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Valeur l'ittéraire. Portée philosophique et morale du théâtre de Molière |
Aperçu | La vie de Molière | Les pièces | La portée de l'oeuvre | Le jugement de la postérité |
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L'Oeuvre de Molière
est singulièrement variée, puisqu'elle comprend tous les
genres de comédie, depuis la farce
jusqu'à la comédie de caractère presque sublime. Par
conséquent, ses pièces n'ont pas toutes la même valeur,
et l'on ne saurait les juger en bloc, soit en les considérant exclusivement
comme des oeuvres d'art, soit en examinant leur portée philosophique
et morale. Il faut de toute nécessité, après avoir
fait l'histoire de son théâtre,
revenir un peu en arrière, laisser résolument de côté
l'homme proprement dit, l'acteur et le chef de
troupe, et dégager, grâce aux procédés de la
méthode analytique, les éléments divers qui permettront
de ne plus voir en lui que l'homme de lettres et le moraliste; tel est
l'objet de cette page.
La composition
des pièces.
« Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin? »S'il en était ainsi, Molière serait le poète fantaisiste par excellence, et il n'aurait pas écrit pour les Lyonnais en 1655 comme pour les Parisiens en 1659, pour les commis de boutique de la rue Saint-Denis comme pour le roi, car les uns et les autres ne pouvaient se plaire aux mêmes choses; et à ce compte, Tabarin ou Bruscambille vaudraient Molière. Mais il faut distinguer; l'auteur de la Critique soutient que le poète doit chercher à plaire; ainsi l'ont dit comme lui tous les maîtres de l'art, sans en excepter Corneille et Racine. Mais à qui donc ces grands hommes voulaient-ils plaire, sinon aux esprits délicats, aux gens de goût, aux connaisseurs qui n'admireront jamais une sottise? Aussi ont-ils tous ajouté que le poète doit plaire en suivant les règles de son art, et le fameux adage de Molière est précédé, dans la Critique, de ce petit mot significatif que l'on devrait bien citer aussi : « Les règles sont des observations aisées que le bon sens a faites sur ce qui peut ôter le plaisir que l'on prend à ces sortes de poèmes ».Partant de ce principe, Molière s'est fait une poétique en partie double à laquelle il est constamment demeuré fidèle. Toutes les fois qu'il a dû composer une grande pièce en cinq actes, et particulièrement une comédie de caractère, il a respecté les règles dites aristotéliciennes, l'unité d'action, cela va sans dire, et aussi les unités réputées secondaires de lieu et de temps. L'Ecole des Femmes ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Molière, auteur de grandes comédies,
est donc un classique dans toute la force du terme, et il sait conduire
une intrigue avec habileté, de manière à bien ménager
« la
« C'est à vous d'en sortir! »Ce dénouement, célèbre entre tous, est même à vrai dire un épilogue, une petite pièce complémentaire ayant, elle aussi, son exposition, son noeud et son dénouement. Considérées à ce point de vue, certaines comédies de Molière sont des modèles achevés; mais on lui reproche de ne pas faire assez connaître le passé de ses personnages et de recourir trop volontiers pour dénouer une intrigue à ce que les anciens appelaient le dous ex machina. Le second de ces reproches surtout est fondé; les dénouements sont la partie faible du théâtre de Molière. Les reconnaissances invraisemblables du théâtre italien n'auraient pas dû être si souvent la ressource suprême d'un dramaturge si habile et l'intervention du roi lui-même pour amener la punition de Tartuffe est véritablement choquante. La faute, il est vrai, n'en est pas toujours au poète, qui se voyait obligé de terminer sa comédie par un mariage alors même que la logique des faits exigeait une conclusion toute différente. Tartuffe a si bien enlacé dans ses filets le malheureux Orgon que celui-ci ne devrait pas pouvoir lui échapper; le véritable dénouement d'un Tartuffe ![]() ![]() ![]() ![]() L'admiration devient plus vive encore si
l'on songe à l'infinie variété des caractères
que Molière a dû peindre dans ses comédies.
