|
. |
|
| ![]() |
![]() | L'origine de Rome et du peuple romain est très incertaine, et la connaissance que nous en avons repose sur des traditions où la fiction poétique se mêle à l'histoire. Les Romains plaçaient ainsi à leurs origines des dieux et des héros (![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La Royauté romaineTelle est la légende; en réalité, Rome est une colonie latine fondée, probablement un siècle et demi après la date donné par les historiens romains, par les Latins, les Sabins et les Étrusques. Les circonstances données par les auteurs anciens n'ont donc rien d'historique, et on ne peut même pas se fier aux légendes qui font régner après Romulus encore six rois : Numa, Tullus Hostilius, Ancus Marcius, Tarquin l'Ancien, Servius Tullius, Tarquin le Superbe. Dès le 3e et le 4e règne la ville, qui n'avait jusque là été qu'un gros bourg et un asile pour les bandits du Latium![]() ![]() C'est pendant cette première époque dont les détails sont si incertains, que Rome créa ses institutions à partir de celles des trois peuples qui concoururent successivement à former le peuple romain, les Latins, les Sabins et les Étrusques. L'aristocratie ou patriciat habitait la cité sacrée du Palatin La Royauté était élective, et le pouvoir en était tempéré par l'influence du Sénat, et de l'Assemblée du peuple. On attribuait à Numa, le deuxième des sept rois, d'avoir inspiré aux Romains le profond sentiment religieux qui les caractérisa ( La République romaineC'est sur le plan projeté par le sixième roi, Servius Tullius, que la République fut fondée et fut gouvernée par deux Consuls, qui se renouvelaient chaque année. Dépositaire et gardien des antiques traditions, le Sénat fut, dès le commencement de la république, par sa politique ferme, constante et inébranlable dans ses résolutions, le principal agent de l'expansion des Romains en Italie![]() Tarquin expulsé tenta vainement de rentrer dans Rome avec le secours des Étrusques. Cette révolution arrêta pour quelque temps les progrès de Rome; les perpétuelles querelles des deux ordres (patriciens et plébéiens) prolongèrent au moins d'un siècle cet état de faiblesse, pendant lequel Rome perdit sa domination sur le Latium ![]() ![]() ![]() L'abolition des dernières prérogatives des patriciens par les lois que portèrent le dictateur plébéien Publilius Philo, en 339, et le dictateur plébéien Hortensius, en 287, consomma la révolution qui rendit démocratique la constitution de la république romaine, originairement aristocratique. Les Romains venaient de briser la puissance des Étrusques par la prise de Véies L'expansionnisme romain. |
Maîtresse de l'Occident, Rome tourna son ambition vers l'Orient. Philippe V, roi de Macédoine![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() « La discorde, l'avarice et l'ambition, filles ordinaires de la prospérité, se développaient surtout après la ruine de Carthage », dit aussi Salluste.La Macédoine ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() La loi agraire, proposée en 133 par T. Gracchus, et renouvelée par son frère Caius, qui tenta aussi de faire accorder le droit de cité à tous les peuples de l'Italie Les guerres civiles. Un premier triumvirat se forma en 60 entre Pompée, César et Crassus. Mais la mort de Crassus, tué en 53dans une expédition contre les Parthes ( L'Empire romainOctave réunit en sa personne toutes les magistratures suprêmes de la république, et reçut du Sénat, en 27, le nom d'Auguste. Il exclut de ce corps tous les membres qui ne lui étaient pas entièrement dévoués, et consolida son autorité par l'organisation d'une armée permanente. Cette révolution, dit Tacite, ne déplut ni à la noblesse ni aux provinces qui, fatiguées des divisions du Sénat et du peuple, leur préférèrent un ordre stable. Parvenu au but de son ambition, Auguste s'attacha à réparer les maux, dont il était en partie l'auteur. Son règne fut le siècle classique de la littérature romaine. La langue latine, arrivée à sa plus haute perfection produisit ses plus admirables chefs-d'oeuvre. Sans être comparable à la littérature des Grecs sous le rapport de l'invention, la littérature des Romains se distingue par un caractère tout particulier, par la grande idée de Rome qui respire dans toutes ses oeuvres, chez Virgile dans la poésie comme chez Tite-Live dans la prose.Le Haut-Empire : d'Auguste à la fin du principat. Après trois usurpations militaires, une nouvelle famille, qui a donné à Rome trois empereurs, 69-96, monta sur le trône avec Vespasien. Jérusalem fut prise et détruite par les armes romaines en 70; une insurrection des Bataves fut réprimée et la conquête de la Bretagne ![]() Prisonniers barbares faisant leur soumission à Marc-Aurèle. Bas-Relief de l'arc de triomphe élévé à cet empereur sur la Voie Flaminienne (musée du Capitole). L'extinction de la famille des Antonins fut suivie d'une époque d'anarchie, pendant laquelle les prétoriens et les légions disposèrent de l'empire livré au despotisme militaire. Les Goths, les Francs, les Alamans et les Burgondes commencèrent à pénétrer dans les territoires soumis aux Romains, qui eurent aussi à soutenir la guerre contre les Perses. Sous Valérien et Gallien, une foule d'usurpateurs, qu'on a appelés les 30 tyrans en souvenir de ceux d'Athènes, se tirent proclamer empereurs de 253 à 267. Pendant les 5 années du règne d'Aurélien, 270-275, l'empire fut rétabli momentanément dans ses limites, et redevint redoutable à ses ennemis. Le Bas-Empire : de Dioclétien à la chute de Rome. Sous Dioclétien, les victoires remportées sur les Perses reculèrent les bornes de l'empire en Asie 1re Préfecture des GaulesLes villes de Rome et de Constantinople ne dépendaient d'aucun des 4 préfets, et avaient chacune leur préfet de la ville. Lors de la division de l'empire en Empire d'Occident et Empire d'Orient, les deux premières préfectures formèrent l'Empire d'Occident, et les deux dernières, l'Empire d'Orient. Constantin, en mourant, partagea l'empire entre ses trois fils. Le dernier prince de sa famille, Julien, abandonna la foi chrétienne, et échoua dans le dessein de rétablir le polythéisme ![]() |
Déchiré par les révolutions intérieures, et attaqué par les Goths, les Francs, les Burgondes et les Vandales, l'empire d'Occident se composa des deux préfectures des Gaules![]() ![]() S'en était fini de l'empire romain proprement dit. Mais le nom allait encore longtemps survivre, et laisser croire à une résurrection de l'ancienne puissance. Ainsi, au VIIIe siècle encore, quand le peuple et le Sénat romains, fatigués de la domination tyrannique de Constantinople |
. |
|
| ||||||||
|