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Les arts en Orient Bibliographie générale |
Art occidental | Arts en Orient | Arts premiers |
Luca
Mozzati, l'Art
de l'Islam, Mengès, 2006.
- Cordoue,
Fès, Kairouan, Le
Caire, Jérusalem, Damas,
Bagdad, Istanbul,
Samarkand, Delhi.
Ces villes mythiques hantent nos rêves d'aventure. Elles nous semblent
étrangères et lointaines, elles sont si proches, pourtant.
Elles appartiennent au Patrimoine de l'Humanité et à la grande
famille de la civilisation occidentale. Elles transcendent les querelles
religieuses par la Beauté, dédiée au Dieu
unique des Ecritures. Les coupoles bleues d'Ispahan,
les "zelliges " de Boukhara, les plafonds
en dentelle de l'Alhambra de Grenade,
les délicats panneaux de marbre marqueté du mausolée
d'Agra (Inde) sont autant de témoignages
de la puissance et du rayonnement des califes,
sultans ou khans. La source d'inspiration
de l'Art en Terre d'Islam, c'est le Coran,
parole divine dictée au prophète Mahomet
par l'archange-Gabriel>. Fondement d'un nouvel
universalisme, il féconde la création, du nord de l'Inde
à l'Andalousie. Il souffle cette
façon singulière de placer la géométrie
et la calligraphie au centre de la structure
et de la décoration. Pour la plus grande gloire de Dieu. Pour faire
douter le mécréant forcené face à tant de merveilles.
Mais les hommes qui mettent en oeuvre cet art (musulmans,
chrétiens, juifs,
voire hindouistes) s'éclairent de
leurs géographies si diverses, des matériaux locaux, des
mythes antéislamiques. Comment ignorer
la trace de Zoroastre en Perse,
l'empreinte gréco-romaine en Turquie ou encore l'ombre de Shiva
dans l'art des Grands Moghols? C'est à un voyage initiatique que
nous convie Luca Mozzati, souvent au galop du pur-sang arabe, parfois dromadaire
nonchalant. Les milliers de kilomètres sont parcourus par la magie
des images selon un itinéraire historique et géographique,
délimitant les spécificités et soulignant les parentés;
(éd.).
Jing Yang Fu, Mon premier livre de peinture chinoise, Picquier Jeunesse, 2005. - Après Mon premier livre de chinois de Lisa Bresner, voici Mon premier livre de peinture chinoise, qui explique aux enfants l'art de la peinture chinoise à l'encre et en couleurs. Sur le thème des animaux et des poissons, chaque sujet est détaillé trait par trait, dans une méthode "pas à pas" qui fait que tout semble magiquement facile. Conçu comme un album de coloriage, à la couverture spiralée pour le manier facilement, il est livré avec un pinceau pour pouvoir commencer sans attendre ! A partir du CP. (couv.). |
Jean-Paul
Roux, Dictionnaire
des arts de l'Islam, RMN, 2007.
9782711853830 Ce
dictionnaire, pédagogique et
accessible à tous, présente les arts et civilisations de
l'Islam dans toute leur richesse et diversité
: architecture et décor, peinture,
sculpture, orfèvrerie
et dinanderie, enluminure... Cet ouvrage
peut tout aussi bien répondre aux besoins d'un lecteur cherchant
une information précise qu'être parcouru comme un beau livre.
Il est structuré en entrées thématiques classées
par ordre alphabétique : lieu géographique, monument, technique
artistique, notion artistique. Les nombreux renvois permettent d'accéder
facilement à une information complète ou de construire son
propre parcours de découverte. Une trentaine de synthèses
thématiques, sous forme de doubles pages, ponctuent l'ouvrage, permettant
de tisser des liens entre des époques, des lieux ou des techniques.
Des cartes et des plans, des index géographiques et chronologiques,
des listes d'oeuvres et de monuments et un glossaire viennent compléter
ce dictionnaire. 496 pages. 150 illustrations couleur. (couv.)
Stefano Vecchia, L'Art d'Asie : Chine, Corée, Japon, Editions Place des Victoires, 2010. 2809901252 La Chine, de par l'ancienneté et le caractère exceptionnel de ses manifestations artistiques, a marqué les territoires soumis à son influence culturelle, voire à sa domination politique. Le Japon et la Corée ont néanmoins su assimiler et réélaborer ces influences. Le bouddhisme, mêlé aux pratiques religieuses autochtones, taoïsme et culte des ancêtres en Chine, shintoïsme au Japon et chamanisme en Corée, a également laissé une forte empreinte sur les traditions artistiques de cette région. La céramique, la porcelaine, la peinture et l'art du laque atteignent un niveau de raffinement incomparable. Un glossaire, un point sur les dynasties chinoises et un focus sur la calligraphie complètent ce volume. "Génie de l'art ", une collection essentielle pour appréhender les grands mouvements artistiques, une encyclopédie visuelle à la portée de tous. (couv.). 9782352780236
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Ferry
M. Bertholet, Concubines
et courtisanes : La femme dans l'art érotique chinois,
Actes Sud, 2010.
