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Faciès.
- Ensemble des caractéristiques lithologiques, structurales
et paléontologiques d'une formation géologique ou d'un ensemble de roches
qui se sont formées dans des conditions similaires. Le concept de faciès
est étroitement lié à celui de faciès d'indice, qui se réfère
aux caractéristiques distinctives d'un environnement géologique spécifique.
Par exemple, un faciès d'indice marin pourrait être caractérisé par
la présence de fossiles marins et de roches sédimentaires déposées
dans un environnement marin.
Facule. - Les facules sont de petites taches brillantes visibles sur la photosphère solaire, qui ressortent vivement en clair sur le disque lumineux du Soleil et qui accompagnent presque toujours les taches sombres. Elles sont surtout remarquables sur les bords du disque, là où la lumière décroît rapidement. Elles ressemblent assez aux raies d'écume qui sillonnent la surface d'un cours d'eau au-dessus d'une chute et elles ont parfois de 8 à 20 000 km de longueur. Au voisinage des taches, elles affectent souvent la forme de ruisseaux lumineux divergeant de tous côtés. Il en existe toujours autour des taches sombres, et alors leurs changements sont, en général, si rapides et si extrêmes qu'un dessinateur a peine à les suivre. Celles, au contraire, qui sont isolées persistent parfois plusieurs jours sans altération visible. On en rencontre jusque dans le voisinage des régions polaires, mais en très petit nombre. Elles passent par les mêmes variations périodiques de fréquence et d'amplitude que les taches. Elles sont comme les taches solaires liés à des phénomènes d'origine magnétique et se prolongent à plus haute altitude par les plages chromosphériques. Faille. - Fracture ou une zone de rupture dans la croûte terrestre, le long de laquelle les blocs de roche se déplacent les uns par rapport aux autres. Les failles sont le résultat de forces tectoniques qui agissent sur la Terre, telles que les mouvements des plaques lithosphériques. Il existe plusieurs types de failles, notamment les failles normales, les failles inverses et les failles décrochantes (failles transformantes). Les failles normales sont associées à des mouvements d'extension où le bloc situé au-dessus de la faille se déplace vers le bas par rapport au bloc situé en dessous. Les failles inverses sont associées à des mouvements de compression où le bloc situé au-dessus de la faille se déplace vers le haut par rapport au bloc situé en dessous. Les failles décrochantes sont associées à des mouvements de cisaillement horizontal où les blocs se déplacent latéralement l'un par rapport à l'autre. Falaise. - Formation géologique abrupte et escarpée qui se trouve généralement le long des côtes ou des cours d'eau. Les falaises se forment principalement par l'action combinée de processus d'érosion. La composition géologique de la falaise joue également un rôle important dans sa formation et son apparence. Faluns. - . - Nom vulgaire, en Touraine, de certains dépôts de coquilles fossiles, friables ou déjà brisées, que l'on rencontre à fleur de terre et qui sont employées à l'amendement des sols, à cause du carbonate calcaire qui les constitue. Bernard de Palissy soutint le premier, contre tous les savants de son temps (milieu du XVIe siècle), que les faluns étaient des débris d'animaux marins, abandonnés à la surface du sol par les mers qui l'ont autrefois couvert. Réaumur, vers 1720, reprit l'étude de ces dépôts coquilliers et arriva aux mêmes conclusions que Palissy. Malgré les sarcasmes dirigés par Voltaire contre une opinion dont il n'avait ni étudié les raisons, ni observé les motifs, cette manière de voir est aujourd'hui acceptée sans contestation. " Les faluns de la Touraine, dit Constant Prévost, sont évidemment des dépôts de rivage marin et d'embouchure d'un cours d'eau qui courait du sud-est à l'ouest; aussi avec les coquilles marines trouve-t-on mêlés des coquilles d'eau douce et des ossements d'animaux terrestres, et, si l'un étudie les divers amas de faluns de l'ouest vers l'est, on passe en remontant de ceux où les corps marins dominent à d'autres qui ne contiennent plus que des débris d'habitants des fleuves ou des terres sèches ". (Dict. univ.. d'hist. nat., art. Falun).L'importance des faluns est considérable; Réaumur évaluait le volume des dépôts qu'il connaissait 4 965 840 000 mètres cubes, et il est resté au dessous de la réalité. Les faluns de la Touraine sont généralement considérés comme des dépôts de l'époque tertiaire miocène ou époque des molasses. C'est surtout aux environs d'Angers et de Tours qu'on rencontre ces couches de débris coquilliers, bien connus dans le pays. Faraday (constante de). - La constante de Faraday (F) est définie comme charge électrique rapportée à 1 mole d'électrons; F = 96 485 coulombs/mole. Faraday (lois de). - Ensemble de lois de l'électromagnétisme qui décrivent les relations entre les champs magnétiques