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B |
Bacille.
- Terme utilisé de manière informelle pour désigner une bactérie en
forme de bâtonnet. Les bacilles peuvent être trouvés dans divers environnements,
y compris le sol, l'eau, et le tractus intestinal des organismes. Certains
bacilles peuvent être pathogènes pour les humains, provoquant des infections
et des maladies.
Bactéries : Organismes unicellulaires qui peuvent avoir des formes variées. Elles peuvent être bénéfiques, neutres ou pathogènes. Certaines bactéries sont essentielles pour des processus biologiques tels que la décomposition des matières organiques, la fixation de l'azote dans le sol et la digestion dans le système digestif humain. Bactériologie. - Branche de la microbiologie qui se consacre à l'étude des bactéries. La bactériologie implique la classification, la caractérisation et l'identification des différentes espèces de bactéries. Elle étudie aussi la physiologie des bactéries (métabolisme, croissance, reproduction, adaptation à différents environnements, etc.). Certains domaines de la bactériologie se concentrent sur l'étude des bactéries pathogènes. Cette branche est souvent liée à la microbiologie médicale. La bactériologie étudie en outre la distribution et le rôle des bactéries dans différents environnements, tels que le sol, l'eau, l'air et les organismes vivants. Bactériophage ( = phage). - Virus qui infecte les bactéries. fondamentaux de la biologie des virus. Baie (botanique). - Terme par lequel on désigne une sorte de fruit syncarpé (ou formé par la réunion de plusieurs carpelles soudés ensemble) et indéhiscent (qui ne s'ouvre pas). Il est ordinairement succulent et contient ses graines dans une ou plusieurs loges situées au milieu d'une pulpe. Les baies peuvent cependant être dites sèches lorsqu'elles sont ligneuses ou foliacées. La baie est sphérique, globuleuse, dans les groseilles, le raisin, l'asperge, la tomate, la mandragore, la belladone; adhérente quand elle fait corps avec le calice comme dans les groseilliers; elle est couronnée aussi dans ces plantes, parce qu'il y reste le limbe du calice. La baie peut être à une loge (cucubale), à deux (troène), à trois (asperge), à quatre (parisette), ou plus, Elle est alors dite uni, bi, tri, quadri, multiloculaire. Baillement. - Réflexe physiologique qui se manifeste par une ouverture involontaire de la bouche et une inspiration profonde suivie d'une expiration. Bailloques (zoologie industrielle). - On appelle ainsi des plumes d'autruche, employées par les plumassiers telles qu'elles ont été tirées de dessus l'oiseau, après avoir été seulement savonnées pour leur donner de l'éclat; les plumes ordinairement ne se teignent pas; elles sont naturellement mêlées de brun obscur et de blanc. Balauste.
- Terme employé quelquefois pour désigner un fruit
multiloculaire,
indéhiscent, adhérent,
à enveloppe dure et à graines
entourées de pulpe sans perdre leurs points
d'attache. Les loges sont superposées, ce qui provient, d'après Lindley Barbe. - En zoologie, par analogie avec la barbe des humains, on a donné le nom de barbe à de longs poils qui recouvrent le dessous de la mâchoire inférieure de certains singes, du bouc, de la chèvre; aux longs crins qui dépassent les fanons des baleines. Chez les oiseaux les filaments qui garnissent les deux côtés d'une plume portent aussi le nom de barbe, aussi bien que les faisceaux de petites plumes qui garnissent la base du bec dans certaines espèces. - En botanique, on nomme ainsi la pointe qui termine l'enveloppe extérieure de la fleur ou glume dans un grand nombre de graminées. C'est un prolongement piquant et ferme de la nervure médiane. On l'appelle souvent arête. Un organe est dit barbu quand il est recouvert de poils réunis en touffe en nombre indéfini. Ainsi le filet des étamines est barbu dans l'éphémère de Virginie, dans les genres Mouron, Bouillon blanc, Lyciet, Anthérie, etc. L'anthère est barbue dans l'acanthe, la pédiculaire, la plupart des lobélies, le charme, etc. Le style présente aussi ce caractère dans plusieurs sauges. Barbillons. - Espèces de filaments qui se trouvent autour de la bouche de beaucoup de poissons. On les remarque surtout chez les silures, les loches, les cyprins, les esturgeons. - Quelques entomologistes ont désigné sous ce nom les antennules ou les palpes de certains insectes : ce sont des filets articulés de forme et de consistance différentes qui accompagnent la bouche de presque tous les insectes. - - Les vétérinaires donnent ce nom à de petits corps cartilagineux qui protègent, de chaque côté, l'orifice des canaux partant des glandes sous-maxillaires chez les chevaux et les boeufs. Bartholin (glandes de). - Paire de glandes situées de part et d'autre de l'orifice vulvo-vaginal. Elles sécrètent un liquide visqueux lors du coït. Base (botanique). - On appelle base (basis) la partie inférieure d'un organe par opposition à sa partie supérieure qui est le sommet. Cest le point où un organe naît et commence de s'accroître. La direction de la base au sommet est la direction longitudinale; la direction perpendiculaire à celle-là est transversale. (P. M.). Base azotée. - Composés organiques qui contiennent de l'azote et qui sont des constituants essentiels des acides nucléiques, l'ADN et l'ARN. Baside (botanique). - Organe principal de reproduction des champignons dits Basidiomycètes. Basidiomycètes. - Classe de Champignons, à laquelle appartiennent notamment les Bolets. Basifixe
