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Habitat. - Ensemble des conditions physiques et géographiques dans lesquelles vit une espèce animale (ex. : les plaines de l'Asie furent le premier habitat du cheval). Haleine, halitus des Latins. - C'est le gaz expulsé de poumons lors de l'expiration. L'haleine est formée d'air atmosphérique, moins une certaine quantité d'oxygène, mais avec addition d'acide carbonique et de vapeurs aqueuses. Hampe. - On donne ce nom au support des fleurs ou pédoncule qui part immédiatement du collet de la racine. C'est une modification de la tige qui se rencontre fréquemment dans les plantes monocotylédones. La hampe est simple dans la jacinthe et rameuse dans le plantain d'eau et l'agave. On désigne aussi souvent sous le nom de hampe les pédoncules radicaux de quelques plantes dicotylédones, telles que le cyclamen, le pissenlit, le plantain. Cette disposition de certaines plantes acaules (sans tige) résulte de la naissance de ces pédoncules à l'aisselle d'une feuille radicale. Hanche, Coxa des Latins. - On appelle ainsi la partie latérale du bassin qui s'unit à la cuisse, et est marquée surtout par la saillie formée de chaque côté par les os qui constituent cette cavité. La partie postérieure de la hanche se confond avec la fesse, sa partie antérieure et interne avec l'abdomen, l'excavation du bassin et de l'aine. L'articulation de la hanche est une énarthrose, qui résulte du contact de la tête du fémur avec la cavité cotyloïde, elle est protégée par des cartilages d'une grande épaisseur, et maintenue par une espèce de bourrelet ligamenteux qui augmente la profondeur de cette cavité, et embrasse la circonférence de la tête du fémur, et par deux ligaments capsulaires. Hélice Hépatique, qui a rapport au foie; ainsi la bile hépatique. - Vaisseaux hépatiques. - L'artère hépatique est une des terminaisons du tronc coeliaque; quelquefois elle naît de l'aorte même ou de la mésentérique supérieure; elle gagne la scissure transversale du foie où elle se trouve au-devant de la veine-porte, en arrière des canaux cholédoque et hépatique, et va se terminer dans ce viscère par deux branches; dans son trajet elle fournit des rameaux au pancréas, au duodénum et donne les artères gastro-épiploïque droite, pylorique et cystique. - Les veines hépatiques se distinguent en veines sus-hépatiques ou hépatiques propres qui, nées de toutes les parties du foie, vont s'ouvrir dans la veine-cave inférieure par plusieurs branches; et en veine sous-hépatique plus connue sous le nom de veine-porte. - Le plexus hépatique. - Fourni par le plexus solaire du grand sympathique, il offre un entrelacement nerveux considérable. Les filets qui le composent, entourent l'artère hépatique et la veine-porte qu'ils accompagnent dans le foie, ils sont plus gros que ceux d'aucun autre plexus de l'abdomen. - Le canal hépatique. - C'est le conduit excréteur du foie. Herbacé. - Le mot herbacé s'applique aux végétaux ou aux parties de végétaux d'un aspect verdoyant, d'une consistance tendre, remplies des sucs de la végétation et qui ne possèdent pas encore de parties ligneuses. Beaucoup de plantes et surtout de plantes annuelles ne sortent jamais de l'état herbacé; ce sont les herbes. Mais toute plante qui vit plusieurs années arrive à produire du bois dans ses parties les plus anciennes et devient, ligneuse; elle n'en porte pas moins des parties herbacées, et entre autres ses feuilles, qui sont ses organes les plus jeunes. Herbe. - Dans le langage courant, on a appelé herbe en y ajoutant un nom qualificatif, un grand nombre de plantes; nous allons en citer quelques-unes : H. d'amour, le réséda d'Egypte; - H. aux ânes, l'onagre, la bugrane, les chardons; - H. à l'araignée, la phalangère rameuse; -H. à balais, le genêt à balais; - H. blanche, le pied de chat; - H. aux charpentiers, l'achillée mille-feuille; - H. à coupure, l'achillée mille-feuille, l'orpin; -H. aux cuillers, le cochléaria officinal; - H. du diable, le datura stramoine ; - H. dorée, le séneçon doria; - H. à écurer, la charagne fétide; - H. à l'esquinaucie, une aspérule et le géranium Robert; - H. à éternuer, la ptarmique sternutatoire; - H. aux femmes battues, la bryone dioïque