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00 N, 77 00 E |
L'Inde
ou RĂ©publique de l'Inde
est un vaste pays compris dans la péninsule triangulaire qui s'étend
entre la Mer d'Oman et le golfe du Bengale.
Elle est bornée au Nord la Chine
(dans une zone qui lui est disputée par le Pakistan)
et par les monts Himalaya qui la séparent du
Tibet
et dans lesquels sont enclavés le Népal
et le Bhoutan,
Ă l'Est par la Birmanie
et le golfe du Bengale, avec le Bangladesh
qui y est lui aussi comme une enclave, au Sud par le cap Comorin sur l'Océan
Indien, au Nord-Ouest par le Pakistan. La superficie totale est de
3,3 millions de km², et la population (la deuxième au monde après celle
de la Chine) atteint un milliard et 166 millions d'habitants (2009).
C'est une république fédérale, divisée
en 28 Etats et 7 territoires. Capitale : New Delhi. Autres grandes villes
: Calcutta (Kolkata),
Bombay (Mumbai),
Delhi,
Madras (Chennai),
Bangalore (Bengaluru),
Poona, Hyderabad, Kanpur,
Lucknow,
Ahmadabad, Patna,
Agra,
Bénarès (Varanasi),
Allahabad,
etc.
Les divisions
administratives de l'Inde
Etats
Andhra
Pradesh
Arunachal
Pradesh
Assam
Bihar
Chhattisgarh
Goa
Gujarat
Haryana
Himachal
Pradesh
Jammu
et Cachemir
Jharkhand |
Karnataka
Kerala
Madhya
Pradesh
Maharashtra
Manipur
Meghalaya
Mizoram
Nagaland
Orissa
Punjab
Rajasthan
Sikkim
Tamil
Nadu
Tripura |
Uttar
Pradesh
Uttarakhand
Bengale
Occidental
Territoires
Andaman
et ĂŽles Nicobar
Chandigarh
Dadra
et Nagar Haveli
Daman
et Diu
Delhi
Lakshadweep
Puducherry |
-
GĂ©ographie physique
Les cĂ´tes.
Le développement
des côtes de l'Inde sur l'océan
Indien est de 7000 kilomètres environ qui se partagent presque également
entre le golfe du Bengale et la mer d'Oman. La côte d'Orissa, qui succède
à la côte du Bengale en allant de l'Est au Sud-Ouest, présente une suite
de plages Ă©tendues, tandis que la cĂ´te de Coromandel, qui descend presque
en ligne droite du Nord au Sud est formée de falaises blanches. Tout le
long de cette cĂ´te, la mer est soumise Ă un violent
ressac, surtout pendant la mousson du Nord-Est,
et il n'existe guère que des rades ouvertes et peu de ports sur tout ce
littoral (Madras, Pondichéry); au Sud de la pointe Calimère commence
le détroit de Palk, encombré de bas-fonds et de bancs de corail et qui
sépare l'Inde de l'île de Sri
Lanka. Le détroit de Palk, barré par une
chaîne d'îlots qui a reçu le nom de Pont-d'Adam, communique par une
étroite passe avec le golfe de Manaar. Au Sud, la péninsule se termine
par le cap Comorin, au delĂ duquel commence la mer d'Arabie ou d'Oman,
qui baigne les côtes de Malabar et de Konkan, aux rivages élevés et
découpés, et qui forme les golfes de Cambay et de Katch, entre lesquels
est comprise la presqu'île de Kaltiavar (Goudjerat).
Contrairement au littoral oriental, le littoral occidental de l'lInde possède
un grand nombre de ports : Diu, Surate, sur le golfe de Cambay; Bombay,
avec une rade superbe; Mangalore, sur la rĂ´le de Malabar, etc. Vis-Ă -vis
de Calicut,
au large de la côte de Malabar, on trouve les îles Laquedives.
Carte
de l'Inde. Source : The World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
Orographie et
hydrographie de l'Inde.
Le système
montagneux de l'Inde est constitué par l'Himalaya,
qui lui sert de limites au Nord, et par trois chaînes indépendantes qui
enserrent la région centrale ou plateau du Deccan
: les monts Vindhya, les Ghâts orientales et les Ghâts occidentales.
Le massif de l'Himalaya présente du côté de l'Inde un front convexe
de plus de 2500 kilomètres de développement et élève entre cette péninsule
et le reste de l'Asie une double barrière parallèle
dont quelques sommets dépassent les 8000 mètres altitude; le Mont Kanchenjunga
y est le point culminant de l'Inde (8598 m). Les plus hauts sommets sont
cependant au NĂ©pal.
