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00 N, 2 00 E |
La France
(lat. Gallia ou Francia) est un État
d'Europe ,
occupant l'extrémité occidentale et la partie centrale de ce continent.
Superficie : 547,030 km² (643,427
km² en comptant les territoires et départements d'outre-mer). C'est une
république,
peuplée de 68 millions d'habitants (2024). Elle se place, en 2011,
au neuvième rang mondial par son PIB, et au 35e
rang mondial par son PIB par habitant (au 16e
rang sur 35 pays de l'OCDE).
Elle est divisée administrativement 13
régions métropolitaines et quatre (ou cinq) régions d'outre-mer (Mayotte
étant un département doté des compétences d'une région). Ces régions
sont subdivisées en 101 départements; s'ajoutent à cela plusieurs
territoires d'outre-mer dotés de statuts administratifs divers. Capitale
: Paris .
Autres grandes villes : Marseille ,
Lyon ,
Toulouse ,
Lille ,
Bordeaux ,
Strasbourg ,
etc.
Les régions de
la France et ses possessions d'outre-mer
De l'hexagone approximatif que forme la
France, trois côtés sont bordés de mers (Mer
du Nord, Manche,
Océan
Atlantique, Méditerranée), deux
limités par des montagnes (Pyrénées,
Alpes),
un ouvert sur les plaines de l'Europe
du Nord et de l'Est.
Géographie physique
Orographie.
Au centre de la France s'élève la citadelle
du Massif Central,
d'où les eaux s'écoulent en divergeant de tous côtés. Autour du Massif
Central, partout le sol s'abaisse, les plaines
s'étendent, à peine ondulées de collines. La plaine du Nord descend
vers la Manche et la mer du Nord, celle de l'Ouest vers l'Océan
Atlantique, celles du Sud et de l'Est vers la Méditerranée.
A la périphérie, on rencontre deux autres massifs : le Massif
Armoricain en Bretagne et les Vosges,
dans l'Est. Au Sud la chaîne des Pyrénées
marque la frontière avec l'Espagne; au Sud-Est,
le Jura marque celle de la Suisse
et les Alpes celle de l'Italie.
La ceinture de plaines oĂą coulent les
fleuves
et les rivières ouvrent des grands axes de communication entre ces différents
reliefs. Ainsi, la trouée du Rhône, prolongée
par celle de la Saône, conduit depuis la Méditerranée
jusqu'aux passages voisins des sources de la Seine,
de la Meuse, de la Moselle, tributaires de la Manche et de la mer du Nord.
De la Seine moyenne, on passe sans difficulté, soit au bassin du
Rhin,
soit Ă celui, tout voisin, de la Loire. Entre
la Loire et la Garonne, voisines par leurs estuaires,
aucun obstacle n'interrompt la plaine; enfin par la trouée supérieure
du bassin de la Garonne, entre Pyrénées et
Massif
Central, on atteint facilement la Méditerranée.
Ce bref résumé montre que toutes les formes de relief sont représentées
sur le sol français. Plaines, hauts plateaux,
chaînes de montagnes s'y succèdent de l'Ouest
à l'Est selon des altitudes croissantes, figurant, sur un territoire d'étendue
restreinte, les principaux accidents du relief de l'Europe,
dont la France présente comme un raccourci.
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Carte
de la France. Source : The World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
On peut considérer comme formant l'arête
dorsale de la France le bourrelet à peu près continu qui unit les Pyrénées
aux Vosges, fortement redressé entre le seuil
de Naurouze et le seuil de la Bourbince, sous les noms de Montagne-Noire
(1210 m), Cévennes (1702 m), monts du Vivarais
du Beaujolais (1012 m), du Charolais (605 m), s'abaissant ensuite au plateau
de Langres ,
mais sans cesser de présenter ce trait caractéristique d'une très forte
déclivité du versant Est. A l'Ouest de l'arête se développent des étendues
considérables de plateaux inclinés dans la direction de l'Océan
Atlantique : au Nord, plateaux du Bassigny (350 Ă 400 m); au Sud,
plateaux calcaires des Causses, de 700 Ă 1100
mètres, et, surtout, au centre, la large masse du Massif
Central, dont le socle paléozoïque,
élevé d'abord de 1000 à 1100 mètres, s'étale vers l'Ouest en immenses
croupes : plateaux de Mille-Vaches (954 m), de Gentioux (731 m), de Combrailles
(721 m), de la Marche, (550 m), mais dont la partie orientale a été remaniée
par les éruptions
cénozoïques qui ont dressé,
sur le soubassement primitif, les alignements volcaniques
du Velay
(1423 m), le cône du Cantal (1856 m), étalé les basaltes
de la Planèze (1100 m), du Cézallier (1206 m) et du Mont-Dore (1886 m),
ouvert les cratères des Puys (1465 m), en un mot dressé de nouvelles
montagnes sur le soulèvement en partie rasé, et accusé davantage les
dépressions anciennes du Velay, du Forez et de la Limagne.
Au Massif
Central il faut rattacher, au Nord-Est, le Morvan (902 m) et
surtout les Vosges, dressant entre 1400 et 1000
mètres leurs ballons au-dessus de la plaine alsacienne, vers laquelle
elles tournent leur versant abrupt, tandis que le versant ouest s'incline
doucement au-dessus du plateau lorrain. Il faut y rattacher, surtout Ă
l'Ouest, les arĂŞtes granitiques, qui constituent
en Bretagne
les montagnes Noires (223 m), le Bocage vendéen (mont Mercure, 309 m),
et, plus au Nord, les collines de Normandie
(413 m).
