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Fischer

Gaspar Fischer est un architecte allemand du milieu du XVIe siècle. Il construisit, de 1555 à 1559, en collaboration avec Jacob Leyder, la partie du château de Heidelberg appelée Ott-Heinrichshau, du nom de l'électeur Otto-Heinrich alors régnant, partie qui, avec sa décoration de pilastres, de caryatides et de niches, est un des plus curieux spécimens de l'architecture de la Renaissance allemande. (Ch. Lucas).
Johann-George Gischer est un peintre d'histoire allemand, né à Augsbourg en 1580, mort à Munich en 1643. Il étudia à Prague et en Italie, et s'inspira à la fois de l'école académique italienne et d'Albrecht Dürer. Maximilien Ier lui commanda pour la salle d'Hercule du château de Munich onze tableaux de batailles, qui furent transportés en 1887 à la galerie de Schleissheim. On a encore de lui les Douze Apôtres, même galerie; un Baiser de Judas, à la Pinacothèque de Munich; un Ecce Homo, chapelle Moritz, à Nuremberg.
Johann Fischer est un musicien allemand, né en Souabe vers 1650, mort à Stockholm en 1721. En 1684, il est attaché comme musicien à l'église des Récollets d'Augsbourg, puis on le trouve à Anspach et ensuite en Courlande (1685), au service du duc de Mecklembourg-Schwerin (1701), à Copenhague, à Stralsund et enfin à Stockholm, comme maître de chapelle de la cour. Dans sa première jeunesse, il serait venu à Paris et aurait même été copiste de Lulli

Moller, dans sa Cimbria Literata, parle d'un autre Johann Fischer, né à Lübeck, qui n'aurait pas quitté l'Allemagne. Gerber, lui, s'en tient au Fischer de Souabe et donne quelques détails sur son humeur bizarre, fantasque, et sur son habileté à jouer du violon et de la viole. Plusieurs ouvrages sont attribués à Fischer, sans qu'il y ait moyen de dire ceux qui pourraient être dus à son homonyme. 

En voici les titres : Musicalische Magenlust (Augsbourg,1681); Himmlische Seelen Lust, a voce sola con stromenti... (Nuremberg, 1686); Musicalisches Divertissement (Augsbourg, 1700); Tafel-Musik (Hambourg,1702); Musicalische Fürsten-Lust... (Augsbourg); Feld und Helden Musik, über die 1704 bey Hochstädt geschehene Schlacht, worin die Violine den Marlborough und die Hoboe den Tallard vorstellen. (A. E.).

Jean-Chrétien Fischer est un célèbre partisan, mort le 1er juillet 1762. D'origine allemande, mais lié au service de la France depuis son plus jeune âge, il se distingua dans la guerre de la succession d'Autriche, comme chef de partisans. Rempli d'intelligence et d'audace, il avait le génie de la petite guerre; aussi le maréchal de Belle-Isle lui permit-il de lever, le 1er novembre 1743, une compagnie franche qui prit le nom de chasseurs de Fischer et fut l'origine des chasseurs dans l'armée française.

Pendant la guerre de Sept ans, les services rendus par cette petite troupe furent brillants et nombreux. Après la bataille de Bergen, Fischer défit, le 13 avril 1759, un corps considérable de Prussiens au passage de la rivière d'Arloff, fit mettre bas les armes à trois escadrons de dragons de Finkenstein et leur enleva deux étendards et leur trésor; aussi, pour cette action d'éclat, le roi le créa-t-il brigadier (brevet du 21 avril 1759). Maintenu à la tête de sa troupe, il se distingua de nouveau au combat de Clostercamp (15 octobre 1760). Il se démit ensuite de son commandement en faveur du marquis de Conflans (avril 1761) mais n'en demeura pas moins dans sa troupe où il servit comme lieutenant-colonel.

