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L'histoire antique
de l'Inde, telle que la rapportent les textes indiens, est pleine
d'obscurité et de mythes. L'archéologie éclaire cependant
les époques les plus reculées. De nombreux sites remontant
au Paléolithique, ont été découverts dans tout
le sub-continent. Mais le passé ancien de
la région est surtout marqué par l'existence dans la Vallée
de l'Indus et jusque dans le Gudjarat, d'une grande civilisation agraire,
organisé autour de deux importants pôles urbains : Harappa,
au Nord (Pendjab), et Mohendjo Daro, au Sud (Sind), et qui s'est développée
au cours du IIIe
millénaire av. J.-C. Cette civilisation,
très comparable à celles qui fleurissent vers la même
époque en Mésopotamie et en Égypte,
reste moins connue que celles-ci. Les nombreux sceaux découverts
révèlent une une écriture qui, bien que très
imparfaitement déchiffrée, semble toutefois indiquer que
langue parlée par les Harappéens était apparentée
aux langues dravidiennes,
toujours pratiquées de nos jours dans le Sud de l'Inde et au Sri
Lanka.
Aryas, Grecs et
Mauryas.
L'histoire de l'Inde commence à acquérir quelque certitude au VIe siècle. Darius, roi des Perses, forma, du pays situé entre le Paropamisus et l'Indus, la vingtième satrapie. Alexandre, en 327 av. J.-C, soumit une partie du Pendjab, où régnait Porus, et descendit l'Indus jusqu'à son embouchure. Cette expédition ouvrit l'Inde aux Occidentaux et, dès lors, l'Europe entretint des relations commerciales avec le subcontinent indien, soit par terre au moyen de caravanes, soit par mer (Les Lagides en particulier n'allaient pas tarder à diriger d'Egypte vers l'Inde des flottes qui revenaient chargées de denrées). A la mort d'Alexandre, un Indien, Chandragoupta, son protégé, renversa la famille usurpatrice des Nandas (Pendjab) et fonda la dynastie maurya; il étendit son territoire jusqu'à l'Indus, et imposa un traité à Séleucus Nicator dont il épousa la fille. Un ambassadeur grec, Mégasthénès, s'établit à la cour de Patalipoutra (Patna); c'est à ses observations que nous devons de précieux renseignements sur la société de l'Inde 300 ans avant notre ère. La décadence des Séleucides ralentit cependant pour un temps les relations commerciales entre l'Inde et l'Occident. Tout au plus voit la cour impériale de Byzance recevoir plusieurs ambassades indiennes; au VIe siècle de notre ère, le moine Cosmas Indicopleuste visita une grande partie de l'Inde et en rapporta le ver à soie. Ashoka Piyadasi, petit-fils de Chandragoupta, porta à son apogée la puissance maurya; mais, sous ses successeurs, des princes grecs se rendent indépendants en Bactriane; Arsace émancipe les Parthes (L'histoire de l'Iran); des royaumes indo-grecs se fondent sur l'Indus et sur l'Oxus, d'après le modèle de celui de Diodote, le gouverneur indépendant de la Bactriane. Eucratidès, Démétrius, Agathoclès, Ménandre, frappent des monnaies, encouragent les arts, protègent même la religion indigène et se font presque Indiens. Vers 50 av. J.-C, tout ce groupe indo-grec, isolé du monde hellénique, battu en brèche par les succès des Parthes, disparaît devant la poussée des invasions venues de l'Asie centrale. De l'ère
saka au règne de Harcha.
L'ère chrétienne vit s'ouvrir une phase de prospérité et de grandeur commerciales. Une invasion de Huns (VIe s.) ravagea le Pendjab, le Cachemire et l'Inde centrale; puis les hordes disparurent sans laisser de traces de leur passage. Au VIIe siècle, un grand prince, Harcha Vardhana Siladatiya, soumit l'Hindoustan et essaya de faire renaître l'empire d'Ashoka; il s'avança vers le Sud, mais il fut repoussé par le chaloukya Poulikési II. A la mort d'Harcha, l'Hindoustan, ainsi que l'Inde méridionale, continua à se morceler en petites dynasties locales, au moment même où l'islam commençait à se répandre dans le pays entier. L'islamisation.