Entre la Marche
et le Bocage ,
le Poitou
(145 m) fait communiquer les deux grandes dépressions, fort dissemblables,
de l'Ouest français. Au Nord, le bassin Parisien présente une remarquable
disposition de cuvettes emboîtées, l'affleurement des couches géologiques,
de plus en plus récentes à mesure qu'on avance vers le centre, étant
marqué par un ressaut de terrain, ou falaise : côtes de Moselle (410
m), de Meuse (385 m), falaise de Champagne
(397 m), de Brie
(207 m). Sur la périphérie prédominent les hautes plaines (Champagne,
Lieuvin, pays de Caux ,
Beauce ).
Au centre s'accusent les fonds du Gâtinais
et de la Sologne.
Le bassin Aquitain est autrement disposée.
Au Nord-Ouest, les plateaux du Quercy
rappellent, atténués, les causses rouerguats. Au Sud, au contraire, au
pied du gradin abrupt des Pyrénées, dont les
cimes se dressent entre 2500 et près de 3500 mètres, se développe un
large plateau fluvio-glaciaire, dont le sommet principal est au plateau
de Lannemezan, par 710 m d'altitude; l'éventail des rivières du Comminges ,
de l'Astarac et du Bigorre
l'a découpé en longues traînées de coteaux divergents. La Midouze et
la Gélise marquent au Nord-Ouest leur limite d'extension, au delà de
laquelle se développent les plaines de l'Albret et
des Landes.
Le fossé du Rhône
et de la Saône marque la séparation entre les reliefs de date ancienne
et ceux de date récente Alpes et
Jura.
Les derniers contreforts des Alpes embarrassent la vallée du fleuve,
Ă partir de Lyon .
A mesure que l'on avance vers l'Est, la violence et la netteté des reliefs,
escarpements de calcaires, aiguilles de granit,
trahissent la jeunesse du soulèvement, dont les gradins, séparés par
de profondes vallées longitudinales, s'étagent à des altitudes croissantes
: Préalpes, avec les montagnes de Lure
(1827 m), du Lubéron (1125 m), du Vercors (1608 m), de la Grande-Chartreuse
(2087 m); Alpes calcaires, avec les massifs du Dévoluy (2793 m), du Pelat
(3053 m), etc.; Alpes cristallines, oĂą se dresse le mont Blanc (4810 m).
Ici encore, la dissymétrie de la chaîne, s'élevant par efforts successifs
du côté français pour tomber en abrupt sur le Piémont
est flagrante.
Même caractère dans le Jura.
Le relief de la chaîne est moindre, variant entre 1700 et 930 mètres.
Au-dessus clos plateaux étagés qu'entaillent l'Ain et le
Doubs,
se multiplient à l'Est. les longs chaînons parallèles, coupés d'étroites
cluses,
dont les derniers dominent comme un mur la dépression de Neuchâtel. Par
le Jura, qu'une trouée peu élevée (Valdieu, 343
m) sépare des Vosges, l'accès du sol français
achève de se trouver fermé à l' Est.
Géologie.
La France est formée par trois massifs
anciens, individualisés dès la fin du Paléozoïque
(Massif Armoricain, Vosges,
Massif
Central), réunis par les sédiments des mers mésozoïques
et cénozoïques. Le Bassin Parisien a émergé
à la fin de l'Oligocène; le Bassin Aquitain
au milieu du Miocène; enfin, la vallée du Rhône,
exondée après le Pliocène inférieur, a soudé
les Alpes au Massif Central. Des montagnes volcaniques
se forment, pendant le Miocène supérieur et le Pliocène, dans le Velay
et l'Auvergne ,
Sur le sol ainsi constitué, l'oeuvre des agents atmosphériques a créé
le modelé actuel.
Précambrien
et Paléozoïque.
a) Extension des mers. Les terrains
paléozoïques
et antécambriens affleurent seulement dans
les massifs anciens et dans quelques points des
Alpes
et des Pyrénées. Aussi est-il très difficile
de reconstituer la géographie de la France aux différentes périodes
de ces période. L'Archéen, avec ses gneiss et
ses micaschistes, présente partout des caractères
à peu près identiques. Le Cambrien, bien représenté
dans l'Ardenne (phyllades de la vallée de la Meuse), le Cotentin ,
la Bretagne
(schistes, phyllades et poudingues), n'a livré de fossiles
que dans la montagne Noire. Le Silurien, dans
les mêmes régions, est formé par des ardoises (Angers ),
des schistes Ă Graptolithes (Normandie ,
Anjou ,
Pyrénées), ou des calcaires (Cotentin, montagne
Noire). Le Dévonien lui est le plus souvent
associé; dans les Pyrénées, il est formé par des marbres
griottes, activement exploités. Dans tous les massifs anciens, on retrouve
les dépôts marins (schistes et calcaires) du Carbonifère;
les dépôts continentaux, riches en anthracite,
occupent de grandes surfaces dans le Beaujolais
et le Roannais. La houille affleure, dans le nord
de la France (Carbonifère moyen), Massif
Central (Carbonifère supérieur). Le régime continental se
poursuit à l'époque permienne (schistes d'Autun
et de Lodève ,grèsrouges
des Vosges).
b) Phénomènes orogéniques. A
la fin du Silurien, le plissement calédonien,
ne se traduit dans le nord de la France que par une discordance
entre le Silurien et le Dévonien. Pendant le
Carbonifère
a pris naissance la chaîne hercynienne, qui s'étendait sur les massifs
anciens actuels. Ses plis, partant de la Bretagne ,
passaient dans le Massif Central et, de
là , après avoir subi un changement de direction de près de 120°, traversaient
le Morvan, les Vosges et la ForĂŞt-Noire.
c) Phénomènes éruptifs. Le Massif
Armoricain, les Vosges et le Massif
Central ont été le siège d'une grande activité éruptive,
pendant le Paléozoïque. De cette époque
datent les granits, diorites,
diabases, porphyres, porphyrites, etc.