Vincenz Fischer est un peintre allemand, né à Schmidhain (Bavière) en 1729, mort à Vienne en 1810. Son talent ne se révéla qu'après un voyage en Italie qu'il entreprit en 1753, et où il étudia sous la direction de Tiepolo et de Cignaroli. Après son retour en 1760, il fut admis à l'Académie de Vienne : son morceau de réception fut un Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon, encore aujourd'hui à l'Académie de Vienne. Il devint, en 1764, professeur à l'Académie. Il a laissé : la Veuve de Naïm, la Résurrection de Lazare (Académie de Vienne); deux Processions (musée de Vienne); Agamemnon tuant la chienne de Diane (château de Luxembourg, près de Vienne); Apollon et les Muses sur l'Hélicon (château de Presbourg); des tableaux d'autel à Slatina et à Stuhl-Wissembourg.
Johann-Martin Martin Fischer est un sculpteur et professeur d'anatomie allemand, né à Hopfen (Souabe) en 1740, mort à Vienne le 27 avril 1820. Dès son enfance, il sculptait des figurines en bois avec une précision remarquable; son père, frappé de ces dispositions, lui fit apprendre la sculpture. Malheureusement, ses deux premiers maîtres furent des plus médiocres, et il ne développa véritablement ses facultés que sous la direction d'un troisième, Schletterer. Désormais il s'appliqua tout entier à l'étude de l'anatomie. Il executa a cette époque la grande statue en marbre de
Mucius Scaevola dans le jardin de Schönbrunn et deux autels pour la cathédrale de Funfkirchen; mais il se fit connaître surtout par un squelette en buis, copié d'après nature avec une étonnante perfection de détail. L'empereur Joseph II lui donna la chaire d'anatomie à l'Académie de Vienne, où il se fit une grande réputation, tant par ses leçons que par ses nombreuses figures anatomiques de grandeur naturelle. Son dernier ouvrage, le plus remarquable, fut un écorché en plâtre, qu'il obtint en prenant un véritable squelette et en y adaptant successivement tous les muscles.
Franz-Joseph-Ludwig Fischer est un chanteur dramatique allemand, né à Mayence en 1745, mort à Berlin le 10 juillet 1825. L'électeur palatin l'avant engagé à son service, il resta onze ans à Mannheim et suivit ensuite la cour à Munich, où il reçut un engagement pour le théâtre impérial de Vienne. Il y demeura quatre ans, au bout desquels il voulut se faire entendre à Paris. Il s'y produisit, en effet, avec beaucoup de succès, au Concert spirituel, en 1783. 

De Paris il se rendit en Italie, puis revint en Allemagne, demeura cinq ans à la cour du prince de La Thurn et Taxis, et, ayant fait un voyage à Berlin, s'y fit entendre dans un opéra de Reichardt, Brenno. Le roi de Prusse fut si satisfait de son talent qu'il lui offrit un engagement pour le restant de sa vie, aux appointements de 20,000 thalers. Fischer accepta. La voix de Fischer, pleine, sonore et égale dans toutes ses parties, avait une étendue de plus de deux octaves, du ré au fa. 

De ses deux fils, le premier, Joseph (1780-1862), devint un chanteur habile et épousa la comtesse d'Ottweilar, fille naturelle du prince palatin des Deux-Ponts; le second, Anton, composa une quinzaine d'opéras, aujourd'hui oubliés, mais qui ne laissèrent pas d'obtenir un assez vif succès à leur apparition.

Ernst-Gottfried Fischer est un mathématicien et physicien allemand, né à Hoheneiche, près de Saalfeld, le 17 juillet 1754, mort à Berlin le 27 janvier 1831. Il fut professeur à l'université de Berlin et membre de l'Académie des sciences de cette ville. 

