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Le théâtre javanais des Wayangs
Java et les petites îles qui l'entourent présentent dans le domaine de l'art de nombreuses manifestations qui leur sont propres. L'ornementation des tissus par le procédé du batik, bien vivant encore, quoique modifié par l'influence européenne, en est un exemple. En voici d'autres : la musique, avec ses intervalles ne correspondant pas à ceux de la gamme occidentale, qu'interprète le gamelan, orchestre composé presque exclusivement d'instruments à percussion, surprend d'abord les oreilles européennes, mais est d'un charme prenant; les danses javanaises exécutées jadis aussi bien à la cour des sultans par des danseurs émérites que par des troupes qui se produisaient, et se produisent encore, dans des circonstances diverses, sont d'un caractère surprenant de noblesse et de beauté; le théâtre enfin, qui est, dans certaines de ses manifestations typiques,  telles Le théâtre de marionnettes wayang, spécifiquement javanais (et balinais). Celui-ci est d'ailleurs inscrit depuis 2008 par l'Unesco sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Marionnette wayang.
Marionnette de théâtre d'ombres wayang.

L'une des caractéristiques de ce théâtre des wayangs est l'évolution plastique qu'il a subie au cours des siècles; passant successivement de l'image commentée en public (wayang bebet), à l'ombre mouvante de personnages de cuir découpé projetée sur un écran (wayang kulit); puis de silhouettes de bois mince modelées en bas-relief et peintes avec soin (wayang kélitik); de poupées aux bras et à la tête mobiles (wayang golek); pour aboutir aux acteurs humains masqués et muets (wayang topeng); et enfin aux acteurs non masqués et récitant leurs rôles (wayang wong). Parmi ces différentes expressions plastiques des personnages du théâtre javanais, la plus ancienne, et qui s'est continuée sans changements appréciables jusqu'à nos jours; la plus caractéristique aussi, la plus classique pourrait-on dire, en tout cas la plus appréciée et la plus populaire, est celle des wayang kulit, encore appelés wayang purwa

Les wayang kulit ont toujours été, et demeurent encore, la forme théâtrale préférée des javanais. Nous verrons tout à l'heure que le principe religieux qui se mêle ici profondément au principe théâtral accentue encore cette préférence et cette vénération. Le théâtre des wayang kulit est la base fondamentale du théâtre javanais; à tel point que les wayang vvong, les acteurs humains, lorsqu'ils jouent, s'efforcent de prendre l'apparence et les attitudes des petits acteurs de cuir découpé dont nous nous occuperons maintenant.

Le nom de « théâtre des Wayangs » désigne entre tous le théâtre javanais. L'une des formes les plus anciennes du théâtre javanais est, nous l'avons dit, celle des wayang purwa. Son principe repose sur la projection, sur un vaste écran, de l'ombre de petites silhouettes de cuir aux bras articulés, et découpées avec soin dans une peau de buffle. Or, en javanais, wayang veut dire : ombre; kulit signifie : cuir; purwaa : vieux. Lorsque au cours des siècles, la forme plastique des personnages de théâtre évolua, pour aboutir à l'acteur humain, l'habitude fit conserver à ces formes nouvelles du personnage de théâtre ce nom traditionnel de wayang, auquel on adjoignit un second mot explicatif : kélitik, golek, topeng, wong.

Une représentation de wayang purwa est obligatoirement donnée la nuit et se compose des éléments suivants : un vaste écran de calicot blanc tendu sur un cadre; sur cet écran est projetée, au moyen d'une lampe suspendue derrière le dalang, ou récitant, l'ombre des wayangs que ledit dalang, assis devant l'écran, présente et fait mouvoir, tout en psalmodiant le texte de la pièce représentée. Assis derrière lui, et de chaque côté, sont les exécutants formant le gamelan, ou orchestre. Quant au public, il est massé de l'autre côté de l'écran, et ne voit rien autre que celui-ci et les ombres qui s'y meuvent.