variables, les courants induits et les changements de flux magnétique. • La première loi de Faraday ( = loi de l'induction de Faraday) énonce que lorsqu'un champ magnétique variable traverse un circuit électrique, un courant électrique induit est généré dans ce circuit. Le courant induit est proportionnel à la variation du flux magnétique à travers la surface délimitée par le circuit : Faraday (cage de) . - Structure conçue pour bloquer ou atténuer les champs électromagnétiques extérieurs. Une cage de Faraday est généralement constituée d'un matériau conducteur, tel que le métal, qui forme une enceinte ou un boîtier hermétique. Lorsqu'une cage de Faraday est correctement construite, elle garantit un champ électromagnétique nul ou très faible à l'intérieur de la structure, indépendamment des champs électromagnétiques externes. Le principe de fonctionnement d'une cage de Faraday repose sur la redistribution des charges électriques à la surface du matériau conducteur. Lorsqu'un champ électromagnétique externe rencontre la cage, les charges libres dans le matériau conducteur se déplacent pour neutraliser le champ, créant ainsi un effet d'écran.dΦ/dt = -Eoù dΦ/dt représente le taux de variation du flux magnétique, E est la force électromotrice induite (fem). Le signe négatif indique que la force électromotrice induite s'oppose au changement du flux magnétique. Faraday (effet). - Phénomène physique dans lequel la polarisation de la lumière change lorsqu'elle traverse un matériau placé dans un champ magnétique. Feldspath. - Groupe de minéraux qui ont une dureté peu inférieure à celle du quartz, et, par conséquent, rayent très bien le verre; chauffées au moyen du chalumeau, elles fondent et se prennent en un émail blanc. Les feldspaths sont des silicates doubles d'aluminium et d'un d'un métal alcalin ou alcalino ferreux. Ils se présentent habituellement à l'état cristallin, et offrent plusieurs clivages, dont deux au moins mettent à nu des faces également nettes et brillantes, et perpendiculaires, ou à peu de chose près, l'une sur l'autre. Les formes cristallines des espèces de ce genre se rapportent à l'un des systèmes de prismes obliques. Parmi les feldspaths on distingue la labradorite, l'orthose et l'albite. Felsique (roche) = Roche silicatée. - Type de roche ignée riche en silice (dioxyde de silicium) et en minéraux silicatés tels que le quartz, le feldspath et le mica. Les roches felsiques ont une teneur en silice supérieure à 65% et sont caractérisées par leur couleur généralement claire en raison de la présence abondante de minéraux clairs. Elles se forment généralement à partir de magmas riches en silice. Elles ont une température de fusion plus élevée que les roches mafiques (riches en magnésium et en fer) et cristallisent plus lentement. Exemples de roches felsiques : le granit, la rhyolite, l'andésite, la dacite. Fer (Fe). - Corps simple, métallique, d'une couleur gris-bleuâtre, d'une densité égale à 7,5. Numéro atomique : 26; masse atomique : 55,845. Quand il est suffisamment pur, le fer possède une très grande ductilité. C'est un métal dur; mais il acquiert un degré de mollesse relative par la présence de quelques corps, tels que le vanadium (certains fers de Suède). Il ne fond qu'à une température très élevée (1538 °C); aussi n'emploie-t-on jamais la fusion pour lui donner les formes qu'il doit recevoir; on le forge. Le fer pur, s'obtient en réduisant l'oxyde de fer par l'hydrogène. Le fer est un métal très oxydable. Lorsqu'il résulte de la réduction d'un oxyde par l'hydrogène, il s'enflamme spontanément au contact de l'air; il est pyrophorique. Le fer ordinaire brille dans l'oxygène à une température élevée et se convertit en oxyde de fer (Fe3O4). A la température ordinaire, le fer est inaltérable par l'oxygène sec et par l'eau privée d'air. Mais il s'altère facilement sous l'action combinée de ces deux causes. L'air humide forme à la surface du fer une poudre jaunâtre, appelée rouille, qui est un hydrate de peroxyde. Fermat (principe de) (= principe de moindre temps). - Enoncé selon lequel la lumière suit le chemin optique qui minimise le temps de parcours entre deux points. Ce principe s'applique à la fois à la réflexion et à la réfraction de la lumière. (Fermat) Fermi-Dirac (statistique de). - Distribution statistique de fermions ou particules fermioniques ( = particules avec un spin demi-entier) identiques à une température (finie) donnée. Cette statistique indique la probabilité d'occupation des niveaux d'énergie disponibles par les particules fermioniques, en tenant compte du principe d'exclusion de Pauli qui stipule que deux fermions identiques ne peuvent pas occuper le même état quantique. La fonction de distribution de Fermi-Dirac, notée f(E), donne la probabilité qu'un état d'énergie E soit occupé par une particule fermionique dans un système thermodynamique. Elle est donnée par : f(E) = g / (exp((E - μ) / (k.T)) + 1)où g est le nombre d'états