On lui doit de nombreux ouvrages sur l'analyse algébrique, la mécanique, la physique, la chimie, l'astronomie : Betrachtungen über die Cometen (Berlin, 1789, in-8); Theorie der Dimensionszeichen (Halle, 1792-1793, 2 vol. in-4); Ueber den Ursprung des Dimensionszeichen (Halle, 1794, in-4); Lehrbuch der mechanischen Naturlehre (Berlin, 1805, in-8; 48 édit., 1837; traduction française par Mme Biot, 4e édit., Paris, 1829, in-8); Darstellung und Kritik der Verdunstungslehre (Berlin, 1810, in-8); Kepler and die unsichtbare Welt (Berlin, 1819); Lehrbuch der Elementar-Mathematik (Berlin, 1820-1824, 3 vol., in-8), etc. 

Il a en outre fait paraître une trentaine de mémoires dans les Abhandlungen de l'Académie de Berlin, dans le Journal de Scherer, dans les Archiv d'Hindenburg, dans le Jahrbuch de Bode , etc. Parmi ces mémoires, il y en a d'importants relatifs à la musique. Il a enfin donné des traductions allemandes, avec notes, des Recherches sur les lois de l'affinité et de l'Essai de statique chimique de Berthollet. (L. S.).

Ferdinand von Fischer est un architecte et professeur d'architecture allemand, né à Stuttgart en 1784, mort à Stuttgart le 20 septembre 1860. Fils du major Heinrich Fischer, directeur des travaux de la cour électorale de Württemberg, Ferdinand Fischer, après ses études faites à l'Académie fondée par le duc Charles, les compléta, pour l'architecture, d'abord à Vienne, puis à Paris, auprès de Durand et Percier, et enfin à Florence, à Rome et à Naples. De retour à Stuttgart en 1812, il fut nommé, en 1814, architecte de la cour et eut à construire et à aménager de nombreux édifices publics en vue de la transformation de Stuttgart en capitale du nouveau royaume de Wurttemberg et aussi des églises et des écoles; il fut nommé, en 1834, professeur d'architecture à l'Ecole polytechnique de Stuttgart où il fit quelques remarquables élèves. (Charles Lucas).
Emmanuel-Frédéric de Fischer est le dernier avoyer patricien de Berne, né à Berne le 19 septembre 1786, mort le 13 janvier 1870. D'une ancienne famille, Fischer assista à douze ans au pillage du trésor de Berne par les soldats de Brune. Il étudia à Berne et à Genève, puis, après une carrière militaire assez brillante, entra en 1816 dans la politique active, où il se fit vite remarquer. En 1827, il arriva au poste suprême de la République bernoise, celui d'avoyer en charge. Le mouvement libéral de 1830 aboutit dans le canton de Berne à la nomination d'une Constituante. Le 20 octobre 1831, Fischer lançait une proclamation pleine de dignité par laquelle les avoyers résignaient leurs fonctions : c'était la fin de l'ancien régime. Compromis dans une tentative réactionnaire en 1832, il alla s'établir à Genève, mais dut quelques années plus tard faire deux ans de prison à la suite de cette échauffourée. Plus tard, il fit encore partie du grand conseil bernois et siégea à l'extrême droite. A quatre-vingts ans, il publia une biographie de Watteville, puis un volume historique important : Coup d'oeil rétrospectif d'un ancien Bernois.
Johann-Karl Fischer est un sculpteur et médailleur allemand, né à Berlin le 14 juillet 1802, mort à Berlin le 25 mars 1865. Il étudia d'abord la ciselure et la gravure et travailla quelque temps chez le médailleur Loos et chez le bijoutier de la cour. Ce n'est qu'en 1830 qu'il produisit des oeuvres originales : elles lui valurent en 1855 le titre de professeur à l'Académie de Berlin. Il a laissé quelques gravures sur pierres fines, de très délicats reliefs d'ivoire (Phryxos et Hellé, Ariane sur la Panthère), et surtout des médailles d'un beau caractère et d'une composition élégante : le Traité de Verdun, d'après Cornelius, les portraits de Leibniz, du Roi et du Prince royal de Prusse, de l'Empereur Nicolas, du directeur Schadow (revers : Persée et Andromède), du professeur Schleiermacher (revers les Trois Vertus théologales). Il a exécuté en 1840, d'après un dessin de Wachs, les reliefs d'un bouclier de bronze destiné à perpétuer le souvenir de l'appel aux armes de 1813.
Ferdinand-August Fischer est un sculpteur et médailleur allemand, frère du précédent, né à Berlin le 17 février 1805, mort à Berlin le 2 avril 1866. Après avoir commencé comme son frère par des travaux de ciselure, il étudia à l'Académie de Berlin. Ses médailles les plus connues sont celles de Humboldt (grand module, 1848) et la médaille commémorative du mariage du prince royal. A l'âge de trente ans, il entra dans l'atelier de Rauch pour se former à la sculpture monumentale. 

