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L'art des parfums
La parfumerie
Un parfum (du latin per = par, et fumus = fumée, émanation) est une substance naturelle ou artificielle qui dégage une odeur aromatique, agréable, plus ou moins forte. Le premier parfum fut probablement la fleur odorante. Mais le désir de remplacer l'odeur passagère des fleurs par une impression plus durable fit bientôt découvrir que certains arbres produisaient des essences odorantes. Elles servirent d'abord aux rites religieux, et, comme leur nom l'indique (per fumum), furent d'abord obtenues par la combustion de substances aromatiques en nombre plus ou moins grand.

Quant à la parfumerie, c' est, à proprement, parler, l'art de préparer les diverses substances qui renferment des principes, odoriférants et qui sont employées, soit pour l'hygiène de la peau, soit pour les autres soins de la toilette. Ainsi limitée, elle embrasse déjà un nombre considérable de produits : les uns sont les parfums, dont il sera question ici, les autres relèvent plutôt de la cosmétique, domaine qui est l'objet d'une page distincte.

(Ajoutons que l'usage a encore étendu son domaine, et le commerce de détail vend, de nos jours, sous le nom d'articles de parfumerie, une foule de menus objets qui n'ont avec les parfums d'autre rapport que de servir également à la toilette et qui, de fait, sont fournis par des industries distinctes : tels les éponges, les brosses, les peignes, etc. Nous ne nous en occuperons pas ici).

Antiquité

L'encens fuma sur les autels de Jérusalem et de Memphis, et il figure dans les prescriptions liturgiques des Vedas ainsi que dans celles de Zoroastre. Les Babyloniens, les Egyptiens, les Perses, et, en général, tous les Orientaux aimèrent à porter des parfums. Chez les Grecs et chez les Romains, on faisait une consommation considérable d'odeurs, de cosmétiques, de regardaient les parfums non seulement comme un hommage dû aux dieux, mais encore comme un signe de leur présence : chez les poètes, les divinités annoncent leur apparition en répandant autour d'elles une odeur d'ambroisie

Egypte.
Les Égyptiens se servaient de parfums, surtout pour embaumer les morts (Momie). C'est peut-être à cause de cela que l'Egypte est devenue un des grands berceaux de la parfumerie et, durant toute l'Antiquité, le principal centre de fabrication de parfums. Cette industrie fit de grands progrès dans ce pays, et, du temps des Ptolémées, le monde entier faisait usage des produits égyptiens. À Alexandrie, notamment, existaient d'importantes fabriques, dont les produits étaient si précieux que les ouvriers ne pouvaient sortir sans être fouillés. Le nombre des parfums s'accrut considérablement. Les  prêtres furent d'abord les premiers parfumeurs, connaissant seuls le secret des aromates et ayant le privilège de préparer les substances odoriférantes qui servaient à l'embaumement des corps. Ils les vendaient à prix d'or aux riches particuliers qui voulaient savourer ces jouissances dignes des dieux. Les femmes en firent un très grand usage, se faisant frotter le corps d'onguents parfumés, se teignant le visage et la chevelure. C'est ainsi que les parfums occupèrent une place importante dans la séduction exercée par Cléopâtre sur son ennemi Marc-Antoine. C'est à cette reine d'Egypte que serait due, d'après Pline et Galien, l'invention de la pommade à la graisse d'ours.

Hébreux.
Si l'on se fie à la Bible, à leur retour d'Egypte, les Hébreux avaient aussi commencé à employer des parfums, et Moïse reçut, dit la légende, de Yahveh l'ordre de confectionner l'encens sacré destiné à être brûlé sur l'autel du temple et l'huile sainte qui devait servir à oindre le grand prêtre, le tabernacle et les vases sacrés. L'encens, rigoureusement réservé aux cérémonies religieuses, était une gomme-résine (olibanum). Ézéchias conservait des parfums exquis dans ses trésors. Judith en employa pour captiver Holopherne.  Les femmes israélites employaient beaucoup de parfums et de cosmétiques et se teignaient le visage comme les Egyptiennes. Plusieurs prophètes tonnèrent contre l'abus des parfums. Enfin les Hébreux embaumaient aussi leurs morts.

