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Cambridge

Cambridge, Camboritum, Cantabrigia  est une ville d'Angleterre,  chef-lieu du comté du même nom, sur la Cam, à 76 kilomètres au Nord-Est de Londres; au milieu d'une contrée plate et peu intéressante, doit toute son importance à son université.  Population : 128,500 habitants, en 2012.

Elle portait autrefois le nom de Grantebridge et fut ravagée en 871 par les Danois. Guillaume le Conquérant y construisit un château-fort; en 1249, de vives querelles éclatent entre le corps de ville et les étudiants; en 1643, Cromwell, qui avait été étudiant à Sidney-Sussex-College, et député de l'Université au Parlement, occupa la ville. Depuis, aucun événement intéressant l'histoire générale n'a eu Cambridge pour théâtre. Les rues sont presque toutes étroites et irrégulières. Dix ponts traversent la Cam, qui est entièrement bordée par des pelouses appartenant aux divers collèges de l'Université.
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Cambridge : Trinity College.
Le Trinity College, à Cambridge.

Histoire de l'université de Cambridge (jusqu'en 1900).
Bien que l'on ait fait jadis remonter la création de cette université au roi Arthur, à Honorius Ier (625), au roi Cadwalladers (681), etc., les premiers renseignements authentiques qui nous soient parvenus sur les écoles de Cambridge datent de l'année 1209. Cette année-là, trois mille étudiants quittèrent Oxford, s'il faut en croire Mathieu Paris et Roger de Wendower : 

« les uns, dit le chroniqueur, allèrent à Cambridge, d'autres à Reading ». 
Il est probable que Cambridge reçut aussi des étudiants du continent, lors de la grande émigration de l'Université de Paris en 1229, car, dans une charte de 1231, Henri III parle des « multitudes qui sont venues à Cambridge pour étudier, e diversis partibus tam cismarinis quam transmarinis ». Henri III, à la même date, parle de la consuetudo Universitatis de Cambridge, de son chancelier et de ses « maîtres ». Des lettres de Grégoire IX à l'évêque d'Ely (14 et 15 juin 1233) confirment ces renseignements. Toutefois, l'Université de Cambridge paraît avoir été, au XIIIe siècle, médiocrement organisée; la discipline y laissait beaucoup à désirer; les querelles y étaient continuelles entre les écoliers, les bourgeois et les représentants de l'évêque d'Ely. 
« Le désordre, dit le P. Denifle, y était sans cesse à l'ordre du jour. » 
Les privilèges de Cambridge furent confirmés en 1255 par le roi d'Angleterre, précisés par l'évêque d'Ely en 1276. Comme à Oxford, toutes les facultés furent de bonne heure représentées dans l'université de la Cam; l'évêque d'Ely parle en 1295 des « maîtres en théologie et des autres facultés ». Comme à Oxford, les dominicains et les franciscains étaient en possession de l'enseignement théologique. Comme à Oxford, les écoliers étaient divisés à Cambridge en australes et boreales dès l'année 1261.

Les deux premiers collèges ou hospices pour les pauvres étudiants furent fondés à Cambridge par Hughes de Balsham, évêque d'Ely, qui soumit son collège de Saint-Jean-l'Evangéliste à la règle des étudiants du collège de Merton, à Oxford, et qui fonda en 1284 « deux hôtels » près de l'église de Saint-Pierre, d'où Saint-Peter's college on Peterhouse. 
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Cambridge : King's College.
Le King'sCollege, à Cambridge, vers 1900.

Enfin, le 9 juin 1318, le pape Jean XXII confirma en bloc tous les privilèges de l'Université de Cambridge, royaux et pontificaux, et ordonna solennellement ut in loco Cantebrigie sit de cetero studium generale. C'est de cet acte de Jean XXII que date officiellement le studium generale de Cambridge, de même que l'Université de Montpellier, florissante au commencement du XIIIe siècle, date officiellement d'une bulle de Nicolas IV en 1289.