On cite parmi ses marbres : une Jeune Romaine à la fontaine; un Moïse, une Minerve et un Mercure au château de Berlin; quatre groupes de Guerriers pour la place de Belle-Alliance (terminés en 1876 par Franz et Walger), des groupes pour l'Opéra, la Bourse. Il a donné aussi des modèles de pièces d'orfèvrerie, de meubles, d'écussons, pour différents souverains et princes. 

Son fils, Georg, cultiva également la sculpture.

Frederik Fischer est un publiciste et patriote danois, né à Aabenraa (Slesvig) le 7 février 1809, mort le 4 juin 1871. Il était horloger et opticien dans sa ville natale lorsqu'il obtint le privilège de publier Apenrader Wochenblatt (1839), dont il fit bientôt un organe national en langue danoise (1840). Il eut à subir en 1848 les persécutions des insurgés slesvig-holsteinois, ce qui ne l'empêcha pas de reprendre la publication de sa feuille sous le titre de Freja (1849-1859) et de défendre avec talent la cause danoise. Il donna un recueil de Traditions populaires du Slesvig (1857; 2° éd., 1861, in-8), et édita les Poésies de Hans Michelsen (1861). (B-s.).
Alexander Fischer est un poète allemand, né à Saint-Pétersbourg le 23 août 1812, mort à Freiberg, en Saxe, le 1er avril 1843. Il fit ses études à Berlin et à Leipzig. Son premier travail fut une traduction de Shakespeare, qui resta inachevée (Stuttgart, 1837). Il publia ensuite, avec Ernst Willkomm, une revue, Jahrbücher für Drama, Dramaturgie und Theater (1837-1838). Alexander Fischer était un esprit mai équilibré; il avait plus de verve que de patience et de goût. Son drame sur Masaniello (Leipzig, 1839), mal conçu dans son ensemble, contient de belles scènes populaires. Il était en proie à la manie de la persécution, et se donna la mort, après avoir brûlé son drame inachevé, Napoléon. Sa tragédie de Nausicaa, qui est peut-être son meilleur ouvrage, ne fut publiée qu'en 1854, avec une notice biographique, par Adolf Stern.
Johann-Anton Fischer est un peintre allemand, né à Obersdorf (Bavière) en 1814, mort à Munich en 1839. D'abord simple berger, il étudia la peinture à Munich, puis fit un voyage en Italie, où il subit fortement l'influence de Fra Angelico. A son retour, il se consacra à la peinture religieuse et donna, en 1848, des cartons pour les vitraux du Dôme de Cologne. On cite de lui une Fuite en Egypte, une Adoration des Mages, une Mise au tombeau (Pinacothèque de Munich), une Assomption (collection Narischkine).
Johann-Georg Fischer est un poète allemand, né à Gross-Süssen, dans le Wurttemberg, le 25 octobre 1816. Il était fils d'un charpentier, et fut d'abord aide-instituteur, après avoir passé par l'école normale d'Esslingen. Son goût l'entraînait alors vers l'histoire naturelle; il reprit ses études à vingt-cinq ans à l'université de Tubingue, et devint plus tard professeur au gymnase et à l'école réale de cette ville. Son premier volume (Gedichte, Stuttgart, 1854) lui fit aussitôt la réputation d'un poète lyrique délicat et élevé, ayant surtout un grand sentiment de la nature; ses chansons politiques sont animées d'un esprit libéral. En somme, Fischer peut être considéré comme un bon disciple d'Uhland. Ses autres recueils lyriques sont : Neue Gedichte (Stuttgart, 1865), Den Deutschen Frauen (id., 1869), Aus frischer Luft (id., 1872). Il eut moins de succès avec ses ouvrages dramatiques : Saul (1862) ; Friedrich II, von Hohenstaufen (1863); Florian Geyer (1866); Kaiser Maximilian von Mexiko (1868). (A. B.).
Kuno Fischer est un philosophe allemand né à Sandewalde (Silésie) le 23 juillet 1824, et mort en 1907. Il étudia la philologie, la théologie et la philosophie à Leipzig et à Halle, et prit ses grades à l'université d'Heidelberg ou il fut nommé privat-docent en 1849. Son enseignement y fut brillant, mais les idées avancées qu'il avait puisées dans le commerce de Strauss et de Gervinus déplurent au gouvernement et son cours fut suspendu (1853). Appelé à l'université d'Iéna, il y donna pendant vingt ans un enseignement qui ne cessa d'obtenir le succès le plus éclatant. Le grand-duc de Saxe-Weimar le nomma son conseiller intime et le pria d'accompagner le prince héritier dans un voyage en Italie. En 1872, Kuno Fischer revint comme professeur de philosophie à l'université d'Heidelberg.