A l'Est, les monts
Patkaï ou Naga descendent du massif himalayen, séparent l'Assam des pays
birmans et projettent une première ramification jusqu'au coude du Brahmapoutre
et une seconde jusqu'au cap Negrais. Au pied de l'Himalaya,
se développe une plaine immense, qui se prolonge à l'Est jusqu'au golfe
du Bengale, et Ă l'Ouest jusqu'au Gudjerat (la partie occidentale de cette
plaine se trouve au Pakistan et accueille le cours de l'Indus). La ligne
de faîte de cette plaine ne dépasse pas 350 mètres; elle n'est marquée
par aucun renflement sensible du sol; mais elle n'en partage pas moins
la contrée en deux régions bien distinctes : celle de l'Est, riche et
féconde, arrosée par le Gange; celle de l'Ouest,
à demi envahie par les sables. Entièrement formé par le terrain cénozoïque,
généralement plat et monotone, cet immense territoire présente presque
toujours des alluvions
fertiles, souvent des jungles, sortes de taillis ou de fourrés, rarement
des forĂŞts et quelquefois des marais;
le long de la frontière pakistanaise, c'est un espace plat, sablonneux,
salé, couvert d'arbrisseaux épineux, qui porte le nom de désert
du Thar et s'étend jusqu'à la mer dont il est séparé par la lagune
du Rann de Katch. Les monts Vindhya, partant du golfe de Cambay et se continuant
par les monts Bander et par les KaĂŻmour, jusqu'au voisinage du Gange,
traversent la péninsule de l'Ouest à l'Est pour se joindre aux Ghâts
orientales; celles-ci descendent en suivant une ligne parallèle à la
cĂ´te jusqu'au cap Comorin, laissant entre elles et la mer
une zone de plaines large de 80 à 100 kilomètres, tandis que les Ghâts
occidentales descendent le long du rivage de la mer d'Arabie en le suivant
très près jusqu'au même cap. L'espace triangulaire compris entre ces
trois chaînes est le plateau du Deccan.
La partie septentrionale
de l'Inde présente des roches de formation primitive où domine le gneiss,
mêlé au granit, à l'ardoise, au schiste
et Ă la pierre calcaire. Le gneiss compose, en
grande partie, l'ossature des monts Vindhya, tandis que des roches
granitiques forment la base des Ghâts occidentales; les Ghâts orientales
sont entièrement composées de syénite;
dans les massifs peu élevés qui bordent les plaines du Gange
et dont le sol est formé de terres alluviales, le silex est assez abondant.
De nombreux cours
d'eau, tributaires du golfe du Bengale et de la mer d'Oman, arrosent
cette contrée; les principaux sont : le Brahmapoutre, qui vient du Tibet
et se partage en plusieurs bras qui se mĂŞlent, sur le territoire du Bangladesh,
à ceux du Gange avant d'atteindre le golfe du Bengale; le Gange, formé
par la Baghirati et l'Alakananda qui prennent leur source dans l'Himalaya;
avant de verser ses eaux Ă la mer par les nombreuses branches de son vaste
delta,
ce grand fleuve
que les Hindous regardent comme sacré et dont le bassin embrasse une superficie
de plus d'un million de kilomètres carrés, reçoit de magnifiques affluents
: la Ghâghara, la Gandak, etc., et au Sud la Yamuna,
le Sone; l'Hooghly (Hugli), un des bras du Gange,
passe Ă Chandernagor et Ă Calcutta;
- le Mahanadi, qui arrose l'Orissa et se jette dans le golfe du Bengale
par plusieurs embouchures; - le Godavéry, qui prend sa source dans les
Ghâts occidentales et tombe dans la mer au Sud de Yanaon; - la Kristna,
dont les sources sont aussi dans les Ghâts occidentales et qui se déverse
dans le golfe par plusieurs bouches au Sud de Mazulipatam; - le Cavéry,
qui descend des mêmes montagnes et traverse le Maïssour méridional.
C'est le dernier fleuve important que l'Inde envoie au golfe oriental.
Du cap Comorin au golfe de Cambay, l'Inde ne verse Ă la mer d'Oman que
quelques petits fleuves cĂ´tiers; la Tapty et la Nerbada, dont le cours
est presque parallèle, débouchent dans le golfe de Cambay. On peut citer
encore la Mahi et la Sabarmati, qui arrosent le Goudjerat.
L'Inde n'a pas, Ă
proprement parler, de lacs, Ă part le lac Srinagar
et le Oular, dans le Cachemire;
mais les étangs, dont plusieurs sont considérables, y sont innombrables.
Les ressources
minérales.
Les richesses minérales
de l'Inde consistent principalement en houille,
fer
et sel et encore les mines de fer ne sont-elles pas exploitées sur une
grande échelle. La houille se trouve dans une région bornée au Nord
par le Gange, s'Ă©tendant le long du GodavĂ©ry au Sud, et, de l'Est Ă
l'Ouest, des environs de Calcutta
jusqu'audessous de la Nerbada; il existe aussi des gisements de charbon
dans l'Assam. Les mines de fer sont Ă©parses dans toute l'Inde : quelques-uns
des plus beaux gisements de fer magnétique sont situés dans la région
de Madras. Il y a de l'or dans les alluvions de plusieurs rivières du
Pendjab et du Deccan, de l'argent dans le Karnatic;
du plomb, du zinc, de l'Ă©tain,
du cuivre, de l'antimoine,
dans les montagnes de l'Himalaya,
du cobalt dans le Radjpoutana, du cristal de roche dans la vallée de la
Nerbada. Des mines de diamant auxquelles Golconde donnait son nom, et qui
cependant sont situées loin de cette ville, ne fournissent plus que quelques
pierres sans valeur. On rencontre encore en abondance le grenat dans le
Mewar (Radjpoutana); l'améthyste dans les Aravalis, d'importantes exploitations
d'onyx, agates et cornalines existent dans le Goudjerat.
Le climat de l'Inde.
