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20 00 S 80 00 E |
L'océan Indien,
que l'on a aussi appelé mer des Indes, est une des trois grandes
dépressions océaniques de la Terre
(océans Pacifique, Atlantique,
Indien), ainsi dénommée à cause de sa position par rapport à l'Inde,
dont elle baigne les côtes. Elle présente, dans l'ensemble, la forme
d'un trapèze, dont le 35° degré de latitude Sud serait la grande base.
Sa longueur, du Nord au Sud (du 35° degré Sud au 25° degré Nord), est
d'environ 6500 kilomètres; sa largeur maximum, par le 35° degré Sud,
d'environ 8800 kilomètres, déterminant une superficie d'environ 74 millions
de kilomètres carrés.
Ses contours, très réguliers dans l'hémisphère austral, entre l'Afrique et l'Australie, le sont beaucoup moins au nord de l'équateur, où l'Océan Indien projette des golfes longs et étroits (mer Rouge, golfe Persique), ou largement ouverts, comme la mer Arabique (mer d'Oman) et le golfe du Bengale. Madagascar repose sur un socle sous-marin qui supporte également les Comores, les Amirantes et les Seychelles. La profondeur moyenne de l'océan Indien a été évaluée à 3334, 3654 ou même 4233 mètres. C'est dans la partie nord-orientale, entre les îles de la Sonde et l'Australie, qu'on a trouvé les fosses les plus déprimées : 5852 et 6205 mètres. Les parties occidentale et méridionale sont sensiblement moins profondes. (NLI). Histoire de l'Océan indien. - L'océan Indien était connu des Anciens sous le nom de mer Erythrée. Les Phéniciens et les Grecs, ces derniers après l'expédition de Néarque, amiral d'Alexandre, en fréquentèrent d'abord les parties occidentales. Puis la découverte fortuite des moussons par le pilote Hippalos (vers le milieu du Ier s. apr. J.-C.) permit aux marins de pratiquer la navigation au large. Au temps de Ptolémée, on connaissait déjà la route maritime de la Chine. Au Moyen âge, les Arabes, les Indiens, les Chinois sillonnaient la région nord de l'océan Indien. Les Européens y apparurent de nouveau à la fin du XVe siècle, avec les voyages du Portugais Covilham et de Vasco de Gama. Au XVIe siècle les Portugais, au XVIIe siècle les Hollandais, au XVIIIe siècle les Français et les Anglais explorèrent les diverses parties de cet océan, qui se trouve sur le chemin de la Chine et des grandes colonies européennes de l'Inde, de l'Indochine, de la Malaisie et de l'Australie.- Une plage des Maldives, près de Malé. Source : The World Factbook. Formation et contoursL'océan Indien s'est formé à partir du fractionnement du Gondwana et la dérive de plusieurs blocs continentaux dans Téthys, la mer qui sépare alors le Gondwana de la Laurasie. Dans un premier temps, il y a un peu plus de cent millions d'années, l'ancien continent s'est séparé de ce qui allait être l'Australie et la Nouvelle-Guinée. Vient ensuite la séparation du bloc qui va former l'Inde et de celui dont sera issu le continent Antarctique. De l'ancien Godwana, qui, à l'Ouest s'est séparé de l'Amérique du Sud, il ne reste plus que l'Afrique-Arabie. Tandis que la Téthys disparaît progressivement, l'espace marin qui s'élargit entre l'Antarctide et le sub-continent indien qui, lui, va se souder au fragment oriental de la Laurasie, l'Eurasie (un déplacement qui se poursuit est est à l'origine de la surrection de l'Himalaya), laissant subsister en son sein trois petits fragments continentaux : le socle continental dont émergent aujourd'hui les Seychelles et les Mascareignes, celui des Kerguelen (plateau de Kerguelen-Gaussberg) et celui de Madagascar.Ces circonstances ont eu pour résultat d'individualiser fortement l'océan Indien en faisant de lui un océan purement méridional. Fermé au Nord, il n'atteint le tropique du Cancer que par les golfes terminés en pointes du Bengale et d'Arabie, et le 30e parallèle que par les golfes étroits de la mer Rouge et du golfe Persique. Au Sud, au contraire, l'océan Indien est en libre communication avec l'océan Austral. Dans l'ensemble, l'océan Indien a la forme d'un ovale dont l'extrémité Sud, serait coupée par le cercle polaire. Du cap des Aiguilles au cap Sud de Tasmanie, la largeur est de 11.100 km. La longueur du Nord au Sud est d'environ 10.000 km. Par suite de sa formation
géologique, l'océan Indien n'est pas bordé, en général, par des côtes
montagneuses,
mais plutôt par des rebords de
plateaux; le long
de l'arc malais seulement le caractère montagneux est fortement accusé.
