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Samuel Clarke
est un philosophe né à Norwich
le 11 octobre 1675, mort le 17 mai 1729. Il fut chapelain de l'évêque
de Norwich, titulaire d'une paroisse de Londres,
puis chapelain de la reine Anne et recteur
de Saint-James, en 1709. Il s'attira quelques difficultés par son
traité de la Trinité![]() ![]() ![]() « L'existence de la cause première est nécessaire, nécessaire, dis-je, absolument et en elle-même. Cette nécessité par conséquent est, a priori et dans l'ordre de nature, le fondement et la raison de son existence. - L'idée d'un être qui existe nécessairement s'empare de nos esprits, malgré que nous en ayons, et, lors même que nous nous efforçons de supposer qu'il n'y a point d'être qui subsiste de cette manière [...]. Et si on me demande quelle espèce d'idée c'est que celle d'un être dont on ne saurait nier l'existence sans tomber dans une manifeste contradiction, je réponds que c'est la première et la plus simple de toutes nos idées, une idée qu'il ne nous est pas possible d'arracher de notre âme
1 ° quelque chose a existé de toute éternité, puisque quelque chose existe aujourd'hui;Samuel Clarke a de plus défendu le libre arbitre contre Collins : Philosophical inquiry concerning human liberty (Londres, 1751, in-8) et l'immortalité de l'âme contre Dodwell : A Letter to Mr Dodwell wherein all the arguments in his epistolary discourse against the immortality of soul are particulary answered, etc. (Londres, 1706, in-8). Samuel Clarke a encore soutenu une célèbre polémique avec Leibniz sur la nature de l'espace et du temps. A la suite de Newton, Clarke faisait de l'espace et du temps les attributs réels de Dieu; Leibniz ne voulait y voir que de pures abstractions. Cette polémique se trouve dans toutes les éditions des oeuvres de Leibniz. - ![]() Samuel Clarke, par Th. Gibson. Samuel Clarke a aussi écrit un livre intéressant sur la morale où il soutient l'immutabilité de la loi morale et voit le fondement des devoirs dans la convenance : Discourse concerning the unchangeable obligations of natural religion (Londres, 1708, in-8). Les oeuvres de Clarke ont été éditées à Londres en 4 vol. in-fol. (1738-1742). - Sa vie a été écrite par Hoadley. Le Traité de l'existence de Dieu et le Discours de morale ont été traduits en français par Ricottier (Amsterdam, 1744, 2 vol. in-18; Paris, 1843, in-12). (G. Fonsegrive). |
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Henry Clarke
est un mathématicien
né à Sallord, près de Manchester![]() ![]() |
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George
Rogers)
Clarke est un pionnier américain, l'un des premiers trappeurs
du Kentucky et de l'Ohio avec Henderson et
Boone.
Il s'était établi quelque temps avant la guerre de l'indépendance
entre les rivières Cumberland et Kentucky, territoire érigé
en 1776 par l'assemblée de Virginie en comté de Kentucky.
La lutte était incessante entre les Blancs établis au sud
de l'Ohio et les tribus indiennes maîtresses de la rive septentrionale.
Après la rupture entre les colons anglais et la métropole,
les Amérindiens furent encore excités contre les rebelles
américains par Hamilton, le commandant de la garnison britannique
du fort de Détroit (Lac Érié).
Tandis que le Congrès continental
préparait une expédition contre cet officier anglais, Rogers
Clarke, avec l'assentiment des hommes les plus influents de la Virginie,
Patrick Henry, gouverneur, Georges Whyte, Georges Mason, Thomas
Jefferson, et investi d'une commission régulière de l'État,
réunit quelques volontaires en avant-garde, partit en janvier 1778,
descendit l'Ohio, établit un noyau de colonie près des Chutes
(plus tard Louisville), puis, s'éloignant de la rivière vers
le Nord, réussit à s'emparer, par un hardi coup de main (juillet
1778), des anciens établissements français de Kaskaskia et
Kahokia, près du Mississippi Les habitants, instruits de l'alliance conclue entre la France et les ÉtatsUnis, prétèrent volontiers le serment d'allégeance à la Virginie. Hamilton reprit bientôt après possession de Vincennes, mais Clarke, par une marche hardie, l'y surprit (février 1779) et l'envoya, prisonnier, en Virginie. L'assemblée de Virginie lui érigea immédiatement tout le territoire au Nord de l'Ohio en comté d'Illinois et récompensa les services de Clarke par le don, pour lui et ses compagnons, de 150 000 acres de terre sur la rive droite de l'Ohio en face des Chutes (anc. comté de Clarke); il fut en outre nommé chef militaire de la région avec le titre de brigadier général. Rogers Clarke était un hardi chef de bandes, plutôt qu'un général et un administrateur. Il ne sut pas toujours protéger le Kentucky contre de nouvelles incursions indiennes et échoua misérablement en 1786 dans une expédition contre les tribus du Wabash. Il tomba on disgrâce et son commandement dans l'Ouest lui fut retiré. L'histoire dès lors le perd de vue. (A. Moireau). |
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Edward Daniel Clarke
est un minéralogiste et voyageur né à Willington
(Sussex) le 5 juin 1769, mort à Cambridge
(Angleterre![]() ![]() ![]() ![]() En 1812, il parcourut la Bulgarie La relation complète des voyages de Clarke a été publiée sous le titre Travels in various countries of Europe, Asia and Africa (Londres, 1849-21, 6 vol. in-4, et 11 in-8, et nombr. édit. et traduct. partielles en français); il a publié encore divers ouvrages et mémoires sur l'archéologie et surtout la minéralogie. (Dr L. Hn.). |
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William Clarke
est un officier né en Virginie 1er
août 1770, mort à Saint-Louis (Missouri)
le 1er septembre 1838. Il passa la plus
grande partie de sa jeunesse dans le Kentucky, prit part de bonne heure
aux luttes continuelles des trappeurs et des pionniers contre les Indiens,
puis entra dans l'armée régulière en 1788, où
il devint lieutenant en 1792. Quatre ans plus tard sa santé lui
fit quitter le service, et il alla s'établir à Saint-Louis.
C'est là qu'il reçut en 1803 du président de l'Union,
Thomas
Jefferson, la mission de commander en qualité de lieutenant
d'artillerie l'expédition confiée au capitaine Meriwether
Lewis pour l'exploration du Far-West américain depuis la versant
oriental des Montagnes Rocheuses jusqu'à l'embouchure du Columbia
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Alexander Ross
Clarke, né à Readings (Berks) le 16 décembre
1828, de la Royal Society (1862), est un
officier ingénieur de l'Ordnance Survey Office, à Southampton,
et a participé à ce titre à la jonction des triangulations
entre la France et l'Angleterre. Parmi ses écrits, citons un ouvrage
(1858) et des mémoires (1856, 1861, 1866) sur la figure de la Terre![]() T.-F. de Schubert avait émis l'idée que la Terre a la forme d'un ellipsoïde à trois axes inégaux. Clarke a calculé en 1858 les éléments de cet ellipsoïde; mais il reconnaît que les données sont insuffisantes pour résoudre définitivement le problème. |
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