A Cambridge, comme dans toutes les autres universités, le XIVe siècle vit se multiplier les collèges. En 1324, Hervey de Stanton, chancelier de l'Echiquier, fonda Michaelhouse. Pembroke Hall est de 1347. Un vicaire général du diocèse d'Ely, Edmund Gonville, obtint en 1348 d'Edouard IlI la permission d'établir « un collège pour vingt scholars » qui porte encore son nom. Le canoniste W. Bateman, évêque de Norwich, qui fut un des premiers écoliers de Gonville College, fonda Trinity Hall, collège plus spécialement réservé aux étudiants en droit. Deux guildes de la ville de Cambridge établirent en 1352 Corpus Christi College, en souvenir de leurs membres frappés par la grande peste; Corpus Christi est un collège essentiellement clérical et théologique. Clare Hall (1359) doit son origine à une comtesse de Clare; il compte parmi ses gloires des hommes comme Latimer, Cudworth, Tillotson, lord Hervey et Cole.
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Cambridge : Jesus College.
Le Jesus College, à Cambridge.

Le XVe siècle fut une période de décadence ou de torpeur pour l'Université en général; sous la dévote dynastie de Lancaster, l'ultramontanisme le plus strict y
prévalut; entre le temps de Wiclef et celui de John Colet, le silence se fit dans les universités anglaises qui ne furent plus que des séminaires d'orthodoxie. Mais il y eut encore au XVe siècle de grandes fondations collégiales: Henri VI dota King's College avec des biens confisqués aux prieurés, situés en Angleterre, de monastères étrangers (alien priories); Marguerite d'Anjou dota dès 1448 Queen's College, le futur berceau de la Renaissance à Cambridge; Robert Woodlark créa Saint-Catherine's Hall en 1475. Un évêque d'Ely, John Alcock, supprima un monastère de femmes consacré à Sainte-Radegonde et transféra ses biens à un nouveau collège, situé aux champs, dans une solitude toute monastique; c'est Jesus College. On voit que Wolsey, en confisquant tant d'abbayes pour doter des collèges avec leurs dépouilles, n'a fait que suivre d'anciens exemples.

Oxford précéda Cambridge de plusieurs années dans le chemin de la Renaissance. Cambridge n'y fut engagée qu'au commencement du XVIe siècle par Erasme et l'évêque Fisher. Fisher devint maître de Michaelhouse en 1497 et confesseur de la mère d'Henri VII, lady Margaret, comtesse de Richmond. Cette illustre femme plaça Fisher dans l'une des chaires de théologie qu'elle fonda à Cambridge; et sur les conseils de Fisher, Christ's College fut pourvu par lady Margaret, en 1505, de biens immenses et d'un règlement libéral qui prescrit « des lectures régu lières sur les oeuvres des poètes et des orateurs ». On doit enfin à lady Margaret la substitution d'un grand et magnifique collège, celui de Saint-Jean-l'Evangéliste, à l'ancien couvent des hospitaliers de Cambridge (1511). Le code donné à Saint-John's College par Fisher en 1530 peut être considéré comme l'expression dernière des vues de Fisher en matière d'éducation collégial, vues mitoyennes entre celles du Moyen âge et de la Renaissance. Fisher recommande encore l'étude de Duns Scot, mais il prescrit, pour les étudiants les plus aptes, celle de l'hébreu et du grec, et il ordonne qu'un fellow sur quatre prenne l'habitude de prêcher le peuple en anglais. 

C'est vers 1510, entre les fondations de Christ's Church et de Saint-John's, qu'Erasme fut amené à Cambridge par sa destinée vagabonde. Il s'installa à Queen's College, dans une tourelle qu'on voit encore, et fut nommé titulaire de l'une des chaires de lady Margaret. Mais son enseignement de la langue grecque ne parait pas avoir eu grand succès, et il s'enferma presque absolument dans sa tour de Queen's où il composa le Novum instrumentum. Quand Erasme quitta Cambridge, dans l'hiver de 1513-1514, il y laissa cependant des élèves, entre autres Richard Croke, de King 's College; et le flambeau qu'il avait allumé ne s'éteignit plus. 
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Cambridge : St John's College.
Le St. John's College, à Cambridge.

Ni Erasme ni Fisher n'avaient appris toutefois l'indépendance aux membres de l'Université en général, car il n'y a rien de plus servile que l'adresse lue en 1520 au cardinal Wolsey quand ce tout-puissant ministre, connu pour être plus favorable a Oxford qu'à Cambridge, vint visiter le fief universitaire de son ennemi (Fisher) l'évêque de Rochester.