L'océan Indien est plus riche en îles dans sa partie
Ouest que dans sa partie Est, et nous verrous que c'est aussi à l'Ouest
que se trouvent les moins grandes profondeurs. L'océan Indien ne reçoit
pas autant de fleuves importants que l'Atlantique,
quoique ceux qui s'y jettent comptent parmi les plus puissants cours d'eau
du globe : le Zambèze, le Tigre-Euphrate,
l'Indus, le Gange-Brahmapoutre,
l'Irraouaddi, le Salouen.
Les plaques tectoniques dans l'océan Indien. Relief et nature du fondLe relief du fond de l'océan Indien s'organise autour d'un système de dorsales qui, sur les cartes, dessine un Y renversé et qui représente les lignes des séparation des différents blocs continentaux que l'on a nommés plus haut.La
dorsale de Carlsberg.
La
dorsale Bouvet-Marion.
La
dorsale Sud-Est-Indienne.
Les
autres structures sous-marines.
On peut ainsi mentionner la crête (ou dorsale) des Quatre-vingt-dix Est (ou des Nonantest) qui, comme son nom le suggère, longe du Nord au Sud le 90eméridien. Cette ride sépare le grand bassin de l'Inde du bassin Australien. Une autre ride s'étire entre les Laquedives et le ravin de la Véma et prolonge ainsi vers le Nord la dorsale Sud-Est indienne. Outre les Laquedives, cette ligne de hauteurs laisse émerger les Maldives et l'achipel des Chagos. Nous avons déjà nommé le plateau des Seychelles (arc des Seychelles) et le palteau des Kerguelen, qui outre ces îles porte aussi l'île Heard. Le banc de l'Antarès (crête de Conrad) porte les îles Crozet et a ses marges les îles du Prince Edward. Signalons aussi plusieurs fosses : dans la zone de fracture de la Diamantina, la fosse de l'Ob et la fosse de la Diamantina; depuis l'arc des îles Andaman jusqu'à la mer de Banda (entre l'Australie et l'Indonésie), les fosses de la Sonde (où l'on trouve la plus grande profondeur, au Sud de Java : -7,258 m) et de Timor; le long de la côte méridionale de l'Iran et du Pakistan, la fosse du Makran; au Sud-Est de Maurice et à l'Ouest des îles Amirantes (groupe appartenant aux Seychelles), les deux fosses des Mascareignes; à l'Est de l'arc des Chagos, la fosse des Laquedives; etc. Les
sédiments.
a, le long de toutes les côtes et dans les mers plates et peu profondes du Nord, le fond est formé de boues bleues et vertes, comme il arrive presque toujours au voisinage des masses continentales. Ces boues bleues se retrouvent aussi en grande quantité sur toute la surface du plateau méridional; Salinité, densitéIl est observé en général une concentration de la salinité de plus en plus grande de l'équateur vers les hautes latitudes et du plein océan vers le golfe d'Aden. Dans le Sud de l'océan Indien, le centre de concentration est situé dans la zone des alizés Sud-Est, entre le Sud de l'Afrique et l'Australie, c.