L'Inde offre une
très grande variété de climats : une chaleur tropicale règne dans les
basses vallées fluviales. Dans les régions montagneuses,
l'air est froid et sec; sur le plateau du Deccan,
on jouit d'un climat délicieux. L'année se divise en Inde en deux saisons
: la saison humide et la saison sèche qui correspondent aux moussons
de Sud-Ouest et de Nord-Est La mousson de Sud-Ouest et les pluies
commencent vers le milieu d'avril et finissent en septembre; la mousson
de Nord-Est et la sécheresse durent d'octobre à avril. La saison pluvieuse
est Ă©galement la plus chaude chaude. La cĂ´te
de Malabar est la région où les pluies sont le plus abondantes, tandis
que le désert du Thar et la côte de Coromandel
sont les contrées les plus chaudes. A Pondichéry, on a observé + 44,7
°C. Pendant la saison froide (d'octobre à avril), les nuits et les matinées
sont fraîches (+ 5° C et + 6°C seulement) et accompagnées de rosées
abondantes. En décembre, par les vents froids et
secs du Nord et du Nord-Ouest, les nuits deviennent froides et la température
s'abaisse presque jusqu'à 0°C.
La végétation.
Les productions
végétales de l'Inde sont nombreuses et importantes, et les forêts
couvrent plus du tiers de la surface totale; parmi les essences précieuses,
le teck, sans rival pour les constructions maritimes, occupe le premier
rang; il peuple principalement les pentes des Ghâts occidentales; l'Himalaya
possède le deodar, le pin, le cèdre et le châtaignier; les palétuviers
croissent sur les côtes; les cocotiers, au Malabar; enfin le santal, l'ébénier,
les bambous, le platane, le marronnier et les conifères fournissent Ă
l'industrie des bois recherchés, des gommes, des résines, etc.
Nous citerons, parmi
les produits des cultures : le riz, le blé,
dont le domaine est la région septentrionale, au pied de l'Himalaya et
quelques parties du plateau du Deccan; l'orge, le
millet,
le sorgho, diverses espèces de sarrasin, l'arrow-root
et le sagou, l'igname et la patate, le pois congo; parmi les fruits: les
bananes, les dattes, les cocos (Malabar), l'ananas, les mangues (celles
de Goa et du Moultan sont renommées), la grenade, l'orange, le citron,
le cédrat, la pamplemousse, les figues, l'amande, la pêche, les pommes,
les poires, le raisin (au Sud, surtout le MaĂŻssour), la prune de Malabar
et les baies du pilou, arbuste très commun sur les bords des rivières
du Pendjab; la canne Ă sucre et le palmier Ă
sucre, dans les plaines du Gange inférieur; le café, dans le Malabar
et le Maïssour; le thé, au pied de l'Himalaya;
le lin et le chanvre; le jute, la soie, aussi dans le Bengale occidental;
le coton, auquel la guerre de Sécession américaine
avait donné une très grande importance et que l'on cultive encore dans
la région de Mumbaï,
au Bengale occidental, au Pendjab et dans la région de Madras; le tabac,
à peu près partout; l'indigo, dans le Bihar; la garance, dans la vallée
de la Yamuna et l'Inde méridionale; le carthame;
le safran, employé dans le Cachemire
pour teindre en jaune; les roses qui servent Ă la fabrication de l'essence
de roses, dans le Cachemire, les régions d'Ajmer et de Vanarasi;
le sésame, la moutarde, le ricin et le colza, le poivre (Malabar), le
bétel, le cardamome, le gingembre, la cannelle (Malabar); le quinquina,
importé d'Amérique en 1860; l'ipécacuana,
introduit en 1870; la cochenille, importée de Ténériffe dans le Maïssour.
La faune.
L'éléphant
sauvage ne se rencontre plus guère que dans les forêts
du Kourgh (Chennai), du MaĂŻssour et du Travancore, sur les plateaux de
l'Orissa et dans les montagnes qui séparent
l'Assam de la Birmanie. Deux espèces de rhinocéros
unicornes se trouvent dans la vallée du Brahmapoutre; le lion a complètement
disparu du Nord; ce qui reste de l'espèce s'est réfugié dans la presqu'île
de Kattiavar (Goudjerat);
le tigre, se rencontre dans diverses parties montagneuses de la péninsule.
L'ours noir ou à longues lèvres est commun; l'ours
tibétain occupe les forêts basses de l'Himalaya,
et l'ours malaisien les montagnes de l'Est; le loup indien est présent
dans le Nord; le renard est assez rare, tandis que le chacal est fréquent;
le chien sauvage chasse en meutes dans les forêts et l'âne sauvage erre
en troupes dans les déserts qui entourent le
Ranin de Katch; les singes sont nombreux, le rat peuple certaines villes
et la roussette couvre les arbres de ses innombrables rassemblements.
Des moutons et des
chèvres sauvages, une espèce de chamois et une variété de bouquetin
habitent l'Himalaya; les antilopes, le boeuf bleu ou nilgaut, le cerf sambar,
le daim aboyeur sont répandus dans les différents Etats et territoires
de l'Union indienne. Il faut ajouter encore : le zébu ou boeuf à bosse;
le buffle sauvage, de grande taille et dont les cornes ont une dimension
prodigieuse. Parmi les oiseaux, on distingue
: les aigles, les faucons, les vautours, la nombreuse tribu des perroquets,
les corbeaux, les hiboux, les paons, les ibis et les hérons, le coq de
jungle, le faisan, les canards, les oies, les sarcelles,
plusieurs variétés de perdrix. Parmi les reptiles,
nous nous contenterons de mentionner la naja et le serpent
de Russell, qui distillent un venin foudroyant; le crocodile, l'alligator
et le gavial infestent certains fleuves. Il y a beaucoup d'insectes
: sauterelles, fourmis, araignées,
scorpions,
abeilles
sauvages. Les poissons abondent partout; les
espèces les plus communes sont le saumon, la
sardine, l'anguille, la carpe, le thon, le mango, le dauphin du Gange,
grand cétacé qui mesure de 2 à 4 mètres de
longueur; les requins infestent la mer qui baigne le Malabar, et on pĂŞche
des perles fines dans le golfe de Cambay et sur la cĂ´te de Travancore.