Mésozoïque.
Extension des mers. Les terrains
secondaires qui forment les couches profondes des bassins de Paris ,
de l'Aquitaine
et du Rhône, se relèvent autour des massifs anciens.
Ils entourent le Massif Central et limitent
le bassin de Paris. La mer localisée à la fin du Permien
à l'Europe orientale et au bassin méditerranéen,
recouvre le nord-est de la France jusqu'à la lisière du Morvan et du
Massif
Central ; elle dépose des calcaires très
fossilifères (Muschelkalk). Vers la fin de la période, les lagunes laissent
déposer du gypse et du sel gemme. Pendant le Lias,
la mer recouvre graduellement toute la France, Ă l'exception de la Bretagne,
du Massif Central et d'une partie des Vosges.
Les marnes, les
calcaires
ou les schistes qui constituent le Lias sont
très fossilifères. Les dépôts coralligènes et oolithiques, les calcaires
à débris d'Encrines, prennent un grand développement dans la Normandie
et le Jura, au Jurassique
moyen. Pendant le Lias et le Jurassique moyen, une partie des Vosges
et du Massif Central était immergée.
Le Bathonien marque, pour le centre de la France, une période de soulèvement,
et, sur le pourtour du Massif Central, on trouve fréquemment des assises
continentales avec lignites intercalées dans les
couches marines. Le Jurassique supérieur est remarquable par le développement
des formations coralligènes progressivement cantonnées à la fin de la
période dans la région méditerranéenne. Les calcaires oolithiques forment
une auréole aux récifs, tandis que les dépôts de haute mer sont des
calcaires lithographiques. A la fin de la période, la mer ne subsiste
que dans l'Aquitaine
et la région méditerranéenne.
Ces conditions se retrouvent au début
du Crétacé. Le Nord de la France émergé fait
partie du continent wealdien. La mer recouvre cette terre pendant le Crétacé
inférieur; elle y dépose de puissantes assises de craie. Dans la région
méditerranéenne, la sédimentation n'a subi aucune interruption : il
y a passage insensible du Jurassique au Crétacé,
que caractérisent des Lamellibranches
spéciaux, les Rudistes. Une émersion presque complète du sol se produit,
à la fin du Crétacé. De très courte durée dans le bassin de
Paris ,
elle persiste au début du Cénozoïque dans le Midi, sauf sur l'emplacement
des Pyrénées et des Alpes.
Le
Cénozoïque.
a) Extension des mers. Un
golfe
occupe le Bassin parisien pendant l'Eocène; des
mouvements de faible amplitude déterminent, sur les bords, de nombreuses
alternances de dépôts marins (sables de Bracheux, de Beauchamp, calcaire
grossier de Paris) et de dépôts d'eau douce ou de lagunes (argiles et
lignites du Soissonnais, calcaires de Saint-Ouen, de Champigny, etc.).
Les produits de l'évaporation des lagunes (sel
et gypse) occupent une grande place, Ă la fin
de la période. Dans le Midi, une mer plus profonde
abandonne d'épais sédiments nummulitiques (Paléogène).
Une nouvelle transgression marine se produit à l'Oligocène;
le bassin de Paris est recouvert, et des golfes profonds pénètrent dans
la vallée du Rhin et dans le Massif
Central. Cette situation est d'ailleurs de courte durée : la
mer disparaît et de grands lacs, vite asséchés,
couvrent une grande partie du sol.
Dans le Bassin Aquitain, les dépôts d'eau
douce alternent avec les dépôts marins. La mer n'empiète que fort peu
dans le bassin du Rhône, où la plupart des dépôts oligocènes ont pris
naissance dans des eaux douces. Le Miocène débute
par une transgression d'abord sensible dans le
Bassin Aquitain et la vallée du Rhône, mais qui recouvre ensuite ces
deux bassins, ainsi que la basse vallée de la Loire.
Les phénomènes orogéniques qui se produisent alors chassent la mer et
ne laissent plus subsister, dans la vallée du Rhône, que des lagunes.
La mer y revient encore au début du
Pliocène,
puis disparaît définitivement.
Le Pliocène est encore une période de
grands lacs pour la vallée de la Saône; mais c'est,
avant tout, une époque d'activité éruptive.
b) Phénomènes orogéniques. La
fin de l'époque éocène est marquée par des
plissements qui ont l'ait surgir les Pyrénées
et les chaînes de Provence ,
autrefois continues. A cette époque aussi se sont produits les derniers
mouvements du pays de Bray ,
faisant apparaître les terrains jurassiques
à travers une boutonnière de Crétacé et de
Tertiaire.
