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Byzance, Constantinople |
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Constantinople,
Constantinopolis, auparavant Byzance![]() ![]() ![]() Lors du partage de
l'empire romain Les conciles de Constantinople. - Le concileLes croisés n'y trouvèrent jamais qu'un accueil perfide. Ils la prirent en 1203, et y rétablirent sur le trône Isaac l'Ange, qui en avait été renversé par son frère Alexis III, en lui adjoignant son fils Alexis le Jeune. Mais. ces deux princes furent détrônés et mis à mort par Alexis Ducas Murzuphle, dont l'usurpation sanguinaire obligea les croisés de s'emparer de Constantinople une seconde fois en 1204, et amena la fondation de l'empire latin d'Orient ![]() De
Constantinople à Istanbul.
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Mehemet fit aviser
tous les Grecs émigrés qu'ils pouvaient rentrer et vivre librement selon
leurs moeurs et leur religion. Ils se concentrèrent dans le quartier du
Phanar. En même temps Mehemet envoyait à Constantinople des musulmans Cependant la ville
devenait de plus en plus asiatique et le sultan, bien qu'il eût adopté
le croissant ![]() Istanbul d'autrefois. L'appropriation de
l'ancien Sérail (bientôt suivie de la construction du nouveau) fut commencée
dès 1454, quand l'empereur eut résolu de fixer sa résidence à Constantinople.
A partir de là , la ville, que l'on continuera en Occident à appeler Constantinople
jusqu'au début du XXe siècle, prit le
nom de Stamboul, puis, avec l'extension de la ville à Beyoglü (Péra)
et à Üsküdar, sur la rive asiatique, celui d'Istanbul, pour ne réserver
l'appellation de Stamboul qu'au quartier "d'origine" situé au sud de la
Corne d'Or.
Les
monuments.
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Dans le petit golfe appelé Corne d'Or s'étend le magnifique port de la ville (photo ci-dessus). Les principaux faubourgs sont ceux d'Eyoub, du Phanar, de Kassim-Pacha, de Péra, de Galata et de Top-Hanah, c. à d. arsenal (du turc top, c. à d. canon et du persan khanah ou khaneh, c. à d. maison). Péra et Galata, longtemps habités par des populations franque, grecque et arménienne, étaient autrefois, le premier le séjour de la diplomatie, et le second un foyer chrétien, représenté particulièrement par les lazaristes et par les soeurs de Saint-Vincent de Paul. Usküdar (Scutari), sur la côte d'Asie, est encore un faubourg de la ville. - ![]() La mosquée Bleue (ou du Sultan Ahmed), à Istanbul. On remarque, parmi
les mosquées, celles de Sainte-Sophie, de
Soliman, d'Ahmed
(Mosquée bleue), de Bajazet, de Mehemet Il, de Sélim
II et d'Eyoub, et, parmi les principaux monuments, Topkapi, l'ancien
palais des sultans, le château des Sept-Tours, la tour de Galata, l'arsenal,
les vastes casernes, les bazars, les bains et le grand pont construit sur
la Corne-d'Or pour unir Péra et Galata au reste de la ville. La plus vaste
place de la ville est celle de l'At-Meidan, l'ancien hippodrome,
qu'il ne faut pas confondre avec l'Et-Meidan, la place où ont été exterminés
les janissaires. Les sites des rives
du Bosphore ![]() La cour du palais de Topkapi, à Istanbul. Ce palais fut la résidence officielle des sultans ottomans pendant 400 ans. Ce site, classé au patrimoine mondial, contient de nombreuses reliques saintes du monde musulman. Sa construction a été commencée en 1459, et à son apogée, il abritait 4000 personnes. En 1924, un décret gouvernemental a transformé le palais en musée de l'époque impériale. |
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![]() Contre ses murailles se sont brisées les invasions des Huns, des Perses, des Arabes ou des Tatars. Grâce à elle, le christianisme a survécu, quadrillant le continent de ses monastères, et assurant sa survie intellectuelle. Constantinople, cependant, n'était pas qu'une forteresse. C'était d'abordune université et une fête. Immense métropole frivole et dévergondée, elle avait allumé les mille bougies de la culture, de la mode et de l'art. A l'heure où les Mérovingiens paressaient dans leurs déserts moisis, on y enseignait Platon et la danse, Aristote et la parfumerie. Cité des Mille et Une Nuits, la capitale des basileus et des courtisanes inventait notre future civilisation. Le Roman de Constantinople ne se veut pas un traité encyclopédique d'histoire. Il entend rappeler des lieux, des personnages, des fêtes et des drames qui donnent le sentiment de ce que fut la Ville des villes. Du sacre de Théodora, la prostituée devenue impératrice, à la passion de Soliman le Magnifique pour son trop beau vizir, de l'impératrice Irène faisant crever les yeux de son fils à l'intronisation de Mehmet III ordonnant la mort de ses dix-neuf frères, on va de bain de san en cérémonie fastueuse, dépuration impitoyable en savante intrigue de sérail. A la fois roman noir et roman-photo, ce livre est une promenade cocasse et atroce à travers l'histoire de Constantinople. Notre histoire. (couv.).
Elle a été le guide de Merlin, artiste en quête de rencontres, d'images et de sensations. Ils ont pris ensemble le pouls d'Istanbul et de ses habitants au moment où le monde entier lui rappelle qu'elle est coupée en deux par le Bosphore, tiraillée en Europe et Asie, et partagée entre de multiples communautés. Ils nous invitent à les suivre à travers les rues, la culture et l'histoire, en nous présentant des Stambouliotes dont les portraits superposés dessinent celui de l'immense métropole, du patriarche grec de Fener à l'imam de Tophane, du ramasseur d'or du grand bazar au joueur de saz de Beyoglu, et de l'étudiante kurde au propriétaire de palais. (couv.). |
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