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Macédoine du Nord
Republika Severna Makedonija

41 50 N, 22 00 E
La MacĂ©doine du Nord est un Etat enclavĂ© du Sud-Est de l'Europe, dans la PĂ©ninsule des Balkans. IndĂ©pendante de la Yougoslavie depuis 1991, la RĂ©publique de MacĂ©doine est une dĂ©mocratie parlementaire. Elle est divisĂ©e administrativement en 86 municipalitĂ©s (opstini, singulier : opstina). Sa capitale est Skopje (anc. Uskub). Autres villes : Kumanovo, Veles, Prilep, Bitola (anc. Monastir), Tetovo. 
D'une superficie de 25,333 km² et peuplée de moins de 2 millions d'habitants (2025), la Macédoine est un pays de montagnes et de bassins

L'indĂ©pendance de l'ex-Yougoslavie a Ă©tĂ© suivie par une pĂ©riode de consolidation de l'État, de gestion des relations interethniques, et, jusqu'Ă  l'accord de Prespa en 2018, de la rĂ©solution du diffĂ©rend de nom avec la Grèce, qui a eu des implications sur l'identitĂ© nationale et les relations internationales. L'intĂ©gration europĂ©enne reste un objectif majeur, influençant les rĂ©formes et le dĂ©veloppement du pays. 


Carte de la Macédoine. Source : The World Factbook.
(Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).

Géographie physique de la Macédoine du Nord

Relief.
Environ 80% de son territoire est couvert par des montagnes, qui font partie des extensions méridionales des Alpes dinariques à l'ouest et des montagnes du Rhodope à l'est. Ces massifs comprennent de nombreuses chaînes distinctes telles que le Šar (partagé avec le Kosovo et l'Albanie), l'Osogovo (partagé avec la Bulgarie), le Baba, le Jakupica, le Plačkovica, et d'autres, culminant au mont Golem Korab (2764 mètres), point culminant du pays situé à la frontière albanaise dans le massif du Korab.

Entre ces massifs montagneux escarpés se trouvent des vallées profondes et des plaines fertiles qui constituent les principales zones d'habitation et d'activité agricole. Parmi les plus importantes, on trouve la plaine de Polog dans le nord-ouest, et surtout la vaste plaine de Pélagonie au sud, l'une des plus grandes du pays, et qui s'étend autour des villes de Bitola et Prilep. L'axe géographique central du pays est la vallée du fleuve Vardar, qui traverse le territoire du nord au sud, constituant un corridor naturel vital pour les transports et la concentration de population. Le Vardar prend sa source près de Gostivar et s'écoule sur environ 300 km à travers le pays avant de poursuivre sa course en Grèce pour se jeter dans la mer Égée.

Hydrographie.
Le réseau hydrologique de la Macédoine du Nord est principalement drainé par le Vardar et ses nombreux affluents, tels que la Treska, la Bregalnica, l'Otošnica ou la Crna Reka. Le pays est également célèbre pour ses grands lacs naturels, qui sont parmi les plus importants et les plus anciens des Balkans. Le lac d'Ohrid, partagé avec l'Albanie, est l'un des plus anciens et des plus profonds lacs d'Europe, renommé pour sa biodiversité endémique unique (parfois qualifié de "musée vivant de fossiles") et son importance écologique et culturelle, classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Le lac Prespa, également partagé avec l'Albanie et la Grèce, est un autre grand lac tectonique de haute altitude. Le lac Dojran se situe à la frontière sud-est avec la Grèce. En plus de ces lacs naturels, de nombreux lacs artificiels ont été créés pour les besoins de l'irrigation et de la production d'énergie hydroélectrique.

Climat.
Le climat de la Macédoine du Nord est majoritairement continental, caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers froids et fréquemment neigeux, notamment en montagne. Cependant, la vallée du Vardar, s'ouvrant vers le sud sur la mer Égée, bénéficie d'une influence méditerranéenne qui se traduit par des températures légèrement plus douces en hiver et des étés très chauds. Les variations d'altitude entraînent des différences climatiques importantes, avec des zones alpines en montagne. Les précipitations sont plus abondantes sur les pentes occidentales des massifs montagneux.

