre le Cambrien et le Silurien, et qui s'Ă©tend d'environ 485,4 Ă  443,8 millions d'annĂ©es avant notre ère.  C'est une pĂ©riode marquĂ© par une augmentation significative de la biodiversitĂ© marine (explosion ordovicienne de la biodiversitĂ©).  Les trilobites, des arthropodes marins, Ă©taient abondants et variĂ©s Ă  cette Ă©poque, de mĂŞme que d'autres groupes comme les brachiopodes, les mollusques et les Ă©chinodermes. Les rĂ©cifs coralliens se sont dĂ©veloppĂ©s pour la première fois Ă  grande Ă©chelle, formĂ©s principalement par des coraux tabulĂ©s et des stromatopores. Suite Ă  un important Ă©pisode glaciaire, la fin de l'Ordovicien a Ă©tĂ© marquĂ©e par une extinction biologique, appelĂ©e l'extinction de l'Ordovicien-Silurien, qui a eu un impact sur divers groupes d'organismes marins. Cependant, la vie marine a rapidement rĂ©cupĂ©rĂ© pendant le Silurien.

Ordre. - Nom d'un groupe admis dans les classifications des naturalistes, principalement depuis LinnĂ© : les espèces sont groupĂ©es en genres; les genres en ordres, ceux-ci en classes et les classes, en un règne. 

Oreille, du latin auricula. - Organe de l'ouïe, et particulièrement partie externe de l'organe placée de chaque côté de la tête. L'oreille est l'ensemble des organes qui nous font percevoir les sons avec leurs caractères variables. Elle comprend une portion externe en rapport avec l'atmosphère (oreille externe), une portion interne qui contient les terminaisons du nerf auditif (oreille interne), et, entre les deux, une portion constituée principalement par des osselets (oreille moyenne). L'oreille externe est constituée par le pavillon de l'oreille et le conduit auditif externe. Le pavillon de l'oreille, en forme de conque, présente des replis et des éminences divers. Le conduit auditif externe se termine par la paroi externe du tympan. L'oreille moyenne est une cavité remplie d'air. Elle se compose de la caisse du tympan, sorte de tambour dont les deux bases sont légèrement déprimées, qui communique par la trompe d'Eustache avec le pharynx. Dans l'intérieur de cette caisse se trouve la chaîne des osselets : marteau, enclume et étrier. L'oreille intente est la partie essentielle de l'ouïe. Elle est située dans le rocher, et est constituée par une série de cavités osseuses dans lesquelles se trouvent des cavités membraneuses. C'est le labyrinthe, où aboutit le nerf auditif en un grand nombre de terminaisons. - Les vibrations sonores recueillies par le pavillon de l'oreille, qui les renforce, arrivent au tympan qui entre à son tour en vibration. La chaîne des osselets transmet ces derniers au labyrinthe et aux terminaisons du nerf auditif. - Anatomie comparée : l'appareil auditif existe chez les invertébrés; il porte le nom d'otocyste. Certains insectes possèdent un tympan. Les otocystes des mollusques contiennent une petite concrétion dure, dite otolithe. Les poissons ont une oreille réduite au labyrinthe; les oiseaux n'ont pas de pavillon : celui-ci est l'apanage des mammiféres.

Oreillettes du coeur = atriums. - Deux des quatre cavités du coeur, les autres étant les ventricules. Elles se trouvent dans la partie supérieure du coeur, au-dessus des ventricules.

Organe. - L'organe, constitué de plusieurs tissus, est une partie du corps dans laquelle on peut reconnaître une ou plusieurs fonctions particulières. Les organes de diverses espèces, en se réunissant pour une même fonction, forment les appareils. - Organes plastiques : ce sont ceux qui préparent les matériaux assimilables et servent à la nutrition (tube digestif). - Organes rudimentaires : ce sont des organes atrophiés sans fonction actuelle, mais avant joué un rôle dans les espèces à partir desquelles l'espèce concernée à évolué L'adaptation, la sélection, le balancement des organes en donnent l'explication. Les organes rudimentaires dérivant du corps de Wolff en sont un des plus beaux exemples. (Ch. Debierre).