possédant l'énergie considérée, μ est le potentiel chimique du système, k est la constante de Boltzmann et T est la température absolue. Fermion. - Particule élémentaire qui calque son nom sur celui du physicien Enrico Fermi. Les fermions rassemblent toutes les particules de matière. Il s'opposent en cela aux bosons, parmi lesquels se rencontrent particules qui sont les vecteurs des interactions. Fermi-Pasta-Ulam-Tsingou (équation) = équation FPUT, du nom de Enrico Fermi, John Pasta, Stanislaw Ulam et Mary Tsingou. - Equation aux dérivées partielles formulée dans les années 1950 dans le cadre d'une étude sur la propagation de l'énergie dans un modèle unidimensionnel d'un cristal. Les chercheurs voulaient vérifier si l'énergie serait rapidement répartie de manière uniforme dans le système, ce qui aurait été conforme à l'attente selon les lois de la thermodynamique. Cependant, contre toute attente, ils ont observé des comportements chaotiques et des mouvements quasi-périodiques, remettant en question les idées traditionnelles de l'équilibre thermodynamique. Cette découverte a contribué à l'émergence d'un nouveau domaine de recherche, connu sous le nom de théorie du chaos, qui étudie les systèmes dynamiques non linéaires et les comportements imprévisibles. Fermi (surface de). - Concept d'abord prédit par Lev Landau (Lectures on the Theory of Metals, 1933-1939), qui décrit la distribution des niveaux d'énergie des électrons soumis au potentiel périodique créé par le réseau d'un matériau cristallin. Selon Landau, la surface de Fermi représente la frontière entre les états d'énergie remplis des électrons et les états vides dans un matériau. Les électrons situés à l'intérieur de la surface de Fermi sont considérés comme occupés jusqu'à la limite de la température du zéro absolu (à condition que le matériau soit dans son état fondamental), tandis que les états énergétiques au-dessus de la surface de Fermi sont considérés comme vides. La forme et la structure de la surface de Fermi permettent de déterminer divers propriétés des matériaux (par exemple, la conductivité électrique est étroitement liée à la structure de sa surface de Fermi et à la mobilité des électrons à travers celle-ci). La surface de Fermi peut être de différentes formes, selon la structure du matériau cristallin. Dans certains cas, elle peut être une simple sphère ou une forme régulière, tandis que dans d'autres cas, elle peut être plus complexe, présentant des formes étendues, des surfaces multiples ou des points isolés. La topologie de la surface de Fermi intervient dans l'explication des transitions de phase, des phénomènes magnétiques, des réactions chimiques, et de transport ( diffusion électronique et interactions avec les impuretés ou les défauts du réseau cristallin) qui affectent les matériaux. Fermium (Fm). - Elément chimique artificiel de la série des actinides. Numéro atomique 100. Masse atomique : 257. Ferrimagnétisme. - Phénomène magnétique dans lequel les moments magnétiques de deux sous-réseaux dans un matériau magnétique sont alignés dans des directions opposées, mais avec une différence non nulle entre les deux. Cela crée un moment magnétique global net, mais inférieur à la somme des moments magnétiques individuels. Le ferrimagnétisme est souvent observé dans les composés chimiques complexes, tels que les oxydes métalliques, où les interactions magnétiques entre les atomes sont complexes. Ferromagnétisme. - Phénomène magnétique observé dans certains matériaux, tels que le fer, le nickel, le cobalt et certains alliages. Ces matériaux présentent des propriétés magnétiques fortes et peuvent être aimantés de manière permanente. Les matériaux ferromagnétiques ont une aimantation spontanée, ce qui signifie qu'ils sont naturellement magnétisés même en l'absence d'un champ magnétique externe. Cela est dû à l'alignement des moments magnétiques atomiques ou moléculaires à l'intérieur du matériau. Chaque matériau ferromagnétique a une température de Curie spécifique au-dessus de laquelle il perd ses propriétés ferromagnétiques. À des températures plus élevées, l'agitation thermique désaligne les moments magnétiques, ce qui réduit ou annule l'aimantation globale du matériau. Les matériaux ferromagnétiques sont divisés en petits domaines magnétiques, où les moments magnétiques sont alignés. Chaque domaine peut être considéré comme un mini-aimant avec un pôle nord et un pôle sud. Dans un matériau non aimanté, les domaines sont généralement désordonnés. Lorsque le matériau est aimanté, les domaines peuvent s'aligner pour produire une aimantation nette. Les matériaux ferromagnétiques présentent des courbes d'hystérésis lors qu'ils sont soumis à des cycles d'aimantation et de désaimantation. Ces courbes représentent la relation entre l'aimantation et le champ magnétique appliqué. Les courbes d'hystérésis montrent une certaine coercivité, c'est-à -dire qu'une certaine énergie est nécessaire pour inverser