Parlons d'abord du personnage lui-même, de son aspect, de sa fabrication. Pour faire un wayang, une peau de buffle est prise toute fraîche et tendue sur un cadre de bambou. On l'y laisse parfaitement sécher. Puis elle est grattée, amincie, jusqu'à ce que son épaisseur soit réduite entre un demi et deux millimètres et demi suivant la taille du personnage qui y sera découpé. Un copieux enfumage dégraisse ensuite la peau. Sur celle-ci on reporte alors le dessin du modèle. (Chaque personnage garde immuablement les mêmes caractéristiques de grandeur, de pose et de découpage dans les plus minimes détails; il conserve aussi les dessins dont il est orné, et ses colorations). Posant alors sa feuille de cuir sur une planche de bois lisse et dur, la maintenant de son pied nu, au moyen de gouges de métal qu'il frappe d'un maillet, l'artisan découpe avec une précision parfaite les contours et les ajourages de son personnage.

Puis, la silhouette découpée et polie sur ses deux faces est blanchie à la poudre d'os et encollée. Enfin, d'un pinceau délié, tous les détails, toutes les ornementations du visage, des vêtements sont minutieusement tracés, et coloriés suivant des gammes immuables. Enfin le tout est rehaussé de fines dorures. L'aspect du wayang terminé est étrange et magnifique. Pour soutenir le personnage de cuir, une armature de corne refendue lui est adjointe, contournée pour lui donner plus de résistance, en même temps que pour éviter de cacher les détails du personnage; tige de corne dépassant sous les pieds de celui-ci de trente centimètres environ, formant ainsi une forte pointe. Les mains reçoivent de même deux fines baguettes de corne qui permettent de faire gesticuler les bras, articulés au coude et à l'épaule.

Rien ne serait à négliger dans leurs plus petits détails, toujours respectés; car leur ensemble permet d'identifier, entre plusieurs centaines, chacun de ces personnages. Taille, corpulence, port de la tête, traits du visage, coiffure, habillements y contribuent. Deux types généraux peuvent être observés : le type aristocratique, au nez long, fin, prolongeant la ligne du front, les yeux fendus en amande, la bouche fermée. Arjuna, le chef des Pandawas, le héros invaincu et le bourreau des coeurs, est le prototype de cette catégorie. L'autre constitue le type violent, grossier, despotique, que caractérisent le nez gros et relevé, les yeux globuleux, la bouche épaisse. Type que représente Dursosono par exemple. Les géants cruels, les singes du Râmâyana, possèdent en outre les dents de combat; tel Kolojekso.
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Séquence d'un spectacle wayang à Bali. 
Source : The Balinese Digital Library.

Les jambes rapprochées indiquent le calme, la maîtrise de soi-même; alors que, plus elles s'écartent, plus devient passionné, rude et violent le caractère du personnage. Tout d'ailleurs a une signification lorsqu'il s'agit d'identifier un wayang : la façon dont sont arrangés les cheveux, les couronnes, les diadèmes dont la tête est ornée, les habillements et les ornements qui les accompagnent, même les colliers, bijoux et bracelets. Quant aux bras, ce sont les seules parties mobiles du corps, et les seules expressives, par là même, lors du jeu.

Chose étrange, la taille des différents personnages n'est pas uniforme; elle varie même beaucoup, quoique strictement fixée pour chacun d'eux. Certains n'ont que 26 centimètres de haut; d'autres, Kolojekso, par exemple, atteignent 1,20 m. Quant à la coloration de la face, elle varie elle aussi avec les personnages : noire, rose, bleue, verte, rouge, crème, alors que le corps est le plus souvent doré, rose ou noir.