Géologie.
La gĂ©ologie du pays est variĂ©e, reflĂ©tant sa position complexe Ă  la jonction de diffĂ©rentes unitĂ©s tectoniques. On y trouve des roches anciennes mĂ©tamorphiques et magmatiques qui forment le socle des massifs montagneux, ainsi que d'importantes formations calcaires dans l'ouest, propices au dĂ©veloppement de phĂ©nomènes karstiques tels que les grottes et les sources. Les plaines sont composĂ©es de dĂ©pĂ´ts sĂ©dimentaires fertiles. 

Biogéographie de la Macédoine du Nord

Le pays se situe à un carrefour de plusieurs régions biogéographiques majeures, principalement l'Europe continentale, la Méditerranée et les montagnes alpines, ce qui se traduit par une grande diversité d'habitats et une biodiversité élevée, qui comprend un nombre significatif d'espèces endémiques.

Les forêts couvrent une part importante du territoire et varient grandement avec l'altitude. Dans les zones les plus basses et méridionales, on trouve des vestiges de végétation méditerranéenne, notamment des maquis et des forêts de chênes sempervirents. À des altitudes intermédiaires, les forêts de feuillus dominent, composées principalement de différentes espèces de chênes (Quercus spp.) et de hêtres (Fagus sylvatica), formant des écosystèmes caractéristiques de l'Europe tempérée. Plus haut, au-dessus de la ceinture de hêtres, apparaissent les forêts de conifères (sapins, pins, épicéas) qui cèdent progressivement la place aux formations subalpines et alpines : landes d'arbustes bas, prairies de montagne et éboulis rocheux. Ces zones d'altitude, souvent isolées, constituent des refuges pour de nombreuses espèces spécialisées et contribuent fortement à l'endemisme.

Les trois grands lacs naturels, Ohrid, Prespa et Dojran, sont d'une importance capitale. Le Lac d'Ohrid, en particulier, est l'un des lacs les plus anciens et les plus profonds d'Europe, et est reconnu comme un point chaud de biodiversité. Son ancienneté et son isolement relatif ont favorisé l'évolution d'une faune aquatique particulière, avec un taux d'endemisme exceptionnellement élevé parmi les poissons (comme la truite d'Ohrid, Salmo letnica, et les espèces du genre Pachychilon), les mollusques et divers invertébrés. Le Lac Prespa, bien que moins ancien, partage également des espèces endémiques et est important pour les oiseaux, notamment pour les populations de pélicans. Les rivières, comme le Vardar et ses affluents, ainsi que diverses zones humides, complètent ce réseau aquatique et abritent une faune et une flore spécifiques.

La faune terrestre est très diverse, incluant de grands mammifères comme l'ours brun (Ursus arctos), le loup (Canis lupus), le lynx des Balkans (Lynx lynx balcanicus), une sous-espèce rare et très menacĂ©e, ainsi que des cervidĂ©s (cerf Ă©laphe, chevreuil) et le sanglier (Sus scrofa). La position du pays sur des voies de migration majeures, notamment le long de la vallĂ©e du Vardar, en fait un site important pour l'avifaune, avec la prĂ©sence de nombreuses espèces sĂ©dentaires et migratricesnotamment des rapaces remarquables. Les reptiles et amphibiens sont bien reprĂ©sentĂ©s. L'endemisme n'est pas limitĂ© aux milieux aquatiques; plusieurs espèces et sous-espèces de plantes et d'animaux terrestres sont propres aux montagnes des Balkans et, plus spĂ©cifiquement, Ă  certaines rĂ©gions de MacĂ©doine du Nord. 

L'influence humaine a, bien sĂ»r, modelĂ© les paysages et les Ă©cosystèmes au cours des siècles, par l'agriculture, la sylviculture, l'urbanisation et l'industrialisation. Cependant, des efforts de conservation sont en place, notamment Ă  travers un rĂ©seau de parcs nationaux (Mavrovo, Pelister, Galichica) et d'autres aires protĂ©gĂ©es, qui visent Ă  prĂ©server cette richesse biogĂ©ographique face aux pressions modernes. 

