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Les Grecs
anciens nommaient la Grèce
Hellas (Hellade); les Romains
l'appelèrent
Graecia, du nom d'une tribu hellène,
celle des Graikoi, établie dans l'Italie méridionale,
et plus tard, quand ils en eurent fait la conquête,
Achaïa,
du
nom de la ligue achéenne. La Péninsule et les îles
les plus rapprochées, rassemblaient selon certaines estimations
entre 3,5 et 6 millions d'habitants sur un espace de 60 000 km² environ.
C'était un territoire riche en forêts qui couvraient ses montagnes.
Avec son sol argileux et crayeux, et son relief escarpé, la Grèce
était peu propre à la culture, à part quelques petites
vallées d'alluvions; malgré cela, l'agriculture y fut pratiquée
dès les temps les plus reculés : le blé![]() ![]() ![]() ![]() ![]() On divise habituellement l'histoire de
la Grèce ancienne en plusieurs périodes. La première,
dite, faute de mieux, pré-hellénique. Les grands foyers de
civilisation sont d'abord insulaires. On les trouve en Crète ![]() Carte schématique de la Grèce continentale pendant la période préhistorique. |
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La
formation des états grecs
Après la disparition
de la civilisation mycénienne et l'arrivée concomitante des
Doriens, la Grèce traverse une époque obscure, puis commence
à se relever vers le VIIIe
siècle av. J.-C. C'est le temps
des grandes compositions homériques ( L'Archontat (du grec arkhôn = qui commande). - Les Archontes étaient les premiers magistrats de la république d'Athènes, étaient au nombre de 9. Le 1er, nommé archonte éponyme, parce qu'il donnait son nom à l'année, était surtout chargé de l'administration civile. Le 2e, l'archonte-roi, présidait aux affaires de la religion. Le 3e, le polémarque, commandait les armées. Les 6 autres, appelés thesmothêtes ou législateurs, étaient chargés de la promulgation et de l'exécution des lois. Les archontes étaient nommés par l'assemblée du peuple et entraient dans l'Aréopage à l'expiration de leur charge.La royauté est également abolie à Argos (506), puis en Élide, à Corinthe, en Arcadie ![]() ![]() Entre 750
et les guerres médiques (493),
de nombreuses colonies grecques portèrent la civilisation hellénique
jusqu'aux les îles de la mer Égée et sur les côtes
de l'Asie Mineure. Après s'être dirigées d'abord vers
les îles de la mer Égée et les côtes de l'Asie
Mineure, ces émigrations s'étendirent ensuite aux côtes
de la Thrace |
Les
amphictionies
ou amphictyonies étaient l'une des institutions qui exprimaient
le mieux le sentiment d'unité des anciens Grecs. Il s'agissait d'associations
politiques et religieuses qui, dans l'origine, étaient établies
auprès des temples de la Grèce fréquentés par
plusieurs peuples, afin de veiller à la célébration
des fêtes et d'empêcher toute hostilité. Chacun des
États voisins du temple y envoyait ses députés. Les
amphictionies les plus célèbres étaient celles d'Argos,
près du temple de Héra Le
Conseil des Amphictions était une assemblée générale
de la Grèce propre, composée de députés représentant
les peuples confédérés de cette contrée; Les
peuples qui prirent part originairement étaient : les Thessaliens,
les Perrhèbes, les Magnètes; les Achéens de la Phthiotide Le but de cette réunion était d'examiner les affaires de la Grèce; de prévenir les guerres, de juger toutes sortes de causes, principalement les attentats contre le droit des gens et la sainteté du temple de Delphes, Si les nations condamnées par un arrêt des Amphictions n'obéissaient pas, l'assemblée était en droit d'armer contre le peuple rebelle toute la confédération et ,de l'exclure de la Ligue amphictionique. Le Conseil des Amphictyons fit entre rendre plusieurs guerres sacrées; l'une d'elles fournira à Philippe l'occasion d'entrer dans le Conseil et d'intervenir dans les affaires de la Grèce. |
Les
Hellènes contre le reste du monde
Les Grecs qualifiaient
de barbares (d'une onomatopée qui singe un discours incompréhensible),
tous ceux qui ne parlaient pas leur langue (ils feront seulement une exception
pour les Romains). Et ces barbares ont commencé à leur causer
du souci à partir du VIe
siècle. Ce sont d'abord leurs colonies,
déjà affaiblies par leurs rivalités, qui se heurtent
à la brutalité du monde extérieur. Celles de la Grande-Grèce
(Sud de l'Italie) et de Sicile sont
confrontés notamment aux Étrusques et aux Carthaginois. En
Asie mineure, puis sur le sol même de la Grèce continentale,
se seront les Perses La rivalité d'Athènes, de Sparte et de Thèbes Rassurés par
leur issue victorieuse des guerres médiques,
les Grecs n'ont pas tardé à s'affaiblir par ses guerres intestines.
Athènes
et Sparte, qui sont alors les deux Etats prédominants,
commencent la Guerre du Péloponèse Ce fut l'occasion
pour Sparte de chercher à retrouver
sa suprématie, par le traité d'Antalcidas,
en 387,
conclu avec le roi de Perse, et auquel elle livra les villes grecques de
l'Asie. Sparte pu ainsi s'assurer une nouvelle domination sur la Grèce
continentale, lorsque Pélopidas parvint, en 379,
à secouer le joug qu'elle avait imposé à Thèbes.
La bataille de Leuctres, gagnée par Epaminondas sur les Spartiates
en 371,
donna aux Thébains une prépondérance passagere sur
toute la Béotie Les dominations étrangères Le
protectorat macédonien.
En vain des condédérations
de cités se formèrent. La Ligue
Achéenne, fut instituéee en 284;
elle avait à sa tête un stratège (général),
élu par tous les habitants. Les Achéens
reconstituèrent ainsi la confédération qu'ils avaient
formée dès les temps les plus anciens. La Ligue achéenne
admit dans son sein les principales villes du Péloponnèse La
Grèce romaine.
Gracia capta ferum victorem cepit et artesProvince romaine sous l'Empire, la Grèce fut ensuite rattachée à l'Empire d'Orient, lors du partage de Théodose, la Grèce fut sans cesse désolé par les invasions des barbares : les Wisigoths, sous la conduite d'Alaric (395-398), ravagent le pays en tous sens; les Vandales (466), les Ostrogoths (475), les Bulgares (500), l'envahissent à leur tour, en attendant que n'arrivent et ne s'installent les Slaves ![]()
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