l'aimantation. Feu. - Phénomène correspondant à l'émission de lumière et de chaleur lors d'une combustion vive. Il résulte de la réaction chimique entre un combustible (substance qui brûle lors de la réaction chimique) et un comburant (substance qui fournit l'oxygène nécessaire à la combustion) initiée par une source de chaleur (une étincelle, une flamme, etc.). La réaction chimique transforme les combustibles en produits de combustion tels que la fumée, les gaz chauds et les cendres. Feu follet. - Météore lumineux qui se produit principalement la nuit dans les zones marécageuses, les tourbières ou les endroits où la matière organique en décomposition est présente. Lorsque la matière organique se décompose dans des zones marécageuses ou riches en humus, elle produit des gaz tels que le méthane. Ces gaz peuvent s'enflammer spontanément lorsqu'ils entrent en contact avec l'oxygène de l'air, créant ainsi une petite flamme. Le feu follet se manifeste sous la forme d'une petite lumière qui semble flotter au-dessus du sol ou se déplacer dans les airs. Cette lumière peut varier en couleur, allant du blanc au jaune, en passant par le bleu ou le vert. Elle peut apparaître de manière intermittente, scintiller ou se déplacer de manière erratique. Les mouvements du feu follet peuvent être expliqués par des phénomènes tels que la réflexion de la lumière sur les gouttelettes d'eau présentes dans l'air, les courants d'air ou les variations locales de température. Cela peut donner l'illusion que la lumière se déplace ou change de forme. Feynman (diagrammes de). - Outil graphique développé par Richard Feynman dans les années 1940, et utilisé en théorie quantique des champs (La Physique des particules) et en physique nucléaire pour représenter dans l'espace-temps les interactions entre particules élémentaires. Tracé sur un plan, dont l'axe des abscisses représente l'espace et l'axe des ordonnées le temps, un tel diagramme est constitué de segments de droites ou de courbes (propagateurs) représentant chacun la trajectoire des particules impliquées. Pour faciliter la visualisation, les lignes peuvent être de différents types, correspondant à un type spécifique de particule, par exemple, une ligne ondulée pour un photon, une ligne droite pour un électron, etc. Ces lignes sont orientées, permettant de distinguer les particules et les antiparticules (par convention, les antiparticules "remontent dans le temps"). Les points de contact (vertex) de ces différents segments, représentent les interactions entre les particules. La position de ces points indique où et quand ont lieu les interactions qu'ils figurent. L'intérêt des diagrammes de Feynman est de rendre plus faciles à aborder certains calculs très abstraits visant en premier lieu à calculer les amplitudes de probabilité des différentes quantités observables dans les phénomènes étudiés. Moyennant l'application des règles de Feynman, qui sont des procédures d'association d'équations mathématiques aux diverses composantes d'un diagramme, iIs aident à expliciter les différentes équations nécessaires aux calculs. Figure de la Terre. - Terme couramment employé autrefois pour parler de la forme et de la taille de notre planète. Fission. - Réaction nucléaire qui consiste en la division du noyaux des atomes. C'est un processus dans lequel un noyau atomique lourd se divise en deux noyaux plus légers, accompagnés de la libération d'une grande quantité d'énergie. Ce processus est généralement initié en bombardant un noyau atomique lourd, tel que l'uranium-235 ou le plutonium-239, avec un neutron. Lorsque le noyau atomique absorbant le neutron devient instable, il se scinde en deux noyaux plus petits, libérant également plusieurs neutrons et une grande quantité d'énergie cinétique. Ces neutrons supplémentaires peuvent alors induire la fission d'autres noyaux, créant ainsi une réaction en chaîne. Fissural (volcan). - Volcans allongé, formé le long de fissures dans la croûte terrestre ou sur le flanc d'un volcan plus ancien (cas de l'Etna, en Sicile). Les volcans fissuraux sont associés à des éruptions effusives, formant de longues coulées de lave, éventuellement continuées sur de très longues périodes. Fissuration (géologie). - Formation de fissures ou de fractures dans les roches ou les formations géologiques. Fjord. - Forme de relief caractéristique des régions côtières de certaines régions du monde, notamment en Norvège, au Groenland, en Nouvelle-Zélande, en Islande et au Canada. Il s'agit d'une vallée glaciaire profonde et étroite, généralement en forme de U, qui a été envahie par la mer à la suite de la fonte d'un glacier. La formation d'un fjord commence par l'avancée d'un glacier à travers une vallée préexistante. Le glacier érode la vallée par le mouvement lent mais puissant de la glace, en grattant et en raclant le substrat rocheux. Au fur et à mesure que le glacier avance, il creuse la vallée plus profondément et la rend plus encaissée. Lorsque