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Jomhuri-ye Eslami-ye Afghanestan |
33 00 N, 65 00 E | L'Afghanistan est un pays d'Asie méridionale,enclavé entre l'Iran, le Pakistan, la Chine, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan. C'est une république islamique, divisée administrativement en 34 provinces (welayat). La capitale de l'Afghanistan est Kaboul. Autres grandes villes : Kandahar, Hérat, Mazar-i-Sharif, Koundouz, Badakhshan. Population totale : 33,6 millions d'habitants (2009). Les 34 provinces de l'Afghanistan
L'origine du nom de ce pays est incertaine; on le fait dériver du sanscritasçava (cavaliers) dont on aurait fait Afghanistan, c.-à-d. « pays des cavaliers »; mais le nom étant persan, il est plus probablement tiré du mot persanafghan, « gorge de montagne-». L'étendue de l'Afghanistan a varié selon les époques; il couvre aujourd'hui une superficie de 647,500 km². Carte de l'Afghanistan. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée). Géographie physique Les montagnes de l'Afghanistan. L'Hindou-kouch, c.-à-d. « meurtrier des Hindous » à cause du nombre considérable de marchands Indiens qui ont péri en le traversant, est apelé aussi Hindou-koh, c.-à-d. montagne des Hindous, offre un caractère tout particulier : il est déchiré par de profondes gorges; les pics les plus élevés ne se trouvent pas dans la chaîne elle-même, mais dans les ramifications; le point le plus élevé de l'Hindou-kouch, point culminant de l'Afghanistan, le Nowshak ,atteint 7485 m. La passe de Bamyan à l'Ouest marque le commencement du Koh-i-baba, qui forme un massif isolé et dont le sommet atteint 5486 mètres. Le Séfid-koh s'abaisse graduellement : au Nord de Hérat la chaîne ne s'élève qu'à 300 mètres environ. Le Siah-koh maintient assez constamment la même altitude de 2000 mètres. Les lacs turquoise de Band-e-Amir, dans la province de Bamyan. Source : The World Factbook. Les cours d'eau. Au nord de l'Hindou-kouch s'étend le bassin de l'Amou-Daria, l'Oxus des anciens. Ce grand fleuve , dont une partie du cours sert avec l'Ouzbékistan et le tadjikistan, et prend sa source à l'extrémité Nord-Est de l'Afghanistan et son cours en forme la limite géographique jusqu'au 72e degré de longitude Est. Du grand nombre de rivières qui coulent des montagnes vers le Nord, quelques-unes seulement atteignent l'Oxus; le Kokéha, qui descend de l'Hindou-Kouch, le Kondouz qui prend sa source près de la passe de Bamyan, et le Kholm sont les trois seules grandes rivières de la rive gauche de l'Amou-Daria, et même la dernière est tellement affaiblie lorsqu'elle se réunit au fleuve; qu'elle n'ajoute rien à son volume. Le Daria-i-bourboun ou Balkh, qui rend sa source dans le Koh-i-baba, se perd dans les sables près de la ville de même nom (Balkh); il en est de même de l'Asar-ab, rivière de Sar-i-poul, et du Sangalatk, rivière de Maïméneh. Le Mourgh-ab, dernier cours d'eau du versant nord, coule jusqu'à Merv et se perd dans le désert. Le Héri-roud, ou fleuve de Hérat, est plus considérable; il prend sa source à l'extrémité occidentale du Koh-i-baba et coule dans la vallée formée par le Séfid-koh et le Siah-koh; vers le 58e degré de longitude Est, il tourne brusquement vers le Nord et forme la frontière de l'Iran jusqu'au Turkestan, où il va se perdre dans les sables. Le bassin fermé du Ghazni couvre une superficie d'environ 17 000 km². Cette rivière descend de l'Hindou-Kouch vers le sud pour aller se jeter, par une altitude de 2150 mètres, dans le lac Ab-istâdah ou « Eau dormante » qui a 4 mètres à peine de profondeur. Le bassin du Hamoun couvre plus de la moitié de l'Afghanistan, une superficie de 500 000 km². Son fleuve le plus important est le Hilmend (l'Erymanthe des Anciens), qui court sur une longueur de plus de 1100 kilomètres; il prend sa source à l'extrémité orientale du Koh-i-baba, à 60 km environ de Kaboul, et coule vers le Sud-Ouest. Une des particularités de ce fleuve est son débordement périodique, qui sert, comme cela a longtemps été le cas de celui du Nil, à féconder sa vallée; sa largeur moyenne, qui est de 300 mètres, en atteint 900 à l'époque des crues. Son principal tributaire est l'Argend-ab, vers le 31e degré latitude Nord, grossi par le Tarnak, I'Arghésan et le Dori; le Hilmend décrit ensuite un demi-cercle de 450 kilomètres et se déverse dans le lac Hamoun (L'Iran) au milieu d'une plaine marécageuse. Ce lac couvrait autrefois une surface considérable avec une longueur de 400 kilomètres, mais il est réduit aujourd'hui à quelques petits lagons au milieu de marais ou de plaines salines; le dessèchement est dû sans doute au système d'irrigation en usage dans toute la contrée, qui amoindrit tous les cours d'eau et donne un caractère particulier au pays. Les deux autres tributaires importants du lac Hamoun sont le Haroud-roud et le Férah-roud au Nord; les petits lacs qui se forment dans le bassin de l'ancien lac Hamoun sont tous très variables, quant à leur étendue et à leur emplacement. Le climat de l'Afghanistan. Anciennes habitations afghanes. Biogéographie Flore. Les Astragales (Légumineuses-Papilionacées) y sont représentées par soixante espèces environ; viennent ensuite les Brassicacées, les Ombellifères, les Borraginées, les Labiées, les Artemisia, les Staticées épineuses. Les Armoises et un grand nombre de Labiées sont remarquables par leur parfum, et plusieurs auteurs affirment que les huiles essentielles renfermées dans ces plantes donnent à la chair des moutons et des chèvres une saveur aromatique. En Afghanistan, le blé et l'orge croissent jusqu'à l'altitude de 2761 mètres, dans la région de Kaboul (1950 mètres), on cultive même le riz. (Louis Crié). Faune. Les oiseaux sont représentés par plusieurs espèces de Perdrix et de Faisans, mais la plupart se retrouvent en Iran. Les poissons ont un faciès indien assez remarquable, qui semble indiquer, à une époque antérieure, un régime des eaux assez différent de celui qui existe aujourd'hui, et une communication avec l'Indus : on y observe les genres Mastacembelus, Ophiocephalus, Gallichrous, Amblyceps, Silurus, Discognathus, Oreinus, Schizothorax, etc., qui se rattachent aux faunes orientale et éthiopienne, mais dont plusieurs ont été retrouvés dans les eaux douces de l'Anatolie. (Trouessart). |
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