et le tamier commun; - H. aux goutteux, l'égopode des goutteux; - H. à Gérard, l'épogode des goutteux; - H. au grand prieur, le tabac; - H. aux hémorrhoïdes, la ficaire fausse-renoncule; - H. au bon Henri, la blite bon Henri; H. à jaunisse, le genet des teinturiers; - H. à la manne, la glycine flottante; - H. au lait de Notre-Dame, la pulmonaire officinale; - H. à ouate, l'asclépiade à ouate; - H. à pauvre homme, la gratiole officinale; - H. aux poux, la dauphinelle staphisaigre et la pédiculaire des marais; - H. aux puces, le plantaire psyllion; - H. à la reine, le tabac; - H. à Robert, le géranium Robert; - H. rouge, la mélampyre,des champs; - H. sacrée, le tabac; - H. de Saint-Etienne, la circée des Parisiens; - H. de Saint-Fiacre, l'héliotrope européen; - H. à la Saint-Jean, le mille-pertuis perforé; - H. de Saint-Innocent, la renouée poivre-d'eau; - H. de Sainte-Appoline, la jusquiame noire; - H. aux sonnettes, la fritillaire impériale; - H. aux sorciers, la circée des Parisiens; - H. à la taupe, une des variétés du datura stramoine; - H. aux teigneux, le tussilage pétasite; - H. du vent, l'anémone pulsatille; - H. aux verrues, l'héliotrope européen et la chélidoine éclaire; - H. à la Vierge, le narcisse des poètes; - H. aux vipères, la vipérine commune.Herbivores . - Nom par lequel on a désigné les animaux qui font de l'herbe leur principale nourriture. Ce nom pouvant convenir à des animaux très dissemblables, n'a pu être conservé pour être appliqué à aucun groupe spécial. Hermaphrodite. - On se sert de ce mot pour désigner des individus qui possèdent les organes des deux sexes, et particulièrement en botanique, pour désigner les fleurs qui renferment à la fois des étamines et un ou plusieurs pistils. ( Hétérophylle, au grec eteros, différent, et phyllon, feuille. - On désigne par ce nom les plantes qui présentent sur le même individu et souvent sur les mêmes rameaux des feuilles dissemblables. On peut facilement observer cette particularité sur le lilas de Perse, commun dans les jardins; sur la même branche il offre des feuilles entières et des feuilles incisées diversement. Dans une variété de la renoncule aquatique abondante aux bords des eaux des environs de Paris, et qui a reçu le nom de Ranunculus heterophyllus, les feuilles supérieures sont presque réniformes, un peu incisées et nagent à la surface de l'eau comme pour maintenir les fleurs au dehors, tandis que les feuilles inférieures, qui par conséquent sont submergées, offrent des segments capillaires. Hibernation. - Un assez grand nombre d'animaux passent plusieurs mois Hile ou ombilic végétal. - On a donné ce nom à un point de la graine par lequel les vaisseaux du funicule pénètrent à travers la testa. Lorsqu'on a détaché le funicule de l'épisperme, le hile se voit à l'intérieur de la graine comme une petite cicatrice. Histoire naturelle*. - Etude des objets (non issus de l'industrie humaine) observables sur la Terre ou même dans l'univers. Honteux. - En anatomie on parle de erfs honteux, pour désigner les nerfs issus du plexus sacré, qui innervent le périnée et les organes sexuels. - Artères honteuses sont les artères issues de la fémorale, qui irriguent le périnée et les régions voisines. Hormone. - Molécule de signalisation chimique, généralement une protéine ou un stéroïde, sécrétée par les cellules endocrines qui agissent pour contrôler ou réguler des processus physiologiques spécifiques. Houppe. - Petite touffe de poils plus ou moins étalée à l'extrémité d'une graine ou de quelque partie du corps d'un animal. On a aussi employé ce mot pour désigner une touffe de plumes, sur la tête de certains oiseaux. - En anatomie on appelle houppes nerveuses les petites expansions de terminaison des nerfs, qui se font dans le tissu de la peau. - On a donné le nom de muscle de la houppe du menton à un petit faisceau musculaire conoïde implanté de chaque côté de la symphyse du menton au niveau des dents incisives, d'où lui est venu aussi le nom d'incisif inférieur; il va de là s'épanouir, à la manière d'une houppe à la peau qu'il relève en la fronçant. Huile, en latin oleum. - On nomme aisni ordinairement une liqueur grasse et onctueuse, comestible ou employée à de nombreux usages, qu'on extrait de diverses substances végétales ou animales. De façon plus générale, on désigne sous cette appellation toutes les matières grasses ( Humérus, du latin humerus = épaule. L'os du bras, depuis l'épaule jusqu'au coude. L'humérus est le premier segment du squelette du membre thoracique des mammifères. Chez l'humain, le corps de l'os est prismatique triangulaire; son extrémité supérieure s'articule avec l'omoplate; son extrémité inférieure avec le cubitus et le radius (articulation du coude).