Il a écrit quelques ouvrages de philosophie dogmatique dans lesquels il se montre étroitement attaché, en dépit de quelques divergences, aux idées de Hegel. Mais Kuno Fischer est surtout un historien de la philosophie. Sa Geschichte der neuern Philosophie (Mannheim, 1851) se recommande par des qualités de premier ordre : abondance de l'érudition, probité et clarté de l'interprétation, largeur de la critique et agrément de la langue. 

Ses principaux ouvrages sont : Diotima, die Idee des Schönen (Pforzheim, 1849 ); Logik u. Metaphysik, oder Wissenschaftslehre (Heidelberg, 1852; 2e éd., 1865); Gesch. d. neuern Philos. (Mannheim et Heidelberg, 1854 et suiv.; 2e éd., 1865 et suiv.; 3e éd., Munich, 1878-1884, 6 vol. in-8). Plusieurs fragments de cet ouvrage capital, relatif à Bacon, Spinoza et Kant, ont été publiés à part : Fr. Bacon von Verulam, die Realphilos. und ihr Zeitalter (Leipzig, 1856; 2e éd., 1873; traduit en anglais par John Oxenford, Londres, 1857); Schiller als Philosoph (Francfort-sur-le-Main, 1856); Kant's Leben und die Grundlagen seiner Lehre (Mannheim, 1860); Shakespeare's Charakter-Entwickelung Richards III (Heidelberg, 1868); Entwickelungsformen des Witzes (id., 1871); Lessing's Nathan der Weise (Stuttgart, 1872, 2e éd.); Ueb. das Problem der menschl. Freiheit, discours (Heidelberg, 1875); Vorträge üb. Faust (1877); Kritik der kantischen Philos. (1883); Lessing als Reformator d. deutsch. Literatur (1887, 2 vol.). (Th. Ruyssen).