le glacier se retire, souvent en raison du réchauffement climatique ou de changements dans les conditions environnementales, la mer inonde la vallée glaciaire abandonnée, créant ainsi un fjord. Flamme. - Réaction chimique exothermique de combustion qui émet de la lumière. Une flamme typique se compose de différentes zones distinctes. La zone la plus chaude et la plus lumineuse est appelée la zone de combustion ou la zone de réaction. C'est là que la réaction chimique entre le combustible et le comburant se produit. Au-dessus de cette zone, il y a une zone de préchauffage où le combustible et le comburant sont chauffés avant de réagir. Enfin, il y a une zone de combustion incomplète à la base de la flamme où il y a un excès de combustible ou un manque d'oxygène. Fleuve. - Cours d'eau qui se jette dans la mer. Flerovium (Fl). - Élément chimique de numéro atomique 114. C'est un élément super lourd synthétique, produit pour la première fois en 1998 à l'Institut unifié de recherche nucléaire (JINR) à Dubna, en Russie. Il a été nommé en l'honneur de Georgy Flyorov, un physicien nucléaire qui a joué un rôle important dans la découverte de nombreux éléments super lourds. Le flérovium a été officiellement reconnu comme un élément chimique en 2012 par l'Union internationale de chimie pure et appliquée (UICPA). Sa masse atomique est estimée à environ 289; la configuration électronique du flérovium est prévue pour être [Rn] 5f146d107s27p2, ce qui suggère qu'il est un élément du bloc p du tableau périodique; ses isotopes ont des demi-vies très courtes, généralement de l'ordre de quelques millisecondes ou moins; il est probable qu'il ait des points de fusion et d'ébullition relativement élevés en raison de son état métallique. Fluctuation quantique. - Variation aléatoire ou spontanée des quantités physiques qui se produità l'échelle quantique. Selon les relations d'indétermination d'Heisenberg, il existe une limite fondamentale à la précision avec laquelle on peut mesurer certaines paires de grandeurs physiques, telles que la position et la quantité de mouvement d'une particule, ou l'énergie et le temps. Cette indétermination conduit à des fluctuations inhérentes dans les valeurs de ces grandeurs. Fluides. - Corps caractérisés par l'extrême mobilité de leurs molécules (ou autres particules constituantes), et qui, n'affectant aucune forme propre, prennent celle des vases qui les renferment. On partage les fluides en deux classes principales : les liquides et gaz, auxquelles on peut adjoindre les plasmas. Dans les liquides, on n'aperçoit aucune action sensible des particules constituantes les unes sur les autres; et ces corps n'ont qu'une compressibilité très faible; dans les applications, il est généralement permis de les regarder comme incompressibles. Dans les gaz, les molécules exercent les unes sur les autres une action répulsive; et ils tendent à occuper un espace de plus en plus grand; ils sont éminemment compressibles, mais ils tendent à reprendre leur volume primitif, et à s'étendre de plus en plus, lorsque la force qui produisait la compression a cessé d'agir. On leur donne à cause de cela le nom de fluides élastiques. Fluor (F). - Corps simple de numéro atomique 9 et de masse atomique 19, se présentant dans les conditions physiques ordinanire sous la forme d'un gaz jaunâtre très toxique. Il a été isolé en 1886. Fluorescence. - La fluorescence est un phénomène optique dans lequel une substance, appelée génériquement fluorophore, absorbe la lumière à une certaine longueur d'onde et émet une lumière de plus longueur d'onde. Ce processus se produit lorsque les électrons dans le fluorophore sont excités à un niveau d'énergie plus élevé par l'absorption de photons, puis retombent à leur état fondamental en émettant de la lumière. Fluorine. - La fluorine oufluorite (fluorure de calcium, CaF) est un minéral qui cristallise en cubes. Incolore et transparente, la fluorine est souvent teintée en vert par divers oxydes. Au feu, elle fond en perles blanches, mais difficilement. Traitée par l'acide, sulfurique, elle, donne de l'acide fluorhydrique qui sert a graver sur le verre. Fluorure. - Forme ionique du fluor, notée F-, ou composé chimique qui contient cet ion. Les fluorures sont formés par la combinaison de l'élément fluor avec un autre élément ou groupe d'éléments. Exemples : le fluorure de sodium (NaF); le fluorure de potassium (KF); le fluorure de calcium (CaF2), également connu sous le nom de fluorine, qui est un minéral naturel et la principale source de fluorure dans l'eau potable; le fluorure d'aluminium (AlF3); le fluorure de plomb (PbF2). Les fluorures sont présents naturellement dans de nombreux minéraux, sols et eaux souterraines. Ils sont également utilisés dans de nombreux produits chimiques, notamment les dentifrices, les pesticides, les réfrigérants, les produits pharmaceutiques et dans l'industrie de l'aluminium pour la production d'aluminium. |
Flux
énergétique.