Le successeur de Mohammed fut le gouverneur
même de Delhi, Koutab-oud-Din, qui fonda la première dynastie
musulmane de l'Inde (celle dite des Esclaves); elle compta des princes
de valeur, et dura jusqu'en 1290; elle
eut à repousser des invasions mongoles
et à réprimer des révoltes intérieures. La
maison de Kilji (Afghans Chilligis) occupa
ensuite le trône pendant trente ans. Ala-oud-Din (1295-1315)
augmenta son empire et s'empara du Gudjerat; un de ses généraux
poussa ses conquêtes jusque dans le Carnatique; à l'extrémité
même de l'Inde, il bâtit une mosquée
en face du pont d'Adam. La maison de Toughlak (1320-1414)
fournit des princes tels que Mohammed, dont la férocité ne
fut surpassée que par celle de ses successeurs; elle disparut avec
l'invasion de Tamerlan
(1398-1399).
L'empire du Grand
Moghol.
Akbar, petit-fils de Baber (1556-1605),
est le prince le plus éclairé qui ait ,jamais régné
sur l'Inde; il réunit sous son sceptre un grand nombre de provinces,
et il inaugura un système d'administration dont les Anglais ont
suivi par la suite les grandes lignes. Il sut se concilier les Hindous,
encouragea la littérature et les arts et s'intéressa aux
diverses religions qui avaient des représentants dans son empire.
Il fit de sa cour un rendez-vous de lettrés et de sages. Avec son
petit-fils, Jahângir, surnommé Shâh-Djihan, la puissance
moghole atteignit son apogée; l'Europe apprit à connaître
la splendeur de ses palais. On admire encore à Agra et à
Delhi les monuments qu'il fit édifier. C'est à lui que l'on
doit notamment, à Agra, le Tadj-Mahal, un mausaulée construit
pour son épouse morte en 1631.
Sous Aurangzeb (Aureng-Zeyb),
son fils (1658-1707),
grand prince, malheureusement fanatique et féroce, les Radjpouts
se rendirent indépendants (1679),
ainsi que les Mahrattes, guidés par un chef aventureux, Sivaji (1674).
Les Sikhs se soulevèrent également.
Les successeurs d'Aurangzeb ne purent enrayer ce mouvement de décadence.
La Grande mosquée de Delhi. Le Deccan se détachait de l'empire, et le gouverneur d'Aoudh (Audh) secouait le joug. En 1739, les Iraniens envahissaient l'Inde; Nadir-shah assiégeait Delhi et ne se retirait qu'après avoir ordonné un pillage qui dura cinquante-huit jours. Il laissera l'empire du Grand Moghol irremédiablement affaibli. Les soubabs et nababs mongols, les radjahs et les tribus hindoues, surtout les Mahrattes et les Sikhs, se soulèvent et forment des États indépendants. Dix ans après, Ahmed-shah, à la tête des tribus afghanes, envahit et dévasta l'Inde six fois de suite. Les Mahrattes s'étaient vainement opposés à ces incursions ; ils avaient été battus à Panipat (1761) du reste, la dynastie fondée par Sivaji n'avait pas conservé longtemps l'autorité. Son petit-fils, Sahou, fut dépouillé de ses biens par son ministre brahmane, Balaji Visvanath, qui, avec l'appui des Moghols, prit le titre de pechva; un partage en cinq branches ne tarda pas à se faire des dépouilles de l'héritage de Sivaji : à Pounah (le Pechva), à Goualior (Sindhia), à Indore (Holkar), à Baroda (Gaïkowar). C'est chez les Mahrattes que les Anglais allaient bientôt trouver de la résistance. Quant au pouvoir du Grand Moghol ils avaient habilement profité de l'anarchie qui avait suivi l' invasion afghane pour le restreindre de plus en plus, jusqu'au jour où ils firent du vieil empereur de Delhi leur prisonnier à Rangoon. Les convoitises
européennes.