Géographie humaine de la Macédoine du Nord

Selon le dernier recensement de 2021, le premier réalisé depuis 2002, la population totale s'élève à environ 1 836 713 habitants. Ce chiffre révèle une diminution significative par rapport aux estimations précédentes et au recensement de 2002 (environ 2,02 millions), principalement attribuée à une émigration nette persistante et, dans une moindre mesure, à une faible natalité. La densité de population est modérée, concentrée principalement dans les zones urbaines, notamment la capitale Skopje, qui abrite une part substantielle de la population totale. La structure par âge tend vers un vieillissement progressif, un phénomène courant dans de nombreux pays européens, bien que la population soit globalement plus jeune que celle de l'Europe de l'Ouest.

L'organisation spatiale des établissements humains est dominée par l'importance majeure des villes avec, en premier lieu, Skopje, la capitale, qui concentre une part disproportionnée de la population, des activités économiques, culturelles et politiques. L'urbanisation s'est accélérée au cours du XXe siècle, mais une part significative de la population vit encore dans des zones rurales, bien que celles-ci soient affectées par l'exode rural et le vieillissement. Les villages sont souvent situés dans les vallées fertiles ou le long des axes de transport principaux.

Quelques-unes des principales villes de la Macédoine du Nord

• Skopje, la capitale de la Macédoine du Nord, est le centre politique, économique et culturel du pays. Située au nord du territoire, cette ville de plus de 500 000 habitants mêle des éléments ottomans, byzantins et modernes. La vieille ville (Stara Čaršija), héritée de l'Empire ottoman, contraste avec les monuments et statues néoclassiques du projet controversé Skopje 2014. Le Vardar, fleuve central, traverse la ville et offre des promenades agréables, tandis que le mont Vodno et la Croix du Millénaire dominent l'horizon. Skopje est également un pôle universitaire avec plusieurs institutions de recherche.

• Bitola, parfois appelée la « ville des consuls » en raison de son rôle diplomatique durant l'Empire ottoman, se situe au sud-ouest, près de la frontière grecque. C'est la deuxième ville du pays par la population. Bitola conserve un charme ancien avec ses rues pavées, ses maisons néo-classiques et le Shirok Sokak, une artère piétonne animée bordée de cafés. À proximité, les ruines de l'antique Heraclea Lyncestis témoignent de son importance dans l'Antiquité macédonienne et romaine.

• Tetovo, dans le nord-ouest du pays, est un centre important de la communauté albanaise. La ville se distingue par sa diversité culturelle et religieuse. Elle abrite la Mosquée colorée (Šarena Džamija), un chef-d'oeuvre ottoman du XVe siècle. Tetovo est également connue pour l'université d'État de Tetovo et l'Université du Sud-Est de l'Europe. Située au pied du massif du Shar, la ville est un point de départ pour les sports d'hiver et la randonnée.

• Ohrid, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, est une ville emblématique sur les rives du lac du même nom. Elle est souvent considérée comme le berceau spirituel et culturel du pays. Ohrid possède une richesse exceptionnelle en églises anciennes (on dit qu'elle en comptait 365 autrefois), en particulier l'église Saint-Jean de Kaneo qui surplombe le lac. Le théâtre antique, la forteresse de Samuel et l'université médiévale témoignent d'un passé byzantin et bulgare prestigieux. La ville est aussi un lieu touristique majeur, prisée pour ses plages et festivals.

• Kumanovo, située au nord-est de Skopje, est l'une des plus grandes villes du pays. Elle se caractérise par sa population mixte (macédonienne, albanaise, serbe et rom) et son industrie. Moins touristique que d'autres villes, Kumanovo joue néanmoins un rôle économique important. Une bataille s'y est livrée en 1912, lors de la Première Guerre balkanique.