- Grandeur qui définit la quantité d'énergie traversant une surface
par unité de temps. En fonction du type d'énergie considéré, on pourra
avoir à considérer notamment les notions suivantes :
• Flux de chaleur. - Correspond au transfert d'énergie thermique d'une source chaude vers une source froide. Il est mesuré en watts (W) et est souvent utilisé pour décrire le transfert de chaleur à travers des matériaux ou entre des objets à des températures différentes.Flux et reflux. - Variations périodiques du niveau de la mer qui se produisent le long des côtes. Ce phénomène est généralement causé par les marées, qui sont influencées par les interactions gravitationnelles entre la Terre, la Lune et le Soleil. Le flux correspond à la montée de la mer vers le rivage, tandis que le reflux correspond à la baisse de la mer, créant ainsi un cycle régulier de montée et de descente des eaux. Flysch. - Sous le nom flysch, emprunté aux géologues suisses, on désigne un puissant ensemble de schistes et de grès fissiles ne renfermant d'autres empreintes que des traces de fucoïdes, et spécialement développés sur les flancs des chaînes tertiaires méditerranéennes. D'un bout à l'autre de la grande chaîne alpine en particulier et jusque dans les Carpates, ce flysch se poursuit toujours identique à lui-même, en dessinant une zone extérieure étroite, bien homogène et bien continue au point de vue orographique; malgré cette remarquable continuité et ses caractères constants dans toute cette étendue, il est loin d'être du même âge. Longtemps considéré comme un faciès arénacé propre aux chaînes alpines appartenant exclusivement à l'éocène supérieur, on sait maintenant qu'il en est tout autrement; sans doute, ce flysch est surtout tertiaire, notamment dans l'Ouest; mais, dans la Suisse orientale, ainsi que depuis Vienne jusqu'à Salzbourg en Autriche (grès de Vienne), il devient crétacé ; dans les Carpates occidentales, il descend jusqu'au gault, tandis que dans l'Est de cette région il envahit, sous le nom de grès des Carpates, tout le crétacé et le tertiaire. (Ch. V.). FMI (fonction de masse initiale). - Distribution statistique qui décrit la répartition des masses des étoiles à leur formation dans une population stellaire donnée. Elle représente la probabilité qu'une étoile ait une masse donnée lorsqu'elle se forme. La FMI détermine notamment le nombre d'étoiles de différentes masses présentes dans une population donnée, ainsi que leur évolution ultérieure, leur durée de vie et leur destin final. Les observations ont révélé que la FMI suit généralement une loi de puissance, connue sous le nom de loi de Salpeter. Cependant, des études plus récentes ont suggéré que la FMI peut varier en fonction de l'environnement stellaire, de l'âge de la population stellaire et d'autres facteurs. Par exemple, dans les régions de formation stellaire intense, la FMI peut être différente de celle des populations stellaires plus anciennes et moins denses. Fonction d'onde. - Fonction mathématique servant à décrire l'état d'un système quantique. Elle est dépendante des coordonnées spatiales et temporelles (x, y, z, t) du système considéré, et est déduite de l'équation de Schrödinger qui détermine comment la fonction d'onde du système évolue dans le temps en fonction de son énergie et des potentiels auxquels il est soumis (L'opérateur hamiltonien). La fonction d'onde fournit des informations sur les propriétés quantiques de ce système (position, moment, énergie, etc.) et décrit la densité de probabilité de trouver une particule dans un certain élément de volume, ainsi que la manière dont cette probabilité évolue dans le temps. Elle est généralement notée par la lettre grecque psi (Ψ). Le module au carré de cette fonction |Ψ|², représente la distribution de probabilité de la particule dans l'espace : |Ψ|² = dP/dV; il s'ensuit que dP = |Ψ|².dV est la probabilité de rencontrer à l'instant t la particule dans un élément de volume dV centré sur un point donné. Fonctionnel (groupement). - Groupe d'atomes spécifique rencontré principalement dans les composés organiques et qui confère des propriétés chimiques à une molécule qui impliquent celle-ci dans des réactions chimiques et des interactions moléculaire spécifiques . Les groupements fonctionnels sont utilisés pour la classification de ces molécules. Ils déterminent la réactivité, les propriétés physiques et les fonctions biologiques des composés organiques. Exemples de groupements fonctionnels : • Alcool (-OH) : Le groupement fonctionnel -OH est appelé groupe hydroxyle. Il est présent dans les alcools, tels que l'éthanol (CH3CH2OH), et confère des propriétés solubles dans l'eau, des réactions d'oxydation et des réactions d'estérification.Fond diffus cosmologique. - Rayonnement électromagnétique émis environ 380 000 après le début de l'expansion de l'univers, lors du découplage de des photons et de la matière. Il s'observe sous la forme d'un rayonnement de corps noir de température avoisinant les 3 K. Fontaine ardente. - Phénomène naturel ou artificiel dans lequel un liquide inflammable jaillit d'une source, créant une flamme continue ou intermittente. Les fontaines ardentes peuvent se produire naturellement dans certaines régions où des poches de gaz inflammables se trouvent sous terre. Lorsque la pression augmente et que le gaz est libéré à travers une fissure ou une crevasse, il peut entrer en contact avec une source d'allumage, telle qu'une étincelle, une flamme ou une combustion lente, créant ainsi une fontaine ardente. Le liquide inflammable qui alimente la fontaine ardente peut être du gaz naturel, contenant principalement du méthane, qui peut s'échapper à la surface. Dans d'autres cas, il peut s'agir