Les Anglais et les Français, longtemps avant la révolution de 1688, si fatale à la prospérité commerciale de la Hollande, avaient essayé de lutter contre la concurrence hollandaise et de fonder des compagnies. En 1599-1600, se formait, à Londres, la Compagnie des marchands trafiquants aux Indes orientales, qui prépara peu à peu la voie à l'impérialisme anglais. En France, des marchands rouennais essayèrent d'établir un commerce régulier avec l'Inde (1603); en 1611-1615-1642, on tenta de constituer une Compagnie des Indes orientales, qui ne fut définitivement organisée qu'en 1664 par Colbert. En 1719, elle devint la Compagnie des Indes par la fusion avec les compagnies des Indes occidentales, du Sénégal et de la Chine. En 1769, un décret royal suspendit ses privilèges, et un décret du Directoire l'abolit en 1796. Des compagnies rivales, danoise (1612-1846), écossaise (1695), espagnole (1733), allemande (1722-1793), suédoise, etc., étaient également entrées en ligne; mais, seules, l'Angleterre et la France luttèrent sérieusement pour la possession effective de l'Inde. La grande période de combat s'ouvre
avec la guerre de la succession d'Autriche. La
Bourdonnais et Dupleix soutinrent la guerre;
mais la cour de Versailles,
au lieu de soutenir leurs efforts, les laissa livrés à eux-mêmes,
et encore malgré les succès de Dupleix dans le Karnatik
(Carnatique), celui-ci fut finalement rappelé en 1753,
laissant le champ libre aux Anglais. Sous la direction
de la Compagnie des Indes et sous la conduite de Clive et de Warren
Hastings, ceux-ci reprennent le rôle que déserte Louis
XV. Clive, le vainqueur de Plassey, soutenu et récompensé
par son gouvernement; en 1765, fonde
la dévannie du Bengale
dont il est nommé gouverneur, et organisait les services de la Compagnie.
Il quitta l'Inde en 1767 et fut remplacé
par Warren Hastings en 1772, nommé,
en 1774, gouverneur général
du Bengale. A cette époque commence la longue série de gouverneurs
qui se succédèrent au Bengale et, peu à peu, établirent
solidement la suprématie anglaise par des annexions ou des conquêtes.
Ils ont commencé par faire du nabab d'Aoudh
leur vassal; puis ils obtiennent par surprise et par ruse Bénarès
et beaucoup d'autres villes importantes; des guerres heureuses contre les
Français, contre les deux rois de Maïssour (Haïder-Ali
et Tippou-Saïb), contre les Mahrattes, contre tous les indigènes,
finissent, vers 1817,
par les rendre maîtres de presque tout l'Hindoustan, qu'ils possèdent,
soit comme provinces immédiates, soit comme fiefs placés
sous leur protection.
Bénarès et le Gange (Dasasvamedha Ghat), au XVIIIe siècle, par Thomas Daniell. Naissance d'un
empire.
Le siège de Delhi, en 1857. Bientôt, le rajah de Bithour, Nana Sahib, prit une part active à l'insurrection et commanda l'effroyable massacre de Cawnpour; grâce au loyalisme des Sikhs, les Anglais eurent le temps de se reprendre et d'organiser la défense. Dès le 14 mai 1857, Delhi avait été pris après des prodiges de valeur; le vieil empereur, le dernier des Moghols, Bahadur-shah, fut fait prisonnier et envoyé à Rangoon, où il mourut (1862). Ses fils furent tués de la main même de Hodson. Les représailles furent horribles. Il fallut un an pour la répression complète de la révolte, dont les conséquences furent un changement dans l'administration, et, par l'act de 1858, le transfert du gouvernement de la Compagnie à la couronne. L'Inde, où les Anglais ont fini par asseoir leur domination plus solidement que jamais. fut dès lors gouvernée par la reine d'Angleterre, Victoria, et, en son nom, par un secrétaire d'Etat assisté d'un conseil; le gouverneur général reçut le titre de vice-roi. En 1877, sous la vice-royauté de lord Lytton, la reine Victoria fut proclamée solennellement impératrice des Indes. Lord Dufferin (1885-1890) annexa la Birmanie à l'empire, qui s'était déjà étoffé à sa périphérie du Béloutchistan (dans l'actuel Pakistan) (1876-1887), du Népal (1816), du Bhoutan (1865) et du Sikkim (1890). Le XXe
siècle.