(botanique). - On qualifie de basifixe (basifixus), en botanique,
tout organe fixé ou attaché par sa base. C'est surtout aux anthères
dont le connectif fait directement suite au filet,
comme dans l'Iris, que s'applique ce mot. Mirbel Basifuge
(botanique). - On a observé, dans le développement des organes d'une
plante,
et notamment des feuilles, que l'accroissement
s'opère suivant deux marches différentes désignées sous les nom : l'une
de basipète; l'autre de basifuge. Dans l'accroissement basifuge, les tissus
nouveaux se produisent toujours dans la partie supérieure de la jeune
feuille, de telle sorte que les formations les plus anciennes sont les
plus rapprochées de la base et les plus récentes du sommet. Trécul Basilaire, qui sert de base. - Cette épithète a été donnée à plusieurs objets : ainsi os basilaire ou sphéno-occipital, plusieurs anatomistes ont décrit sous ce nom l'occipital et le sphénoïde réunis. - L'apophyse basilaire ou angle inférieur de l'occipital est un prolongement de cet os qui s'articule avec le sphénoïde; sa face inférieure rugueuse forme la voûte osseuse du pharynx, sa face supérieure porte le nom de gouttière basilaire. - L'artère basilaire, c'est le tronc artériel qui résulte de l'anastomose par convergence des vertébrales. Logé dans la gouttière basilaire sur laquelle il repose, il commence vers le bord postérieur de la protubérance annulaire, et finit au-devant de son bord antérieur en se bifurquant pour former les artères cérébrales postérieures : l'artère basilaire fournit la cérébelleuse antérieure et inférieure et la supérieure. - La membrane basilaire est une structure mince et flexible qui s'étend le long de la longueur de la cochlée. Elle sépare le canal cochléaire du canal tympanique. La membrane basilaire est essentielle pour la transmission des vibrations sonores et contient les cellules ciliées auditives. - En botanique, le mot basilaire sert à indiquer qu'un organe est à la base d'un autre : ainsi un style est basilaire quand il naît de la base de l'ovaire. Basiliques (veines), du grec basilikos, royal, parce que les anciens auteurs pensaient qu'elles jouaient un rôle important dans lle fonctionnement de l'organisme. Ce nom a été donné à deux troncs veineux du bras : - 1° la veine basilique propre, née à la partie interne du pli du coude, au-devant de l'artère humérale, de la réunion des veines cubitales et de la médiane basilique, elle se dirige d'abord obliquement d'avant en arrière, puis verticalement en haut le long de la partie interne du bras, au-devant du nerf cubital, et va se terminer dans la veine brachiale ou dans l'axillaire. - 2° la veine médiane basilique, tronc situé superficiellement, qui monte de dehors en dedans de la médiane commune à la cubitale pour former la basilique. - C'est sur une de ces deux veines qu'on pratiquait jadis la saignée du bras. Bassin.
- En anatomie, on nomme ainsi la
Bassinet du rein, Petit bassin (anatomie). - Petite poche membraneuse située derrière l'artère et la veine rénale, au niveau de l'échancrure postérieure de la scissure du rein; ce n'est, à proprement dire, que l'origine en forme d'entonnoir de l'uretère; on ne l'observe que chez les mammifères. Bassorine (biochimie).
- Substance qui constitue la plus grande partie de la gomme de Bassorah Bâtonnets de la Rétine. - Cellules photoréceptrices présentes dans la rétine, qui font partie des deux types principaux de cellules photoréceptrices, les autres étant les cônes. Les bâtonnets sont sensibles à la lumière faible et sont importants pour la vision périphérique et la vision en conditions de faible luminosité. Ils sont moins sensibles aux couleurs que les cônes. Baume. - Terme utilisé en botanique pour décrire une sécrétion végétale, généralement une résine ou une substance aromatique produite par certaines plantes. Bdellium
(ancienne matière médicale), en grec bdellion. - Gomme-résine
que l'on faisait venir d'Arabie et des Indes orientales par le commerce
du Levant. Les botanistes ont beaucoup discuté sur l'arbre
qui le produit; cependant on pense généralement, d'après Lamarck Bec. - En zoologie, on nomme ainsi la partie cornée et saillante, qui termine en avant la tête des oiseaux, des tortues ou des monotrèmes et qui remplace, chez eux, le système dentaire : Les os du bec sont revêtus d'une substance semblable à de la corne. - En botanique, ce nom est souvent appliqué à un amincissement en pointe. C'est le nom donné, par exemple, au style persistant de certains fruits et à l'appendice pointu des étamines des asclépiadacées. Le nom de bec a aussi été donné à certaines plantes dont les fruits ou les feuilles ont la forme du bec d'un oiseau; ainsi, l'on appelle bec-de-cane l'Aloes linguiformis, bec-de-cicogne le Geranium ciconium, etc. Bec-jaune ou béjaune (fauconnerie). - Ce terme, qui vient de ce que les très jeunes oiseaux de proie ont le bec jaune, est employé en fauconnerie pour désigner les oiseaux- niais qui ne savent encore rien faire; il est passé dans le langage courant; on dit d'un jeune homme simple et sans expérience, qui a fait une étourderie, Il a eu son bec-jaune ou béjaune. Le mot blanc-bec a le même sens. Biceps , du
latin bis, et
caput, qui a deux têtes.