Organe de Corti (Oreille).

Organe de Jacobson. - Tube cartilagineux dans lequel s'enfonce la muqueuse des fosses nasales. II est placé sur le plancher des fosses nasales et communique avec le conduit de Sténon. Très développé chez les carnassiers, les ongulés, etc., il est avorte dans les primates. Chez l'humain il n'existe que durant la vie embryonnaire. La similitude de texture entre la muqueuse de cet organe et celle de la région olfactive, la terminaison identique des nerfs dans les deux cas, font de l'organe de Jacobson un annexe de l'appareil olfactif.

Organe de Rösenmuller (Utérus, corps de Wolff).

Organisme vivant = ĂŞtre vivant. - EntitĂ© biologique capable de mener des processus vitaux tels que la croissance, la reproduction, le mĂ©tabolisme, la rĂ©ponse aux stimuli et l'adaptation Ă  son environnement. Les organismes vivants sont les composants de base de la biosphère terrestre et peuvent ĂŞtre trouvĂ©s dans une grande variĂ©tĂ© d'habitats. 

Organites. - Structures spécialisées présentes à l'intérieur des cellules eucaryotes. Exemples : le noyau, les mitochondries, le réticulum endoplasmique, l'appareil de Golgi, les lysosomes, les centrosomes, les centrioles, les ribosomes, les vacuoles, les peroxysomes et les microtubules et filaments d'actine.

Orgasme. - RĂ©ponse physique et Ă©motionnelle de plaisir intense  qui rĂ©sulte d'une stimulation sexuelle. 

Ornithine. - Acide aminé non essentiel impliqué dans plusieurs processus biologiques, en particulier dans le cycle de l'urée, où il se combine avec l'ammoniac pour former la citrulline, qui est ensuite convertie en arginine. L'argine est ensuite dégradée en urée, qui est excrétée par les reins dans l'urine, permettant ainsi l'élimination de l'ammoniac toxique du corps.

Ornithologie. - Branche de la zoologie qui se concentre sur l'étude des oiseaux. Les ornithologues étudient divers aspects de la biologie, de l'écologie, de la physiologie, du comportement et de la conservation des oiseaux. Cette discipline englobe un large éventail de sujets liés aux oiseaux, allant de leur anatomie et de leur physiologie à leur migration, leur reproduction, leur écologie alimentaire et leur habitat.

Orteils (anatomie), communément nommés doigts de pied. Ils sont au nombre de cinq; le premier, nommé gros orteil, diffère du pouce de la main, en ce qu'il n'est pas opposable aux autres. Du reste ils ont une grande analogie avec les doigts, si ce n'est qu'ils sont plus courts et non effilés. Ils offrent aussi les mêmes rapports avec des muscles extenseurs et des fléchisseurs, le même mode d'articulations; des artères et des veines analogues.

Os. - Partie dure et solide qui forme la charpente du corps de l'humain et des autres animaux vertébrés. Les os constituent dans leur ensemble le squelette des vertébrés; ils sont unis entre eux par des articulations et servent de levier aux masses musculaires qui s'insèrent sur eux. Le nombre des os varie suivant les espèces animales; chez l'humain adulte, il est de 206. A savoir : 26 pour la colonne vertébrale, 31 pour le crâne, la face et la langue, 25 pour le thorax, 64 pour les membres supérieurs et 60 pour les membres inférieurs. D'après leur forme, un divise les os en os longs et os courts. Dans les os longs, on distingue un corps ou diaphyse, et deux extrémités ou épiphyses. Si l'on coupe un os long dans le sens de sa longueur, on le trouve plus ou moins rempli d'une substance rougeâtre on jaunâtre, la moelle, contenue dans le corps de l'os. Une membrane, le périoste, enveloppe l'os dans presque toute son étendue. Les os sont constitués par une substance organique, l'osséine, imprégnée de substances minérales diverses, dont voici une analyse : substance organique, 310; phosphate de chaux, 597; carbonate de chaux, 73; phosphate de magnésie, 13; chlorure de sodium, 7.

