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Les arts premiers
Les arts d'Afrique, d'Océanie et d'Amérique
Bibliographie générale
Art occidental Arts en Orient Arts premiers
Arts premiers

Jean-Jacques Breton, Les arts premiers, PUF (QSJ), 2008.
9782130566090
Des statues lega aux dessins sur sable de tortues de mer au Vanuatu, cet ouvrage nous invite à découvrir et à comprendre ces arts dits "premiers" qui lient le visible et l'invisible, l'utile et le beau. On les a dits "primitifs", "nègre", "populaires", "traditionnels", "tribaux", etc. : les arts aujourd'hui usuellement nommés "premiers" peinent à être désignés de manière satisfaisante. Il faut souligner que ce champ des arts premiers est le résultat d'un regard occidental porté sur les arts de peuples non européens, la plupart du temps sans écriture, généralement animistes, souvent organisés de manière tribale. Définition large tant d'un point de vue géographique (Afrique, Grand Nord, Amériques, Océanie, Asie sont concernés) qu'au regard des types d'oeuvres classées sous cette appellation (de la sculpture au tatouage en passant par la peinture, ou encore l'architecture). Par zone géographique (et en s'arrêtant plus particulièrement sur certains motifs emblématiques comme le masque en Afrique ou chez les Inuits), cet ouvrage nous invite à découvrir des arts nés bien avant que le mot "art" lui-même n'apparaisse, des oeuvres qui mêlent indissociablement le beau, l'utile, la pensée magique. (couv.). 



Lionel Richard, Arts premiers, l'évolution d'un regard, Le Chêne, 2005.
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Afin de déterminer exactement leur origine et ce que les arts premiers recouvrent, Lionel Richard analyse dans quelles circonstances, comment, et à quelles fins, les objets fabriqués dans les sociétés anciennes sans écriture ont été pris en considération par les Occidentaux.

Le livre permet de comprendre l'extraordinaire intérêt pour les arts des pays appelés ainsi «-exotiques » et incite à réfléchir sur l'évolution de l'art et des musées dans le monde actuel. (couv.).



Revue Dada, Les arts premiers, Mango, 2006.


Tristan Tzara, Découverte des arts dits primitifs, suivi de Poèmes nègres, Hazan, réed. 2006.
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Dès 1917 à Zurich, à l'époque du Cabaret Voltaire, jeune auteur de La Première Aventure céleste de Mr Antipyrine et bientôt du célèbre "Manifeste Dada 1918", Tristan Tzara s'est passionné pour les arts africains et océaniens. Il a publié dans la revue Dada une "Chanson du Cacadou" de la tribu Aranda et a réuni et adapté, à la faveur de sérieuses recherches, un ensemble de "Poèmes nègres". Les vertus sonores de ces poèmes faisaient un pont avec la poésie abstraite de sons qui avait cours au Cabaret Voltaire et avec la remise en cause des valeurs prétendument supérieures d'une civilisation occidentale en plein carnage. 

Tzara fut ultérieurement reconnu comme l'un des rares connaisseurs des arts dits primitifs et constitua une précieuse collection tout en donnant sporadiquement de brefs essais sur le sujet. L'ensemble de ces interventions tout au long de sa vie se trouve ici réuni avec les poèmes nègres qu'il avait recueillis et adaptés pour le lecteur français. Ces poèmes constituent une incursion exceptionnelle dans la "structure primitive de la vie affective". 

Dada avait tenté de relier "l'art nègre, africain et océanien à la vie mentale et à son expression immédiate au niveau de l'homme contemporain, en organisant des soirées nègres de danse et de musique improvisées."

"II s'agissait, écrit Tzara, de retrouver, dans les profondeurs de la conscience, les sources exaltantes de la fonction poétique." (couv).
 