- Nom de deux
muscles, l'un au bras et l'autre
à la cuisse, ainsi
nommés parce qu'ils ont deux portions supérieurement. - Biceps brachial
ou huméral, situé à la région antérieure-superficielle du bras; de
ses deux portions supérieures, l'une plus courte s'attache au sommet de
l'apophyse coracoïde, l'autre à la partie
supérieure de la cavité glénoïde de l'omoplate; en bas à la tubérosité
bicipitale
du radius (scapulo-radial
de Chaussier Bicipital (anatomie), qui appartient au biceps. - On donne le nom de gouttière ou coulisse bicipitale à une espèce de sillon placé en avant de la tête de l'humérus, et dans lequel glisse un des tendons du muscle biceps. Bijugué, du latin bis, deux fois, et jugum, joug. - Se dit des feuilles qui portent deux paires de foliolés sur le même pétiole, comme dans plusieurs espèces de Mimosa. Bilabié (botanique), de bis, deux fois, et labium, lèvre. - Terme qui désigne certains organes floraux présentant deux principales découpures, l'une supérieure, l'autre inférieure, un peu inégales et entrouvertes comme deux lèvres. Le calice et la corolle sont bilabiés dans les plantes de la famille des Labiées, ainsi nommée, comme on voit, de cette forme des enveloppes florales. Les pétales sont aussi dits bilabiés lorsqu'ils sont tubulés avec un limbe à deux lèvres, comme dans les hellébores, les nigelles, l'isopyre, etc. Bilatéral (botanique). - Terme qui s'applique à la direction que prennent certains organes des végétaux. Les feuilles sont bilatérales quand elles se rejettent de deux cotés opposés, comme dans l'if et plusieurs sapins. Les lobes de l'anthère sont bilatéraux lorsqu'ils sont attachés des deux côtés opposée du filet, comme dans le Podophyllum, le Begonia dichotoma. Dans l'éphémère de Virginie ces lobes sont attachés aux deux côtés opposés du connectif. Cette direction se présente aussi pour les graines dans les péricarpes. Les parties sur lesquelles elles sont attachées et que l'on nomme placentas, peuvent donc être aussi bilatérales; ce caractère se rencontre dans les Groseilliers. Bile, bilis, des Latins; cholê, des Grecs. - Liquide sécrété par le foie emmagasiné dans la vésicule biliaire avant de se déverser dans le duodénum; d'un vert sombre, d'une odeur nauséabonde, la bile a une saveur amère qui laisse un arrière-goût fade et douceâtre; elle est rendue visqueuse et filante par le mucus qu'elle contient. La bile contient des substances telles que la bilirubine, qui est un produit de dégradation des globules rouges, ainsi que des sels biliaires et du cholestérol. Elle joue un rôle dans l'absorption du cholestérol et des vitamines A, D, E et K. Biliaire, qui a rapport à la bile : • Appareil biliaire. - Ensemble des parties qui concourent à la sécrétion et à l'excrétion de la bile.Biliaire (vésicule) ![]() Biliaires (acides). - Composés chimiques dérivés du cholestérol qui jouent un rôle clé dans la digestion des lipides et l'absorption des graisses dans le tube digestif. Ces acides sont produits dans le foie, stockés dans la vésicule biliaire sous forme de sels biliaires, et libérés dans l'intestin grêle pendant la digestion. Les acides biliaires interagissent avec les lipides pour former des micelles, ce qui augmente la surface d'interaction entre les lipides et les enzymes digestives, favorisant ainsi leur dégradation. Après leur libération dans l'intestin, une grande partie des acides biliaires est réabsorbée dans l'iléon (la dernière partie de l'intestin grêle) et retourne au foie par la circulation sanguine. Ce processus, appelé circulation entérohépatique, permet de réutiliser les acides biliaires plusieurs fois au cours de la digestion. Bilirubine. - Pigment jaune-brun résultant de la dégradation de l'hémoglobine, la protéine responsable du transport de l'oxygène dans les globules rouges. Lorsque les globules rouges en fin de vie sont détruits, l'hémoglobine qu'ils contiennent est libérée. L'hémoglobine est transformée en biliverdine, puis en bilirubine par des réactions enzymatiques. La bilirubine est insoluble dans l'eau et ne peut pas être excrétée directement dans l'urine. Elle est transportée dans le sang liée à l'albumine jusqu'au foie. Dans le foie, la bilirubine est conjuguée à des molécules solubles dans l'eau pour former la bilirubine conjuguée, également appelée bilirubine directe. Cette forme est soluble dans l'eau et peut être excrétée dans la bile. Elle est alors transportée jusqu'au duodénum, la première partie de l'intestin grêle, où elle participe à la digestion des graisses. Une partie de la bilirubine est excrétée dans les selles, donnant à celles-ci leur couleur brune. Bilobé (anatomie en général). - Se dit d'un organe séparé en deux lobes; il s'emploie surtout en botanique. Ainsi on dit un stigmate bilobé; l'épisperme est bilobé dans les graines à deux cotylédons; dans ce cas, il est synonyme de dicotylédone. Biloculaire (botanique), du latin bis, deux, et loculus, loge. - On emploie ce mot pour désigner le caractère de deux loges ou cavités de certains organes. Ainsi l'anthère est quelquefois biloculaire. L'ovaire est biloculaire lorsque sa cavité est divisée en deux loges par une cloison générale; exemples : la giroflée, le lilas. En un mot, un grand nombre de fruits peuvent présenter ce caractère. On dit aussi d'une espèce de lobélie (Lobelia dortmanna) que ses feuilles sont biloculaires, parce qu'elles sont creuses et divisées en deux loges par une cloison. Bimanes (histoire
de la zoologie et de l'anthropologie), du latin bis, deux, et manus,
main.
- Cuvier Binomiale (nomenclature). - Méthode utilisée pour nommer les espèces selon un système standardisé établi par Carl von Linné. Chaque espèce est désignée par un nom composé de deux parties : le nom du genre (avec une majuscule) suivi du nom de l'espèce (en minuscules), le tout en italique ou souligné. Par exemple, Homo sapiens pour l'espèce humaine. Biocénose.