La trace de ces plissements se retrouve dans tout le Nord, jusque dans
le Boulonnais .
Ces mouvements ont préparé la pénétration de la mer à travers les
massifs anciens des Vosges (vallée du Rhin)
et du Massif Central
(Limagne). Au milieu du Miocène, les mouvements
orogéniques dressent la chaîne des Alpes et le
Jura.
La poussée se transmet jusqu'au Miocène Central et y détermine des plis
à grand rayon, dont les synclinaux forment les vallées de l'Allier et
de la Loire et du Rhin. Des mécanismes semblables se produisent à la
fin du Miocène et font naître la vallée du Rhône.
c) Phénomènes éruptifs. Les phénomènes
volcaniques ont acquis une remarquable intensité, pendant le Miocène
et le Pliocène. Les volcans entrent en activité
dès le Miocène supérieur dans le Vivarais et l'Auvergne .
Au Pliocène inférieur, le Mézenc, le Cantal, le mont Dore, émettent
des basaltes, des phonolites, des trachytes.
Au Pliocène supérieur, l'activité se transporte dans la région des
Puys, où les cratères ont conservé leur fraîcheur.
d) Glaciations. Le Pléistocène
est l'époque des grands glaciers qui, par deux
fois s'étalent autour des Alpes, des Pyrénées,
du Massif Central
et des Vosges, et des grands
cours
d'eau qui ont creusé les vallées du nord de la France. L'Homo sapiens
se signale pendant la phase interglaciaire.
Hydrographie.
La France se trouve divisée en deux versants
principaux, celui de la Méditerranée,
du Nord au Sud, et celui de l'Océan Atlantique
et de la Manche du Sud-Est au Nord-Ouest. Chacun de ces versants est subdivisé
en un certain nombre de bassins.
Les
cours d'eau.
La Moselle, la Meuse et l'Escaut
portent leurs eaux vers la mer du Nord; la Somme, la Seine,
l'Orne, la Vire, la Rance se jettent dans la Manche; l'Aulne, le Blavet,
la Vilaine, la Loire, la Sèvre Niortaise, la Charente,
la Gironde et l'Adour
affluent dans l'Atlantique; le Tet, l'Aude, le RhĂ´ne
et le Var arrosent le versant le la Méditerranée.
Les cours d'eau
de France se répartissent sur le pays comme un réseau organisé. Tandis
que la Seine, la Meuse, la Moselle et la SaĂ´ne partent de points proches
pour s'éloigner à peine nées, d'autres, comme la Loire et la Seine,
lointaines Ă leur naissance, se rapprochent Ă presque se toucher au milieu
de leur cours. La Loire finit dans le mĂŞme golfe que la Garonne,
qui, par les trouées orientales de son bassin, communique largement avec
la Méditerranée et le Rhône.
Ce réseau a été complété par des canaux, sauf entre la Loire et la
Garonne, à l'Ouest. La frontière de l'Est est marquée par le Rhin.
Les
lacs.
Les lacs, peu nombreux,
n'ont que peu d'étendue; parmi les principaux, il faut citer : le lac
du Bourget (Savoie), qui a 20 km de long sur 4 de large; le lac le Grandlieu
(Loire-Atlantique), qui mesure 10 km de long, sur 8 de large, puis les
lacs de Saint-Point (Jura), de Palladru (Isère), de Nantua (Ain), d'Annecy
(Haute-Savoie), etc.
Les étangs salés sont nombreux sur les
cĂ´tes du Languedoc ,
du Roussillon
et de la Gascogne ;
les plus connus sont ceux de Carcans, de la Canau, de Biscarosse, de Cazau,
de Sanguinet, sur les côtes de l'Océan
Atlantique; ceux de Leucate, de Sijean, de Thau, de Maguelonne, de
Perols, de Mauguès, de Valcarès et de Berre sur la Méditerranée.
Les étangs d'eau douce se trouvent dans
les pays de plaines, tels que les Dombes (Ain)
et la Sologne. Les bassins de la Somme, de l'Escaut,
de l'Aisne, de la Sèvre Niortaise, des Landes de Gascogne et de la Loire
contiennent quelques marais dont
nombre diminue chaque jour Ă cause des
travaux de dessèchement. On en rencontre aussi quelques-uns dans les Bouches-du-Rhône.
Une partie du bas Poitou
en renferme tellement qu'elle a reçu le nom de Marais.
Le climat.
Les températures d'été sont réglées
par la latitude; celles d'hiver
par l'Océan; les pluies
sont accrues par l'altitude. Les variations de ces éléments ont fait
admettre en France plusieurs zones climatiques. Leur nombre varie selon
les auteurs; on en retiendra ici cinq :
1° le climat séquanien ou de
la Seine, dont la température est douce, modérée,
chaude en été et peu rigoureuse en hiver et dont la moyenne est de 10,9
°C;
2° le climat vosgien, dont la température
est chaude en été, avec des pluies abondantes et froide en hiver avec
des pluies peu fréquentes et dont la température moyenne est de 9,3 °C;
3° le climat rhodanien ou du Rhône,
dont le vent brûlant et desséché du Sud-Est alterne avec le vent froid
du Nord et cause de brusques changements; la température moyenne est de
11°C;
4° le climat méditerranéen, dont les
étés
sont secs et chauds, les pluies peu fréquentes,
mais longues et abondantes; le vent impétueux et
glacial du Nord-Ouest y porte le nom de mistral et le vent du Sahara,
qui apporte la sécheresse et la chaleur étouffante, y est appelé sirocco;
la température moyenne est de 14,8 °C';
5° le climat girondin, (température moyenne
12° C), où les vents du Sud-Ouest dominent, où les pluies sont abondantes
dans les Pyrénées et plus abondantes encore
dans les hautes terres du centre de la France, terres qu'on pourrait classer
dans un climat particulier appelé le climat du Massif
Central.