Os crochu ou os unciforme. -  Quatrième os de la seconde rangĂ©e du carpe - On donne aussi le nom d'os crochu Ă  un petit os du genou chez le cheval.

Oscule. - Structure présente dans les éponges, des organismes marins appartenant au phylum Porifera. L'oscule est une ouverture qui sert de sortie principale pour l'eau filtrée, qui est expulsée hors de l'éponge après avoir traversé le système de canaux internes. L'eau sortant de l'oscule contient souvent des débris et des particules de nourriture retenus par l'éponge pendant le processus de filtration. Les oscules sont généralement situés à la surface supérieure ou latérale de l'éponge. Ils peuvent être de taille et de forme variables selon les espèces, allant de petites ouvertures à de larges ouvertures en forme de cratère. Dans certaines espèces d'éponges, les oscules peuvent se fermer pour protéger l'intérieur de l'éponge contre les prédateurs ou les conditions environnementales défavorables, comme une exposition prolongée à l'air.

Osmose. - PhĂ©nomène qui se produit lorsque deux solutions de concentrations diffĂ©rentes sont sĂ©parĂ©es par une membrane semi-permĂ©able. 

OssĂ©ine ou OstĂ©ine. - Substance organiqueparticulière qui se trouve dans les os, en dehors des susbstances minĂ©rales (calciul, etc.). 

Osselets . - On appelle ainsi en anatomie les petits os, ainsi les osselets de l'oreille interne (ou osselets du tympan). 
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Osselets du tympan.

Osselets du tympan. - 1. Marteau. - 2. Enclume. - 3. - Os lenticulaire. - 4. Etrier. - 5. Base de l'étrier.

En botanique, on nomme osselets les les petits noyaux contenus dans les Nuculaines.

Osseuse (moelle). -  La moelle osseuse est une substance molle et grasse renfermĂ©e Ă  l'intĂ©rieur des os. La moelle osseuse varie de couleur suivant l'âge et l'Ă©tat pathologique des individus. Chez les foetus et les jeunes organismes, elle est rouge; chez les adolescents, elle prend un aspect gĂ©latineux; rosĂ©e chez l'adulte, elle devient jaunâtre, opaque. 

Ossification.  - Conversion en os des parties membraneuses et cartilagineuses. L'ossifieation est normale ou pathologique : 1° Ossification normale : On distingue l'ossification enchondrale, qui augmente l'os en longueur, et l'ossification pĂ©riostique qui l'augmente en Ă©paisseur. L'ossification pour chaque os se propage autour de diffĂ©rents points très dĂ©terminĂ©s pour chacun d'eux, et qu'on nomme points d'ossification. Elle se fait progressivement et chaque os est complĂ©tement ossifiĂ© Ă  un âge Ă  peu près fixe, ce qui permet de dĂ©terminer, d'après l'examen des os, l'âge d'un sujet; 2° Ossification pathologique : les dĂ©pĂ´ts calcaires des tissus doivent ĂŞtre considĂ©rĂ©s comme des phĂ©nomĂ©nes de vieillesse.

OstĂ©oblaste, du grec ostĂ©o  = os, et blastos = bourgeon, germe.  - Cellule jeune, restĂ©e ou revenue Ă  l'Ă©tat embryonnaire, que l'on observe dans la moelle osseuse et la couche ostĂ©ogène du pĂ©rioste (moelle sous-pĂ©riostique). C'est elle qui Ă©labore la substance osseuse fondamentale (ossĂ©ine), dans laquelle elle finit par ĂŞtre emprisonnĂ©e.

