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Cephéide.
- Etoile variable pulsante dont le prototype est
Delta Cephei (Céphée). Marquées
par une montée en puissance rapide, suivie d'une décroissance
plus lente de leur luminosité, les variations
d'éclat, accompagnées de variations
de température superficielle et donc de
couleur, des céphéides sont très
régulières. Elles sont attribuées à des variations
périodiques de leur diamètre. Ces
oscillations, qui concernent la partie supérieure de l'enveloppe
stellaire (son atmosphère, en somme)
sont engendrées par des phénomènes d'ionisation
et de recombinaison des atomes d'hydrogène
et d'hélium. La phase de céphéide qui peut se renouveler
plusieurs fois correspond à une étape tardive de l'évolution
d'étoiles relativement massives (autour de 5 masses solaires).
Elle marque un (ou plusieurs) épisode(s) de réchauffement
de quelques centaines de milliers d'années,
intercalé(s) entre des phases où l'astre est une géante
rouge.
L'une des
propriétés les plus remarquables des céphéides
(et des autres étoiles pulsantes) a été découverte
en 1912 par Henrietta Leavitt
qui étudiait alors les variables du Petit Nuage de Magellan (Toucan).
L'astronome a montré que les cépheides obéissent à
une relation entre leur période d'oscillation
et leur luminosité intrinsèque. Cette
relation période-luminosité est différente pour chaque
famille de pulsantes. Par exemple, pour une même période de
pulsation, les céphéides de population
I sont plus brillantes en moyenne de 1,5 magnitude
que les céphéides de population II. On dispose là
d'un outil précieux pour l'estimation des distances
extragalactiques. Convenablement étalonnée, cette relation
peut en effet être utilisée pour calculer à partir
de la simple mesure de la période la magnitude absolue de l'astre.
Par comparaison de cette dernière avec la magnitude apparente, on
en déduit la distance de l'objet. La calibration de la relation
période-luminosité reste cependant délicate. Car elle
exige de connaître la distance d'au moins une céphéide.
Or il n'existe aucune étoile de ce type suffisamment proche de la
Terre pour qu'une mesure directe de sa distance
(par la méthode des parallaxes trigonométriques),
se révèle vraiment précise. Et cela, malgré
les progrès notables enregistrés récemment dans ce
domaine, grâce au satellite astrométrique Hipparcos.
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