Grèce.
Chez les Grecs, ce fut également de haute Antiquité que s'établit l'usage de la parfumerie. Homère en fait mention. Et si, à Sparte, le luxe des parfums ne parvint pas à s'établir (les parfumeurs furent chassés, comme gâcheurs d'huile), ilI en fut autrement à Athènes, bien que Solon eût interdit les parfums, et, pour les contenir, on fabriqua toutes sortes de boîtes, de façons et de vases précieux.  On attribuait, d'ailleurs, aux parfums des propriétés singulières : on disait qu'Hippocrate avait Athènes de la peste en faisant brûler dans les rues des bois aromatiques et en faisant suspendre partout des paquets de fleurs parfumées; l'odeur de ceux que les convives se faisaient verser sur la tête combattait victorieusement, croyait-on, celle des vins et des mets, et permettait de boire sans redouter l'ivresse; le parfum des feuilles de vigne donnait de la lucidité à l'esprit; celui des violettes blanches favorisait la digestion, etc. Les riches ne furent pas les seuls à se servir de parfums, puisque Socrate, blâmant ceux qui se parfumaient, disait : 

"Un esclave et un citoyen parfumés ont la même odeur."
L'abus engendra des conséquences funestes; Aristote prétend que la quantité de chevelures grises qu'on voyait de son temps provenait de l'influence brillante des épices contenues dans les onguents. 

Rome.
A Rome, la vente des parfums fut d'abord défendue sévèrement : puis on en fit un usage extravagant. Avant et après les combats, on parfumait les aigles; on brûlait des parfums sur les tombeaux; l'Arabie ne produisit pas en une année autant d'encens que Néron voulut en mettre au bûcher funéraire de Poppée. La principale rue de Capoue n'était occupée que par des parfumeurs. Cependant, les hommes qui se parfumaient finirent par être jugés avec sévérité; on disait :

Male olet qui bene olet, bene olet qui nihil olet. 
Les Phéniciens et les Carthaginois furent à cette époque les grands commerçants en parfums.

Le deuxième âge des parfums

Après la chute de l'empire d'Occident, l'art et le commerce de la parfumerie disparurent complètement, pour quelques siècles, de l'Europe occidentale. Cependant, les Arabes perpétuèrent les anciens savoir-faire. Les Croisades ramenèrent ainsi l'art des parfums ches les Latins. 

Le Moyen âge.
Les Vénitiens et les Génois reprirent ainsi le flambeau de l'industrie des parfums; puis vinrent les Florentins qui acquirent, sous les Valois, une sorte de supériorité en l'art de la parfumerie. En France, ce fut sous forme de peaux odoriférantes destinées à faire des bourses, des pourpoints, des ceintures et principalement des gants, que les parfums pénétrèrent, importés d'Espagne et d'Italie. C'est ce qui explique que leur trafic s'y trouva à l'origine entre les mains des maîtres gantiers et non, comme on serait tenté de le croire, entre celles des barbiers-perruquiers ou des barbiers-barbants. En 1190, Philippe-Auguste octroya des statuts à la corporation. Les gantiers achetaient leur métier 39 deniers et ne pouvaient rien colporter, la vente devant se faire chez eux ou à leurs étaux des halles. Le 20 décembre 1357, le roi Jean confirma leurs privilèges et, au début du XVe siècle, leurs armes furent enregistrées en l'armorial général : D'azur à un gant d'argent frangé d'or posé en pal, accosté de deux besants d'argent. Leur industrie ne commença toutefois à prendre un développement appréciable que sous Henri II. Catherine de Médicis amena à la cour, entre autres Italiens, quelques habiles parfumeurs, et l'un d'eux, René le Florentin, établit sur le pont au Change une boutique, où l'on venait acheter, du reste, des poisons autant que des parfums. 