On y trouve, sauf de bien rares exceptions, tout ce qui peut jouer un rôle
dans la famille ou dans la société, maris, femmes, pères,
mères, beaux-pères et belles-mères, tuteurs, fils
et filles, frères et soeurs, valets et servantes, créanciers,
fournisseurs, précepteurs et professeurs, médecins et apothicaires,
notaires et exempts, marquis, bourgeois, paysans, mendiants même;
il n'y manque guère, chose curieuse, que les juges, les avocats
et les plaideurs. Et chacun des personnages qu'il introduit sur la scène
est peint de manière à ne jamais ressembler au voisin, chacun
d'eux a sa marque distinctive, son cachet particulier, en un mot, son caractère.
C'est M. Jourdain, c'est Harpagon, Chrysale, Orgon, Argan ou Géronte;
c'est Mme Pernelle, Philaminte, Henriette ou Angélique; c'est M.
Dimanche, Sganarelle, Scapin,
Dorine, Martine, Nicole ou Toinette; nous connaissons tous ces gens-là
comme si nous avions vécu avec eux. Même quand il s'agit de
personnages qui ne font que passer, comme le pauvre de Don Juan Beaucoup de ces caractères semblent
avoir été poussés au noir, et l'on ferait une liste
bien longue si l'on voulait énumérer tous les personnages
méprisables, odieux ou à tout le moins antipathiques, que
l'on trouve dans le théâtre
de Molière. Mais il faut bien qu'il en soit ainsi : le peintre de
l'humanité, s'il veut que ses portraits ressemblent, a rarement
le bonheur de rencontrer de beaux modèles. La comédie peint
les vices, les travers et les ridicules; elle nous offre donc une sorte
de musée, où sont représentées toutes les difformités
de la pauvre nature humaine. Mais alors comment peut-elle provoquer le
rire, et non les larmes ou le dégoût? Nous touchons ici à
l'une des questions les plus délicates que soulève l'étude
attentive du théâtre de Molière. En effet, il a généralement
peint les hommes en laid, et si l'on peut admirer dans son théâtre
quelques personnages sensés, pleins de droiture et de générosité,
comme Eliante dans le Misanthrope Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence,La langue et le style. Que dire enfin de la langue et du style de Molière? Alors même que ses pièces laisseraient à désirer, ce qui n'est pas, au point de vue de la composition générale et particulière, que l'auteur ne mériterait pas d'être appelé par excellence le peintre de la nature humaine et que ses comédies ne seraient pas des chefs-d'oeuvre de comique, elles n'en devraient pas moins être considérées comme un des plus beaux monuments de l'admirable langue du XVIIe siècle. Ce qui distingue Molière écrivain, c'est la fermeté, la vigueur du style associées à la suprême élégance et à la distinction véritable; il dit toujours tout ce qu'il veut et de la façon qu'il veut le dire, car il rencontre toujours le mot propre, et en cela il est le digne émule des plus grands maîtres, de Pascal, de Bossuet, de Corneille, de Racine et enfin de La Fontaine. Et pourtant Molière écrivain s'est trouvé en butte aux attaques très vives de quelques-uns de ses contemporains. La Bruyère et Fénelon lui ont reproché de n'avoir pas su éviter le jargon, le barbarisme, le galimatias; ils l'ont accusé de parler mal alors même qu'il pensait le mieux. L'auteur de la Lettre à l'Académie est allé jusqu'à prétendre que Molière écrit moins mal en prose qu'en vers! « La versification française l'a gêné, dit Fénelon, et il a mieux réussi pour les vers dans l'AmphitryonVoilà sans doute des accusations graves, et elles contrastent fort avec la louange si délicate que Boileau adressait cinquante ans auparavant au poète qui trouvait si bien la rime, qui savait si parfaitement « à quel coin se marquent les bons vers ». Si ces accusations étaient fondées, les éloges décernés à Molière écrivain n'auraient plus aucune portée, mais elles sont injustes. Ses