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Al Mamlakah al Arabiyah as Suudiyah |
25 00 N, 45 00 E |
L'Arabie saoudite
est un Etat du Sud-Ouest de l'Asie.
D'une superficie de 2,149,690
km²; ce pays occupe la plus grande partie de la péninsule
Arabique, située entre entre le golfe
Arabo-Persique et la Mer Rouge. Au sud de
l'Arabie Saoudite se trouvent le Yémen et
Oman;
au Nord, la Jordanie, l'Irak
et le Koweit. Ce dernier pays étant l'un
des Emirats situés le long du Golfe Arabo-Persique; les autres sont :
Bahreïn (une île), la
Qatar et les Emirats
Arabes Unis (Abou Dhabi, Sharjah, Dubaï, etc.).
L'Arabie saoudite est une monarchie islamisque. Le qualificatif de saoudite est une référence au nom la dynastie régnante, depuis l'unification de la plupart des tribus de la péninsule en 1932 par Abd Al-Aziz ben Abd al-Rahman Al Saoud (Ibn Saoud). Treize provinces (mintaqat, singulier : mintaqah) forment l'ossature administrative de l'Etat saoudien. La capitale est Riyadh (ar-Riyad). Autres grandes villes : Djedah, Médine, La Mecque (al-Makkah), at-Tâ'ïf. Population du royaume : 28,7 millions d'habitants (2009). Les 13 provinces de l'Arabie Saoudite
Les côtes.
Entre la mer et la chaîne de montagnes qui borde le littoral s'étend une plaine basse et sablonneuse, qui porte le nom de Madyan, au Nord, de Tihâmat, au Sud : cette région chaude et peu fertile, présente une largeur variable qui dépasse rarement 50 km. Côté Golfe Arabo-Persique, les eaux peu
profondes et parsemées de récifs ne sont praticables qu'aux navires d'un
faible tirant d'eau. Al Qatîf est le port le plus important qu'on rencontre
sur cette plage basse et sablonneuse. De ce point à la frontière koweitienne,
la côte suit, en formant une légère courbure à son extrémité, la
direction elle est encore plate et basse et n'offre d'autre port véritable.
De larges bancs de sables bordent partout le littoral et en rendent l'approche
difficile aux gros navires. La zone maritime du golfe Arabo-Persique est
peu fertile; son climat est chaud.
Carte de l'Arabie Saoudite. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée). Le relief.
De grands déserts de dunes de sables, le Néfoud, au Nord, et Dahna à l'Est, et surtout le Rub al-Khâlî, qui occupe toute la partie méridionale du pays, couvrent avec de grands plateaux pierreux plus du tiers de la superficie totale de l'Arabie. Le reste du pays est partagé par un réseau enchevêtré d'arêtes montagneuses en un nombre considérable de petites vallées presque complètement fermées qui s'étagent en forme de cuvettes et contiennent les seules parties fertiles du sol. C'est surtout à la partie inférieure des trois grandes vallées que se rencontrent les contrées désertiques. La chaîne de montagne
qui longe la mer Rouge a deux composantes : au Nord, c'est la chaîne du
Hedjaz; au sud c'est celle de l'Assir. La première commence à la hauteur
du Golfe d'Aqaba; assez haute d'abord, elle culmine au Djébel Dabbâgh
(2349 m), perd ensuite un peu de hauteur avant de se relever de plus en
plus à mesure qu'elle avance vers le Sud, jusque vers le 25e
parallèle où elle acquiert de nouveau quelque d'altitude (1814 m au Djébel
Radwâ). Au delà de ce point elle s'élargit en perdant de nouveau progressivement
de sa hauteur. La seconde, dans le prolongement de la première, commence
au Sud-Est de la Mecque.