Renaissance et temps modernes
Au XVe et au XVIe siècle, l'usage des parfums alla jusqu'à l'abus. Puis il subit une réaction passagère sous le règne du roi Henri IV. Il reprendra avec la belle et coquette Anne d'Autriche pour atteindre son apogée à la cour de Louis XIV et surtout à celle de Louis XV, qui sera surnommée la cour parfumée. Bien avant cela, Henri III en 1582,  Louis XIII en 1614, et Louis XIV en 1656 avaient renouvelé, par patentes enregistrées au Parlement, la charte des maîtres gantiers, qui, après une série d'interdictions, avaient été autorisés à s'intituler parfumeurs, et qui, dans les derniers de ces statuts, se trouvent dénommés pour la première fois maîtres et marchands gantiers parfumeurs. Défense continua, d'ailleurs, de leur être faite de débiter aucuns autres parfums que ceux qu'ils avaient eux-mêmes confectionnés et de les vendre en dehors de leur échoppe. De là, pour eux, l'impossibilité d'arriver à constituer une industrie ou un commerce important. Leur métier, restreint aux besoins de la vente en détail, consistait dans la préparation des peaux pour les parfumer et dans la fabrication, suivant recettes venues d'Orient, des mélanges de musc, de civette, d'ambre et d'aromates, dont on garnissait les barillets on les pomandres. Ils débitaient aussi des eaux de senteur, ainsi que des cosmétiques pour la barbe et le visage. 

En 1689, le monopole de la poudre leur fut accordé. En 1706, ils rachetèrent des offices royaux de jurés imposés a la corporation par un droit temporaire portant, entre autres choses, sur la pommade, l'huile de senteur, l'eau de fleurs d'oranger. La fabrication des gants constituait encore, cependant, la partie principale de leur métier. En 1713, ils commencèrent, avec Bailly, à confectionner des savonnettes moulées et, en 1776, lors de la réorganisation des communautés, leur corporation fut confondue avec celle des boursiers et des ceinturiers, moyennant un droit de réunion de 183 livres 6 sous 8 deniers. En même temps la maîtrise nouvelle fut fixée à 400 livres. On comptait alors 250 maîtres.

La Révolution, en débarrassant de ses entraves le commerce de la parfumerie, allait lui permettre de prendre enfin son essor, surtout à partir du Directoire, sous l'impulsion de la belle Mme Tallien, et se continuèrent sous le Consulat avec Joséphine de Beauharnais. A la fin de l'empire et sous l'influence tant de nouvelles conditions économiques que des travaux scientifiques de Leblanc et de Chevreul sur la soude et la saponification, une première transformation s'opère dans l'industrie des parfums et de la cosmétique. Les anciennes maisons, au nombre d'une quinzaine, qui ont survécu aux événements des vingt années précédentes, se développent et de nouvelles se créent. Devenue, à partir de cette époque seulement, une industrie véritable, la parfumerie a désormais sa place distincte dans les expositions, et, en 1812, on évaluait à 13 millions de francs son chiffre d'affaires annuel. De 1830 à 1850, une seconde transformation se produit, due, celle-ci, à l'introduction des machines à vapeur. L'outillage ne cessa ensuite de s'accroître et de s'améliorer. Les mélangeurs à pommade, les agitateurs à extraits, les broyeuses, les déchiqueteuses, les boudineuses à savon, les peloteuses les séchoirs automatiques (1864) font successivement leur apparition. En même temps, les méthodes d'extraction des parfums, elles aussi, se perfectionnent, et, l'outil s'introduisant peu à peu dans toutes les opérations, la fabrication devient exclusivement mécanique. Le chiffre d'affaires passe ainsi de 18 millions de francs environ, en 1856, à 26 millions en 1866, à 40 millions en 1876. En 1859, il atteignait 75 millions et, au seuil du XXe siècle, il approchait de 100 millions.