- Ensemble des organismes vivants qui cohabitent dans un écosystème
spécifique. La biocénose est étroitement liée à un autre concept,
celui de biotope, qui désigne l'environnement physique
dans lequel ces organismes vivent. Ensemble, la biocénose et le biotope
forment un écosystème, où les facteurs abiotiques (non vivants) et biotiques
(vivants) interagissent de manière complexe ( Biodégradation. - Processus naturel par lequel certains organismes vivants décomposent et dégradent des substances organiques complexes en produits plus simples. Ce processus joue un rôle essentiel dans le recyclage des matières organiques dans les écosystèmes et contribue à maintenir l'équilibre environnemental. La biodégradation se produit principalement dans des matières organiques, telles que des déchets végétaux, des restes d'animaux, des déchets alimentaires, des matières organiques dans le sol, etc. Les bactéries, les champignons et d'autres micro-organismes sont les principaux acteurs de la biodégradation. Ils produisent des enzymes qui décomposent les macromolécules organiques , facilitant ainsi leur assimilation par d'autres organismes ou leur retour aux cycles biogéochimiques. La biodégradation est un élément clé des cycles biogéochimiques, notamment du cycle du carbone. Les micro-organismes décomposent la matière organique en dioxyde de carbone, qui est alors réutilisé par les plantes lors de la photosynthèse. Cela crée un cycle continu des nutriments dans les écosystèmes. Biodiversité. - Variété et abondance des formes de vie présentes sur Terre ou dans un écosystème donné, ainsi qu'aux interactions entre elles et avec leur environnement. Biogénétique (loi fondamentale) = Récapitulation embryonnaire. - Enoncé dû à Ernst Haeckel, selon lequel l'ontogenèse récapitule la phylogenèse. Ainsi, pour cet auteur, le développement embryonnaire d'un organisme individuel est supposé refléter ou récapituler les différentes étapes de l'évolution de l'espèce à laquelle il appartient. Pendant le développement embryonnaire, expliquait-il, les organismes passent successivement par des stades qui représentent les différentes formes que les ancêtres de l'espèce ont prises au fil de l'évolution. Par exemple, soutenait que les stades initiaux du développement humain ressemblent à des formes de poissons, puis à des amphibiens, puis à des reptiles, et ainsi de suite jusqu'à atteindre la forme humaine. Des recherches et des avancées en embryologie ont montré que la relation entre l'ontogenèse (le développement individuel) et la phylogenèse (l'évolution des espèces) est beaucoup plus complexe que ce que suggérait Haeckel. Le développement embryonnaire est influencé par une variété de facteurs génétiques et environnementaux, et il ne suit pas une répétition linéaire et précise des étapes évolutives passées. Biogéochimiques (cycles). - Processus qui décrivent le mouvement et la transformation des éléments essentiels entre les composants biotiques et abiotiques d'un écosystème. Exemples : le cycle du carbone, le cycle de l'azote, et le cycle du phosphore, etc. Biologie*. - Science dédiée à l'étude des organismes vivants. Elle s'ioccupe des processus fondamentaux qui régissent les organismes vivants, comprend la structure et la fonction des cellules, examine la diversité des espèces, et analyse les interactions au sein des écosystèmes. La biologie couvre un vaste éventail de domaines et s'étend de l'étude des molécules biologiques aux écosystèmes entiers. Bioluminescence. - Type de luminescence observé dans certains organismes vivants, tels que les lucioles, les méduses lumineuses et les champignons lumineux. Les réactions biochimiques spécifiques à ces organismes produisent de l'énergie lumineuse. Biomasse. - Masse totale de matière organique, d'origine végétale ou animale, présente dans une région ou dans un écosystème spécifique. Biosphère. - Région de la Terre où se concentrent tous les organismes vivants. Cela inclut la basse atmosphère, les océans et une très fine couche à la surface de la croûte terrestre. On désigne parfois aussi sous ce nom l'ensemble des organismes vivants qui se développent sur notre planète. Leur masse totale est appelée biomasse (ci-dessus). |
Biotine.
- Vitamine B7 ou vitamine. C'est une vitamine
hydrosoluble appartenant au complexe de vitamines B. Elle est essentielle
pour plusieurs réactions enzymatiques dans l'organisme, notamment celles
impliquées dans la synthèse des acides gras, la gluconéogenèse (production
de glucose à partir de sources non glucidiques), et le métabolisme des
acides
aminés. Elle est également importante pour la santé des cheveux,
de la peau et des ongles. La biotine est présente dans de nombreux aliments,
notamment les œufs, le foie, les poissons, les noix, les graines, les
légumes à feuilles vertes, les champignons et certaines céréales. Elle
est également produite par certaines bactéries intestinales dans le tube
digestif.