Les animaux domestiques
de l'Inde sont : l'éléphant, le buffle, le boeuf, le chameau, le cheval,
l'âne, le mouton et la chèvre. Les chevaux indigènes sont généralement
de petite taille et de chétive apparence; des races métisses sont issues
du croisement des races indiennes avec le cheval arabe et le cheval persan.
(DMC).
GĂ©ographie humaine
Population.
L'Inde est le pays
le plus peuplé du monde, avec environ 1,4 milliard d'habitants (2023).
La densité de population varie considérablement. Les régions comme la
plaine indo-gangétique (nord et est de l'Inde), correspondant à des États
comme le Bihar, l'Uttar Pradesh et le Bengale-Occidental, sont extrĂŞmement
peuplées. Les zones désertiques du Rajasthan
et certaines régions montagneuses (Himalaya) sont moins peuplées.
Environ 35% de la
population vit dans des zones urbaines, avec une croissance rapide des
grandes villes comme Mumbai (Bombay), Delhi, et Bangalore, alors que les
zones rurales représentent encore une large part de la population. De
nombreux Indiens migrent des zones rurales vers les villes Ă la recherche
d'opportunités économiques, ce qui alimente l'urbanisation rapide. En
parallèle, l'Inde a une importante diaspora mondiale.
Une grande partie
de la population vit encore dans les zones rurales, oĂą l'agriculture reste
l'activité principale. Les villages sont le coeur de la vie sociale et
culturelle traditionnelle, mĂŞme si les migrations vers les villes augmentent.
Le système des castes, bien qu'officialement aboli, continue de jouer
un rĂ´le dans la structuration sociale, notamment dans les zones rurales.
Les inégalités de caste, ainsi que les disparités économiques et régionales,
restent des enjeux majeurs pour le développement.
Diversité ethnique
et linguistique.
L'Inde est une mosaĂŻque
d'ethnies, comprenant principalement des groupes indo-aryens (surtout au
nord), des dravidiens (au sud), ainsi que des groupes tibéto-birmans et
austroasiatiques dans le nord-est et l'est. Le pays reconnaît 22 langues
officielles, dont l'hindi est la plus parlée (environ 44% de la population).
L'anglais est également largement utilisé, surtout pour les affaires
et l'administration. Chaque région a sa propre langue principale : le
tamoul dans le Tamil Nadu, le bengali au Bengale-Occidental, le marathi
au Maharashtra, etc. L'hindouisme est la religion majoritaire (environ
80% de la population). Cependant, il existe d'importantes minorités musulmanes
(environ 14%), ainsi que des communautés chrétiennes, sikhes, bouddhistes,
jaïns, et parsis. La réputation de tolérance religieuse de l'Inde est
entachée de nombreuses tensions dans certaines régions, et parfois d'explosions
de violence.
Indo-Aryens.
Les Indo-Aryens,
qui vivent pincipalement dans le nord, le centre et l'ouest de l'Inde et
représentent environ 72% de la population indienne, sont généralement
associés aux populations qui parlent des langues indo-européennes comme
l'hindi, le marathi, le gujarati, le pendjabi et le bengali. Les régions
oĂą l'on trouve ces groupes sont l'Uttar Pradesh, le Rajasthan, le Gujarat,
le Bihar et le Bengale-Occidental. Les Indo-Aryens sont considérés comme
ayant migré dans la région de l'Inde ancienne depuis le nord-ouest, vers
1500 avant JC. Ils ont joué un rôle central dans la formation des civilisations
de la vallée du Gange et de la culture védique.
Dravidiens.
Les Dravidiens (environ
25% de la population) parlent des langues dravidiennes comme le tamoul,
le télougou, le kannada et le malayalam. Leur culture est distincte avec
une longue histoire qui précède les Indo-Aryens. Ils vivent principalement
dans le sud de l'Inde (Tamil Nadu, Karnataka, Andhra Pradesh, Kerala) et
sont également présents dans certaines parties de l'est de l'Inde. Les
Dravidiens sont considérés comme les habitants originels de la vallée
de l'Indus avant l'arrivée des Indo-Aryens. Leur culture a prospéré
avec des civilisations comme celles de Harappa et Mohenjo-daro.
Tibéto-Birmans.
Le groupe tibéto-birman
(environ 2 Ă 3% de la population indienne) correspond aux populations
d'origine tibétaine et birmane. Ils parlent des langues tibéto-birmanes
et partagent des traits culturels et ethniques avec les populations des
régions du Tibet, du Bhoutan et de la Birmanie (Myanmar). Ils vivent souvent
dans des zones montagneuses du Nord-Est de l'Inde (États de l'Assam,
de l'Arunachal Pradesh, du Nagaland, du Manipur, du Mizoram, du Meghalaya,
du Tripura et du Sikkim), ainsi que dans certaines
régions himalayennes comme le Ladakh.