Le principal facteur de la progression a été, d'ailleurs, dans le dernier quart du XIXe siècle, l'accentuation du caractère scientifique de la fabrication. Parvenue à former une branche importante de la chimie appliquée, la parfumerie a naturellement profité de tous les progrès de cette science. Elle lui a emprunté. outre ses méthodes analytiques et synthétiques, un grand nombre de ses découvertes.

Technologie

Le problème du mode de formation et de l'origine du parfum des fleurs est complexe. Disons seulement que, d'après les études au microscope dues à Mesnard, les huiles essentielles qui dégagent les odeurs ont leur siège d'élection à la surface interne du calice et de la corolle. Sur la face externe, on ne trouve d'ordinaire que quelques rares globules d'essence; par contre, les pigments colorés et le tanin qui a servi à les former abondent. Dans le développement des fleurs, la chlorophylle se transforme d'abord en glucosides, substances analogues au tanin. Mais, tandis que vers la surface externe exposée à la lumière et à l'air, les glucosides se transforment en pigments et tanin, sur la surface interne, protégée par le bouton, elles donnent des huiles essentielles, qui, s'oxydant énergiquement au moment de l'éclosion, font naître le parfum, et celui-ci est d'autant plus fin que l'huile essentielle est plus débarrassée des produits secondaires dérivés de la chlorophylle. Ceci explique pourquoi les lilas blancs artificiels et les roses forcées ont une odeur plus fine et pourquoi les fleurs vertes ne sentent rien.

Classification des odeurs. 

Les classifications sont nombreuses et aucune n'est admise d'une façon générale. On peut, avec Bain, les grouper en trois classes :

1° les odeurs fraîches, qui stimulent et activent les fonctions des organes respiratoires; 

2° les odeurs suffocantes, qui n'ont d'action que sur l'appareil olfactif et qui se subdivisent en odeurs suaves et en odeurs puantes; 

3° les odeurs nauséabondes, qui ont une action antipathique sur l'estomac, tendant à produire des nausées et des vomissements; elles se subdivisent en odeurs piquantes, éthérées, âcres et appétissantes.

Nous donnons dans le tableau ci-après, emprunté à Rimmel, la classification des odeurs mères types auxquelles se rattachent toutes les autres, soit à l'état naturel, soit à celui de combinaisons :
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Séries
Types
Odeurs secondaires
Rosée

Jasminée

Orangée

Tubérosée

Violacée

Balsamique

Epicée

Caryophyllée

Camphrée

Santalée

Citrine

Herbacée

Menthacée

Anisée

Amandée

Musquée

Ambrée

Fruitée

Rose

Jasmin

Fleur d'oranger

Tubéreuse

Violette

Vanille

Cinnamone

Girofle

Camphre

Santal

Citron

Lavande

Menthe poivrée

Anis

Amande amère

Musc

Ambre gris

Poire

géranium, églantine, rhodium, palissandre.

Muguet, ylang-ylang.

Acacia, seringa, feuille d'oranger.

Lis, jonquille, narcisse, jacinthe.

Cassie, iris, réséda.

Baume du Pérou, benjoin, storax, fève, héliotrope.

Cannelle, muscade, macis, épices diverses.

Oeillet.

Romarin, patchouli.

Vétiver, cèdre.

Orange, bergamote, cédrat, limette.

Aspic, thym, serpolet, marjolaine.

Menthe sauvage, basilic, sauge.

Badiane, carvi, aneth, fenouil, coriandre.

Laurier, noyer, mirbane.

Civette, ambrette.

Mousse de chêne.

Pomme, ananas, coing.

Les produits de la parfumerie peuvent se diviser en deux classes principales, correspondant à deux fabrications bien distinctes : les parfums naturels, qui puisent directement dans la nature leurs matières premières et les parfums synthétiques, qui sont produits confectionnés, qui reposent tout entiers sur des opérations chimiques.