Biotiques (facteurs). - Eléments vivants du milieu dans lequel vit un organisme, tels que les autres organismes (plantes, animaux, micro-organismes) et les interactions écologiques entre eux, comme la prédation, la compétition, le parasitisme, la mutualisme et la symbiose. Biotope. - Région géographique ou un environnement spécifique caractérisé par des conditions physiques et chimiques particulières, formant ainsi le cadre dans lequel une communauté d'organismes vivants (la biocénose) peut se développer. En d'autres termes, le biotope désigne le milieu physique dans lequel la vie existe et évolue. Bipèdes (zoologie), du latin bi-pes, à deux pied. - On appelle de ce nom les animaux à deux pieds; l'humain est essentiellement bipède et ne se sert véritablement de ses pieds que pour marcher. Les oiseaux sont aussi bipèdes, mais il y en a quelques-uns pour lesquels ces membres sont en même temps des instruments de préhension. Bipennée (botanique), deux fois pennée. - Terme qui s'applique aux feuilles composées dont les folioles sont rangées comme les barbes d'une plume (pennées) sur des pétioles secondaires attachés eux-mêmes sur un pétiole commun. Les feuilles du carvi, de la fumeterre, du févier monosperme, du mimosa julibrissin et d'une foule d'autres plantes de la classe des Légumineuses présentent cette disposition. Bisannuelles (plantes). - On applique cette qualification aux plantes qui naissent et produisent des feuilles dans la première année, fructifient et meurent dans la seconde; exemple : plusieurs campanules, l'onagre ou oenothère bisannuelle, le bouillon blanc, etc. Bivalves (zoologie), du latin bis, deux fois, et valvae, portes. - On a donné ce nom aux coquillages composés de deux pièces nommées valves ou battants, jointes ensemble par un ligament et une charnière. Les coquilles-bivalves peuvent être équivalves, c'est-à-dire composées de valves égales, ou inéquivalves lorsqu'elles sont inégales. Blanc de baleine ou sperma ceti. - Substance blanche à texture cristalline, sans odeur, fusible à 49°C, et se figeant en une masse à larges lames entre-croisées. Elle est insoluble dans l'eau, très soluble dans l'alcool bouillant, les essences et l'éther. Purifiée par l'alcool, elle prend le nom de cetine. C'est une substance combustible, brillant avec une belle flamme; aussi l'employait-on dans le passé à la confection des bougies de luxe. Les vastes cavités de la tête du cachalot (physeter macrocephalus) sont remplies d'une huile qui tient en dissolution le spermaceti; cette matière s'en sépare sous forme cristalline après la mort de l'animal. Quelques autres animaux marins contribuent, avec le cachalot, à nous fournir le blanc de baleine; mais la baleine n'en donne pas, contrairement à ce que semblerait indiquer le nom donné par erreur à cette substance. Blastème,
du grec blastema = germination. - Ce terme a été appliqué en
médecine par Charles Robin Blasteux, du grec blastos= germe. - On utilise parfois ce terme en botanique pour qualifier un tissu générateur d'un autre tissu ou d'un organe. Blastocarpe, du grec blastos = germe et karpos = fruit. - Cet adjectif est utilisé en botanique pour qualifier une graine qui germe et se développe avant d'être sortie du péricarpe. Blastochyle, du grec blastos = germe et chylos = suc. - On donne ce nom, en botanique, au liquide qui remplit l'ovule des plantes. Blastocolle, du grec blastos = germe et kolla = colle. - Substance visqueuse, résineuse ou balsamique qui recouvre les bourgeons et les préserve contre la pluie, et qui est produite par des poils massifs (collisères) souvent claviformes ou rubanés, insérés sur lées écailles mêmes du bourgeon. Dans certains bourgeons les poils manquent tout à fait, et l'épiderme écrète seul la blastocolle; c'est de cette façon, par exemple, que se produit le baume verdâtre qui enduit les écailles du bourgeon et les jeunes feuilles des peupliers. Blastocyste. - Stade du développement embryonnaire qui survient chez les mammifères quelques jours après la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde. Blastoderme. - C'est la peau, formée de deux feuillets, de l'oeuf fécondé et à partir de laquelle se formera l'embryon. Blastomère
(biologie, embryologie), du grec blastos = germe, bourgeon et meros
= partie. - Nom donné aux premières cellules
qui résultent de la segmentation de l'oeuf, dans
le développement embryologique normal. Indépendamment de la présence
ou de l'absence du vitellus nutritif, dont la distribution inégale peut
donner aux divers blastomères d'un même
embryon
une apparence différente, les premiers plastides qui résultent de la
segmentation de l'oeuf se distinguent des éléments histologiques ultérieurs
par leur absence de différenciation.
Lorsqu'une différence apparaît entre eux par suite de l'adaptation à
des conditions différentes en des points différents de l'agglomération
polyplastidaire, on voit naître peu à peu les éléments des divers tissus.
( Blastophore (botanique). - Portion de l'embryon macropode qui supporte le blaste, c'est-à-dire la partie de l'embryon qui se développe par l'effet de la germination. Blastula
(biologie). - Stade de l'évolution de l'oeuf fécondé
où l'on ne distingue encore qu'un feuillet enveloppant une cavité de
segmentation.
( Bois.
- En botanique on donne ce nom à la substance dure et solide des
arbres,
qui est recouverte par l'écorce. Par extension,
un bois est un terrain planté d'arbres ( Bol alimentaire (physiologie). - On donne ce nom à la masse que forment les aliments lorsqu'ils ont été soumis à la mastication et à l'action de la salive. Ramené sur la face supérieure de la langue, le bol alimentaire est conduit jusqu'au pharynx et est précipité dans l'oesophage et de là dans l'estomac; c'est l'acte de la déglutition. Bonnet (anatomie
comparée Bosse (zoologie).
- On appelle bosses certaines grosseurs que quelques animaux ont naturellement
sur le dos; ainsi le dromadaire (chameau d'Arabie) en a une; le chameau
proprement dit (chameau de Bactriane Botal (trou
de). - On donne ce nom à une ouverture qui existe chez le foetus,
en arrière et en bas de la cloison qui sépare les deux oreillettes du
coeur; de sorte qu'il y a à cette époque de la vie une communication
entre les deux oreillettes et que le sang peut passer
dans l'oreillette gauche sans traverser le poumon.