Les régions de forêts et d'élevage sont
assez également réparties sur tout le territoire, sauf sur les parties
trop élevées des grandes montagnes Alpesou
Pyrénées.
Les régions à vin sont limitées aux plaines qui entourent le Massif
Central. Ce massif et les montagnes frontières ne mûrissent pas la vigne,
faute de chaleur. Par la mĂŞme raison, le Nord-Ouest remplace le vin par
le cidre. La première des cultures alimentaires, celle du blé,
se localise également dans les plaines. L'olivier ne s'éloigne pas de
la Méditerranée.
La flore.
La répartition des végétaux
à la surface de la France dépend d'un certain nombre de facteurs, les
mêmes que ceux indiqués pour l'Europe : distribution
de la chaleur, puis la lumière, l'eau, la nature du sol, etc. D'une façon
générale, on peut distinguer deux flores (ou
associations végétales distinctes : 1° la flore méditerranéenne, qui
est analogue à celle de tous les bords de la Méditerranée; 2° la flore
des forêts des régions tempérées boréales,
qui se retrouve dans la majeure partie de l'Europe. Au total, la flore
française comprend plus de 800 genres et plus de 6000 espèces de plantes.
Région
méditerranéenne.
Les bords de la Méditerranéemontrent
des buissons toujours verts (maquis de Corse, garrigues
du Languedoc et de la Provence), avec des feuilles persistantes. On y trouve
les Myrtes, Arbousiers, Lauriers, Chênes verts, Olivier, Figuier, Chênes-lèges.
L'oranger se montre sur la cĂ´te de Provence et de Nice, oĂą le Palmier
nain, le palmier dattier et les Eucalyptus d'Australie ont été acclimatés.
Région
de la flore des forêts boréales.
Dans la majeure partie de la France, on
voit surtout des forĂŞts d'arbres feuillus ou Ă
feuilles caduques : Chêne, Hêtre, Saule, Aune, Orme, Noyer, Châtaigner,
avec quelques forĂŞts d'arbres toujours verts (Pins, Sapins), Ă feuilles
persistantes, du groupe résineux ou conifère.
En allant de l'Est Ă l'Ouest, on constate
des changements dans la répartition des végétaux, car le climat maritime
des bords de l'Océan Atlantique fait,
place au climat plus extrĂŞme de l'Est. Aussi voit-on sur le littoral de
l'Atlantique certains arbustes toujours verts, à affinités méditerranéennes
(Laurier, Arbousier, Houx, Laurier-rose, Myrte, Grenadier, Figuier, ChĂŞne
vert); ils disparaissent Ă l'Est d'une ligne qui va de Carcassonne Ă
Montauban ,
Niort
et Cherbourg .
Etages
de végétation en montagne.
L'influence de la distribution de la chaleur
se montre nettement dans les régions montagneuses.
Gravit-on les Alpes en partant de la Méditerranée,
on constate l'existence de flores superposées, presque identiques à celles
que l'on trouve dans les plaines d'Europe en allant
jusqu'à l'Océan Arctique : 1° zone des
orangers, oliviers et maïs, sur le littoral; 2° culture des céréales
jusqu'Ă 1300 m, avec des forĂŞts de HĂŞtre et de ChĂŞne jusqu'Ă 2000
m, et des Conifères (MĂ©lèze, Pin sylvestre), avec le Bouleau jusqu'Ă
2300 m; 3° zone alpine, avec des prairies de plantes vivaces et des arbustes
nains jusqu'à la limite des neiges éternelles
entre 2500 et 2700 mètres.
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Carte
de la France. Cliquez sur la carte pour afficher une carte grand format.
Source
du fond de carte : Natural Earth.
La faune.
La faune de la
France est celle de la région européenne, avec mélange, dans Ie Sud,
de quelques types de la région, méditerranéenne; mais la faune de la
Méditerranée ne commence véritablement qu'au sud des Pyrénées
et des
Alpes. Cette faune est caractérisée, comme
celle de l'Europe centrale, par l'abondance de petits insectivores
et de petits rongeurs, avec des carnivores
de taille moyenne, qui en font leur nourriture.
On trouve, parmi les insectivores, le hérisson,
de nombreuses musaraignes, la taupe, le desman ( Les
Talpidés), qui est aquatique, creuse ses terriers au bord de l'eau
et dont il existe une espèce dans les Pyrénées.
Les carnivores sont représentés par le
Loup, dans les Alpes (Parc du Mercantour); le Renard, le Chat
domestique redevenu sauvage, la Fouine, la Belette, qui blanchit en hiver;
le Blaireau, qui est omnivore; ainsi que l'Ours
brun, qui a disparu actuellement de la Corse, des
Alpes française et presque de la France, si ce n'est dans les Pyrénées,
où il est l'objet d'une politique de réintroduction.