Les parfums naturels.
Les matières premières comprennent les essences, les infusions de fleurs dans des corps gras, les parfums concentrés obtenus par divers dissolvants, les eaux distillées, etc., en un mot tous les corps parfumés simples qui doivent être utilisés ensuite par le parfumeur et par lui seul pour la fabrication des produits composés. Le nombre des substances d'où on les extrait ou qui entrent dans leur préparation est considérable. La plupart sont d'origine végétale : racines d'iris, de patchouli, d'angélique, de vétyver, de gingembre, de glaïeul, de cèdre, etc.; bois d'aloès, de santal, de cèdre, de palissandre, de rose, etc.; écorces de cannelle, de cassia, de cascarille, etc.; feuilles de thym, de lavande, de serpolet, de romarin, de verveine, de badiane, de valériane, de gentiane, de menthe,, d'anis, de basilic, de camomille, de genièvre, etc.; fleurs de roses, d'oranger, de jasmins, de violettes, de cassie, de seringa, de lis, d'oeillets, de lilas, d'héliotropes, de verveine, de muguet, de réséda, de tubéreuse, de jonquille, de géranium, etc.; fruits et graines d'orange, de citron, de cédrat, de bergamote, d'amande amère, de badiane, de cumin, de vanille, de girofle, etc.; résines et baumes de myrrhe, de benjoin, d'opopanax, de tolu, etc. Quelques-unes sont d'origine animale : l'ambre gris, le musc, la civette, le castoréum, etc. 

Les parfums synthétiques.
Quant aux substances chimiques, naguère encore assez peu employées, elles ont pris, nous l'avons dit, une place importante dans la préparation des matières odorantes. Non seulement elles servent à leur extraction, comme l'éther, le chloroforme, la benzine, le sulfure de carbone, le tétrachlorure de carbone, etc.; mais on en compose de toutes pièces, synthétiquement, des parfums artificiels qui tendent de plus en plus à rivaliser avec les parfums naturels et même à les supplanter. C'est ainsi que la vanilline, tirée d'abord de la vanille, s'obtient désormais par oxydation de l'iseugénol acétylé, du benzyliseugénol, du phényliscugénol, l'héliotropine par celle du safrol ou de l'isosafrol, l'aubépine par celle de l'anéthol. La coumarine (odeur de foin coupé) est le produit de la réaction de l'anhydride acétique sur l'aldéhyde salicylique sodé. L'essence de Wintergreen se prépare en chauffant ensemble de l'alcool méthylique, de l'alcool salicylique et de l'acide sulfurique. L'essence d'amandes amères n'est que de l'aldéhyde benzoïque, l'essence de cannelle de l'aldéhyde cinnamique, l'essence de jacinthe de l'aldéhyde phényl-acétique, l'essence de reine des prés de l'aldéhyde salicylique, l'essence de mirbane de la nitrobenzine. Les alcools terpiniques et cinnamyliques, la plupart des éthers fournissent également nombre d'odeurs : lavande et bergamote (acétate de linalol), fraise écrasée (cinnamate de méthyle et cinnamate d'éthyle), yara-yara (naphtolate d'éthyle), peau d'Espagne (benzoates d'éthyle et de méthyle), etc. Enfin, le musc artificiel ou musc Baur, dont la découverte, en 1888, fit grand bruit et qui, sans représenter chimiquement le musc naturel, en possède toutes les qualités, est  tiré de diverses substances différentes, trinitrées ou dinitrées (isobutyltoluène, isobutylxylène, méthylcrésol, méthylisobutyibenzaldéhyde, etc.), et dont plusieurs ont un un rendement intéressant. Au reste, l'envahissement des parfums chimiques ne fait pas négliger l'extraction des parfums naturels. Les procédés, il est vrai, demeurent, d'une façon générale, à peu près les mêmes et en même nombre : expression, distillation, macération, enfleurage, dissolution. Mais chacun d'eux a reçu depuis ses premières mises en oeuvre d'incessantes améliorations.  (E. Maglin / B.).

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Dictionnaire Architecture, arts plastiques et arts divers
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