Aux arêtes rocheuses et stériles du Nord succèdent des territoires plus
fertiles, des ondulations moins abruptes qui enserrent de riches vallées;
mais c'est ici aussi que l'on trouve les plus hauts sommets du pays : le
Djébel Ibrahim atteint 2596 m et le Jabal Sawda ou Djébel Saoudien, le
point culminant de l'Arabie saoudite parvient à 3133 m.
En dehors de cette chaîne maritime, il n'a dans le pays que deux lignes de montagnes : le djébel Chammar et le djébel Tuwayq. Le djebel Chammar suit une direction générale; il commence à l'extrémité orientale du désert de Syrie et rejoint la chaîne du Hedjâz aux environs de Médine. Formé d'abord des deux petites chaînes presque parallèles d'Adja et de Selma, le djebel Chammar ne présente ensuite qu'une série d'arêtes rocheuses mal reliées les unes aux autres et n'offrant plus un relief bien accentué. Il détermine, avec la partie Nord de la chaîne du Hidjâz, la grande vallée septentrionale de l'Arabie dont le sol pierreux est complètement stérile. Les vallées du djébel Adja et du djébel Selma, sans être très fertiles, possèdent quelques parties assez bien cultivées. Le djébel Tuwayq s'embranche également sur la chalne du Hidjâz près de la Mecque; il se dirige d'abord vers le Nord-Est, se développe ensuite en un large plateau appelé Nedjed, et remonte enfin vers le Nord en se rapprochant sensiblement du djébel Chammar. Entre le djébel Chammar et le djébel Tuwayq se trouve la grande vallée du wâdî ar-Rummah. Le climat et l'abondance relative des eaux ont fait de la partie moyenne du djébel Tuwayq, une des parties les plus florissantes de l'Arabie. Le plateau du Nedjed s'incline légèrement vers le Sud et borne au Nord la grande vallée en forme de cratère dont le fond est occupé par l'immense désert de sables qui porte le nom de Rub al-Khâlî. C'est dans ce même désert qu'aboutissent les pentes des montagnes du Yémen de l'Oman, qui appartiennent. Le djébel Tuwayk constitue une barrière continue dont les sommets acquièrent presque partout une altitude moyenne de près de 1000 m. Hydrographie.
Climat.
C'est seulement à la suite de violents orages que les cours d'eau de l'Arabie coulent quelque temps à découvert. Ces rivières sont en quelque sorte intermittentes. Dans les parties élevées du Nedjed, il existe de petits cours d'eau permanents; ils ont tous un très faible parcours et leurs eaux sont toujours dérivées sur leurs rives pour servir aux irrigations. La forme en cuvette de la plupart des vallées qui sont barrées à leur partie inférieure contribue beaucoup à donner une allure anormale au régime des eaux courantes. Les sources sont rares, mais il suffit de creuser à une faible profondeur dans les parties basses des vallées pour y rencontrer de l'eau en assez grande abondance. Ces eaux sont souvent saumâtres. Certaines plantes, le palmier-dattier entre autres, ne souffrent pas trop quand on les arrose avec ces eaux saumâtres. Les sommets des montagnes et leurs flancs sont partout dénudés : la végétation arborescente y fait pour ainsi dire absolument défaut et la végétation herbacée y est elle-même très rare et peu touffue; aussi le régime des eaux aussi bien que celui des pluies est-il tout à fait irrégulier. Pendant neuf mois de l'année, les pluies manquent absolument dans la péninsule arabique; elles tombent ensuite à des époques qui différent suivant les contrées. Dans le Nedjed, c'est de novembre à février. Durant la saison sèche, les chaleurs sont presque toujours fortes; elles sont supportables dans les hauteurs, mais dans les parties basses elles deviennent extrêmement pénibles. Les nuits sont presque toujours fraîches et sur les montagnes le thermomètre descend quelquefois au-dessous de zéro pendant la saison pluvieuse. La chaleur du jour est souvent tempérée par la brise; le vent chaud appelé semoum (simoun) souffle rarement dans toute sa violence. La direction de ce vent terrible n'est pas constante, elle varie suivant les localités. La neige ne fait que de rares apparitions dans les