de pétrole ou de produits pétroliers qui jaillissent à la suite de réservoirs souterrains ou de fuites. Les fontaines ardentes peuvent être associées à d'autres phénomènes géologiques ou naturels tels que les sources de bitume, les feux de surface, les éruptions de gaz, les geysers de gaz, etc. Force. - En physique newtonienne, le terme s'applique à la cause de l'accélération d'un mouvement (F = m.) de masse m. C'est une grandeur physique vectorielle de dimensions [MLT-²], et dont l'intensité se mesure en newtons (N). On rapporte toutes les forces à seulement quatre types d'interactions considérées comme fondamentales : interaction éléctromagnétique, nuclaire faible, nucléaire forte et gravitationnelle. Formation géologique. - Structure géologique spécifique qui se forme naturellement sur ou dans la croûte terrestre au fil du temps. Ces formations sont souvent le résultat de processus géologiques tels que l'érosion, la tectonique des plaques, le volcanisme, la sédimentation, ou d'autres forces géologiques. Exemples de formations géologiques : les montagnes, les vallées, les volcans, les plateaux, les grottes, les archipels, les récifs coralliens, etc. Formule chimique. - Représentation symbolique qui décrit les éléments chimiques et leur proportion dans un composé chimique donné. Elle est utilisée pour exprimer la composition chimique d'une substance de manière concise. Une formule chimique est généralement constituée des symboles des éléments chimiques présents dans le composé, accompagnés d'indices pour indiquer le nombre d'atomes de chaque élément. Par exemple, la formule chimique de l'eau est H2O, où H représente l'hydrogène et O représente l'oxygène. La présence de l'indice 2 indique qu'il y a deux atomes d'hydrogène pour chaque atome d'oxygène dans la molécule d'eau. Fosse océanique. - Structure géologique linéaire et profonde qui se forme lorsque deux plaques tectoniques entrent en collision, avec l'une, plus dense, qui plonge sous une autre (processus de subduction). Les fosses océaniques sont parmi les zones les plus profondes de la croûte terrestre, avec des profondeurs pouvant atteindre plus de 10 000 mètres (ex. : la fosse des Mariannes, dans l'océan Pacifique, profonde de plus de 11 000 mètres). Fossile. - Débris ou empreinte d'un organisme vivant conservé dans les roches terrestres. Les fossiles se forment généralement lorsque les restes d'un organisme sont enfouis rapidement après sa mort dans des sédiments (boue, sable, limon). Au fil du temps, les couches de sédiments s'accumulent et exercent une pression sur les restes, favorisant leur fossilisation. Les minéraux peuvent remplacer les tissus organiques, formant des fossiles minéralisés. Les fossiles jouent un rôle essentiel dans la datation relative et absolue des roches. Foucault (courants de). - Courants électriques induits qui circulent dans des matériaux conducteurs lorsqu'ils sont exposés à un champ magnétique variable. Conformément à la loi de Lenz, ces courants génèrentnt de leur côté un champ magnétique qui s'oppose au champ magnétique initial qui les a créés. Il s'ensuit une dissipation d'énergie et une la conversion d'énergie électromagnétique en chaleur. Foudre. - Décharge électrique naturelle et puissante qui se produit entre les nuages et le sol, ou entre différents nuages. Elle est généralement accompagnée d'un flash lumineux intense et d'un grondement sonore appelé tonnerre. La foudre se forme dans les nuages d'orage, qui sont généralement chargés électriquement. Les processus de frottement et de convection à l'intérieur des nuages provoquent la séparation des charges, avec des charges positives qui s'accumulent en haut des nuages et des charges négatives qui se rassemblent en bas. Lorsque la différence de charge électrique devient suffisamment élevée, elle crée un canal ionisé dans l'air à travers lequel se produit la décharge électrique de la foudre. La température de la foudre est extrêmement élevée (jusqu'à 30 000 °C). Foyer*. - Point spécifique dans lequel les rayons lumineux se rencontrent ou semblent se rencontrer après avoir été réfractés ou réfléchis par une surface courbe ou un système optique. Il y a deux types de foyers : + Foyer convergent. - Dans un système optique convergent, comme une lentille convergente ou un miroir concave, les rayons lumineux parallèles qui frappent la surface courbe sont réfractés ou réfléchis de telle manière qu'ils convergent vers un point. Ce point est appelé le foyer convergent. Le foyer convergent est le point où se forme une image réelle lorsque l'objet est situé au-delà du centre de courbure de la surface courbe.Francium (Fr). - Elément chimique de masse atomique 223 et de numéro atomique 87. C'est un métal alcalin radioactif découvert en 1948. Il s'agit d'un élément extrêmement rare dans la nature. Il est très réactif et réagit rapidement avec l'eau et l'oxygène de l'air. Franckéite. - Minéral qui appartient au groupe des sulfures de plomb et d'antimoine. Chimiquement, elle est composée de plomb, d'antimoine et de soufre, avec parfois de petites quantités d'argent. Formule chimique générale : Pb5Sb4S11. La franckéite présente généralement une couleur gris métallique à noir, avec parfois des reflets métalliques. Elle se présente sous forme de masses ou de cristaux tabulaires ou prismatiques. La franckéite se trouve principalement dans des gisements hydrothermaux de basse température. Elle est souvent associée à d'autres minéraux de sulfures tels que la galène (sulfure de plomb) et la sphalérite (sulfure de zinc). La franckéite est exploitée pour la récupération de plomb, d'antimoine et parfois d'argent. Elle est également parfois recherchée par les collectionneurs de