| Hyaloïde (corps). - On appelle corps vitré ou corps hyaloïde, du grec hyalos = verre, et eidos = ressemblance, un corps sphéroïde, transparent, qui remplit les trois quarts postérieurs du globe de l'oeil. Il est enveloppé par la membrane dite hyaloïde; d'une transparence parfaite, assez résistante pour supporter sans se rompre tout le poids du corps vitré et qui envoie dans son intérieur des prolongements lamelleux, formant des loges ou cellules en communication les unes avec les autres. On y remarque le canal godronné ou de Petit; espace triangulaire intercepté entre le cristallin et les deux feuillets résultant du dédoublement de la membrane, dont l'un passerait derrière et l'autre devant cette lentille. Selon d'autres, cette division n'aurait pas lieu; avant de s'engager entre le corps vitré et le cristallin, la membrane hyaloïde enverrait en avant une lame circulaire qui formerait, autour de ce dernier, une sorte de couronne à laquelle on a donné le nom de zone on couronne de Zinn. Le canal de Petit se trouverait placé entre la membrane et la zone de Zinn. L'existence de la membrane a été mise en doute par plusieurs anatomistes. (F.-N.). Hybridation. - L'hybridation est la possibilité du croisement entre espèces différentes a donné lieu pendant des siècles aux plus fâcheuses erreurs. On a cru, jusqu'au XVIIIe siècle, qu'il pouvait naître des produits hybrides de l'humain et des autres animaux, et telle a été cette croyance que la vindicte des lors atteignait d'une façon terrible ces croisements impossibles. Réaumur Hybride, du grec hybris, union illégitime. - Il existe en botanique et en zoologie plusieurs mots, assez mal définis, pour désigner les produits des croisements d'espèces et de variéts différentes de plantes ou d'animaux; ce sont les mots : métis, mulet et hybride. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire Hybrides. - Les Latins nommaient imbri, ibri, tous les animaux métis). - On nomme ainsi les plantes qui résultent du croisement entre deux individus d'espèces différentes fécondés l'un par l'autre. L'individu qui provient de ce croisement présente donc des caractères intermédiaires entre les deux qui lui ont servi de père et de mère. L'hybridité n'a lieu que très rarement dans la nature : elle est pratiquée journellement en horticulture pour obtenir des variétés de fruits ou de fleurs. Pour cela, les jardiniers placent dans un endroit assez resserré des espaces congénères et laissent les croisements accidentels se produire, ou bien - c'est le moyen le plus efficace - ils portent le pollen de l'une sur le stigmate de l'autre. C'est par cette fécondation qu'un grand nombre de variétés de dahlia, de calcéolaires, de bruyères, etc., ont été obtenues. Dans les plantes à l'état sauvage l'hybridité est tout accidentelle et s'est rencontrée chez des plantes dont les espèces différentes vivent souvent ensemble. C'est ainsi qu'on a quelquefois rencontré des hybrides de digitales, de verbascum, de gentianes. Jusqu'en 1775, le phénomène de l'hybridation avait été interprété de différentes façons et les exemples donnés à ce sujet étaient pour ainsi dire à côté de la vérité. Ce fut Koelreuter de KarlsruheHydrolyse. - Réaction chimique qui provoque la décomposition de molécules plus grosses en molécules plus petites avec l'utilisation d'une macromolécule lipidique aqueuse non polaire et insoluble dans l'eau. Hymen, du grec humèn = tissu, membrane. - Membrane qui ferme en partie, chez la plupart des femmes vierges, l'orifice externe du vagin. L'hymen est formé par un repli de la muqueuse, et sa forme est variable; c'est tantôt un croissant à concavité antérieure, tantôt un disque percé au centre d'un