• Prilep, au sud de la Macédoine du Nord, est entourée de collines rocheuses et célèbre pour ses monuments médiévaux, ses fresques monastiques (comme celles du monastère de Treskavec), et sa production de tabac. Elle conserve une atmosphère provinciale marquée par des traditions artisanales et agricoles.

• Štip, située à l'est du pays, est un centre universitaire et commercial important. Elle joue un rôle majeur dans l'industrie textile, et organise régulièrement des foires économiques et culturelles. Dominée par les ruines d'une forteresse médiévale, la ville est également proche du site archéologique de Bargala, ancienne ville byzantine.

• Strumica, à l'extrême sud-est, est connue pour son carnaval ancien et ses liens étroits avec la culture grecque et bulgare. Elle est un centre agricole prospère, notamment pour les légumes et fruits, grâce à son climat méditerranéen. Les monastères de Veljusa et Vodoča, tout proches, comptent parmi les plus anciens et les plus riches en fresques du pays.

• Gostivar, au pied du mont Shar et proche du parc national de Mavrovo, est une ville à majorité albanaise et turque. C'est un carrefour de traditions montagnardes et musulmanes, avec une vie communautaire active. Son rôle augmente avec le développement de l'écotourisme et l'accès à la nature.

• Veles, au centre du pays, est un noeud ferroviaire et une ancienne ville industrielle. Ele tente une reconversion culturelle avec des festivals, des musées et des projets liés aux arts numériques. C'est aussi une ville symbolique dans les débats sur les fake news, après avoir été signalée comme l'origine de nombreuses campagnes de désinformation en ligne en 2016 (La Post-vérité).

La Macédoine du Nord a une composition ethnolinguistique très diversifiée. Le groupe majoritaire est constitué des Macédoniens, qui représentent environ 58,4% de la population selon le recensement de 2021. Ils sont majoritairement de religion chrétienne orthodoxe et parlent le macédonien, une langue slave du Sud. Les Macédoniens sont présents sur l'ensemble du territoire, bien qu'ils soient plus concentrés dans le centre, l'est et le sud du pays.

La principale minorité est celle des Albanais, qui constitue un groupe significatif avec environ 24,3% de la population en 2021. Les Albanais sont majoritairement musulmans et parlent l'albanais, une langue indo-européenne distincte. Ils sont principalement concentrés dans l'ouest et le nord-ouest du pays, ainsi que dans certaines zones urbaines comme Skopje. Leur présence est politiquement et culturellement très importante, et la langue albanaise jouit d'un statut officiel dans les municipalités où la minorité albanaise dépasse 20% de la population, ainsi qu'au niveau national dans certaines communications officielles.

Au-delà de ces deux groupes principaux, la Macédoine du Nord abrite plusieurs autres minorités notables. Les Turcs, généralement descendants de la période ottomane, représentent environ 3,8% de la population. Ils sont majoritairement musulmans, parlent le turc et sont présents en différentes régions. Les Roms (ou Tsiganes) constituent environ 2,5% de la population. Ils sont un groupe hétérogène, certains sont musulmans, d'autres chrétiens, et ils parlent majoritairement le romani, bien que beaucoup parlent aussi le macédonien ou l'albanais. Ils sont confrontés à des défis socio-économiques et sont dispersés à travers le pays, avec des concentrations dans certaines zones urbaines.

Les Serbes représentent environ 1,3% de la population. Ils sont principalement chrétiens orthodoxes, parlent le serbe et sont concentrés dans le nord du pays, près de la frontière serbe. Les Bosniaques, principalement musulmans et parlant le bosniaque, constituent environ 0,8% de la population. Les Valaques (ou Aroumains), une petite minorité d'environ 0,4%, parlent l'aroumain (une langue romane proche du roumain) et sont majoritairement chrétiens orthodoxes, dispersés en petites communautés. Le reste de la population (environ 4,5% en 2021) se compose d'autres groupes plus petits ou de personnes ne déclarant pas leur appartenance ethnique.