Johann-Christian-Richard Fischer est un paysagiste allemand, né à Danzig en 1826. Il étudia à l'Académie de Dusseldorf et se forma surtout par des voyages dans les parties les plus pittoresques de l'Allemagne. On cite de lui le Matin dans la vallée (Danzig); le Soir dans la forêt, Sous les chênes (Hambourg); Paysage hessois (Darmstadt); Sur les Rochers de l'Eiffel (Berlin), etc.
Alexandre Fischer est un écrivain hongrois, né à Budapest en 1855. Sa vocation, comme journaliste, comme conférencier, comme traducteur est de faire connaître au public magyar la littérature allemande et de rendre accessible au lecteur allemand la littérature magyare. Ses deux travaux considérables sont : la traduction de la Tragédie humaine de Madacs (1888) et une monographie étendue sur le poète Petoefi (1887).
Johann-Bernhardt Fischer von Erlach est un célèbre architecte autrichien, né à Prague le 15 mars 1656, mort à Vienne le 5 avril 1723. Après avoir complété ses études d'architecture par plusieurs voyages en Italie, Fischer se fixa à Vienne, fut nommé architecte en chef de la cour impériale et fit construire, tant à Vienne que dans plusieurs autres villes allemandes, de nombreux édifices parmi lesquels il faut citer le château de Schoenbrunn, résidence d'été de la cour; d'importantes parties du château impérial à Vienne, telles que la Chancellerie de l'Empire, l'Ecole d'équitation d'hiver, la Bibliothèque de la cour et, vis-à-vis du château, le principal corps de bâtiment des écuries impériales; le palais du prince de Schwarzenberg, le palais du prince Eugène et le palais du prince Trautzon, et la colonne de la Trinité, en collaboration avec l'Italien Burnaccini, à Vienne; le palais Clam-Gallaz, à Prague, et le château Klepheim, à Salzbourg

On doit aussi à Fischer von Erlach plusieurs églises : à Vienne, l'église paroissiale de Saint-Pierre, dans la Cité, et l'église de Saint-Charles-Borromée, dans le faubourg de Wieden; à Salzbourg, l'église collégiale et l'église de la Sainte-Trinité; à Breslau, la chapelle électorale du Dôme, et à Haindorf, en Bohème, une église conventuelle. Il ne put terminer les projets qui forment la quatrième partie d'un ouvrage édité sous sa direction à Vienne, en 1721, et intitulé Entwurf einer historischen Architectur, projet d'une architecture historique consistant en la reproduction de différents monuments célèbres, tant de l'antiquité que des temps modernes. 

Joseph-Emanuel Fischer, fils du précédent, est un architecte autrichien, né à Vienne en 1695, mort à Vienne le 29 juin 1742, continua et termina en partie les édifices laissés inachevés par son père, entre autres la Bibliothèque impériale et le palais du prince de Schwarzenberg; seul, il fit élever le palais du prince Auersperg, à Vienne. Joseph-Emmanuel Fischer était de plus un remarquable ingénieur hydraulicien et on lui doit, outre une machine élévatoire qu'il fit construire dans le palais Schwarzenberg, des machines d'épuisement pour les mines de Kremnitz et de Schemnitz. (Charles Lucas).
Gotthelf Fischer von Waldheim est un médecin et naturaliste allemand, né à Waldheim (Hesse) le 15 octobre 1771, mort à Moscou le 18 octobre 1853. Reçu docteur à Leipzig en 1798, il fit un voyage à Paris avec les frères de Humboldt et s'y occupa beaucoup d'histoire naturelle. En 1799, il fut nommé professeur d'histoire naturelle et bibliothécaire à l'Ecole centrale de Mayence, puis en 1803 passa à Moscou avec le titre de professeur ordinaire et de directes du musée d'histoire naturelle; après l'incendie de 1812, il reconstitua les collections. Il fonda, en 1808, la Société des naturalistes de Moscou. Fischer a laissé un grand nombre de travaux sur le galvanisme, la nutrition des plantes, l'anatomie comparée, l'Os intermaxillaire (Leipzig, 1800, in-8); l'Anatomie du maki (Francfort, 1804, in-8); l'Oryctographie du gouvernement de Moscou (1830-1837), sur la typographie (1800-1804, 1802), sur la bibliographie, etc., enfin des traductions.
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