Cette ouverture s'oblitère normalement après la naissance et il n'existe
plus aucun mélange du sang noir avec le sang rouge. Le nom de trou de
Botal a été donné à cette ouverture à cause de Leonardo Botal Botanique*. Branche de la biologie qui étudie les plantes. Elle s'occupe de leur structure, leur croissance, leur reproduction, leur physiologie, leur classification, leur écologie et leur utilisation par les êtres humains. Bouche,
bucca,
des Latins; stoma, des Grecs. - On appelle ainsi, en anatomie, une
cavité située à l'entrée des voies digestives, entre les deux mâchoires,
limitée en haut par la voûte palatine, en bas par une grande partie de
la langue, en arrière par le voile du palais, en avant par les lèvres
et par les arcades alvéolaires et dentaires. Ses parois latérales sont
formées par ces mêmes arcades et par les deux joues : une ouverture postérieure
la fait communiquer avec le pharynx; en raison de son étroitesse, elle
a reçu le nom d'isthme du gosier; enfin, l'ouverture antérieure est ce
qui doit véritablement porter le nom de bouche (du grec buô =
je bouche). - On observe en zoologie que cette cavité varie beaucoup de
formes chez les animaux, et les principales différences qu'on y remarque
tiennent en général au genre de vie; ainsi, les animaux Carnivores ont
une bouche plus large, plus grande que les Herbivores. Chez les Vertébrés
(à l'exceptions de Agnathes, qui n'ont pas de mâchoire inférieure),
elle est toujours formée de deux mâchoires se mouvant verticalement l'une
vers l'autre; presque tous les Mammifères ont des dents; les Oiseaux ont
un bec qui offre de nombreuses modifications; parmi les Reptiles et les
Poissons, les uns ont des dents, les autres en sont dépourvus. Chez les
Mollusques, la diversité des aliments a dû déterminer de nombreuses
modifications dans la bouche; ainsi, les Céphalopodes ont un bec formé
de deux mâchoires de corne semblables au bec d'un perroquet; plusieurs
Gastéropodes ont dans la bouche une masse musculaire et une langue garnie
de petits crochets; d'autres ont une bouche en forme de trompe plus ou
moins allongée. Chez la plupart des insectes, la bouche est composée
de six pièces; quatre sont placées par paires, deux de chaque côté,
et se meuvent latéralement; la paire supérieure s'appelle les mandibules,
la paire inférieure retient le nom de mâchoires; des deux
Bouillon de culture. - Milieu liquide nutritif utilisé en microbiologie pour cultiver, entretenir et étudier ces micro-organismes dans des conditions optimales, contrôlées en laboratoire. Bouquet de Riolan (anatomie). - Nom donné à l'ensemble des muscleset des ligaments qui s'attachent à l'apophyse styloïde du temporal. Les trois muscles du bouquet de Riolan sont le stylo-hyoïdien, le stylo-pharynx eu et le styloglosse. Bourgeon
(botanique). - Organe de la plante d'où sortiront
les feuilles et les tiges
nouvelles. Un bourgeon est constitué par les très jeunes feuilles et
les très jeunes tiges, protégées contre le froid et l'humidité par
des écailles résistantes, recouvertes d'une matière cireuse, ou capitonnées
d'un duvet soyeux. Les bourgeons se développent
au printemps Bourgeonnement. - Mode de sortie de la cellule utilisée dans certains virus animaux, où les virions quittent la cellule individuellement en capturant un morceau de la membrane plasmique de la cellule hôte. Bourse. - Petite structure anatomique en forme de sac Bourses testiculaires (= scrotum). - Partie du système reproducteur masculin où les testicules sont logés. Ces bourses sont une paire de sacs cutanés musculaires situés sous le pénis. Bouton. - Petit corps arrondi, un peu allongé, quelquefois pointu, qui se forme aux aisselles des feuilles ou à l'extrémité des rameaux dans quelques plantes herbacées et dans les arbres et les arbrisseaux. Bouturage. - Méthode de multiplication végétative qui implique la coupe et la plantation d'une partie d'une plante, généralement une tige ou une branche, dans un milieu de culture approprié. La bouture développe ensuite des racines et se développe pour devenir une nouvelle plante génétiquement identique à la plante mère. Bowman (capsule de) = capsule glomérulaire. - Structure anatomique située à l'extrémité initiale d'un tube en forme de U appelé tubule rénal, au sein d'une structure appelée glomérule, qui fait partie du néphron. Brachial, qui a rapport au bras. Brachio-céphalique (tronc). - Appelé encore tronc innominé; c'est le tronc commun des artères- sous-clavière et carotide primitive droites; il naît de l'aorte au moment de sa première courbure; sa longueur est de 2,8 à 3 cm, situé en avant et à droite des autres artères formées par la crosse de l'aorte; derrière le sternum, en avant de la trachée, ce tronc se dirige obliquement de bas en haut et de dedans en dehors. Bractée, du latin bractea = lame, corps mince; les bractées sont les plus fines et les plus délicates des feuilles. - Terme de botanique s'appliquant aux feuilles qui accompagnent les fleurs et qui offrent en quelque sorte la transition entre les feuilles proprement dites et le calice, composé ordinairement de parties foliacées. Quelquefois même, les bractées prennent la coloration de la fleur. A mesure qu'elles s'élèvent sur la plante (ainsi, du reste, que les feuilles ordinaires), les bractées deviennent plus petites. C'est à leur aisselle que naissent les axes floraux; les bractées sont dites stériles lorsque ceux-ci ne se développent pas. Dans certaines plantes, telles que les crucifères, les bractées avortent complètement. Souvent elles sont extrêmement caduques et ont ainsi donné lieu à des méprises dans les descriptions qui signalaient leur absence alors qu'elles avaient réellement existé. Quant à la forme des bractées, elle se rapporte à peu près à