 
 
 
 
 

 

Collectif, Chefs d'oeuvre d'Afrique et de l'Océanie, Hazan
9782754101905

Les musées Barbier-Mueller, riches d'une des plus importantes collections d'art des civilisations du monde célèbrent à partir de 2007 leurs anniversaires, les cent ans des collections familiales, les 30 ans du musée Barbier-Mueller fondé à Genève ainsi que les 10 ans écoulés depuis l'inauguration par la reine Sofia du Museo Barbier-Mueller de Arte Precolombino à Barcelone. Autant d'occasions de créer l'événement en présentant entre 2007 et 2008 de grandes expositions illustrées chacune par un catalogue co-édité par Hazan. La plus spectaculaire d'entre elles sera consacrée aux arts d'Afrique et d'Océanie, deux continents à l'origine des plus grands chef-d'oeuvre de la collection Barbier-Mueller. Un premier volet de cette exposition accompagnera les festivités genevoises de 2007 tandis que l'exposition évènement se tiendra à Paris en 2008 (et de manière exclusive pour l'Europe entière).S'inspirant des 180 chefs-d'oeuvre d'Afrique et d'Océanie illustrant le luxueux catalogue, l'exposition parisienne dévoilera alors une sélection de cet ensemble prestigieux. Précisons l'importance que revêtent les oeuvres d'Afrique et d'Océanie au coeur de l'histoire des collections Barbier-Mueller. Dans le tourbillon de l'art nègre, Josef Mueller, collectionneur averti de ses contemporains (Derain, Matisse, Braque, Picasso, etc.), fit l'acquisition de pièces d'« art primitif » désormais historiques. 

Dans le plus grand respect de cette quête du Beau menée par son beau-père, Jean Paul Barbier-Mueller n'a eu de cesse, à son tour, d'enrichir cette collection, portant ainsi sur les objets un regard empreint d'esthétisme. Ce fil continu est à l'origine de l'unité d'une collection assidûment documentée par les plus éminents spécialistes depuis l'ouverture du musée en 1977. 

Sujets de nombreuses études scientifiques, objets de catalogues consacrés à telle région du monde ou tel style, les pièces majeures de la collection mais aussi les oeuvres inédites ne se sont jusqu'alors jamais côtoyées au sein d'une exposition célébrant leur beauté autant que l'histoire qu'elles portent en leur sein. (couv.).



Marie Sellier, Arts primitifs, entrée libre, Nathan (livre d'images jeunesse), 2005.
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Cet ouvrage propose une approche des arts premiers en 45 oeuvres, masques, sculptures, objets magiques et rituels, totems, etc... (couv.)


Afrique

Emmanuel Pierrat, Comprendre l'Art africain,
Editions du Chêne, 2008
2842778995
L' Art africain - qualifié tour à tour de primitif, tribal ou premier - intrigue et captive de plus en plus. Le succès du musée du Quai Branly en témoigne. Paradoxalement, aucun ouvrage ne propose une approche à la fois ludique, érudite et forcément esthétique, des arts traditionnels d'Afrique noire. A partir de sa collection personnelle, Emmanuel Pierrat prend appui sur des pièces emblématiques pour que le plus large public puisse aisément saisir ce qui fascine ou repousse et comprenne les liens artistiques entre l'Occident et le continent noir. L'auteur répond ainsi à toutes les questions que l'on peut se poser concernant l'authenticité d'une oeuvre, la multiplicité des ethnies et des styles, les matériaux, les fétiches vaudous, les objets du quotidien ou encore les symboles du pouvoir. Il déboulonne les idées reçues grâce à près de 150 coiffes, lances, statues ou ustensiles tous aussi splendides qu'inédits. Bienvenue au pays merveilleux de la magie noire et des masques blancs!  (couv.).
 