Avant l'introduction des écrits de Luther en Angleterre, Cambridge était déjà entrée en pleine effervescence réformatrice. Il suffit de citer les noms de R. Barnes, de W. Paynell, de G. Stafford. Une société de jeunes Cambridge men, qui tenait ses assises à White Horse Inn (sur l'emplacement actuel du Bull Hotel), se forma pour commenter les premiers pamphlets venus d'Allemagne; William Tyndale, le fameux traducteur du Nouveau Testament, en était l'âme. Latimer devint bientôt après le chef du parti de la Réforme à Cambridge. C'est Thomas Cranmer, alors fellow de Jesus College, qui suggéra, dit-on, à Henri VIII de soumettre la question du divorce aux universités de la chrétienté. Quand la question lui fut, en effet, soumise, Cambridge fit encore preuve d'une basse condescendance à la volonté des puissants de la terre; elle était dès lors acquise en majorité au protestantisme. Le supplice de Fisher (1535) et l'avènement de Thomas Cromwell après la mort de Wolsey la confirmèrent dans ces sentiments.

Des réformes graves, qui marquent la fin du Moyen âge et l'avènement des temps modernes, suivirent aussitôt. Les injonctions royales de 1535 imposèrent aux membres de l'Université l'aveu de la suprématie royale, la suppression de l'enseignement du droit canon, la substitution de la Bible aux Sentences comme manuel et text book de l'humanisme à la scolastique. En 1540, cinq chaires royales furent fondées : théologie, droit civil, physique, hébreu, grec. En même temps, la discipline était améliorée. Du vice-cancellariat de Smith (1543-1544) date un important statut sur l'immatriculation des étudiants. Mais les collèges de Cambridge coururent un terrible danger à la fin du règne d'Henri VIII. II fut question de les dissoudre, comme l'avaient été les monastères, et de confisquer leurs biens. Le master de Corpus Christi, Parker, réussit à détourner l'orage; et, en 1546, Henri VIII et Catherine Parr fondèrent, au contraire, le plus considérable des collèges de Cambridge et même de l'Angleterre entière : « Trynitie College, within the towne and universitie of Cambrydge, of King H. the Eights foundacion. » 
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Cambridge : Queen's College.
Le cloître du Queen's College, à Cambridge.

La réforme n'alla pas toutefois sans troubles et sans abus. Cambridge protestante perdit une partie de ses maîtres et de ses étudiants. Ceux qui restèrent ne vécurent pas avec la dignité de leurs anciens. Les statuts de 1549, d'ailleurs « brefs, clairs et raisonnables », ne remédièrent pas au mal. Cambridge tomba assez bas sous les règnes d'Edouard VI et de Marie. Mais une nouvelle ère de prospérité commença avec l'avènement d'Elisabeth.

Cambridge était considérée au milieu du XVIe siècle comme l'un des principaux foyers de la Réforme, aussi bien que Wittenberg ou Marburg. De là la haine que lui avait portée Marie la Catholique; de là la faveur que lui témoigna Elisabeth. Sir William Cecil, chancelier de l'Université, fut du reste un nouveau Fisher auprès de cette nouvelle lady Margaret. C'est à Cecil et à Parker qu'il faut reporter tout l'honneur des progrès accomplis depuis 1558 jusqu'à la fin du siècle. Il y eut à Cambridge 28 bacheliers ès-arts en 1558, 114 en 1570, 277 en 1583. En 1569, un certain Thomas Cartwright fut appointé professeur de théologie; c'était un puritain; il combattit les principes et la discipline de l'Eglise d'Angleterre; deux partis se dessinèrent aussitôt et une lutte entre les modérés et les intransigeants de la Réforme allait compromettre le renouveau de l'Université, quand Elisabeth Ire y mit bon ordre. Cartwright fut puni, malgré l'opposition des jeunes maîtres ès-arts et, en septembre 1570, un code de statuts fut promulgué pour substituer à l'ancienne constitution académique, en somme représentative et d'un caractère libéral, un gouvernement oligarchique, concentré entre les mains des heads (capita) des collèges. Cambridge était surtout une école de théologie; les statuts d'Élisabeth décidèrent qu'en pratique les doctrines qui y seraient enseignées seraient des doctrines agréées ou officielles. Les études libérales ne se maintinrent plus qu'à l'état de tradition morte. Mais l'orthodoxie forcée de l'enseignement  théologique entraîna naturellement des protestations de la part des dissidents, puritains et autres; Elisabeth n'eut d'autre moyen, pour apaiser ces protestations, que l'expulsion des mécontents, lesquels se répandirent sur le continent. 