Ils ont des cultures distinctes, influencées par le bouddhisme, l'animisme
ou le christianisme. Exemples de groupes ethniques tibéto-birmans : Bodos,
Nagas, Mizos, Lepchas, et Bhutias.
Austroasiatiques.
Les Austroasiatiques
vivent dans certaines parties de l'Inde centrale et orientale, notamment
au Jharkhand, au Chhattisgarh, en Odisha, et dans certaines régions du
Bengale-Occidental. Ils sont environ 1-2% de la population. Ce groupe est
lié aux peuples parlant des langues austroasiatiques comme le munda et
le santali. Ils sont parmi les habitants originels de l'Inde, présents
bien avant l'arrivée des Indo-Aryens et des Dravidiens. Ils vivent principalement
dans des zones rurales et forestières et ont un mode de vie souvent basé
sur l'agriculture et les pratiques tribales. Exemples de groupes
ethniques : Santal, Munda, Ho et Khasi.
Groupes
tribaux (Adivasis).
Les Adivasis ou
groupes tribaux (environ 8% de la population) sont les populations autochtones
de l'Inde et sont souvent regroupés en plusieurs tribus (Gond, Bhil, Santhal,
Oraon, Mizo., etc.). Ils ont des cultures distinctes, des langues et des
traditions qui diffèrent du reste de la société indienne. Leur mode
de vie est communautaire. Ils sont répartis dans les zones rurales et
forestières de l'Inde, notamment dans les États du Chhattisgarh, du Jharkhand,
de l'Odisha, du Madhya Pradesh, du Gujarat, du Rajasthan et dans certaines
régions du nord-est. Les Adivasis font face à des problèmes de marginalisation,
de déplacement dû à l'exploitation des ressources naturelles et de pauvreté.
Groupes
indo-iraniens et afghans.
Des groupes ethniques
d'origine indo-iranienne, comme les Pachtounes et les Baloutches, ainsi
que des peuples afghans, vivent dans les régions frontalières du
nord-ouest de l'Inde, comme le Pendjab et le Jammu-et-Cachemire., Ils ont
migré au cours des siècles et ont un lien historique avec la région
plus large de l'Asie centrale.
Parsis.
Les Parsis sont
des descendants des Zoroastriens qui ont fui la Perse au VIIIe
siècle pour échapper aux persécutions religieuses. Ils vivent principalement
à Mumbai et dans l'État du Gujarat et constituent une petite mais influente
population en Inde, oĂą ils jouent un rĂ´le important dans les affaires,
l'industrie et la culture. Leur nombre a diminué au fil des décennies,
mais ils restent une communauté respectée.
Juifs
de l'Inde.
Les Juifs sont présents
en Inde depuis des siècles, avec plusieurs communautés historiques comme
les Juifs Bene Israël, les Juifs de Cochin, et les Baghdadi Juifs. Bien
que leur population ait considérablement diminué, leur histoire fait
partie du riche tissu multiculturel de l'Inde. Ils vivent Ă Mumbai,
au Kerala (Cochin) et au Maharashtra.
Groupes
mixtes et diasporas.
L'Inde a une longue
histoire de contact avec d'autres cultures Ă travers le commerce et les
migrations. Cela a conduit Ă l'Ă©mergence de groupes ethniquement mixtes,
notamment les Anglo-Indiens (descendants d'Européens et d'Indiens) et
les Goanais d'origine portugaise.On rencontre ces populations principalement
dans les zones urbaines et commerciales comme Mumbai, Kolkata (Calcutta)
et Panaji (Goa).
Groupes
d'origine européenne, africaine et arabe.
L'Inde a une petite
population issue de vagues de migration d'origine européenne (comme les
Anglo-Indiens), africaine (comme les Siddis, descendants d'esclaves africains
amenés par les commerçants arabes) et arabe. Ces groupes, que l'on rencontre
surtout dans les régions côtières, notamment au Kerala, au Gujarat et
à Mumbai, ont contribué à la diversité ethnique de l'Inde à travers
l'histoire, notamment grâce aux échanges commerciaux maritimes.
Economie.
L'Ă©conomie de l'Inde
est l'une des plus dynamiques et des plus diversifiées au monde. Elle
se classe parmi les cinq premières économies mondiales en termes de produit
intérieur brut (PIB) nominal et figure dans le top 3 en termes de parité
de pouvoir d'achat (PPA).
L'Inde possède
la plus grande population active du monde, avec une majorité de jeunes.
Cette force démographique est considérée comme un atout pour le développement
économique, mais elle représente également un défi, notamment en termes
de création d'emplois et de fourniture de services publics de qualité.
GĂ©ographie
Ă©conomique.
Certaines régions,
comme l'ouest et le sud de l'Inde (Maharashtra, Gujarat, Karnataka, Tamil
Nadu), sont relativement plus développées économiquement, avec des infrastructures
modernes, des zones urbaines prospères et une meilleure qualité de vie.
D'autres régions, notamment dans le nord et l'est (comme le Bihar, Jharkhand,
Chhattisgarh, Odisha), sont plus pauvres et moins développées, avec des
taux de pauvreté plus élevés et un accès limité aux infrastructures
et services de base. Les zones rurales font face à des défis tels que
l'accès limité aux soins de santé, à l'éducation et à l'électricité,
bien que des efforts gouvernementaux soient faits pour améliorer les infrastructures
rurales (programmes comme le Pradhan Mantri Awas Yojana, et l'Ă©lectrification
rurale).
