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![]() | Rodez, Rhodez, Segodunum ou Civitas Rutenorum est une commune de France![]() ![]() La Cathédrale Notre-Dame de Rodez. Pendant le XVe, le choeur fut terminé et orné de stalles, entre 1478 et 1488, qui sont l'oeuvre d'André Sulpice. Le "Tour de France de menuisier" de ce "faiseur de stalles", qui avait grandi à Bourges, l'avait conduit à Marvejols, à Mende Son clocher, en revanche, est une merveille d'architecture et, il est célèbre dans tout le pays au Sud de la Loire. Bâti de 1510 à 1526, sur les plans de l'architecte Salvanh (ou Salvaing) et par les soins du bienheureux François d'Estaing, il s'élève sur le flanc gauche de l'édifice, à l'angle formé par le transept, et mesure, avec la statue de la vierge qui le couronne, 77 m de hauteur. Ce clocher est carré jusqu'au milieu de sa hauteur, puis formé d'un corps octogonal, que flanquent quatre tourelles posées sur les angles de sa base, et portant chacune la statue d'un Évangéliste. Il se termine par une plateforme, au milieu de laquelle est une coupole qui contient le timbre de l'horloge et qui porte une statue colossale de la Vierge ![]() La Cathédrale de Rodez. L'église n'a que des entrées latérales, et, à l'endroit où se trouve d'ordinaire la principale entrée, en face du choeur, on voit un grand autel appuyé contre la muraille. La disposition intérieure de l'édifice présente la forme d'une croix latine, avec collatéraux et chapelles accessoires : la longueur est de 97,45 m; la plus grande largeur, prise dans la croisée, de 36 m; la hauteur sous voûte, de 33. Les chapelles, au nombre de 27, n'ont pas toutes le même plan : celles qui accompagnent la nef, et les deux premières au delà du transept, sont élevées sur un plan carré, tandis que celles qui rayonnent autour du sanctuaire sont hexagonales. La chapelle du Saint-Sépulcre est remarquable par la voûte plate qui lui sert de plafond. La construction manque généralement d'élégance et de grâce : les piliers ne sont ornés que de simples nervures prismatiques; les galeries sont lourdes et obscures; de grêles colonnettes, contournées à leur partie supérieure en coeurs, en flammes ou en figures fantastiques, partagent les fenêtres en plusieurs compartiments. Le choeur seul est bâti dans des proportions harmonieuses. Le jubé gothique, quoique mutilé, est une oeuvre splendide; il date de la fin du XVe siècle et a été relégué en 1874 dans le croisillon Sud. Les boiseries du choeur, finement travaillées, sont un des plus curieux monuments de la sculpture à la fin du XVe siècle : c'est un ensemble de dais très riches, reliés aux stalles par un panneau rempli d'arcades simulées, d'ogives, d'arcs trilobés et de quatre-feuilles; de chaque côté des stalles s'élèvent des colonnettes qui, partant d'une base commune, vont se réunir au dais supérieur. Le trône épiscopal est plus beau encore : la stalle est formée de trois panneaux, dont les deux latéraux sont découpés à jour; le recouvrement supérieur projette un magnifique pendentif, et est surmonté d'une sorte de pyramide flanquée de clochetons à ses angles.On trouve aussi dans l'église unsarcophage gallo-romain, autel chrétien du VIe siècle. ![]() Evêché de Rodez. Les autres monuments. Saint-Amans, église des XIe et XIIe siècles, est demeurée à l'intérieur à peu près dans son premier état, mais a été rhabillée extérieurement, en 1751, dans le style moderne. Maison forte, dite des Anglais (mon. hist.), du XIVe siècle. Hôtel d'Armagnac (mon. hist.), de la Renaissance ![]() L'Hôtel d'Armagnac, à Rodez. Sur les places publiques, statues de l'archevêque Affre, d'Alexis Monteil (érigée en 1890), de Samson (le vainqueur des Philistins). Restes d'un amphithéâtre antique et d'un aqueduc gallo-romain. A proximité de Rodez : château d'Onet. Histoire. Durant tout le Moyen âge La ville, qui ne formait plus, depuis le XIIIe siècle, en vertu d'une charte à elle octroyée, d'un commun accord, par l'évêque et le comte, qu'une seule municipalité, redevint alors la capitale effective du Rouergue. Elle le demeura jusqu'à la Révolution. Elle n'a jamais été le théâtre d'aucun événement historique important. Seule, une cause célèbre, l'assassinat de Fualdès, en 1817, a quelque temps attiré sur elle l'attention. Au XVIIe siècle, Jean de Tuilier y fonda une seconde académie des jeux Floraux. Les armes de Rodez sont : De gueules à trois besants d'or. Rodez est le lieu de naissance du poète Delrieu, de l'historien Monteil, etc. Raynal et l'abbé Frayssirous naquirent dans les environs. (B.). |
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