-à -d. entre 20° et 36° de latitude Sud et 60° et 80° de longitude Est, et où la densité moyenne est de l'ordre de 1,0274. Entre 45° et 65° de latitude Sud la densité moyenne, aussi bien dans les profondeurs qu'à la surface, avoisinne 1,0260. Schématiquement, on distingue deux régions où la densité est comprise entre 1,0275 et 1,0280 :a, l'entrée du golfe d'Aden, sur une surface limitée par une ligne qui part de 6° de latitude Nord sur la côte africaine, atteint 70° de longitude Est et se recourbe au Nord-Ouest pour toucher la côte d'Arabie par 19° latitude Nord; cette région est entourée d'une bande concentrique étroite dont la densité est de 1,0270 à 1,0275;La ligne marquant la limite des densités inférieures à 1,026 part de la côte indienne au Nord de Mumbai (Bombay) et laisse au Nord toutes les côtes de l'Inde, de la péninsule Indochinoise et de l'arc Malais jusqu'à Timor. Dans le golfe du Bengale lui-même la densité est très faible et atteint à peine 1,0245. Cette densité varie d'ailleurs selon les saisons : de mars à mai la densité est irrégulièrement distribuée et diminue en général du Sud-Ouest au Nord-Est, c.-à -d. en allant vers les embouchures du Gange et de l'Irraouaddi. De juin à août, la densité décroît régulièrement du Sud vers le Gange. De septembre à novembre, après la chute des pluies de moussons, la densité est excessivement faible jusqu'à près de 400 km des côtes. Elle recommence à croître de décembre à février. TempératuresDans la région comprise entre 34° et 52° de latitude Sud et 18° et 70° de longitude Est, c.-à -d. entre l'Afrique du Sud, les îles Kerguelen et Mac-Donald, la température de surface est de 23°C à 19°C sur le banc des Aiguilles, alors qu'elle n'est plus que de 3° à l'île Mac-Donald. Le courant chaud des Aiguilles, analogue en cela au Gulf Stream et au Kuro Shivo, est formé de bandes alternatives, chaudes et froides, et la différence se marque moins encore entre les températures de surface que par l'abaissement beaucoup plus rapide avec la profondeur dans les bandes froides. Au fond, par des profondeurs de 2900 à 3500 m la température est de 1,7 °C à 0,7 °C.A l'Est de 30° de longitude Est, sous les hautes latitudes, la température décroît rapidement de l'Ouest à l'Est aussi bien dans les profondeurs qu'à la surface. A l'Est de 70° de longitude Est on a constaté une augmentation régulière de la température du Sud au Nord; allant, à la surface, de 3,5 °C par 51° de latitude Sud, à 14°C par 40° latitude Sud, 22° par 35° Sud, 26,5 °C par 22,5 ° de latitude Sud. A 200 m de profondeur, la température augmente de 2° sous les hautes latitudes, à 15° sous le tropique. Sur le sol, quand la profondeur dépasse 3000 m, la température ne varie qu'entre de faibles limites : 0,8 °C à 1,2 °C. Dans la région équatoriale, à l'Est des îles Chagos, on a trouvé une température de + 0,8 °C par 5664 m de profondeur. Plus à l'Est, entre le cercle polaire et l'Australie, on a aussi trouvé une augmentation de température notable du Sud au Nord : à la surface de 7,2 °C à à 100 m de 7 °C à 11 °C, à 500 m de 3,8 °C à 8,7 °C, à 1000 m de 2,7 °C à 6,9 °C, au fond de 0,1 °C à 0,7 °C. Entre l'île Maurice et l'Australie, la distribution en profondeur subit de grandes oscillations jusqu'au fond, où la température varie de 2,2 °C à 0,7 °C. Entre l'Australie et Timor, la température s'abaisse de 27 °C à 28 °C à la surface, à 0,9 °C dans les fonds de près de 6000 m. Dans les deux golfes
du Nord on observe, entre 10° et 19° de latitude Nord, une rapide diminution
de la surface à 100 m, allant de 23 °C à 12 °C ou 14 °C. La température
décroît ensuite plus lentement jusque dans les fonds de 2000 m., où
elle est de 1,3 °C.
