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décembre 2024 |
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Aperçu | L'anatomie descriptive | L'anatomie pathologique |
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Le mot anatomie vient du grec temno = je coupe, et ana = parmi, traduit exactement par le mot dissection. - L'anatomie est la science qui a pour objet l'étude et la connaissance des parties qui composent les organismes vivants, de leur forme, de leurs dimensions, de leurs rapports, de leur structure, etc., soit au moyen de la dissection, soit par tout autre mode d'investigation et de recherches. Elle embrasse les deux grandes divisions du monde vivant : lorsqu'elle s'occupe de l'étude des animaux, elle prend le nom d'anatomie animale ou zootomie (zôon = animal), ou d'anatomie tout court, lorsqu'il n'est question que des humains. On l'appelle anatomie végétale ou phytotomie (phyton = plante) lorsqu'elle a pour objet la connaissance des végétaux en général. | |||||
L'anatomie
animale
Suivant les différents points de vue sous lesquels on l'envisage, on a subdivisé l'anatomie animale de la manière suivante : l'anatomie spéciale de l'humain, ou anatomie sans autre précision, a aussi reçu le nom d'anthropotomie (anthrôpos = homme); l'anatomie vétérinaire est celle qui a pour but de nous faire connaître la structure des animaux domestiques ou non. Quand l'anatomie embrasse dans une étude générale les animaux, en examinant comparativement chacun des organes dans les divers groupes, elle prend le nom d'anatomie comparée et l'on utilisait jadis, à la suite de Lamarck, celui d'anatomie philosophique, lorsque de la réunion et de la comparaison des faits particuliers, on en déduisait des résultats généraux, des lois générales d'organisation. Considérée dans son ensemble, l'anatomie se divise en anatomie générale et anatomie descriptive. Lorsqu'on l'envisage en vue d'applications particulières on peut définir une anatomie chirurgicale, une anatomie pathologie, une anatomie artistique, etc. L'anatomie générale.
L'anatomie descriptive.
L'anatomie topographique
(anatomie chirurgicale).
Une leçon d'anatomie à la fin du XIXe siècle. ll est à peine besoin de faire remarquer que le but n'est pas le même pour ces deux sciences. Chose curieuse, celle qui a le but le plus pratique est néanmoins celle qui est le plus philosophique. La méthode de l'anatomie descriptive est évidemment artificielle au premier chef. Les procédés dont dispose l'anatomie topographique sont les mêmes que ceux de l'anatomie descriptive; mêmes outils: le scalpel et la pince sont les instruments essentiels. A vrai dire, l'anatomie chirurgicale veut être étudiée avec le moindre secours instrumental possible : il s'agit de déranger les muscles, nerfs et vaisseaux le moins que l'on pourra de leur situation naturelle, afin d'obtenir la connaissance exacte des rapports naturels des organes entre eux. La méthode consiste à disséquer les plans superposés l'un après l'autre, quels que soient les organes qui les composent. La peau étant incisée, on recherche d'abord les veines superficielles : on étudie le pannicule adipeux, les muscles peauciers s'il y en a, les aponévroses d'enveloppe, et l'on avance ainsi peu à peu jusqu'à ce que l'on rencontre un plan osseux, ou bien que la paroi étudiée ait été traversée de part en part. L'utilité de l'anatomie topographique a à peine besoin d'être signalée. C'est d'elle que le chirurgien se sert chaque jour, pour ses opérations. C'est par elle qu'il connaît exactement la configuration des parties que son bistouri doit traverser pour arriver à telle artère, à tel nerf, sur tel os. Il sait par elle où se trouve la veine à éviter; le nerf à laisser de côté : elle lui fournit des points de repère: elle l'éclaire incessamment. Il n'est pas d'opération chirurgicale, si petite soit-elle, qui puisse se faire sans la connaissance de l'anatomie topographique. A plus forte raison ne peut-il en être autrement lorsqu'il s'agit de la trachéotomie, d'une résection, d'une ovarectomie. L'anatomie topographique offre encore un autre avantage. Elle explique beaucoup de phénomènes qui seraient difficiles à comprendre sans son secours. Lorsqu'on se borne à étudier l'anatomie descriptive, on s'explique malaisément l'effet que peut et doit produire une plaie, une blessure, dans telle ou telle région : cela tient à la méthode même de l'anatomie descriptive, qui analyse au lieu de synthétiser. On pourrait dire que la première méthode est artificielle, quand l'autre vise à être conforme aux faits. L'anatomie pathologique.
L'anatomie artificielle
et l'anatomie artistique.
Bien qu'elle s'inscrive dans une perspective toute différente, on peut rapprocher de l'anatomie artificielle, l'anatomie artistique des peintres et des sculpteurs. Cette anatomie des Beaux-Arts, se rattache à l'anatomie descriptive, comme étant une de ses dépendances; c'est la connaissance de la surface extérieure du corps, soit dans le repos, soit dans les différents mouvements; elle comprend l'étude des formes extérieures dans les animaux aussi bien que dans l'humain. L'anatomie végétale L'anatomie végétale est la branche de l'anatomie qui a pour but l'étude et la connaissance des organes chargés d'exécuter les différentes fonctions qui constituent la vie d'un végétal. L'anatomie des plantes peut être étudiée à deux points de vue, qui définissent deux disciplines : l'organographie, qui est l'anatomie descriptive ou des organes, et l'histologie que est l'anatomie générale ou des tissus. L'organographie est, en quelque sorte, tout à la fois l'anatomie descriptive et l'anatomie comparée des végétaux: c'est sur sa connaissance que repose la classification dite naturelle telle que l'ont ébauchée les anciens botanistes, et qui s'est trouvée à peu près constituée après la publication des ouvrages de Tournefort, d'Adanson, de Linné, sans pourtant recevoir encore sa forme définitive. C'est surtout grâce aux travaux de botanistes parmi lesquels il faut citer au premier rang Augustin Saint-Hilaire et Payer, que l'organographie a acquis l'admirable précision qu'elle présentera par la suite. La seconde branche de l'anatomie végétale est l'histologie, c.-à-d. l'étude microscopique des tissus. De date plus récente, puisqu'elle n'a été créée qu'au XIXe siècle, l'histologie est venue jeter un jour nouveau sur la constitution intime des plantes en, a éclairé d'une vive lumière les problèmes les plus compliqués de leur physiologie. (R. Bl. / Dr H. de V.).
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