montagnes de l'Arabie; la grêle y est un peu plus fréquente et atteint parfois le fond des vallées. Les chutes de pluies sont toujours torrentielles et les eaux arrivent dans le fond des vallées avec une telle impétuosité qu'elles y occasionnent de terribles inondations. La découverte et l'exploration de la Péninsule arabique. - L'intérieur de la Péninsule arabique a beaucoup tardé à être connu; les rares explorateurs qui l'ont parcouru au cours des siècles voyageaient presque toujours sous des déguisements, et n'ont pu, dans bien des cas, faire des observations rigoureusement exactes : jusqu'au XXe siècle une grande partie de la région méridionale n'avait même jamais été visitée par les Européens.Economie. L'Arabie saoudite a une économie basée sur le pétrole, et l'Etat contrôle les principales activités économiques. Le pays, qui possède plus de 17% des réserves prouvées de pétrole en 2020, se classe comme le plus grand exportateur de pétrole, jouant un rôle de premier plan au sein de l'OPEP. Le secteur pétrolier représente ainsi environ 80% des recettes budgétaires, 45% du PIB, et 90% des recettes d'exportation. Environ 6,4 millions de travailleurs étrangers jouent un rôle important dans l'économie saoudienne, en particulier dans les secteurs du pétrole et des services. Environ 40% du PIB provient du secteur privé, dont le gouvernement encourage la croissance - en particulier pour ce qui concerne la production d'électricité, les télécommunications, l'exploration de gaz naturel, et de la pétrochimie - afin de réduire la dépendance du royaume aux exportations de pétrole et d'accroître les possibilités d'emploi. Le taux de chômage est en effet élevé, faute de main-d'oeuvre qualifiée. Dans ce pays confronté à une forte augmentation de la population (40% des saoudiens sont des jeunes de moins de 15 ans), il a été nécessaire d'augmenter sensiblement les dépenses de formation professionnelle et d'éducation, ainsi que de développer les infrastructures et d'augmenter les salaires. Des efforts ont également été fait pour attirer les investissements étrangers et à diversifier l'économie. C'est dans cette perspective que l'Arabie saoudite a adhéré à l'OMC en décembre 2005 après plusieurs années de négociations. Le gouvernement a annoncé des plans visant à créer six "villes économiques" dans les différentes régions du pays afin de promouvoir le développement et la diversification de son économie. Les prix élevés du pétrole, au cours des cinq années qui ont précédé la crise financière mondiale de 2008, ont amplement donné au royaume de réserves financières pour gérer l'impact de cette crise financière, mais le resserrement du crédit, la chute des cours du pétrole, autant que le ralentissement de l'économie mondiale restent des entraves à la croissance économique de l'Arabie Saoudite. En avril 2016, le gouvernement saoudien a annoncé un vaste ensemble de réformes socio-économiques, connues sous le nom de Vision 2030. Les faibles prix mondiaux du pétrole tout au long de 2015 et 2016 ont considérablement réduit les recettes publiques de l'Arabie saoudite. En réponse, le gouvernement a réduit les subventions sur l'eau, l'électricité et l'essence; la réduction des rémunérations des employés du gouvernement; et annoncé de nouvelles taxes foncières limitées. Début 2017, en coordination avec l'OPEP et certains pays clés non membres de l'OPEP, l'Arabie saoudite a convenu de réduire la production de pétrole pour réguler l'offre et contribuer à faire monter les prix mondiaux. Début 2020, cet accord la coalition dite OPEP+ s'est effondré. L'Arabie saoudite a lancé une guerre des prix en inondant le marché de pétrole à bas prix avant de retourner à la table des négociations pour accepter la réduction de production la plus importante et la plus durable de l'OPEP+. Cette baisse a contribué à soutenir les prix qui s'étaient effondrés en raison de la guerre des prix et de l'effet de la pandémie de covid-19. |
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