2742793569 Livre d’art et d’histoire, de sensualité gracieuse et de réflexion sur la condition féminine en Chine classique comme sur l’éternelle idéalisation du désir masculin, le livre de Ferry M. Bertholet est celui d’un connaisseur qui nous dévoile les mille et un trésors de ses collections d’objets, couvrant une période de trois siècles : depuis la fin de la dynastie Ming (environ 1600) jusqu’à la grande époque du Shanghai des années 1920. Cette période voit de profonds changements, également dans la représentation du désir érotique, dont les sophistications, évoquées par les classiques de la littérature, Jinpingmei (“Fleur de prunus dans un vase d’or”, vers 1600), Rouputuan de Li Yu (“Le tapis de prière en chair”, vers 1650) et le fameux Hongloumeng (“Le Rêve dans le pavillon rouge”, vers 1740) de Cao Xueqin; s’imprègnent de plus en plus des influences occidentales. À cet égard, les photographies de maisons closes et de prostituées, prises entre 1880 et 1920, rappellent à de plus prosaïques et brutales réalités, utile contrepoint au charme souriant d’un art dont, à la différence de la tradition japonaise, la cruauté reste exclue. La typologie de ces objets est inépuisable: peintures sous verres, albums peints sur papier pith, éventails, porcelaines, paravents, chaussons, flacons à priser, sculptures surtout, en toutes matières : le bois, la corne, le jade, l’ivoire, telles ces fameuses doctor’s ladies prétendument prophylactiques, plus sûrement ludiques… Si la plupart de ces figures exhibent un érotisme sans fard et artistement provocateur, où les lignes courbes, voire les entrelacs, se rehaussent de couleurs savamment disposées aux endroits pertinents ; si l’unité et la dualité ne craignent pas de laisser souvent place à une pluralité joyeuse; si l’exhibition est en perpétuelle quête d’action, ni grivoiserie ni perversion ne sont de mise. Dès la fin du XVIIIe siècle, cet art de cour, s’étendant à un plus large public mais devant rester discret, suscita mille inventions ingénieuses pour se dissimuler en des objets au décor extérieur insoupçonnable: boîtes à opiums à compartiment secret, figurines à renverser pour en contempler la base, ou ces éventails à double sens, tantôt fleurs et oiseaux, tantôt oiselles perdant leur fleur. Ferry M. Bertholet, artiste, écrivain et collectionneur. (couv.).
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Danielle
Elisseeff, L'art
chinois, Larousse, 2007.
9782035833273 L'art chinois est inséparable des «trois enseignements» qui sont à la base d'une culture et d'une civilisation plusieurs fois millénaire : confucianisme, taoïsme, bouddhisme. Dans un premier temps, l'ouvrage initie à ces notions et dresse un rapide panorama de l'histoire et la civilisation de la Chine, afin de mettre en perspective les oeuvres présentées. Dans
un deuxième temps, les caractéristiques des différentes
expressions et techniques artistiques sont présentées et
décodées : la calligraphie comme l'architecture, la sculpture
et les objets décoratifs (jade, bronze,
laque, céramique)
comme la peinture (funéraire,
narrative, historique, paysages).
Mario Bussagli, L'art du Gandhara, Le Livre de Poche, 2007. 9782253130550
Norbert Wolf (auteur), Annette Hagedorn, L'art islamique, Taschen, 2009. 3822856681 L'art qui s'est développé à partir du VIIe siècle dans les empires islamiques s est étendu de l'Espagne et du Maroc jusqu aux frontières de la Chine. Il portait principalement la marque des Arabes, des Perses et des Turcs, mais l'Égypte et l'Inde y ont également apporté leur précieuse contribution. Art islamique présente tout un éventail de magnifiques objets emblématiques: des céramiques luxueuses à l'orfèvrerie, en passant par les tapis de prières, ou des exemples des arts décoratifs et de la calligraphie, sans oublier le chef d'oeuvre absolu d'enluminures aux couleurs merveilleuses du livre de cour de Perse et des empereurs Moghol d'Inde. Cet ouvrage étudie la contribution des différents pays et la manière dont ils se sont mutuellement influencés. Il illustre ainsi avec éclat l'évolution de la splendeur délicate et de la beauté féerique de l'art islamique, de ses débuts à l'époque moderne. (couv.). |
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