celle des feuilles. Dans le mélampyre des prés, les bractées sont pennatifides et pectinées; dans le mélampyre crête de coq, ainsi que dans certaines espèces de sauge et de moutarde, elles sont très vivement colorées. Les bractées sont un peu épineuses dans la soude, la molucelle, etc. Les spathes qui entourent les fleurs d'un grand nombre de plantes monocotylédones, l'involucre et l'involucelle qui accompagnent l'inflorescence des Ombellifères, le calicule qui n'est en quelque sorte qu'un calice extérieur, comme dans les Malvacées, la cupule qui accompagne les fleurs femelles de certains arbres amentacés, enfin les organes connus sous les noms de glume, glumelle et glumellule et entourant les fleurs des Graminées, ne sont autre chose que des bractées. (G-s.). Brai (botanique industrielle). - On appelle ainsi la poix que l'on retire du pin et du sapin, et qui, par l'action de l'air, se solidifie et devient cassante et vitreuse. Le brai se présente sous plusieurs aspects différents; tantôt il résulte de la distillation de la térébenthine, dont on veut extraire l'huile essentielle, alors le résidu prend le nom de brai sec, colophane, arcanson; dans cet état, il est employé à une foule d'usages industriels, tels que la cire à cacheter commune, le mastic dur, et en pharmacie pour la confection de certains emplâtres; enfin, les musiciens s'en servent pour frotter les crins de leurs archets, d'où vient son nom d'arcanson. Les vieux bois de sapins, brûlés dans un fourneau, donnent le goudron ou brai liquide, qui est un mélange de sève et de suc résineux. Enfin, le brai gras, poix noire, peg, provient d'addition de brai sec pendant la combustion qui produit le brai liquide, ou de l'évaporation des goudrons de pin; on le prépare aussi au moyen d'un mélange de brai sec, de goudron, de poix noire, qu'on fait fondre dans une chaudière de fonte; les brais sont employés surtout dans les constructions navales. Ils se fabriquent surtout dans les pays du Nord. Branche. - On donne ce nom en anatomie à certaines divisions des vaisseaux et des nerfs : ainsi, tandis que les principales divisions portent le nom de tronc, et les plus petites celles de rameaux, de ramuscules, les moyennes s'appellent branches. On désigne encore sous ce nom certains prolongements des os; ainsi les branches du pubis, la branche montante du maxillaire, etc. - En botanique on appelle branches les divisions principales et secondaires de la tige d'un végétal; on réserve toutefois presque exclusivement ce nom pour les arbres et les arbrisseaux. Elles résultent de l'évolution et de l'allongement des bourgeons qui ont d'abord constitué des rameaux, dont chacun, à son tour, se couvrira de bourgeons nouveaux, se développant en ramifications nouvelles et préparant une troisième, une quatrième génération. Du reste, ces branches et ces rameaux sont composés des mêmes parties que la tige, et il ne leur manque que la racine pour être un petit arbre; aussi a-t-on imaginé de couper les plus jeunes branches pour les mettre en terre et avoir un nouvel arbre, et on a souvent réussi. On distingue plusieurs sortes de branches dans les arbres fruitiers soumis à la taille : les B. maîtresses ou mères-branches, qui tiennent au tronc et d'où partent les autres ; les B. à bois, B. sous-mères, qui forment les extrémités des branches; elles ne doivent pas porter de fruits l'année suivante; les B. tertiaires, qui naissent sur les précédentes; les B. à fruits, B. coursonnes, plus faibles, à boutons ronds, qui naissent des branches à bois de l'année précédente : on peut encore citer les B.. folles, chiffonnes, courtes et menues; les B. gourmandes, qui prennent trop de nourriture et qu'il faut couper; enfin, les B. aoûtées, qui ont acquis après le mois d'août la consistance nécessaire pour l'opération de la greffe et résister à la gelée. Branchies. - Organes de respiration aquatique, en général saillants à la surface du corps et baignés dans l'eau aérée, sans que celle-ci soit obligée de pénétrer dans une cavité intérieure. Branchiostège (anatomie, zoologie), du grec branchia = branchie, et stegô = je couvre. - Terme par lequel on désigne, chez les poissons, l'opercule osseux et membraneux qui recouvre l'orifice extérieur de la cavité branchiale et des muscles qui le meuvent. Bras, brachium, des Latins. - Dans le langage ordinaire, on appelle ainsi tout le membre supérieur; il ne doit désigner cependant que la portion comprise entre l'épaule et le coude; sa forme est à peu près cylindrique, plus arrondie chez la femme dont la graisse est plus abondante et les muscles plus faibles. Un seul os, qu'on nomme humérus, en constitue la partie centrale. Divers muscles l'entourent et s'insèrent sur lui, mais quatre seulement appartiennent en propre au bras; ce sont les muscles triceps brachial (scapulo-olécranien), en arrière, coraco-brachial (coraco-huméral) en dedans, brachial antérieur (huméro-cubital), et biceps (scapulo-radial) en avant. Un muscle qui s'attache à la clavicule et à l'omoplate, le deltoide (sous-acromio-huméral) après avoir contribué au relief que forme l'épaule, se termine en pointe et vient s'insérer sur l'humérus en formant une dépression à la partie moyenne et externe du bras. L'artère principale du bras est l'artère humérale ou brachiale, qui fait suite à l'artère axillaire; sa direction est celle d'une ligne qui s'étendrait obliquement du creux de l'aisselle à la partie moyenne du pli du coude on peut sentir ses battements à la partie interne du membre, au-dessous de l'aisselle. Dans ce point, l'artère humérale repose immédiatement sur l'os, ce qui permet de la comprimer et d'arrêter ainsi une hémorrhagie quel résulterait de la blessure de quelques-unes des branches situées au-dessous. Le bras possède