Parmi les rongeurs, on peut citer l'Ecureuil,
le Loir, le Hamster, les Campagnols, dont les formes sont si variées les
Rats, originaires probablement de la région orientale; le Rat noir était
connu en Europe dès le Moyen âge ;
le Rat gris ou Surmulot, qui s'est répandu au commencement du XIXe
s.; le Castor ou Bièvre, autrefois répandu partout en France, comme le
montrent de nombreux noms de localités; il n'en reste guère aujourd'hui
que dans la Camargue; le Lièvre, le Lapin, répandus partout aujourd'hui.
Les herbivores
ont pour représentants le Sanglier, le Cerf, le Chevreuil (l'Elan, le
Bison d'Europe et l'Aurochs ont totalement disparu depuis l'époque historique),
et, dans les montagnes (Pyrénées,
Alpes),
le Chamois (nommé Izard dans les Pyrénées), le Bouquetin et la Marmotte,
au sommeil hibernal. Le Mouflon de la Corse est
un type méditerranéen.
Quelques Phoques sa montrent sur certains
bancs de sable de la Manche et Ă l'embouchure de la Somme. La Baleine
des Basques a disparu des côtes françaises.
Très peu d'Oiseaux
sont spéciaux à la France; presque tous vont passer l'hiver
plus au Sud. Parmi les Rapaces, il y a les Aigles,
les Faucons (Emouchets, Emerilons, Gerfauts, etc.), et, parmi les petits
oiseaux, les Grives, Fauvettes, Mésanges,
Moineaux,
etc.
Les Reptiles
les plus communs sont les divers Lézards et
l'Orvet, avec la Couleuvre à collier et la petite Vipère, qui se trouve
surtout dans les régions forestières. Les Seps résident seulement dans
le Sud.
Les Poissons
d'eau douce sont représentés par la Carpe, le Goujon, la Perche, le Brochet,
l'Anguille, la Truite, etc. Sur les cĂ´tes, on
rencontre des Raies, des Maquereaux, des Harengs, des Merlans,
des Congres, des Soles, et des Sardines.
Parmi les invertébrés,
assez nombreux, on peut citer certains Crustacés
(Homard, Ecrevisse), des Insectes, le Scorpion
du midi de la France; des Mollusques
terrestres: Escargots et Limaces. Les Mollusques marins (Clovisses, Moules,
Huîtres) ne sont pas très caractéristiques. (DMC / NLI).
Géographie humaine
Population.
La France compte
environ 68 millions d'habitants, mais cette population est répartie de
manière inégale sur son territoire. La densité est plus élevée dans
les régions urbaines (comme l'Île-de-France avec Paris, la région Rhône-Alpes
avec Lyon ou la Provence-Alpes-Côte d'Azur avec Marseille). La région
parisienne concentre une grande part de la population, alors que des régions
rurales comme le Massif Central ou certaines parties du nord-est (Lorraine)
sont plus faiblement peuplées. Historiquement, un déplacement de la population
des campagnes vers les villes a marqué les XIXe
et XXe siècles, entraînant une
concentration urbaine croissante.
L'urbanisation est
une tendance marquée en France. Environ 80 % de la population française
vit dans des zones urbaines, ce qui reflète un phénomène mondial. Les
grandes métropoles comme Paris, Lyon, Marseille et Lille dominent l'organisation
spatiale. Paris joue un rôle démesuré par rapport aux autres villes.
La capitale concentre une grande partie des fonctions économiques, politiques,
culturelles et administratives. En dehors de Paris, la France présente
aussi un réseau de grandes villes, qui jouent des rôles importants dans
leur région (Nantes, Toulouse, Bordeaux).
La France a connu
diverses vagues migratoires, internes et externes. L'exode rural et la
migration vers les régions dynamiques du sud et de l'ouest (ex. Toulouse,
Nantes) sont des tendances majeures. Paris reste une destination clé,
mais d'autres grandes villes attirent aussi de nouveaux résidents (Bordeaux).
La France est aussi un pays d'immigration historique, avec des populations
venant de ses anciennes colonies (Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique subsaharienne)
et d'autres pays européens. Cette immigration a eu des impacts importants
sur la structure sociale et culturelle, notamment dans les grandes métropoles.
Économie et activités
humaines.
L'économie de la
France est l'une des plus importantes et des plus diversifiées au monde.
Elle se classe en termes de produit intérieur brut (PIB) comme la deuxième
en Europe, après l'Allemagne. La France est un pays industrialisé avec
un secteur des services dominant, un secteur industriel important et une
agriculture performante. En tant que membre clé de l'Union européenne,
elle joue un rôle central dans les politiques économiques du continent.
Les services représentent
environ 70 % du PIB et constituent la majeure partie de l'emploi. Ce secteur
comprend les services financiers, le commerce, la santé, l'éducation,
le transport, et les services publics. La France est la première destination
touristique mondiale, attirant environ 90 millions de visiteurs par an
avant la pandémie de covid-19. Parmi les attractions touristiques on trouve
des villes comme Paris, des régions comme la Côte d'Azur, ainsi que des
sites historiques tels que le Mont-Saint-Michel et le château de Versailles.
Le tourisme contribue pour environ 7 Ă 8 % du PIB. Paris est l'un des
principaux centres financiers en Europe, abritant le siège de grandes
entreprises comme BNP Paribas, Société Générale et AXA. La place de
la finance joue un rôle clé dans le commerce international et l'investissement.