Structure
Ă©conomique.
Le secteur des services
(technologie de l'information, services financiers, tourisme, hĂ´tellerie,
éducation, santé, télécommunications et commerce de détail) est le
pilier central de l'Ă©conomie indienne. Il contribue Ă environ 55-60 %
du produit intérieur brut (PIB) de l'Inde et est le principal moteur de
croissance Ă©conomique du pays. Des villes comme Mumbai (capitale
financière), Bangalore (technologie) et Hyderabad (technologies de l'information)
sont au coeur de ce développement. Bien qu'il génère une grande part
du PIB, le secteur des services emploie seulement environ 30 % de la population
active, ce qui montre un déséquilibre entre sa production économique
et sa capacité à créer des emplois. Le secteur doit faire face à des
défis tels que la formation continue de la main-d'oeuvre, l'amélioration
de l'infrastructure numérique et l'expansion de ces services dans les
zones rurales. Ajoutons que les services informatiques occupent une place
particulière, notamment pour l'externalisation, avec des entreprises comme
TCS, Infosys et Wipro, qui jouent un rôle important sur la scène mondiale.
L'agriculture a longtemps
été la base de l'économie indienne et reste un secteur vital. Cependant,
son importance relative a diminué avec la croissance des services et de
l'industrie.L'agriculture représente environ 15-17 % du PIB indien. Ce
chiffre a diminué avec l'industrialisation et la montée du secteur des
services. Le secteur agricole emploie près de 42 % de la population active,
ce qui est disproportionné par rapport à sa contribution au PIB. Les
principales cultures sont les céréales (riz, blé, maïs), les légumineuses,
la canne à sucre, le coton, le thé, le café, les épices et les fruits
tropicaux. La plaine gangétique est l'une des zones agricoles les plus
fertiles du monde. Le gouvernement a lancé plusieurs initiatives pour
moderniser l'agriculture, telles que la révolution verte pour accroître
la production alimentaire, ainsi que des réformes sur la commercialisation
des produits agricoles pour donner plus de liberté aux agriculteurs. Cependant,
le secteur agricole indien se heurete à une faible productivité par rapport
aux normes mondiales, une dépendance aux conditions météorologiques,
Ă la fragmentation des terres, au manque d'accès au financement et Ă
des difficultés liées à l'urbanisation croissante.
L'industrie indienne
est un moteur de croissance pour l'Ă©conomie, bien qu'avec contribution
Ă environ 25-30 % du PIB, elle ait un poids moindre par rapport aux services.
Ce secteur emploie près de 20 % de la population active, avec une forte
proportion dans le secteur manufacturier. L'Inde possède une industrie
diversifiée, allant de la production textile (dans des villes comme Surat)
à l'industrie lourde (sidérurgie, automobile) dans des régions comme
Pune et Ahmedabad. L'industrie informatique, concentrée à Bangalore,
Hyderabad et Pune, est devenue un pilier de l'Ă©conomie moderne. L'Inde
est l'un des plus grands producteurs de textiles et de vĂŞtements, ainsi
qu'un centre important pour la fabrication de produits pharmaceutiques
génériques. Le gouvernement a lancé en 2014 une initiative nommée Make
in India pour encourager les entreprises nationales et étrangères
Ă produire en Inde, en particulier dans les secteurs manufacturiers et
industriels. Une autre programme, Digital India, est axé sur la
transformation numérique de l'économie, avec des initiatives dans le
secteur des télécommunications, des services financiers et du commerce
en ligne. Mais cette politique se heurte Ă des infrastructures insuffisantes,
la bureaucratie, la rigidité du marché du travail et de besoins
en plus d'innovation technologique. L'Inde est encore en transition vers
une économie manufacturière plus avancée.
Croissance
Ă©conomique.
Depuis plusieurs
décennies, l'Inde connaît un taux de croissance économique relativement
élevé, même si ce dernier a ralenti durant la pandémie de covid-19.
En 2022-2023, la croissance a été robuste, atteignant environ 7 %. Les
réformes économiques entreprises depuis les années 1990, telles que
la libéralisation du commerce, la déréglementation des industries et
les investissements directs étrangers (IDE), ont joué un rôle majeur
dans cette croissance. Encore 2017, une loi sur les biens et services a
introduit une réforme fiscale qui a permis de rendre le marché indien
plus intégré.
Bien que l'Inde ait
réussi à sortir des millions de personnes de la pauvreté ces dernières
décennies, les inégalités restent très marquées. L'écart entre les
riches et les pauvres s'est accru, et la pauvreté persiste dans les zones
rurales. Les infrastructures restent insuffisantes dans plusieurs domaines
comme les transports, l'électricité et l'eau, ce qui limite le potentiel
de croissance. La bureaucratie indienne, bien que réformée, est encore
perçue comme un obstacle au développement, tout comme la corruption.
Malgré la forte croissance, le chômage, notamment parmi les jeunes, demeure
un problème critique.
Commerce
international.
L'Inde est un acteur
commercial important, mais elle connaît un déficit commercial chronique.