deux veines principales sous-cutanées, la basilique en dedans et la céphalique en dehors, deux veines profondes accompa gnant l'artère. Les nerfs sont au nombre de cinq : les nerfs médian, radial, cubital, musculo-cutané et brachial cutané interne. (S -y.). Bréchet (zoologie). - On désigne généralement sous ce nom la partie antérieure du sternum et l'appendice-xiphoïde chez les oiseaux, principalement lorsque ces os présentent une espèce de carène saillante et longitudinale, destinée à donner plus de force aux muscles abaisseurs de l'aile, qui s'y insèrent; c'est ce qui a lieu chez ceux dont le vol est puissant; au contraire, cette carène manque chez ceux qui ne peuvent pas s'élever dans les airs et qui n'ont que des ailes rudimentaires, tels sont le casoar et l'autruche : quelquefois ce nom sert à désigner seulement l'appendice xiphoïde. Bronches, du grec bronchos = gosier. - Ce sont les deux branches de bifurcation de la trachée avec laquelle elles ont la plus grande analogie de forme et de structure. Ces deux divisions vont l'une au poumon droit, l'autre au poumon gauche; la bronche droite est plus grosse, mais plus courte que la gauche; celle-ci est embrassée par la crosse de l'aorte, l'autre par la veine azygos; à la racine des poumons, les bronches se divisent de nouveau en deux branches, et successivement chaque branche se bifurque à son tour; dans ce trajet, les bronches sont formées par une série d'arceaux cartilagineux incomplets en arrière et séparés par autant d'anneaux fibreux; elles sont, en outre, pourvues de fibres musculaires et tapissées par une membrane muqueuse à l'intérieur; enfin, dans les dernières ramifications des bronches, on ne trouve plus d'arceaux cartilagineux; celles-ci continuent à se diviser, et chaque ramuscule se termine dans un lobule pulmonaire. (F.-N.). Bronchiales, bronchiques, qui a rapport aux bronches. Ces termes apparaissent dans les dénominations suivantes : - Artères bronchiques : ordinairement deux de chaque côté; elles naissent de la sous-clavière, ou de la mammaire interne, ou des intercostales; elles accompagnent les bronches. - Cellules bronchiques ce sont de petites vésicule formées d'un tissu cellulaire lâche, qui, par leur réunion, constituent les lobules pulmonaires où aboutissent les ramuscules des bronches et où s'accomplit le phénomène chimique de la respiration. - Glandules bronchiques : petites glandes ovoïdes, aplaties, accolées à la face externe de la membrane fibreuse, entre celle-ci et la couche musculaire et dans l'intervalle des arceaux cartilagineux. - Nerfs bronchiques, fournis par le pneumo-gastrique. Buccal, buccale (anatomie), qui appartient à la bouche. - Ce terme apparaît notamment dans les dénominations suivantes : 1° Artère buccale : elle naît de la maxillaire interne au niveau de l'angle de la mâchoire inférieure; 2° Glandes buccales, situées entre le buccinateur et la membrane interne de la bouche; elles sécrètent une humeur qui lubrifie la bouche; 3° Nerf buccal, fourni par le maxillaireinférieur. Buccinateur
(muscle), Alvéolo-labial de Chaussier Buisson (arboriculture). - On donne ce nom, en langaqe forestier, à une touffe d'arbrisseaux, ou bien à un arbre qui, à force d'avoir été brouté par le bétail, est resté rabougri et a poussé de petites branches sans ordre. En termes de jardinier, c'est un arbre fruitier que l'on a taillé de manière à l'évider dans le milieu; il présente alors à l'oeil la forme d'un cône renversé plus ou moins évasée L'avantage du buisson sur l'espalier, c'est d'offrir une grande surface et d'avoir toujours une partie de ses branches et de ses fruits garantis du vent dominant et exposés au soleil. Bulbe (grec bolbos = oignon). - Renflement souterrain de l'oignon et des plantes analogues, constitué par un bourgeon écailleux, composé de trois parties : 1° le plateau, tige souterraine, très courte et en forme de disque; 2° les racines, qui naissent de la face inférieure du plateau; 3° les écailles, ou feuilles rudimentaires charnues situées sur la face supérieure du plateau. - Renflement arrondi situé au fond des cavités où se forment les poils et les dents (bulbe pileux, bulbe dentaire). Bulbe rachidien ( = moelle allongée). - Partie du système nerveux central. C'est la portion la plus basse du tronc cérébral. Il se situe entre le cerveau postérieur et la moelle épinière. Le bulbe rachidien est impliqué dans la régulation de la respiration (une partie du bulbe rachidien, appelée le centre respiratoire, régule le rythme respiratoire en réponse aux niveaux de dioxyde de carbone dans le sang), de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et de la déglutition. Il est également crucial pour la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et la moelle épinière. Le bulbe rachidien est le lieu où plusieurs paires de nerfs crâniens émergent et où les fibres nerveuses provenant du cerveau se croisent, formant le croisement pyramidal. Autrement dit, les nerfs qui contrôlent les muscles d'un côté du corps sont connectés au côté opposé du cerveau. Bulbille (botanique). - On appelle ainsi certains bourgeons organisés pour se développer indépendamment de la tige mère, et produire de la sorte, non pas une simple branche, mais bien un nouveau végétal. C'est un bourgeon charnu, dont les écailles sont peu nombreuses, mais épaisses, et, quelquefois soudées ensemble en une seule masse. Peu adhérent à l'aisselle de la feuille, il s'en détache bientôt; il petit alors être replanté et produire un nouveau végétal. Le lis bulbifère offre un exemple bien connu de ce mode de reproduction. Le bulbille, qu'on appelle encore gemme, a des analogies remarquables avec le bulbe, dont il est un diminutif. |
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