L'industrie représente
environ 17 % du PIB. Historiquement fort dans le nord et l'est (par exemple,
le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais), ce secteur a connu une restructuration
avec la désindustrialisation. Aujourd'hui, l'industrie se concentre dans
des secteurs modernes. Ce secteur comprend la production manufacturière,
l'automobile, l'aéronautique, la chimie, et les industries pharmaceutiques.
La France est un acteur majeur de l'industrie aéronautique avec des entreprises
comme Airbus, Dassault Aviation et Safran. Toulouse est le centre névralgique
de l'industrie aéronautique européenne. L'industrie automobile française
est dominée par des géants comme le groupe Stellantis / PSA (Peugeot,
Citroën, DS) et Renault, avec une production de plus en plus orientée
vers les véhicules électriques et les nouvelles mobilités. La France
a fait des progrès dans le secteur technologique, avec un écosystème
dynamique de startups soutenu par des initiatives publiques comme la French
Tech. Des pĂ´les technologiques, notamment Ă Paris et Lyon, se concentrent
sur des domaines comme l'intelligence artificielle, la biotechnologie et
le numérique. Le pays est par ailleurs un leader mondial dans les secteurs
du luxe, de la mode et des cosmétiques, avec des entreprises emblématiques
comme LVMH, Chanel et Kering. Paris est la capitale mondiale de la mode
et accueille les défilés de haute couture de renommée internationale.
L'agriculture ne
représente qu'environ 1,5 % du PIB, mais elle reste un secteur clé. La
France est le premier producteur agricole (vin, fromage, blé, céréales,
fruits et légumes) de l'Union européenne. Elle est également un leader
dans l'exportation de produits agroalimentaires.Le pays bénéficie de
subventions agricoles importantes dans le cadre de la Politique agricole
commune (PAC) de l'Union européenne, qui soutient ses agriculteurs et
favorise le développement rural. La répartition des terres agricoles
est inégale : par exemple, la Beauce est une région céréalière majeure,
tandis que les vignobles se concentrent en Bourgogne, dans le Bordelais
et en Alsace.
Les principaux partenaires
commerciaux de la France sont ses voisins européens, notamment l'Allemagne,
l'Italie, l'Espagne, et le Royaume-Uni. Hors Europe, les États-Unis et
la Chine sont des partenaires commerciaux majeurs. Les principales exportations
de la France comprennent les produits industriels (avions, automobiles,
machines), les produits chimiques, les produits alimentaires (notamment
le vin et les produits laitiers), ainsi que les produits de luxe. La France
importe principalement des matières premières, des produits énergétiques
(pétrole, gaz), des machines et des biens de consommation.
Le chĂ´mage a longtemps
été un problème structurel en France. Après la crise de 2008, il a
atteint des niveaux élevés, bien qu'il ait progressivement baissé ces
dernières années. En 2023, le taux de chômage est d'environ 7 %, mais
le chômage des jeunes reste élevé, autour de 17 %. Des réformes du
marché du travail, des retraites et de la fiscalité ont été introduites
ces dernières années pour stimuler la croissance et améliorer la compétitivité.
Cependant, ces réformes, souvent controversées, ont parfois entraîné
des mouvements sociaux importants, comme les grèves contre la réforme
des retraites en 2019-2020.
La dette publique
française s'élève à environ 110 % du PIB, un niveau élevé par rapport
à d'autres économies européennes. Ce niveau de dette a été accentué
par les mesures de soutien mises en place pendant la pandémie de covid-19.
La France a également l'un des systèmes sociaux les plus développés
d'Europe, ce qui alourdit les dépenses publiques, notamment en ce qui
concerne la sécurité sociale, les retraites et la santé.
L'économie française
est confrontée au défi de la transition écologique. Le gouvernement
a fixé des objectifs ambitieux pour réduire les émissions de carbone
et promouvoir les énergies renouvelables. Des secteurs comme l'automobile
(véhicules électriques), l'industrie et l'énergie sont au coeur de cette
transition. La France dispose d'un secteur énergétique unique en Europe,
avec une forte dépendance à l'énergie nucléaire, qui représente environ
70 % de sa production d'électricité. Cela fait de la France l'un des
pays les moins dépendants des énergies fossiles en Europe, et lui permet
de maintenir un niveau d'émissions de CO2 relativement
bas par rapport à ses voisins. La transition vers les énergies renouvelables
(éolien, solaire) est en cours, mais la dépendance au nucléaire reste
un enjeu national, avec des débats sur l'avenir des centrales nucléaires.
Ajoutons qu'on observe
une fracture entre une France urbaine et dynamique (grandes métropoles,
régions touristiques) et une France rurale qui peut souffrir de dépopulation,
de chômage ou d'un accès limité aux services publics (on parle souvent
de France périphérique). Depuis les années 1960, l'État a tenté
de rééquilibrer le développement avec des projets comme la décentralisation
administrative, la création de villes nouvelles, ou le développement
de pôles de compétitivité dans des régions spécifiques (comme Sophia
Antipolis, près de Nice). Aujourd'hui, l'aménagement du territoire en
France est de plus en plus influencé par les préoccupations écologiques.
L'énergie nucléaire reste dominante, mais on constate un effort pour
développer les énergies renouvelables (éolien, solaire).
La France offre une
qualité de vie considérée comme élevée, mais les fractures sociales
et territoriales persistent. Il existe de grandes disparités sociales
entre régions, notamment entre les banlieues des grandes villes (notamment
celles de Paris) et les zones rurales. Les régions de l'ouest et du sud
sont perçues comme ayant un cadre de vie plus agréable, attirant souvent
des retraités.