Tel fut le sort de l'Université jusqu'au commencement du XVIIe siècle. Quant aux collèges, ils furent enrichis par un acte de sir Thomas Smith, qui modifia heureusement les clauses ordinaires de leurs contrats avec les tenanciers de leurs biens (Act for the maintenance of the colleges in the Universities); et deux nouveaux établissements furent créés : en 1584, Emmanuel College par sir W. Mildmay; en 1596, Sydney Sussex College par la comtesse de Sussex.

Pendant la première moitié du XVIIIe siècle, l'histoire de l'Université de Cambridge présente peu de noms et peu de faits notables. Grâce aux efforts de sir Edward Coke, le privilège d'envoyer deux représentants au Parlement fut accordé aux Universités d'Oxford et de Cambridge; des controverses s'élevèrent aussitôt au sujet du mode d'élection de ces représentants (1603-1604). La guerre civile de 1642-1649 désola Cambridge, dont les docteurs avaient manifesté des préférences royalistes. Le Parlement ayant imposé le Covenant aux Universités, il y eut un véritable exode des principaux fellows des collèges de Cambridge: John Cosin, Richard Crashaw, le poète, de Peterhouse, Cowley, de Trinity, etc. Oliver Heywood, étudiant de Trinity pendant la domination des puritains, nous apprend avec complaisance comment, sous l'influence de ses nouveaux maîtres, agréables au Parlement, « il commence déjà à préférer Perkins, Preston, Bolton et Sibbes à Aristote et à Platon ». Le Parlement Barebone, dans sa haine pour la « science charnelle », discuta sérieusement l'abolition totale des universités. 

La Restauration amena de meilleurs jours et le puritanisme disparut à Cambridge avec une si étonnante rapidité que Samuel Pepys, qui l'y avait vu régner en 1640, s'étonne dans son Diary de n'en plus trouver de traces en 1659. Deux grands mouvements intellectuels ont commencé alors à Cambridge à peu près en même temps et ont agi parallèlement sur les études. Le mouvement des Cambridge Platonists fut celui qui attira surtout l'attention des contemporains; B. Witchcote, John Smith, R. Cudworth, H. More, les chefs de cette école mi-philosophique, mi-théologique, étaient des disciples enthousiastes de Platon et de Descartes. Le second mouvement, plus durable, se rattache au développement extraordinaire de la « philosophie naturelle » au XVIIe siècle. Barrow et Newton, tous deux fellows de Trinity, en furent les initiateurs. 

Alors florissaient à Cambridge Thomas Baker, l'historien de S. John's College; l'helléniste Joshua Barnes et surtout Richard Bentley, maître de Trinity, qui resta le principal personnage de l'Université jusqu'à sa mort, arrivée en 1742.

L'enseignement reçut à Cambridge quelques perfectionnements sous les Georges. La chaire d'histoire moderne date de 1724; celle de géologie de 1727. En juillet 1730 fut inauguré le palais du Sénat, lieu de réunion des gradués et salle d'examen pour les tripos. Tripos, en argot universitaire de Cambridge, signifie examen, examen compétitif. Il est à remarquer à ce propos qu'il n'y eut d'abord qu'un seul tripos, celui de mathématiques. Cambridge, au XVIIIe siècle, devint presque exclusivement une école de mathématiques. Sa théologie, jadis si originale, fut influencée par là; elle fut une théologie « pratique », « de sens commun », celle de Sherlock, d'Edmund Law et de Paley.

