|
. |
|
Marseille | ![]() |
![]() | Marseille (Massalia à l'époque grecque, Massilia à l'époque romaine) est par sa population la deuxième ville de France![]() ![]() ![]() 1° La vieille ville qui s'étage sans ordre sur la colline des Accoules et des Carmes, et dans laquelle, malgré le percement de la rue de la République, qui la traverse dans toute sa longueur, on voit encore des ruelles étroites, escarpées, est circonscrite par le boulevard des Dames, la rue de Rome, le Cours, la Canebière, et le port.Les rues créées au pied de la colline de la Garde et formant le quartier de la Plaine sont vastes, mais moins animées. Les deux artères principales sont, d'une part : le boulevard de Paris, la place et la rue d'Aix, les cours et Saint-Louis et Belzunce, qui mène à l'arc de triomphe (Porte d'Aix), la rue de Rome, la place Castellane et la belle avenue du Prado; d'autre part : la Canebière (anc. Cannebière), qui est une rue, une place et une promenade, et qui est aussi l'orgueil de la ville, et le boulevard de la Libération (anc. avenue de Noailles) dans son prolongement, les allées de Meilhan et le boulevard de la Madeleine. La ville a plusieurs jardins : celui de la colline Bonaparte, créé à grands frais: celui du château Borély, avec cascade et rivière artificielle, le château des Fleurs. Marseille est relativement pauvre en monuments anciens remarquables. On peut cependant mentionner les vestiges des remparts grecs du IIe av. J.C. (période héllénistique), le port grec (remanié à l'époque romaine) et, sur le quai de la mairie à quelques 200 m, les vestiges imposants des docks romains du Ier siècle (musée de site), ainsi que le sanctuaire grec (Ve av. J.C.) plus récemment découvert sous la butte Saint-Laurent et non encore entièrement fouillé à ce jour.
Quant aux vieilles églises, elles n'étaient pas en rapport avec l'étendue et la richesse de la ville, et il ne reste que la flèche élancée du calvaire des Accoules, et la chapelle souterraine du même nom, sur la place du Vieux-Palais, ainsi que les souterrains et les tours crénelées de l'église Saint-Victor, édifice du XIIIe siècle (c'est tout ce qui reste de la célèbre abbaye romane de Saint-Victor, fondée par le moine Cassien vers 413 de notre ère). Du XVIIe siècle datent Notre-Dame du Mont-Carmel et Saint-Théodore. Au XIXe siècle (1848-1893), Marseille a fait bâtir notamment : La Major, sur une hauteur de la Joliette, c'est la cathédrale (Sainte-Marie-Majeure, commencée en 1852), construite à côté de l'ancienne dont on a fait disparaître les ruines. C'est une basilique' byzantine à cinq dômes, bâtie par Jacques-Henri Espérandieu, sur les plans de Vaudoyer, tout en pierre verte de Florence et en pierre blanche de Fontvieille. On a dit qu'elle était la plus belle cathédrale construite en France depuis le Moyen âgeParmi les autres églises on mentionnera : Saint-Joseph, vaste, mais classique et froide (1833); Saint-Lazare (1860-1870), de style ogival; enfin, Saint-Vincent-de-Paul (1849-1890), de style XIIIe siècle; l'église Saint-Cannat, où l'on voit un beau maître-autel de Fortis et des tableaux de Serre et de Parrocel, l'église des Chartreux (Sainte Marie-Madeleine), remarquable par l'élégance de son architecture et ses deux gracieux campaniles; l'église Saint-Laurent, où l'on admire le baldaquin en fer ciselé qui couvre le grand autel et les fonts baptismaux à bas-reliefs sculptés du XIIIe siècle. Les monuments civils les plus anciens sont l'Hôtel de ville, du XVIIe siècle, qui est dû à Gaspard Puget et est un édifice baroque d'influence gênoise, avec sculptures de Pierre Puget (notamment le blason ornant le fronton) et un double escalier tournant en marbre blanc; la Consigne, édifice du XVIIIe siècle, qui renferme des tableaux remarquables de David, Guérin, Gérard, Horace Vernet et un excellent bas-relief de Puget. Au XIXe siècle furent bâtis : le Palais de Justice (1858-1862); la préfecture 1861-1867); la Vieille Charité avec ses galeries et son dôme ovoïde, qui datent des XVIIe et XVIIIe siècles (transformée en musées); la Bourse (1852-1860), construite sur la Canebière; le château du Pharo, construit pour Napoléon III. Enfin citons la statue de Belsunce, sur le cours de l'Athénée, et l'arc de triomphe (Porte d'Aix), élevé en 1823 en l'honneur de Louis XVIII. Il est décoré de statues et bas-reliefs par Ramey et David d'Angers. - ![]()
Le monument le plus remarquable de Marseille est le palais de Longchamp, bâti dans le style de la Renaissance Les buts de promenade de Marseille, sont : la Canebière, magnifique rue mais qui ne mériterait pas sa célébrité si elle n'était prolongée par le boulevard de la Libération; les allées de Meilhan; Longchamps, où s'est trouvé naguère (jusqu'en 1987) le Jardin zoologique; le Prado où est le château des Fleurs; la route de la Corniche qui côtoie la mer sur une longueur de 7 kilomètres, depuis la plage du Prado au sud jusqu'au château du Pharo, au nord. Marseille a toujours été et reste, avant toute chose, un centre de commerce maritime. La partie la plus pittoresque et la plus animée de la ville, c'est le premier port de France |
![]() Square de la Bourse (Chambre de commerce), oeuvre de Pascal Coste (1852-1860). | ![]() Statue de Pierre Puget, devant le château Borély. | ![]() Arc de Triomphe, achevé en1832. Il devait commémorer la bataille du Trocadéro. | ||
|
Histoire (version courte). Le site de Marseille a été occupé dès l'époque paléolitique (grotte Cosquer). Quant à la ville, elle elle fut fondée en 600 av. J.-C. des Phocéens. Gouvernée par un conseil de 600 citoyens avec 3 magistrats investis d'une autorité analogue à celle des consuls romains, la ville créait, deux siècles après sa fondation, des colonies à (Agde ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Sa rivalité avec Tyr ![]() Marseille au début du XXe siècle. Ci-dessus la Canebière; en bas : la rue de Noailles (auj. Boulevard de la Libération). ![]() Saint Lazare, disciple de Jésus Charles d'Anjou La Révolution fut acclamée par Marseille, qui se prononça tour à tour pour les girondins et les montagnards, et subit la réaction thermidorienne. Les guerres de l'Empire et le blocus continental la ruinèrent, et elle eut sa "Terreur blanche" sous la Restauration. La conquête de l'Algérie Parmi les hommes célèbres nés à Marseille, citons, pour l'Antiquité |
. |
|
| |||||||||||||||||||||||||||||||
|