Les îles Wallis et Futuna, situées dans l'Océan Pacifique Sud, entre les Fidji et les Samoa occidentales, sont un Territoire d'outre-mer (TOM) de la France. Futuna (55 km²) appartient, avec l'île, plus petite, d'Alofi au groupe des îles de Horn; les îles Wallis se résument pour l'essentiel à l'île d'Uvea, ou île Wallis, qui est entourée de quelques uns de la vingtaine d'îlots que compte le territoire, dont la superficie totale est  de 274 km², et la population de 16 000 habitants (2006). 

Histoire de Wallis et Futuna. - Les premiers humains se sont installés à Wallis et Futuna vers 800 av. JC. Les îles étaient un point médian naturel entre les Fidji et les Samoa. Vers 1500 après JC, les Tongiens ont envahi Wallis et un système de chefferie ressemblant à la hiérarchie formelle des Tonga s'est développé sur l'île. Les Tongiens ont tenté de soumettre Futuna mais ont été repoussés à plusieurs reprises. Les Samoans se sont installés à Futuna au XVII^e siècle et un système de chefferie légèrement moins centralisé s'est formé. 

L'île de Futuna a été atteinte par des navigateurs néerlandais en 1616 et Wallis le fut par des Britanniques en 1767. Les missionnaires catholiques français ont été les premiers Européens à s'installer définitivement à Wallis et Futuna en 1837. Les missionnaires ont converti la majeure partie de la population de Wallis en 1842 et de Futuna en 1846.  Les missionnaires et le roi nouvellement converti Lavuela d'Uvea sur Wallis ont demandé à la France un protectorat en 1842 suite à une rébellion des habitants. La France accepta, bien que le statut de protectorat ne soit ratifié qu'en 1887. 

En 1888, le roi Musulamu d'Alo et le roi Tamole de Sigave, tous deux à Futuna, signèrent un traité établissant un protectorat français; le protectorat de Wallis et Futuna sera intégré au territoire de la Nouvelle-Calédonie la même année. La France a renégocié les termes du protectorat avec les trois rois du territoire en 1910, élargissant l'autorité française.

Wallis et Futuna a été la seule colonie française à se ranger du côté du régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'arrivée des troupes françaises libres et américaines en 1942.  En 1959, habitants des îles votèrent pour rester sous la tutelle de la France, mais dans le cadre d'un statut de Territoire d'Outre-mer, avec une administration distincte de celle de la Nouvelle-Calédonie. Statut acquis en 1961. Malgré la scission, une importante communauté wallisienne et futunienne vit toujours en Nouvelle-Calédonie. 

En 2003, Wallis et Futuna est devenue une collectivité d'outre-mer. Wallis et Futuna est devenu membre associé du Forum des îles du Pacifique en 2018, deux ans après que les autres territoires français du Pacifique soient devenus membres à part entière de l'organisation.
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Carte de Wallis et Futuna. Source : The World Factbook.
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L'économie des îles Wallis et Futuna se limite à une agriculture traditionnelle de subsistance. Environ 80% de la population tire ses revenus de cette agriculture (noix de cocos, légumes), de l'élevage (porcs principalement) et de la pêche. Environ 4% de la population est employée dans l'administration. La Métropole verse des subventions à ces îles qui complètent leurs revenus par la vente de licences de pêche à des entreprises du Japon et de la Corée du Sud, par la taxes sur les produits importés et par les reversement des expatriés, qui travaillent en Nouvelle-Calédonie, et sont désormais plus nombreux que les habitants de Wallis et Futuna restés sur le territoire..