Principales exportations : logiciels, textiles, produits pharmaceutiques,
produits agricoles. Principales importations : pétrole brut, or, machines
et produits électroniques. Les relations commerciales de l'Inde sont particulièrement
fortes avec des partenaires comme les États-Unis, la Chine, les pays du
Golfe, et l'Union européenne.
Monnaie
et finance.
La monnaie nationale
de l'Inde est la roupie indienne (INR). Le secteur financier est bien développé,
avec un réseau bancaire vaste, mais de nombreuses banques publiques restent
sous pression en raison de créances douteuses. Les réformes du secteur
financier et l'inclusion financière à travers des initiatives comme Jan
Dhan Yojana visent à augmenterl'accès aux services bancaires.
Systèmes
de transport.
L'Inde dispose du
deuxième plus grand réseau ferroviaire du monde, essentiel pour le transport
des personnes et des marchandises à travers le pays. Le réseau routier
est également vaste, bien que de nombreuses routes rurales restent sous-développées.
Les autoroutes entre les grandes villes sont en expansion. Les grandes
villes indiennes sont desservies par des aéroports internationaux (Delhi,
Mumbai, Bangalore, etc.), facilitant le transport aérien national et international.
Quelques-unes
des grandes villes de l'Inde
•
New
Delhi (Territoire de la capitale national, NCR). - Environ 32 millions
d'habitants, en comptant l'agglomération. Centre de pouvoir avec de nombreuses
institutions gouvernementales et ambassades. Monuments historiques (comme
l'India Gate, le Fort Rouge, et le Qutub Minar),
• Mumbai,
anc. Bombay (Maharashtra). - Environ 20 millions d'habitants. Capitale
financière de l'Inde. C'est le coeur de l'industrie cinématographique
indienne (Bollywood), et un centre majeur pour les affaires et les finances.
Des lieux emblématiques comme la Porte de l'Inde et le quartier de Marine
Drive y sont situés.
• Bangalore
ou Bengaluru (Karnataka). - Environ 12,7 millions d'habitants. Centre technologique
et de l'informatique. Surnommée la "Silicon Valley" de l'Inde, Bangalore
est le centre de l'industrie informatique du pays avec de nombreuses entreprises
multinationales de technologie. Elle est Ă©galement connue pour son climat
agréable.
• Chennai,
anc. Madras (Tamil Nadu). Environ 11,5 millions d'habitants. Grand centre
industriel et culturel. Située sur la côte de la baie du Bengale, Chennai
se signale par son industrie automobile, ses institutions Ă©ducatives et
son riche patrimoine culturel. La ville est un centre important de la musique
et du cinéma tamoul.
• Kolkata,
anc. Calcutta ( Bengale-Occidental). - Environ 14,8 millions d'habitants.
Ancienne capitale de l'Inde britannique, Kolkata est un centre intellectuel
et culturel. Elle est célèbre pour sa scène littéraire, son architecture
coloniale, et des figures comme R. Tagore.
• Hyderabad
(Telangana). - Environ 10,5 millions d'habitants. Hyderabad est une ville
historique connue pour ses palais et mosquées, ainsi que pour son rôle
croissant dans les secteurs des technologies de l'information et de la
biotechnologie. Le Charminar et le Fort de Golconde sont des attractions
majeures.
• Ahmedabad
(Gujarat). - Environ 8,5 millions d'habitants. Ahmedabad est un important
centre Ă©conomique, notamment dans les secteurs du textile et de la chimie.
La ville est également connue pour son héritage historique et son architecture.
Le Sabarmati Ashram, lié au Mahatma Gandhi, est une attraction notable. |
•
Pune
(Maharashtra). - Environ 7,5 millions d'habitants. Centre universitaire
et technologique. C'est aussi une ville Ă©mergente dans le secteur de l'automobile..
• Jaïpur
(Rajasthan). - Environ 4 millions d'habitants. Destination touristique
majeure. Son quartier ancien est surnommé la "ville rose". Jaipur est
célèbre pour ses forts et ses palais, comme le Palais des Vents (Hawa
Mahal) et le Fort d'Amber. Elle fait partie du célèbre circuit touristique
du "triangle d'or" avec Delhi et Agra.
• Lucknow
(Uttar Pradesh). - Environ 4 millions d'habitants. Lucknow est se
signale par sa culture Nawabi, ses traditions culinaires, et son architecture
moghole. C'est Ă©galement une ville politique importante dans l'Uttar Pradesh.
• Kanpur
(Uttar Pradesh).- Environ 3 millions d'habitants. Ville connue pour son
industrie du cuir et son importance historique pendant la période coloniale
britannique.
• Bhopal
(Madhya Pradesh). - Environ 2,5 millions d'habitants. Connue pour ses lacs
naturels emais aussi por son passé tragique lié à la catastrophe industrielle
de 1984.
• Patna
(Bihar). - Environ 2,5 millions d'habitants. Patna est une ville ancienne
qui a une importance religieuse, notamment en tant que centre bouddhiste
et jaĂŻniste.
• Agra
(Uttar Pradesh). - Environ 1,7 million d'habitants. C'est une ville
historique au bord de la rivière Yamuna. On peut y voir le Taj Mahal.
• Varanasi,
anc. Bénarès (Uttar Pradesh). - Environ 1,6 million d'habitants. L'une
des plus anciennes villes du monde encore habitées, Varanasi est une ville
sacrée de l'hindouisme, située sur les rives du Gange.