Il y a deux lignes isothermiques de 25 °C l'une allant de la côte arabique, au Nord d'Aden, jusqu'à la côte de l'Inde, au Nord de Mumbai, l'autre au Sud allant de Natal (Afrique du Sud) au cap Nord-Ouest (Australie). L'isotherme de 20 °C va du Cap de Bonne Espérance jusqu'au Sud de l'Australie, et plus au Sud les isothermes sont régulièrement espacées et parallèles à l'équateur jusqu'aux Kerguelen, où passe l'isotherme de 5 °C. En mai, l'isotherme de 28 °C part de 5° de latitude Nord sur la côte africaine, descend aux Seychelles, aux Chagos, et de là court droit à l'Est jusqu'à Java. L'isotherme de 30 °C passe au fond de la mer d'Oman. Celle de 25° part de Sofala (Afrique) et aboutit au cap Nord-Ouest (Australie). Celle de 15 °C passe à Nouvelle-Amsterdam, celle de 6 °C aux îles du Prince-Edouard et Crozet. En août, les isothermes de 24 °C et 25 °C sont situées sur la côte d'Arabie ; une autre ligne de 25 °C passe au Nord de Madagascar et rejoint l'Australie à Roeburne. Le maximum (28 °C) est rejeté à l'Est. sur la côte de Sumatra. L'isotherme de 5 °C passe aux îles du Prince-Edouard et Crozet, celle de 20 °C aux Kerguelen. En novembre, il existe un maximum de 28° au centre de la partie Nord. de l'océan Indien, c.-à -d. au Sud de la mer d'Oman, et une autre région de 28 °C au centre du golfe de Bengale. L'isotherme de 26° passe à l'entrée de la mer Rouge; celle de 25 °C part de la baie de Delagoa et atteint l'Australie à Roeburne. Les températures des parties les plus méridionales sont sensiblement les mêmes qu'au mois d'août. Pressions barométriques. VentsLes conditions barométriques de l'océan Indien, en raison de la ceinture continentale qui le ferme au Nord, sont, beaucoup plus que dans l'Atlantique et le Pacifique, dépendantes de l'échauffement des hauts plateaux asiatiques et africains. En janvier et février, il y a deux zones de maxima, de 765 mm en moyenne : l'une au fond du golfe Arabique, l'autre entre 28° et 38° de latitude Sud et 52° et 100° de longitude Est. Une région de minima atteignant 755 mm occupe le golfe situé au Nord-Ouest de l'Australie; une autre de 751 mm s'étend au Sud des îles du Prince-Edouard.En mai, les deux régions de maxima (765 mm) occupent : l'une l'espace compris entre le cap Corrientes et Natal à l'Ouest et 75° de longitude est, l'autre le désert australien et la partie côtière de l'océan. Au fond du golfe Arabique et du golfe du Bengale règne une pression minima de 755 mm Un autre minimum de 752,5 mm se trouve dans la région des Kerguelen. En juillet-août, une première zone de maxima (765 mm), fort étendue, commence sur la côte d'Afrique, au cap Delgado, descend au Sud due l'Afrique du Sud et atteint à l'Est le méridien de Java. Une autre zone de 765 mm couvre les trois quarts de l'Australie. Sur les plateaux himalayens, au contraire, la pression n'est que de 750 mm, ainsi qu'aux îles Kerguelen. En novembre, on ne
trouve qu'un seul maximum de 765 mm dans la région comprise entre le tropique
du Capricorne et 37° de latitude sud et 65° et 108° de longitude Est.
Au fond du golfe de Bengale la pression est de 760 mm. Elle est de 757,5
m sur la mer d'Arafoura et de 752,5 m aux îles Kerguelen.
L'océan Indien et ses nuages. Source : Nasa. Du fait que l'océan Indien est fermé vers le Nord et n'a qu'une étendue relativement restreinte au Nord de l'équateur, il s'ensuit que l'alizé du Nord-Est n'existe pas, et aussi que l'alizé du Sud-Est n'occupe une grande aire que dans la partie orientale de l'océan. Le vent caractéristique des régions Nord et Ouest de l'océan Indien, c'est la mousson (de l'arabe mossim = saison). De novembre à mars, c.-à -d. pendant l'été de l'hémisphère Sud, les plateaux du Sud de l'Afrique, fortement échauffés par les rayons perpendiculaires du soleil, forment un puissant foyer d'appel, et les vents se précipitent de l'Inde vers l'Afrique : c'est la mousson du Nord-Est. Cette mousson a sensiblement la direction que prendrait l'alizé du Nord-Est, mais elle en diffère en ce qu'elle est beaucoup moins régulière et que ce n'est un vent ni froid, ni sec. Au printemps, le soleil revient au-dessus de l'hémisphère Nord, et le foyer d'appel remonte tort le long des plateaux africains. Au commencement de mai, la mousson du Sud-Ouest atteint le cap Comorin, et de juin à septembre elle souffle sur toute l'étendue des golfes Arabique et du Bengale. En plein océan, elle atteint sa plus grande force de juin à août. Le résultat de ce régime de moussons est de contrarier et d'annihiler en partie la force de l'alizé du Sud-Est. Ainsi, pendant l'été de l'hémisphère Sud, c.