Une démocratie parlementaire, membre du Commonweath, et dont le premier ministre, jusqu'à sa mort en 1964, est le pandit Jawâharlal Nehru, compagnon de route de Gandhi, s'installe à New Delhi. Le cadre dans lequel se déroule l'histoire de l'Inde depuis cette époque va rester à peu près le même pendant tout le XXe siècle, et même par certains aspects jusqu'à nos jours : conflits frontaliers avec la Chine, et surtout avec le Pakistan, qui se cristallise autour de la question du Cachemire (dont 40% de la superficie sont occupés par le Pakistan depuis 1947); problèmes des minorités, sources de bouffées de violence sporadiques; sous-développement endémique, mais coexistant avec des poches de prospérité, et des capacités technologiques avancées, etc. |
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Eric
Paul Meyer, Une
histoire de l'Inde, Albin Michel, 2007. - L'Occident
s'étonne aujourd'hui de voir le sous-continent indien faire son
entrée sur la scène internationale. Mais en réalité,
l'Inde "éternelle" et isolée du monde n'a jamais existé;
elle fut une invention de l'Europe, confortée
parfois par certains discours religieux des Indiens eux-mêmes. Un
cinquième de l'humanité est l'héritier d'une histoire
complexe, riche en ruptures et en épopées, qui couvre plus
de quatre mille ans, des premières cités de l'Indus à
l'empire d'Ashoka, de celui des Grands Moghols
au Raj britannique, puis à l'Indépendance et à la
Partition. Éric Paul Meyer, professeur et vice-président
de l'Inalco, dresse ici une fresque vivante de ce monde en mouvement. On
y voit naître le bouddhisme, se transformer
l'hindouisme, s'implanter l'islam,
arriver d'Occident les marchands et les missionnaires.
Au-delà des indispensables repères chronologiques, c'est à une réflexion plus thématique, centrée sur les liens entre économie, politique et religion que nous convie l'auteur. En montrant les enjeux considérables mobilisés par les différentes interprétations de cette histoire, il nous aide à comprendre l'un des acteurs majeurs de la mondialisation. (couv.). Amina Okada, L'âge d'or de l'Inde classique, Editions Gallimard, 2007. - En 320 de notre ère, l'arrivée d'une nouvelle dynastie, les Gupta, va marquer l'apogée de la civilisation indienne. L'époque gupta voit la rédaction de grands textes, tels le Vedânta et les Purâna, recueils de mythes et de légendes; c'est aussi le temps de l'épanouissement de la littérature et du théâtre. Dans cet âge d'or sans pareil de la civilisation indienne, les sciences (mathématiques, astronomie...) ne sont pas en reste. Quant à l'art, il atteint un raffinement et une perfection sans précédent. À noter : une exposition, L'Âge d'or de l'Inde classique, l'empire des Gupta, se tiendra aux galeries nationales du Grand Palais du 4 avril au 25 juin 2007. (couv.). Roland Lardinois, L'invention de l'Inde, entre ésotérisme et science, CNRS, 2007. - De l'érudition à la controverse, l'Inde savante va se construire avec des personnages comme Eugène Burnouf, Sylvain Lévi, Marcel Mauss, Max Weber, René Daumal, René Guénon que l'on redécouvre et surtout Louis Dumont avec ce postulat : La vision brahmanique du monde est-elle transformable en modèle sociologique? L'Inde mobilise trois curiosités : une érudite, une littéraire et mondaine et une confessionnelle, à tel point que l'étude du sanscrit et du système brahmanique est depuis toujours au coeur des débats intellectuels, politiques et religieux. "l'un des enjeux essentiels que soulève la sociologie de l'Inde est celui de la définition de la science comme expression de l'universel". (couv.) Douglas
Gressieux, Les
Troupes Indiennes en France 1914-1918, Alan Sutton, 2007. -
Parmi les nombreux pays qui ont participé,
aux côtés de la France, aux
combats de la Première
Guerre mondiale, il en est un qui est
souvent ignoré : l’Inde.