Les grandes villes
de la France
•
Paris
(ĂŽle-de-France) . - Environ 2,1 millions d'habitants (12 millions dans
l'aire urbaine). Capitale de la France, Paris est le centre politique,
économique et culturel du pays. Elle abrite le gouvernement, les institutions
internationales (Unesco) et est un centre majeur de la mode, de l'art,
du commerce et du tourisme mondial. C'est également un hub économique
avec le quartier de la Défense, l'un des plus grands quartiers d'affaires
en Europe. Paris domine largement, mais les autres métropoles comme Lyon,
Marseille et Toulouse apportent une diversité économique et culturelle
essentielle à l'équilibre du pays.
• Marseille
( Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur). - Environ 870 000 habitants (1,8
million dans l'aire urbaine). Premier port du pays, Marseille est un centre
important pour le commerce méditerranéen. Elle est également caractérisée
par une grande diversité culturelle et un patrimoine historique, avec
des influences grecques et romaines.
• Lyon
(Auvergne-RhĂ´ne-Alpes.). - Environ 530 000 habitants (2,3 millions
dans l'aire urbaine). Lyon est un centre économique majeur, notamment
dans les secteurs de la chimie, de la biotechnologie et des industries
créatives. La ville est également connue pour sa gastronomie et son patrimoine
historique, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
• Toulouse
(Occitanie). - Environ 500.000
habitants (1,3 million dans l'aire urbaine). Surnommée la Ville rose
Ă cause de la couleur des briques des maisons de son centre-ville, Toulouse
est un pôle majeur de l'industrie aéronautique et spatiale, avec la présence
d'Airbus. La ville est également un centre universitaire important (universités,
grandes écoles) et possède une riche histoire liée à la culture occitane.
• Nice
( Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur). - Environ 350 000 habitants (1 million
dans l'aire urbaine). Située sur la Côte d'Azur, Nice est une ville touristique
connue pour sa promenade des Anglais et ses plages. Elle joue également
un rĂ´le important dans les secteurs du commerce et de la recherche, avec
le pôle technologique de Sophia Antipolis à proximité. |
•
Nantes
(Pays de la Loire). Environ 320.000
habitants (960 000 dans l'aire urbaine). Nantes est une ville en pleine
expansion, ayant eu un rĂ´le historique en tant qu'ancien port important.
Elle est aujourd'hui un centre culturel et économique de premier plan
dans l'ouest de la France, avec une forte concentration d'industries créatives
et d'entreprises technologiques.
• Montpellier
(Occitanie). - Environ 300.000
habitants (610 000 dans l'aire urbaine). Montpellier est l'une des villes
à la plus forte croissance démographique en France. Elle est un important
centre universitaire, avec une tradition médicale ancienne, ainsi qu'un
pĂ´le dynamique dans les secteurs de la technologie et de l'innovation.
• Strasbourg
(Grand Est). - Environ 290.000
habitants (820 000 dans l'aire urbaine). Strasbourg est un centre politique
européen, abritant des institutions telles que le Parlement européen
et la Cour européenne des droits de l'homme. Son centre historique, la
Grande Île, est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle est également
un centre économique et culturel majeur.
• Bordeaux
(Nouvelle-Aquitaine). - Environ 260 000 habitants (1,2 million dans l'aire
urbaine). Bordeaux est mondialement connue pour ses vignobles et son patrimoine
architectural, notamment le port de la Lune, inscrit au patrimoine mondial
de l'Unesco. C'est aussi un centre important pour les secteurs de la haute
technologie et de l'aéronautique.
• Lille
(Hauts-de-France). - Environ 240.000
habitants (1,2 million dans l'aire urbaine). Lille, située près de la
frontière belge, est un centre industriel et commercial important. C'est
aussi une ville universitaire dynamique et un carrefour de transports grâce
à sa proximité avec Paris, Bruxelles et Londres via le réseau ferroviaire
Ă grande vitesse.
• Autres grandes
villes : Rennes (Bretagne), centre universitaire
et technologique; Le Havre (Normandie), deuxième
port de France après Marseille; Saint-Étienne
(Auvergne-RhĂ´ne-Alpes), ancien centre industriel en reconversion; Grenoble
(Auvergne-RhĂ´ne-Alpes), centre de recherche en science et technologie;
Dijon
(Bourgogne-Franche-Comté), connue pour sa gastronomie et son patrimoine
historique. |
Cartes de la France
Topographie |
Divisions
administratives |
Densité
de la population |
Régions
industrielles
|
Ressources
minérales
|
Utilisation
des sols
|
Cliquer
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Hervé
Tardy, Les plus belles départementales de France, Sélection
du Reader's Digest,2009.
Marc
Lemonier, Dictionnaire de la France insolite, City Editions,
2009.
-
Atlas
des plus beaux sites de montagne en France, Glénat, 2007.
-
Hervé
Fillipetti, Cléa Rossi, Le patrimoine rural français (1000
aquarelles et dessins), Eyrolles, 2007.
Yann
Arthus-Bertrand, Patrick Poivre-d'Arvor, Une France vue du ciel,
La Martinière Beaux livres, 2005.
B. Giblin-Delvallet, Nouvelle géopolitique des régions françaises,
Fayard, 2005.
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