En 1796, parut le premier annuaire de l'Université (C. U. Calendar). Cet annuaire a été publié régulièrerement chaque année depuis 1799. De grandes réformes pédagogiques ont renouvelé par la suite la face de l'Université. D'abord, quelques nouveaux collèges ont été créés : Downing College (1800); Selwyn College (1882); Ridley Hall (1881), séminaire de l'Eglise évangélique. Le régime des examens a été modifié de fond en comble; dès 1832, il y eut un classical tripos; en 1851, on établit un moral sciences tripos et un natural sciences tr. ; à partir de 1875, il y a eu un tripos spécial pour le droit (Law tr.) et un autre pour l'histoire (Historical tr.), dont le programme a été modifié en 1888.

Cambridge a mis de la sorte ses programmes au niveau des exigences du monde moderne; elle enseigne à partir de la la fin du XIXe siècle l'encyclopédie complète des sciences, comme il convient à une véritable université. D'autre part, elle a aussi rajeuni ses statuts. Les Observations on the statutes of the University du doyen Peacock, où l'auteur explique l'ancien code à un point de vue historique, montraient déjà clairement en 1841 l'absurdité de règlements surannés. Une commission fut désignée par la couronne, à la requête de l'Université, pour reviser les statuts d'Elisabeth. Elle fit disparaître les abus les plus énormes dans sa réédition desdits statuts publiée en 1858. Mais son oeuvre avait été timide et incomplète. Le docteur Farrar et ses six collaborateurs lancèrent en 1867 un manifeste éloquent : Essays on liberal Education; ce fut le manifeste de Cambridge, de même que le livre fameux de Mark Pattison fut le manifeste d'Oxford. L'Universities of Ox. and Ca. Act de 1877, approuvé par la reine Victoria en 1882, donna satisfaction à la plupart des voeux des réformateurs : les fellowships des collèges ont été assujetties è de sages règles; les collèges ont été forcés de céder à l'Université une partie de leurs revenus : un système de lectures inlercollegiales a été mis en vigueur, etc. (Ch.-V. Langlois).

Cambridge. - Le nom de Cambridge est commun à plusieurs villes des États-Unis, dont la principale est dans l'État du Massachusetts, à 4 km au Nord-Ouest de Boston, avec lequel elle communique par des ponts jetés sur le Charles River. Population : 105,200  habitants, en 2012.

La ville de Cambridge a été fondée en 1630 et érigée en city en 1846. Elle fut le quartier général de Washington, pendant le blocus de Boston (1775-1776).
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Massachusetts Institute of Technology.
Le M.I.T., à Cambridge (Massachusetts). Photo : Carol Highsmith.

C'est le siège de prestigieux établissements d'enseignement et de recherche, à commencer par  le MIT (Massachusetts Institute of Technology) et l'université de Harvard, la première qui ait été fondée aux États-Unis : on y enseigne outre les études classiques, le droit, la médecine, etc. (GE).

Université d'Harvard. 
Fondée en 1638 à Cambridge, dans le comté de Middlesex, grâce à un legs de John Harvard, l'université de Harvard est devenue peu à peu la plus importante (ou l'une des plus importantes) des Etats-Unis. Elle comprend 18 grands bâtiments indépendants qui, avec les jardins et les cours qui les entourent, occupent une surface de 14 hectares environ; les plus importants sont le Memorial Hall, qui comprend un réfectoire et une salle de spectacle; sa façade a 94 m de longueur et sa largeur est de 35 m : il a été fondé en souvenir des membres de l'Université qui ont péri pendant la guerre de Sécession; l'University Hall est une belle bâtisse qui comprend une chapelle, des salles de lecture et des réfectoires : le Gore Hall contient la bibliothèque; il faut citer encore le Matthews Hall, le Massachusetts Hall, le Divinity Hall et la Holden Chapel. L'Université comprend un muséum zoologique et biologique, une salle de minéralogie, un jardin botanique, un observatoire, un musée consacré à l'archéologie et l'ethnographie américaine (musée Peabody), une imprimerie réputée, etc. 

On y trouve aussi des laboratoires de chimie et de physique, une école polytechnique et une école d'agriculture, une école de médecine, une école de droit, une section théologique, une école de vétérinaires, etc. (GE).
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Harvard House, à l'université de Harvard.
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Dictionnaire Villes et monuments
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