Sous
le commandement britannique, l’armée de l’Inde débarque à
Marseille le 26 septembre 1914 pour gagner
les zones de combat par train jusqu’à Saint-Omer. Elle doit s’adapter
au terrain et au rude climat hivernal car elle n’a jamais combattu en Europe.
Les soldats indiens vont très vite pactiser avec la population française
et se battre vaillamment à Arras, Lens,
Bapaume, Neuve-Chapelle, Ypres
et Mons.
« Rentrez chez vous, dans le lointain pays d’Orient baigné de soleil, et faites savoir au monde entier comment vos compatriotes ont trempé de leur sang la terre froide du nord de la France et des Flandres, comment, avec un courage exemplaire, ils l’ont délivrée en luttant au corps-à-corps avec un ennemi redoutable ; faites également savoir à l’Inde tout entière que nous veillerons sur leur tombe avec la même dévotion que méritent nos morts. » (couv.). William Dalrymple, Le Moghol blanc, Noir sur blanc, 2006. - James Achille Kirkpatrick débarque sur la côte orientale de l'Inde en 1779, habité par une dévorante ambition d'officier dans l'armée de Madras de la Compagnie Anglaise des Indes orientales; il est fort désireux de se faire un grand nom dans la conquête et l'assujettissement du sous-continent indien. Mais, ironie de l'Histoire, le destin en décide autrement, et c'est lui qui est conquis non pas par une armée, mais par une princesse indienne musulmane. En effet, Kirkpatrick vient d'être nommé, à l'âge de 34 ans, pendant l'insupportable été caniculaire de 1797, Lord Résident britannique de la Compagnie anglaise des Indes orientales à la cour du nizam d'Hyderabad, où il aperçoit Khair un-Nissa, «La Plus Admirable d'Entre Toutes», une sublime beauté âgée de seulement 14 ans, petite-nièce du premier ministre du nizam et descendante du Prophète. Tombé fou amoureux de Khair, au point d'en oublier toute ambition, il relève de nombreux défis afin de l'épouser. Khair, déjà fiancée à un noble d'Hyderabad, vit enfermée derrière le purdah, ce lourd rideau qui soustrait les femmes résidant dans le zenana, le harem, au regard des hommes. Kirkpatrick se convertit à l'islam et épouse enfin la bégum Khair un-Nissa en 1800. Selon certaines sources indiennes, il devint même agent double au service d'Hyderabad contre les intérêts de la couronne. Il n'existe personne d'autre que William Dalrymple pour transformer l'histoire vraie d'un grand amour entre un diplomate anglais et une princesse indienne en une envoûtante et brûlante saga mêlant passion, séduction et trahison sur fond d'intrigues de harem et d'espionnage. Le Moghol Blanc déroule, en une grandiose fresque épicée, l'histoire colorée et souvent turbulente de l'Inde du XVIIIe siècle. (couv.). Guillemette de La Borie, Indira Gandhi, Maren Shell, 2006. - Indira Gandhi a été une des femmes les plus puissantes du monde, parmi les premières à diriger une démocratie moderne. Et pas n'importe laquelle : la plus grande de notre planète, bientôt peut-être la première économiquement! Elle a hérité de la sagesse de traditions millénaires, montré autant d'intuition politique que de passion maternelle. Vingt ans après sa mort, la dynastie qu'elle a contribué à créer continue à influencer la destinée de l'Inde. Collectif, Découvertes de l'Inde, 1497-1947, Kailash, 2005. |
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