minéraux en raison de sa rareté et de sa composition chimique unique. Fraunhofer (raies de) = Série de Fraunhofer. - Raies d'absorption spécifiques observées dans le spectre de la lumière du Soleil et des autres étoiles. Elles se forment lorsque la lumière émise par le Soleil traverse l'atmosphère solaire avant d'atteindre la Terre. L'atmosphère solaire contient divers éléments chimiques, qui absorbent spécifiquement certaines longueurs d'onde de lumière. Ces absorptions créent des raies sombres dans le spectre continu de la lumière solaire. Les raies de Fraunhofer sont souvent identifiées par des lettres ou des combinaisons de lettres pour les différencier. Par exemple, les raies D sont deux raies jaunes très prononcées dues à l'absorption du sodium dans l'atmosphère solaire. Les raies H et K sont associées à l'absorption du calcium, tandis que les raies G sont associées à l'absorption du fer. Il existe de nombreuses autres raies, chacune correspondant à l'absorption d'un élément spécifique. L'étude des raies d'absorption présentes dans le spectre d'une étoile permet de déterminer sa composition chimique, sa température et d'autres caractéristiques importantes. Free-free (= libre-libre). - Mode d'émission d'un rayonnement électromagnétique (Spectre) continu, c'est-à -dire non quantifié, impliquant des électrons non liés à un atome. Le phénomène se produit en particulier dans les régions HII (La Phase chaude du milieu interstellaire), où les électrons arrachés aux atomes circulent librement, mais sont soumis à l'action électromagnétique des ions positifs. Fréquence. - Caractéristique d'une onde ou de tout phénomène vibratoire qui défini le nombre de fois en une seconde (lorsque l'unité de fréquence est le hertz) où un point donné de l'espace se retrouve dans le même état vibratoire (même phase). La fréquence n est l'inverse de la période P : n = 1/P. Plus la fréquence est élevée, plus le phénomène périodique se produit rapidement. Notons que la pulsation, généralement définie comme la variation de phase par unité de temps, est un autre concept liés aux mouvements périodiques ou oscillatoires et peut dans certains contextes eêtre utilisée avantageusement par rapport à la fréquence. Cependant, la notion de fréquence est plus intuitive pour la plupart des gens et est couramment utilisée dans divers domaines, tels que la musique, l'électronique, les télécommunications, etc., ce qui en fait un choix naturel dans de nombreuses applications. Front météorologique. - Zone de transition entre deux masses d'air ayant des caractéristiques (température, humidité, pression, densité) différente. Lorsque les masses d'air se déplacent et interagissent le long d'un front, cela peut conduire à des changements dans les conditions météorologiques, par la formation de dépressions, de tempêtes, etc. • Un front chaud se forme lorsque de l'air chaud avance et remplace de l'air froid. Les fronts chauds sont généralement associés à des conditions nuageuses, des précipitations légères à modérées, et des températures plus douces.A leur passage,, la température augmente et l'humidité peut également augmenter.Frottement. - Force résistante qui s'oppose au mouvement relatif de deux surfaces en contact. • Le frottement solide se produit lorsque deux surfaces solides sont en contact et qu'elles résistent au mouvement l'une par rapport à l'autre. Il dépend de la rugosité des surfaces en contact et de la force qui les presse l'une contre l'autre.Frottement (coefficient de). - Grandeur qui caractérise la force de frottement entre deux surfaces en contact. Il peut être exprimé sous la forme d'un coefficient de frottement statique, qui s'applique lorsque les surfaces sont immobiles, et d'un coefficient de frottement cinétique, qui s'applique lorsque les surfaces sont en mouvement relatif. Fumerolle. - Ouverture dans le sol d'où s'échappent des gaz volcaniques et de la vapeur d'eau. Les fumerolles sont généralement moins spectaculaires que les geysers, mais elles sont souvent présentes dans les zones volcaniques. Les fumerolles sont causées par l'émission de gaz volcaniques chauffés à haute température à travers des fissures dans la croûte terrestre. Elles peuvent être accompagnées de dépôts minéraux colorés. La composition chimique et les proportions des substances éjectées par les fumerolles peuvent varier en fonction du contexte géologique, mais on observe typiquement la présence de : + Vapeur d'eau (H2O), résultant de l'eau chauffée par le magma ou les roches chaudes sous la surface. Elle constitue généralement la plus grande proportion des émissions, atteignant souvent plus de 95% du total.Fuseau horaire. - Divisions imaginaires de la surface terrestre, utilisées pour normaliser et faciliter la mesure du temps à travers le monde. La Terre est divisée en 24 fuseaux horaires principaux, chacun couvrant approximativement 15 degrés de longitude. Chaque fuseau horaire est centré sur une longitude de référence, généralement un multiple de 15 degrés. Les fuseaux horaires permettent de définir un décalage horaire standard par rapport à un temps de référence universel, connu sous le nom de Temps Universel Coordonné (UTC). Chaque fuseau horaire a une heure de référence qui lui est associée. Par exemple, le fuseau horaire de Greenwich Mean Time (GMT) est centré sur le méridien de Greenwich à Londres. Fusion thermonucléaire. - Réaction nucléaire dans laquelle des noyaux d'atomes légers s'unissent pour former un noyau plus lourd. Ce processus libère de grandes quantités d'énergie. La fusion thermonucléaire qui se déroule dans le coeur des étoiles est la source de l'énergie qu'elles rayonnent. |
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