D'autres, personnages, peu nombreux d'ailleurs, ont une physionomie d'un caractère absolument différent. Ils se retrouvent dans toutes, les pièces qu'interprètent les wayangs. Ils sont au nombre de six; Semar et ses trois fils, Petruk, Nala-Gareng et Bagong sont noirs de peau; les deux premiers ont le visage blanc; Sorowito et Togok sont entièrement roses. La plupart ont le corps court, ramassé, sans jambes ou presque, gros et difforme. Ce sont les Panakawans, autrement dit les suivants, les disciples des nobles personnages qu'ils accompagnent, et qu'ils conseillent au besoin. Ce sont de plus les bouffons des wayangs, et leurs plaisanteries abondent au cours de la représentation.

L'origine des wayangs n'est pas fixée de façon certaine. Les croyances anciennes en font remonter l'invention aux dieux Shiva, Brahma et Vishnu. Dès 860, on en mentionne l'existence. Leur aspect bizarre, leurs formes étranges, restent mystérieux eux aussi. Pourquoi ces déformations voulues, cette interprétation des formes humaines suivant des règles immuables, et d'ailleurs remarquables par leur caractère? Pourquoi ces bras démesurément longs, ces épaules inégales, et d'une saillie hors de la réalité? On a pensé qu'ayant à représenter des dieux et des héros légendaires, une sorte de surhumanité avait été créée par les découpeurs de wayangs; et que pour la hausser vers le sublime, ils s'étaient volontairement mis en opposition avec les caractères distinctifs de l'humanité du pays. Quant aux épaules saillantes, aux bras longs et grêles, rappelons-nous que ceux-ci seuls sont mobiles; quels sont ainsi seuls aptes à donner l'expression, le mouvement. Qu'il convenait donc de les dégager du corps, de les en éloigner; de les allonger enfin pour donner plus d'ampleur à leurs gestes.

D'autres éléments concourent à former l'ensemble propre à une représentation de wayangs. L'écran est formé d'un cadre de bambou, de 4,50 m de large sur 1,50 m de haut environ, placé à 75 centimètres du sol, et sur lequel un calicot blanc est parfaitement tendu. A sa base est fixé horizontalement sur des supports de bois un tronc de bananier dans la chair molle duquel seront piqués les wayangs par la pointe inférieure de leur armature de corne. De cette façon le dalang a toute facilité pour en actionner les bras au moyen des deux tiges de corne fixées à chacune de leurs mains. Un peu en avant de l'écran, en haut et au centre, une lampe avec une grande flamme est suspendue, dont la lumière projette sur le calicot blanc l'ombre des personnages. Sous cette lampe, et face à l'écran, est assis le dalang.

Personnage important, le dalang est l'animateur des wayangs. C'est lui qui préside à la représentation, fait mouvoir les personnages, psalmodie ou récite les textes, variant sa voix suivant les personnages. De plus il joue, si l'on peut dire, d'un étrange instrument, sorte de thermomètre dramatique. Ce sont deux lames de fer que sépare une lame de bois, le tout suspendu par une ficelle. De son pied droit, le dalang fait vibrer plus ou moins fortement les plaques, allant du simple frémissement aux roulements sonores, indiquant ainsi, et soulignant, l'action et l'intérêt de la pièce. De plus, au moyen d'un petit maillet de bois, qu'il manie de la main gauche, il donne les indications nécessaires au gamelan placé derrière lui.

Le gamelan est un orchestre composé d'une sorte de viole, d'une flûte, et de toute une série d'instruments à percussion à touches de bois ou de bronze, de gongs de formes et de dimensions diverses. Cependant, le gamelan est intimement lié à l'action dramatique qu'il accompagne, et dont il relie les épisodes par des mélodies appropriées. Reconnaissons aussi combien les timbres et les harmonies de cette musique ajoutent au caractère étrange de la représentation, mêlant son bourdonnement sonore aux psalmodies nasillardes du dalang.