OstĂ©oclaste. - Nom donnĂ© par Kölliker aux grandes cellules de la moelle osseuse spĂ©cialisĂ©es impliquĂ©es dans la rĂ©sorption osseuse, c'est-Ă -dire la dĂ©gradation de la matrice osseuse.  Dans la moelle osseuse rouge, les ostĂ©oclastes sont responsables de la libĂ©ration de certains minĂ©raux et composants organiques de la matrice osseuse, fournissant ainsi un environnement favorable Ă  la formation des cellules sanguines. Leur activitĂ© de rĂ©sorption est essentielle pour maintenir l'homĂ©ostasie du calcium et du phosphate, qui sont nĂ©cessaires Ă  de nombreux processus biologiques, y compris la formation des cellules sanguines.

OstĂ©oplaste, du grec ostĂ©o  = os, et plastès = qui forme.  - CavitĂ© de la substance fondamentale de l'os qui renferme la celluleosseuse dĂ©rivĂ©e de l'ostĂ©oblaste.

Ostium. - Ouverture ou une petite cavitĂ©. DiffĂ©rentes parties du corps humain. portent ce nom. Par exemple, les ostiums coronaires sont les ouvertures des artères coronaires dans l'aorte, qui permettent au sang de circuler vers le muscle cardiaque. 

Otocyste = statocyste. - Organe sensoriel présent chez de nombreux organismes aquatiques, en particulier chez les invertébrés.

Ouïe. - Celui des cinq sens par lequel ou perçoit les sons. - Au pluriel, le terme désigne les ouvertures que les poissons ont aux côtés de la tête, et qui donnent issue à l'eau amenée dans leur bouche par la respiration.

Ouraque, du grec ouron = urine, et echein = contenir. - C'est, dans l'embryon, une portion de l'aIlantoïde qui traverse l'ombilic, se resserre d'abord en un canal qui fait communiquer la cavité de cette membrane avec la vessie, et devient plus tard un simple ligament.

Ovaire, du latin scientifique ovarium, de ovum = oeuf. - Organe des animaux ovipares, oĂą se forment les oeufs. Dans l'espèce humaine, l'ovaire est une glande paire, symĂ©trique, qui produit l'ovule.  - En botanique, l'ovaire est la partie intĂ©rieure du pistil, qui renferme les semences. 

Ovale. - Nom donnĂ© Ă  certaines parties du corps, ainsi : - FenĂŞtre ovale, ouverture qui fait communiquer le tympan de l'oreille avec le vestibule; elle est bouchĂ©e par la base de l'os dit l'Ă©trier. - Trou ovale ou sous-pubien, improprement appelĂ© obturateur, ouverture qui existe dans l'os coxal et qui rĂ©sulte de l'Ă©cartement de deux branches osseuses qui naissant de la cavitĂ©-cotyloĂŻde, se contournent et se rĂ©unissent pour le circonscrire. A peu près ovale chez  l'homme, il est presque triangulaire chez la femme.

Ovalbumine. - Principale protéine du blanc d'oeuf, qui constitue environ 55% de sa masse totale en protéines. L'ovalbumine appartient à la famille des protéines de sérum albumine. L'ovalbumine est une protéine globulaire soluble dans l'eau. Elle est composée d'une seule chaîne polypeptidique et contient un total de 385 acides aminés chez la poule (selon la séquence typique). Sa structure tridimensionnelle est relativement bien caractérisée, avec des domaines spécifiques responsables de différentes fonctions. L'ovalbumine fournit les nutriments nécessaires pour la croissance et le développement du foetus de poulet. De plus, elle peut servir de réserve protéique pour le poussin à mesure qu'il se développe dans l'œuf.

Oviducte. - L'oviducte, du latin ovum = oeuf, et ducere, sup. ductum = conduire,  est la partie des organes gĂ©nitaux qui conduit l'oeuf vers l'extĂ©rieur. - Dans l'espèce humaine, l'oviducte a reçu le nom de trompe de Fallope. Il recueille l'ovule après la rupture de l'ovisac et, le conduit, grâce aux cils vibratiles de sa muqueuse, jusqu'Ă  l'utĂ©rus. - Chez les Oiseaux, l'oviducte conduit l'Ă©norme ovule de l'ovaire presque dans le cloaque, par suite des contractions pĂ©ristaltiques de ses couches musculaires.  La mĂŞme disposition existe, Ă  peu de chose près, chez les Batraciens, les Reptiles et les Poissons. - Chez les Insectes, l'oviducte rĂ©sulte de la rĂ©union des tubes qui naissent des ovaires; il prĂ©sente souvent Ă  son extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure, près de l'orifice gĂ©nital, des glandes dont les produits servent Ă  envelopper et Ă  fixer les oeufs au moment de la ponte. (NLI).