 
 

 9782352780236
 

Aurélien Gaborit, L'art Dogon, Editions Gallimard, 2011.
2070442780
Au milieu du XXe siècle, la découverte de la culture et de l'art des Dogon du Mali a profondément bouleversé les connaissances sur l'histoire de l'Afrique. Les mythes originels et la vision du monde des Dogon se sont révélés aussi riches et complexes que les récits antiques européens, et à l'origine de l'art le plus varié et le plus inventif du continent africain. Certaines sculptures comptent parmi les plus anciennes oeuvres connues en Afrique, en relation avec les migrations de l'époque médiévale et les populations en contact dans la région depuis près d'un millénaire. La statuaire dont les caractéristiques stylistiques ont été identifiées, la facture rigoureuse des masques, la fonctionnalité dépouillée de l'architecture mettent en valeur l'omniprésence de la cosmogonie dans la vie quotidienne des Dogon. Les arts, la langue et la société dogon sont encore aujourd'hui sujets de recherches et de débats passionnés qui continuent de conférer à l'histoire de l'Afrique une indéniable profondeur historique et une dimension métaphysique insoupçonnée sinon niée pendant des siècles. Ce hors série s'organise en huit modules, qui appréhendent la statuaire dogon à la fois dans ses dimensions plastiques, historiques, symboliques et fonctionnelles.


Collectif, Arts d'Afrique, voir l'invisible, Hazan, 2011.
2754105557
En réunissant plus de 200 oeuvres d'art exceptionnelles – pour la plupart jamais présentées au public – provenant de grandes collections privées et publiques européennes, le musée d'Aquitaine à Bordeaux propose, à travers l'exposition Arts d'Afrique, voir l'invisible du 21 mars 2011 au 21 août 2011, une lecture originale de la création africaine. Son rapport à l'invisible, révélateur d'une vision du monde singulière, est indispensable pour comprendre et découvrir les richesses passées et présentes des cultures du continent africain. Un premier espace couvre les principales aires culturelles de production des masques. Il présente des ensembles complets de masques avec costumes exceptionnels. Le deuxième espace évoque la spécificité de la statuaire africaine également perçue comme agent de communication avec l'invisible qui se manifeste entre autres au travers de rituels de protection ou de guérison; Le dernier espace traite de différents accessoires (boîtes,paniers, plateaux, figurines, cloches, talismans, agrégats…) qui, entre les mains des praticiens, permettent le contact avec l'invisible et restent des instruments énigmatiques. L'authenticité, la représentativité et le caractère inédit des oeuvres ont guidé le choix des objets provenant de musées français et européens (Quai Branly, Tervuren, Neuchâtel, Dapper) et de collectionneurs privés qui ont consenti des prêts exceptionnels au musée d'Aquitaine.


Jean-Baptiste Bacquart, L'Art tribal d'Afrique noire, Thames & Hudson, 2010.
2878113543
Cet ouvrage est consacré aux oeuvres et objets africains réalisés entre le début du Ier millénaire et les premières années du XXe siècle, avant que l'intérêt de l'Occident pour les arts dits primitifs ne les détourne progressivement de leur fonction première. Il s'adresse aux collectionneurs et aux amateurs d'art africain qui recherchent des références visuelles et écrites se rapportant aux objets qu'ils aiment et qu'ils collectionnent. La richesse et la beauté des traditions artistiques africaines sont analysées au travers de 49 chapitres correspondant à des aires culturelles spécifiques. Chaque chapitre se divise en deux parties, la première donnant au lecteur des informations non seulement sur la production artistique des tribus concernées mais également sur leurs structures sociales, religieuses et politiques, tandis que la seconde regroupe des illustrations d'objets, connus ou moins connus, qui révèlent l'immense talent des artistes africains. Les descriptions des masques, bijoux, statues reliquaires, tambours et portes, pour ne citer que quelques catégories, s'accompagnent dans chaque chapitre d'une bibliographie, d'une carte détaillée de la région et des photographies des objets les plus caractéristiques. Ce magnifique livre de référence à la fois accessible pour tous et indispensable aux amateurs d'art africain est complété d'une liste des principaux musées et des collections ouvertes au public, d'un glossaire et d'un index. (couv.) 
 