Les textes qui sont interprétés par les wayang purwa ont évolué au cours des siècles. L'une des raisons qui ont fait durer ce théâtre des wayangs et lui ont donné sa signification est qu'une représentation de wayang kulit n'est pas seulement une représentation dramatique, mais encore un acte religieux. Le cérémonial qui, de nos jours encore, l'accompagne le prouve suffisamment. Ainsi, avant que commence le jeu, alors que les wayangs sont en place devant l'écran, massés à droite et à gauche, des offrandes sont apportées et disposées avec soin, comprenant d'abord du riz cuit et dressé en pyramide que coiffe un cornet de feuilles de bananier, une poule vivante, des fruits divers, bref, tout ce qu'il faut pour composer un succulent repas. 

Puis, on brûle de l'encens. Alors seulement vient la représentation, et un protocole rigoureux y est observé. On ne peut la commencer avant le coucher du soleil, et tout doit être terminé avant son lever. Il est à remarquer que, dans la tradition, les représentations sont données par les Javanais ou les Balinais aux moments importants de leur vie : mariage, septième mois de la grossesse, naissance, circoncision, afin de chasser les mauvais présages; ou encore à la veille d'un procès, d'un marché important à conclure, quand on redoute une maladie, de telle sorte que le sort soit rendu favorable.
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Arjuna.
Arjuna.

Pour comprendre d'où vient, et à quoi correspond ce côté religieux du théâtre des wayangs, on doit se rappeler que les habitants de Java et de Bali, considèrent leurs morts comme des génies tutélaires, infiniment plus puissants comme esprits qu'ils ne l'ont été comme hommes. Ils croient qu'ils peuvent venir en aide à leurs descendants lorsque ceux-ci les sollicitent Mais il est difficile d'attirer lesdits esprits dans sa maison, puis de les y retenir. Cela conduisit les humains, autrefois, à créer des images semblables aux esprits de leurs ancêtres, tels qu'ils se les figuraient; et par des moyens divers à inciter ces esprits à habiter temporairement ces effigies. D'autre part, les esprits, croient-ils, se présentent toujours à nous sous forme d'ombres; les anciens Grecs le croyaient aussi; cela les amena à réaliser les personnages en silhouettes et à projeter leurs ombres sur des écrans, en suppliant les esprits des ancêtres qui, la nuit, rôdent continuellement autour de nous, de s'y reposer un instant. Pour les attirer et les retenir, les offrandes, les parfums, les hymnes et les louanges étaient prodigués; puis, les adorations; et enfin la demande de leur bienveillant appui. 

D'abord, ce fut sans doute le chef de famille qui officia; mais, peu à peu, des hommes plus habiles, mieux entraînés, possesseurs du matériel indispensable, se spécialisèrent dans cet emploi. La corporation des dalangs était créée. Puis, graduellement, les hymnes louangeurs se transformèrent peu à peu en pièces de théâtre; des légendes naquirent, qui furent représentées; aux hymnes se mêlèrent des déclamations, des dialogues, une action. Un répertoire se forma, que se transmettaient les dalangs. Enfin, sous l'influence hindoue, les héros de ces légendes anciennes furent supplantés par ceux des grandes épopées, le Mahâbhârata et le Râmâyana. Ce sont ceux-ci qui sont venus jusqu'à nous; bien qu'on se demande si les Panakawans, dont nous avons parlé déjà, ne sont pas les derniers vestiges du théâtre primitif.

Ce sont des épisodes tirés du Mabâbhârata et du Râmâyana qui fournissent les sujets des pièces représentées. Nous ne pouvons rappeler ici le sujet de ces deux épopées hindoues. Mentionnons cependant que, dans le premier de ces poèmes, la lutte des Pandawas et des Kaurawas fournit d'innombrables épisodes. Parmi les principaux personnages, citons les cinq Pandawas : Yudhistira, Werkudara ou Bima, Arjuna, Nakula et Sadewa, tous fils de Pandu. Parmi les cent Kaurawas, leurs adversaires, tous fils de Destarata, nommons Duryodana. Quant au Râmâyana, il chante la valeur et les malheurs du héros Râmâ et de la belle Sita. Parmi les autres personnages, mentionnons Sugriwa, le roi des Singes, lequel lutte avec son armée contre Râwana, ennemi de Râmâ.