Ovipares (zoologie), du latin ovum, oeuf et parere, mettre au jour. - Nom par lequel on désigne les animaux qui se reproduisent par des oeufs; ainsi les oiseaux, les reptiles sont ovipares. (ovovivipares, vivipares).

Oviscapte = ovipositeur. - Organe de ponte destiné à faire pénétrer les oeufs, soit dans le sol (Gryllides, Locustides), soit sous l'écorce des végétaux (Hémniptères-Homoptères, Hymnoptères térébrants et gallicoles), soit sous la peau de certains animaux (Hyménoptèrespupivores). Il se transforme en aiguillon (Hyménoptères mellifères, fouisseurs, vespides, etc.). Il est formé de pièces dues à des modifications de certains anneaux de l'abdomen. La forme est très variable, depuis le sabre des Locustides jusqu'à la longue tarière des Pimples. (P. T.).

Ovocyte = oocyte.  - Cellule reproductrice fĂ©minine, Ă©galement appelĂ©e ovule ou gamète femelle. Les ovocytes sont produits par les ovaires dans le processus de l'ovogenèse, qui est la formation et le dĂ©veloppement des ovules chez les femelles.

Ovogenèse = oogenèse. - Processus de formation des ovocytes chez les femelles. Elle se produit dans les ovaires et est également caractérisée par la multiplication des cellules germinales, suivie de la méiose. Dans l'ovogenèse, seule une des cellules filles reçoit la majeure partie du cytoplasme, tandis que les autres deviennent des cellules polaires qui se dégradent. Cette différence conduit à la production d'un ovocyte mature et de cellules polaires.

Ovogonie = oogonie. - Processus de formation des cellules germinales fĂ©minines, qui se dĂ©veloppent ensuite pour devenir des ovocytes.  Pendant le dĂ©veloppement embryonnaire, les cellules germinales primordiales (PGC) se forment Ă  partir de cellules souches dans la crĂŞte gĂ©nitale de l'embryon. Ces PGC se diffĂ©rencient ensuite en ovogonies, qui sont les prĂ©curseurs des ovocytes.

Ovovivipares, du latin ovum, oeuf, vivus, vivant et parere, mettre au jour. - On a dĂ©signĂ© sous ce nom quelques animaux ovipares dont les oeufs Ă©closent dans le corps des femelles, comme cela se remarque chez quelques ophidiens (la vipère). 

Ovulation. - Processus au cours duquel un ovocyte mature est libéré de l'ovaire.

Ovule. - Nom donné à la gamète - c'est-à-dire à la cellule reproductrice - femelle (la gamète mâle étant le spermatozoïde). Le terme s'applique communément à un oeuf non fécondé, ou oeuf vierge. La formation de l'ovule a lieu dans l'ovaire et se nomme l'oogénèse ou ovogénèse. - En botanique, on nomme ovule le ou les corps que contient la cavité de l'ovaire, et qui sont destinés à devenir des graines. L'ovule est ordinairement fixé par une sorte de petit pédicelle nommé cordon ombilical ou funicule, sur une partie plus ou moins renflée, nommée placenta

Oxydase. - Enzyme qui catalyse une rĂ©action d'oxydation. 

Oxytocine. - Hormone produite par l'hypothalamus et libérée par la glande pituitaire. Elle joue un rôle dans le travail et l'accouchement, la lactation, et elle est également impliquée dans les interactions sociales et affectives.

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Dictionnaire Les mots du vivant
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