ou plusieurs orifices, rarement imperforé. Le plus souvent, il se rompt aux premiers rapports sexuels ; d'autres fois, plus lâche, mais plus solide, il se laisse déprimer sans se rompre. Des causes très multiples peuvent le déchirer : sauts, chutes, équitation, etc. L'hymen peut manquer aussi naturellement. La rupture de l'hymen laisse, sur le pourtour de l'orifice, des bourgeons charnus que l'on nomme « caroncules myrtiformes ». Hymenium. - Membrane située à la partie inférieure du chapeau des champignons; elle est plus ou moins collée avec le réceptacle ou partie supérieure du chapeau et donne naissance aux corps reproducteurs. L'hyménium est souvent d'une autre couleur que les champignons et devient plus foncé à la maturité des organes reproducteurs qu'il abrite. Sa forme varie aussi suivant les genres. Hyoïde (os). - Os en fer à cheval, médian et symétrique, situé à la partie antérieure et supérieure du cou, entre la langue et le larynx. Hyperplasie. - Croissance et division cellulaires anormalement élevées. Hypochondre ou hypocondre, du grec hypo, sous, et chondros, cartilage. - Parties latérales de la région supérieure de l'abdomen, situées au-dessous des côtes. - Le nom de l'hypochondrie, vient de ce que ceux qui en sont atteints (hypochondriaques) se plaignent fréquemment de douleurs dans cette région du corps. Hypoderme. - Baillon a donné le nom d'hypoderme ou sous-épiderme à des tissus variables, tels que le liège, qui sont sous-jacents à l'épiderme, et constituent pour lui des organes de soutien. Ce sont parfois des bandes analogues aux faisceaux libériens, ou des cellules à parois dures ou scléreuses, ou encore des cellules gorgées de sucs, enfin des couches continues de collenchyme. Hypogastre (anatomie), du grec hypo, sous, et gaster, estomac. - Une des trois grandes divisions anatomiques de l'abdomen; elle en occupe la partie inférieure, au-dessous de la région ombilicale, et est limitée en bas par le pubis. Comme toutes les autres, elle n'a pas de limites déterminées, et se sous-divise en hypogastre proprement dit au milieu, et fosses iliaques sur les côtés. Hypogastrique. - Par l'expression région hypogastrique ( Hypoglosse, du grec hypo, sous, et glôssa, langue. - Paire de nerfs crâniens, la douzième des anatomistes modernes, la neuvième de Willis Hypogyne, du grec hypo, sous, et gyné femelle), terme qui s'emploie pour exprimer la position des différentes parties de la fleur sous l'ovaire. Ainsi la corolle est dite hypogyne, quand elle est insérée sous l'ovaire comme dans la Giroflée, les Mauves, l'Oeillet. - Les étamines sont hypogynes lorsqu'elles présentent une même insertion, comme dans les Malvacées, les Renonculacées, etc. - A. L. de Jussieu Hyponastie. - Hugo de Vries Hypophyse. - Organe, aussi appelé glande pituitaire, qui dérive du cerveau intermédiaire et du pharynx primitif et se trouve placé à la face inférieure du cerveau. Logée dans la selle turcique, au niveau de la paroi inférieure du troisième ventricule, l'hypophyse affecte une forme ellipsoïdale, avec un lobe antérieur rougeâtre, réniforme, embrassant par sa concavité un lobe postérieur gris jaunâtre, appendu au cerveau par une petite colonne de substance grise ou tige pituitaire, prolongement inférieur du tuber cinereum; son volume est selui d'un petit haricot. Chez les vertébrés, elle augmente de grosseur à mesure que l'on descend vers des organismes moins complexes. On peut cependant distraire l'hypophyse des organes rudimentaires et lui accorder un rôle actif : c'est qu'en effet tandis que le lobe posétrieur s'atrophie chez l'adulte, le lobe antérieur augmente et présente des cellules dites chromophiles, possédant toutes les réactions de la substance colloïde, par ce seul fait, prend place à côté des glandes vasculaires sanguines (thymus, corps thyroïde). Hypoplasie. - Croissance et division cellulaires anormalement faibles. Hypothénar (anatomie), du grec hypo, sous, et thenar, la paume de la main. - Saillie située à la partie interne de la paume de la main et qui est formée par les muscles qui font mouvoir le petit doigt, palmaire cutané, adducteur, court fléchisseur et opposant. |
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