Naturellement, ce sont des adaptations javanaises et balinaises des épisodes tirés de ces deux épopées qui constituent les lakons, ou pièces, qui sont représentés par les wayangs. D'abord transmis oralement de dalang à dalang, ces lakons furent ensuite transcrits partiellement, à l'état de canevas. Leur recueil constitue le Pakem, livre que les dalangs gardent avec un mystère scrupuleux. C'est sur ces canevas qu'ils improvisent avec plus ou moins de virtuosité.

Lors d'une représentation, le sujet de la pièce n'est pas choisi au hasard; mais au contraire, on s'ingénie à ce qu'il corresponde à la circonstance qu'il s'agit de commémorer. Par exemple, pour fêter un mariage, on choisira, pour se rendre les ancêtres propices, Parta krama (le mariage d'Arjuna). Mais en dehors des circonstances familiales dont nous avons parlé déjà, d'autres se présentent pour lesquelles le choix est plus ardu. Par exemple, pour un voeu que l'on forme, on choisira un lakon dans lequel un Pandawa se voit octroyer une faveur. Après la récolte de riz, pour la représentation donnée en offrande, on doit préférer un lakon où la fertilité de la terre est évoquée.

Lors de la représentation, nous avons dit que les wayangs étaient massés des deux côtés de l'écran. Leur ordre n'est pas indifférent. D'abord, leur taille va en décroissant vers le centre; ensuite, suivant le caractère des personnages, les bons sont placés à droite et les mauvais à gauche. Ainsi, les Pandawas occupent la première position et les Kaurawas la seconde. Sur la partie libre qui les sépare, viennent se placer les personnages en action. En général, un seul s'anime à la fois, soulignant par ses gestes le texte que récite le dalang, gestes très expressifs d'ailleurs. Mais parfois, des jeux de scène sont particulièrement évocateurs, qui sont produits par des moyens d'une simplicité particulièrement remarquable. Voici deux adversaires qui s'invectivent; le plus souvent un Pandawa et un Kaurawa. Ils vont en venir aux mains. On les voit alors disparaître à droite et à gauche, tout en continuant de se provoquer. Puis, le combat commence. L'écran reste vide, que des flèches, des massues lancées traversent, tandis qu'au moyen de l'instrument sonore qu'il actionne du pied, le dalang accompagne le trajet de chaque projectile d'un frémissement qu'accentue le bruit d'un choc lorsque le trait a porté. On arrive ainsi à suggérer de façon remarquable l'action d'un combat que l'on ne voit pas.

D'ailleurs, mille choses curieuses seraient encore à dire sur le théâtre des wayangs. Jeu d'ombres, il atteint à une singulière puissance dramatique en même temps qu'à une remarquable grandeur, à une ampleur décorative et expressive que l'on ne pouvait attendre de simples marionnettes de cuir découpé. Une autre singularité est à noter entre tant d'autres. Pourquoi, lors de la fabrication des wayang kulit, ces ornementations, ces peintures, ces dorures dont on les décore? Jamais, lors de la représentation, ils ne sont vus directement par le public, mais seulement par leur ombre projetée. Que l'on soigne, que l'on multiplie les découpages de la silhouette, cela s'impose; le personnage en est rendu plus beau, plus expressif lors du jeu; mais pourquoi les décorer ainsi sans utilité scénique? Peut-être pour exprimer la valeur symbolique de ce théâtre, dont chaque élément doit traduire l'aspiration à sa transcendance.

Les wayang kulit restent la forme toujours vivante dont sont sorties tour à tour chacune des autres manifestations théâtrales javanaises. Toutes sont singulières et remarquables; mais aucune d'entre elles ne suscita, auprès du peuple de Java, autant d'amour ni autant de vénération. (M.-P. Verneuil).

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Dictionnaire Le monde des textes
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