-à -d. pendant le règne de la mousson du Nord-Est, les calmes sont très fréquents dans la région de l'océan Indien située en dehors du souffle de la mousson. Pendant l'été de l'hémisphère Nord, au contraire, comme la mousson du Sud-Ouest occupe une aire moins grande que la mousson du Nord-Est, les calmes sont très rares dans la région où souffle l'alizé du Sud-Est. La limite Nord de l'alizé du Sud-Est est variable et difficile à déterminer; sa limite Sud commence sur la côte australienne par 33° de latitude Sud et s'étend jusqu'à l'Est de l'île Rodrigues. Au Sud de 35° de latitude sud règnent toute l'année des vents d'Ouest qui, dans les hautes latitudes, atteignent leur maximuin d'intensité en automne et leur minimum en été. Enfin, l'océan Indien est caractérisé, au moins dans certaines parties, par la fréquence et la violence de ses cyclones tropicaux. Ils se produisent surtout dans la région des Mascareignes et dans le golfe du Bengale, où ils partent, en général, des îles Andaman, pour se diriger vers l'embouchure du Gange. CourantsL'océan Indien diffère des deux autres grands océans par le régime de ses courants, qui, dans la partie septentrionale, sont semestriels et déterminés par la direction des moussons, lesquelles soufflent pondant l'été du Sud-Ouest au Nord-Est et pendant l'hiver du Nord-Est au Sud-Ouest. Dans l'hémisphère sud, il y a, au contraire, une circulation des eaux analogue à celle du Pacifique et de l'Atlantique. Un courant équatorial d'Est à Ouest se prolonge le long de la côte d'Afrique, de Zanzibar au Cap, puis s'infléchit vers le 40e degré Sud dans la direction de l'Est et forme le courant relativement froid de la côte occidentale de l'Australie. Au Sud du 40° degré de latitude, la grande masse du courant antarctique n'appartient pas à l'océan Indien. Celui-ci, compris eu majeure partie dans la zone tropicale, a des eaux chaudes et poissonneuses. On y trouve des tortues de taille gigantesque et de nombreuses variétés de squales et d'autres poissons.Courants de moussons. En partant de cette considération que les courants de moussons ont pour cause des vents de directions absolument contraires l'une à l'autre, les anciennes cartes traçaient dans la partie Nord de l'océan Indien deux courants en sens opposé. Les faits ne répondent pas exactement à cette figuration. En hiver, dans le golfe du Bengale, le courant descend au Sud-Ouest le long de la côte de Coromandel, aspirant les eaux de la côte de Birmanie, en sorte qu'au milieu du golfe la direction est franchement à l'Ouest. Au Sri Lanka, le courant se rétrécit, sa vitesse augmente jusqu'à 80 milles marins par jour et même jusqu'à 100 milles. Dans la mer d'Oman, le courant va vers l'Ouest sur la côte du Baloutchistan, vers le Sud-Ouest sur la côte d'Arabie. L'eau entre alors dans la mer Rouge, an moins en partie, tandis que le reste descend au Sud-Ouest le long de la côte des Somalis. Le courant franchit l'équateur on il atteint des vitesses de 24, 48 et même 60 milles marins par jour. A l'époque de la mousson du Sud-Ouest, en été, le mouvement dominant, dans la mer d'Oman, s'opère vers le Nord-Est. Sur la côte de la Somalie et d'Arabie il se produit mi contre-courant venant de l'Ouest qui aspire l'eau de la mer Rouge, aspiration qui se fait sentir jusque vers le canal de Suez. En pleine mer, le courant s'infléchit vers l'Est, et, sur la côte de Malabar, vers le Sud atteignant son maximum de rapidité au Sri Lanka, où il parcourt 48 à 78 milles marins par jour. Dans le golfe du Bengale, les courants sont alors très variables; il semble toutefois que la masse principale des eaux soit aspirée vers le Sud à partir de la pointe Nord-Ouest de Sumatra. Courant
équatorial.
Contre-courant
équatorial.
Courant
des Aiguilles.
Courant
de l'Australie occidentale.
Courant
du Sud de l'océan Indien.
Cartes de l'océan Indien
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