• Jodhpur
(Rajasthan). - Environ 1,5 million d'habitants. Surnommée la "ville bleue"
en raison des maisons peintes en bleu. Elle est célèbre pour son fort
Mehrangarh.
• Srinagar
(Jammu-et-Cachemire). - Environ 1,5 million d'habitants. Srinagar se recommande
pour ses magnifiques jardins moghols et ses bateaux-maisons sur le lac
Dal.
• Chandigarh
(capitale des États de Haryana et du Pendjab). - Environ 1,1 million d'habitants.
Conçue par l'architecte Le Corbusier, elle est remarquable par son
urbanisme. |
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Cartes de l'Inde
Topographie |
Divisions
administratives |
Densité
de la population |
Ethnographie
|
Energie
|
Utilisation
des sols
|
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|
S.
Prasannarajan, Inde,
Editions Place des Victoires, 2010. - L'histoire,
les couleurs, l'audace, l'impertinence et l'individualisme, on trouve tout
cela en Inde. Terre féodale et autocratique, mais aussi démocratique
et socialiste; matérialiste et pragmatique, mais aussi étonnamment éthérée.
Choisis parmi les 70 millions de clichés des archives de Getty Images
qui racontent 150 ans de l'histoire de l'Inde, et accompagnés de textes
de S Prasannarajan, rédacteur à India Today, voici les acteurs
et les événements clés de ce siècle et demi, des plus humbles saisis
dans leur quotidien au panorama glorieux et grandiose que forme le sous-continent
indien. Inde est une chronique visuelle rassemblant plus de 450 photographies,
depuis le temps du Raj et de la révolte des Cipayes jusqu'à l'époque
actuelle. (couv.).
Albert
Londres, En
Inde, Arléa , 2010. - En 1922,
Albert Londres est à Calcutta et s'apprête à découvrir un «Empire
britannique» de deux cent dix-sept millions d'hindous, soixante dix-sept
millions de musulmans, onze millions de bouddhistes, quatre millions de
chrétiens et trois millions de sikhs. Spontanément hostile aux Anglais,
il est d'autant plus sensible aux revendications nationalistes qui s'expriment,
différemment, à travers trois personnalités hors du commun : Nehru,
Gandhi et Tagore. (couv.).
Mira
Kamdar, Planet
India (l'ascension turbulente d'un géant démocratique), Actes
Sud, 2008. - Que représente, pour l'avenir du monde,
l'émergence de l'Inde en tant que concurrence, en tant que marché et
en tant que puissance? En cas d'Ă©chec de la transformation de l'Inde,
prédit Mira Kamdar, les répercussions risquent d'être planétaires ;
mais si l'Inde réussit le pari de son changement, elle émancipera de
la pauvreté des millions d'individus et deviendra ainsi la preuve indiscutable
que l'exercice d'une démocratie multi-ethnique et multi-religieuse religieuse
n'est pas l'apanage des seuls pays développés. D'une actualité brûlante,
un essai original, provocateur, et rigoureusement documenté. (couv.).
Alexandre
Kalda, Promenade
en Inde, Grasset & Fasquelle, 2007. -
Pour comprendre l'Inde, il faut y avoir vécu plus de vingt ans comme le
fit Alexandre Kalda dont le nom, Ă l'ashram de Sri Aurobindo, fut Archaka
(en sanscrit, celui qui invoque la lumière). Promenade en Inde est le
résultat de l'expérience exceptionnelle de l'auteur qui étudia la civilisation,
la culture et la vie quotidienne d'un pays tellement Ă©tranger Ă l'Occident.
A la fois récit de voyage, quête ethnologique et essai métaphysique,
ce texte vivant, documenté et attachant permet une approche originale
et authentique de l'Inde. Attentif et passionné, le regard d'Alexandre
Kalda a su discerner, derrière les visages, les paysages et les mots,
l'âme de l'Inde. (couv.).
T.
et G Baldizzone, L'Inde
des tribus oubliées, Le Chêne, 2008.
André
Lewin, Catherine Clément, L'Inde
des Indiens, Liana Levi, 2006. - L'Inde
est le pays sur lequel les Occidentaux s'interrogent. Hier plongé dans
la misère, aujourd'hui hissé au rang des nations économiquement les
plus performantes. Hier courbé sur ses récoltes, fier aujourd'hui de
son informatique de pointe. Hier peuplé de centaines de millions de pauvres,
comptant aujourd'hui les personnes les plus riches du monde. Comment comprendre
ces mutations rapides et profondes dans ce pays immense et divers? Plus
d'un milliard d'habitants depuis l'an 2000. Une multitude d'États et de
groupes, sans oublier les aborigènes. Une histoire vieille de trois mille
ans faite d'invasions et d'empires, marquée par la longue lutte pour l'Indépendance
et la présence lumineuse du Mahatma Gandhi. Une culture monumentale où
se cĂ´toient les grands temples hindous et les plus beaux Ă©difices de
l'art moghol musulman, sans oublier le fameux Taj Mahal. Vingt-deux langues
officielles, plus l'anglais, leur langue commune, et 1652 autres. Des Ă©pices
à foison, des musiques sublimes, des danses sophistiquées, des pratiques
du corps aujourd'hui recherchées. Face à cette foisonnante diversité,
on peut légitimement se demander ce qu'est l'Inde. À cette question,
nos deux auteurs répondent avec brio. (couv.). |
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