La coexistence de ces différents groupes ethnolinguistiques et religieux a historiquement présenté des défis et des tensions, qui ont culminé avec le conflit de 2001 entre les forces gouvernementales et une insurrection albanaise, finalement résolu par l'Accord d'Ohrid. Cet accord a réaffirmé l'intégrité territoriale du pays tout en renforçant les droits des minorités, en particulier en ce qui concerne l'usage des langues minoritaires, la représentation dans les institutions publiques et la décentralisation.

Le folklore est particulièrement vivant. Il est caractĂ©risĂ© par des musiques traditionnelles entraĂ®nantes et des danses collectives spĂ©cifiques comme l'oro, qui varient selon les rĂ©gions et les groupes ethniques. Les costumes traditionnels, Ă©laborĂ©s et colorĂ©s, tĂ©moignent Ă©galement de cette richesse et sont encore portĂ©s lors de fĂŞtes et de cĂ©lĂ©brations. 

La cuisine reflète les influences balkaniques et méditerranéennes, avec des plats à base de légumes frais, de viande grillée, de produits laitiers, et des spécialités comme le tavče gravče (haricots au four), l'ajvar (condiment à base de poivrons rouges) ou les pâtisseries diverses. Le pays est également reconnu pour sa production de vin, héritage d'une longue tradition viticole. Les arts, la littérature et le théâtre macédoniens se sont développés en puisant dans l'histoire du pays, ses légendes et son identité nationale en construction, tout en s'ouvrant aux influences contemporaines.

Sur le plan Ă©conomique, la MacĂ©doine du Nord est une Ă©conomie en transition qui a Ă©voluĂ© d'un système planifiĂ© Ă  une Ă©conomie de marchĂ© après son indĂ©pendance de la Yougoslavie en 1991. L'Ă©conomie est aujourd'hui largement ouverte sur l'extĂ©rieur, avec l'Union EuropĂ©enne comme principal partenaire commercial, notamment l'Allemagne, ainsi que les pays voisins comme la Bulgarie, la Serbie et la Grèce Elle a fait des progrès significatifs dans la mise en oeuvre de rĂ©formes structurelles, mais elle continue de faire face Ă  des dĂ©fis. 

L'agriculture reste un secteur important, employant une partie significative de la population active, notamment dans les zones rurales. Les principales cultures sont le tabac, les fruits (pommes, poires, cerises), les lĂ©gumes (poivrons, tomates), la vigne (le pays est un producteur et exportateur croissant de vin), et les cĂ©rĂ©ales. L'Ă©levage (ovin et bovin), est Ă©galement prĂ©sent. 

Le secteur industriel, bien qu'ayant subi les alĂ©as de la transition, comprend des industries comme la transformation des aliments, le textile et l'habillement (souvent en lohnarbeit pour l'exportation), la mĂ©tallurgie, les produits chimiques et la fabrication de machines. Les mines, notamment pour le plomb, le zinc, le cuivre et le chrome, sont aussi actives. 

Le secteur des services est en croissance et reprĂ©sente dĂ©sormais la part la plus importante du PIB, tirĂ© par le commerce, les transports, les tĂ©lĂ©communications et le tourisme. Le tourisme, en particulier autour du lac d'Ohrid, des montagnes et des sites historiques et archĂ©ologiques, possède un potentiel considĂ©rable et est considĂ©rĂ© comme un moteur de dĂ©veloppement futur. 

Parmi les défis majeurs figurent un taux de chômage structurellement élevé, en particulier chez les jeunes, la taille persistante de l'économie informelle, la nécessité d'améliorer les infrastructures de transport et d'énergie, l'attraction d'investissements directs étrangers durables dans des secteurs à haute valeur ajoutée, et le renforcement de l'État de droit et la lutte contre la corruption pour améliorer le climat des affaires. L'adhésion à l'OTAN en 2020 et le statut de candidat à l'Union Européenne sont perçus comme des facteurs clés pour la stabilité et l'intégration économique du pays dans les structures euro-atlantiques, potentiellement favorables à la croissance et à l'amélioration des conditions de vie.

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