 
 

 

Stefan Eisenhofer, L'Art africain, Taschen, 2009.
3822855758
Faisant figurer des exemples de toutes les régions du continent, ce livre montre toute la variété de l'art africain. L'art magnifique des populations africaines occupe une place particulière dans la variété des cultures de la planète. Tout sauf "primitif", caractérisé par un sens du design extrêmement développé, qu'il s'agisse de masques, de silhouettes ancestrales, de céramiques, de paniers, d'objets en métal ou d'armes. La présentation des objets, pour la plupart difficiles à dater, de cet ouvrage commence avec une tête sculptée du Niger, qui pourrait remonter au XIIe siècle, et s'échelonne d un récipient à sel de Sierra Leone des XV-XVIe siècles jusqu aux XIXe et XXe siècles, dont proviennent la plupart des objets d'art présentés. Avec des exemples en provenance de toutes les régions du continent, du Mali, de la République démocratique du Congo ainsi que d'une douzaine d autres pays parmi lesquels Madagascar et l'Afrique du sud, ce livre illustre la grande diversité de l'art africain, dépeignant les environnements sociaux et religieux sans lesquels cet art aujourd'hui menacé d'extinction ne peut être compris. (couv.).

Amériques

Janet Berlo - Ruth Philips, Amérique du Nord, arts premiers, Albin MIchel, 2006.
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Malgré cinq siècles de colonialisme, l'art autochtone d'Amérique du Nord demeure incroyablement riche et varié. Il suscite toujours un vif intérêt au sein des communautés tribales et compte parmi les moyens d'expression les plus éloquents et les plus puissants. Mais cette vitalité est le résultat d'une extraordinaire histoire de survie, celle de peuples qui ont lutté pour leur culture et leurs traditions. Considéré comme l'un des meilleurs livres sur les arts premiers d'Amérique du Nord, cet ouvrage permet de découvrir la richesse des modes d'expression artistiques des Indiens et des Inuits dans leur histoire et leur diversité régionale. Il aborde l'art dans tous les domaines de la vie sociale, familiale, économique ou spirituelle, des origines jusqu'à nos jours, du Grand Nord canadien jusqu'aux déserts du Sud-Ouest des États-Unis, constituant une introduction idéale à une création absolument passionnante.  (couv.).


Océanie

Gabrielle Baglione, Magali Mélandri, L'art océanien, Scala, 2007. 
2866563905

L'Océanie est une "mer d'îles" qui s'égrènent sur le Pacifique. L'absence de continuité des terres qui la caractérise n'a cependant jamais empêché l'établissement de relations suivies entre les peuples. L'art océanien témoigne de cette tradition d'échanges : les objets répondent à la fois aux canons propres à chaque culture, mais se nourrissent aussi d'apports extérieurs d'autres îles comme de l'Occident Jusqu'à aujourd'hui où, à l'inverse, les oeuvres d'artistes comme John Mawurndjul, ancrées dans l'univers mythologique aborigène, sont une référence dans le monde de l'art contemporain.

Cet "art de la relation" est le fil conducteur de l'ouvrage qui s'articule autour de cinq thèmes fondamentaux : la navigation et les échanges, les lieux de pouvoir, les ancêtres et les dieux, les vivants et les morts, les enveloppes du corps. A travers une analyse détaillée des objets présentés à la fois d'un point de vue esthétique mais également dans le contexte de leur création, les auteurs se proposent de faire découvrir la diversité de ces expressions artistiques. L'évolution du regard porté sur ces oeuvres est évoquée depuis leur découverte jusqu'au XXe siècle, lorsqu'on leur accorda la dénomination d'objets d'art.

A partir de douze oeuvres majeures, ce parcours permet de présenter environ 150 oeuvres provenant en majorité du musée du quai Branly, mais aussi d'autres musées régionaux ou étrangers. (couv.).


Marine Degli, Olivier Morel, L'art maori, Editions courtes et longues, 2008.
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Dictionnaire Architecture, arts plastiques et arts divers
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