vers dénotent en général une habileté merveilleuse, une facilité qui tient du prodige, et il est impossible de trouver, même dans Polyeucte ou dans Athalie, des tirades mieux versifiées que certains couplets de l'Ecole des Femmes ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Et n'allez point quitter, de quoi que l'on nous somme,Mais ces défaillances sont bien rares chez Molière, et pour être juste envers lui on doit tenir compte de sa situation vraiment exceptionnelle. Outre qu'il était toujours pressé par le temps et hors d'état de polir et de repolir son ouvrage, il n'avait pas, ce poète chef de troupe, la possibilité de se corriger d'une édition à l'autre. Corneille et Racine ont pu améliorer à loisir les oeuvres qu'ils avaient déjà publiées; Corneille a transformé complètement ses premières pièces, et les modifications qu'il y a introduites après avoir lu Vaugelas se comptent par milliers. Molière n'avait pas la même liberté; ses camarades, qui savaient leurs rôles par coeur, ne se seraient pas prêtés aux changements que pouvaient y apporter ses scrupules académiques : il était condamné à l'immobilité. L'inconvénient d'une telle situatien était évidemment moindre quand il s'agissait de comédies en prose, et il est certain que ces dernières sont encore mieux écrites que les comédies en vers. L'Avare ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Et ce qui distingue le style de Molière,
en poésie comme en prose, c'est avant tout son extrême variété.
Obligé de se dissimuler toujours derrière ses personnages,
de prêter à chacun d'eux le langage qui lui convenait, et
par conséquent de faire parler successivement des grands seigneurs,
des marquis et des marquises de la plus exquise politesse, des hommes du
commun et même des paysans et des filles de cuisine, des gens de
la plus haute intelligence, des lettrés délicats et aussi
des sots de toute condition, des pédants ou des femmes façonnières,
le poète comique a trouvé le moyen, sans jamais tomber dans
l'exagération et sans verser dans la grossièreté,
de donner à chacun de ses héros un vocabulaire, une syntaxe
et une rhétorique qui lui fussent propres.
Que de styles différents dans les Femmes savantes Ce n'est pas à dire pourtant que
Molière écrivain soit absolument sans défauts; la
perfection n'étant pas de ce monde, on a pu lui reprocher, et le
fait est digne de remarque chez le frondeur des précieuses, une
certaine tendance à la mièvrerie, à la préciosité.
Ses amoureux parlent quelquefois le langage des ruelles, et quelques-unes
de ses scènes de jalousie ou de raccommodement
annoncent déjà Marivaux. Enfin,
ce qui paraît manquer le plus à Molière, bien qu'il
soit au premier rang des poètes, c'est la poésie
proprement dite, et en particulier l'intelligence des beautés de
la nature, ce sentiment qui donnera aux oeuvres de J.-J.
Rousseau une saveur si exquise. Chose étonnante, un auteur qui
a tant voyagé, le seul peut-être des grands écrivains
français du XVIIe siècle
qui ait pu contempler les vagues de l'Océan et les flots bleus de
la Méditerranée, le seul qui ait vu de près les monts
d'Auvergne, les Alpes et les Pyrénées, n'a jamais décrit
un paysage ou fait une idylle, alors même
que son Don Juan échappait à la
tempête, que Sganarelle coupait
du bois dans une forêt, et qu'il y avait sur la scène des
bergers, des bergères, et des enfants de la nature comme Charlotte
et Pierrot. C'est lui qui n'a pas hésité à donner,
au début du Malade imaginaire « Le théâtre représente un lieu champêtre, - et néanmoins fort agréable ! »Molière, le contemplateur, ne voyait que l'homme; c'est aux peintures morales qu'il s'attachait exclusivement, et il l'a fait avec une telle acuité qu'après l'avoir jugé comme écrivain, la critique est obligée de le considérer sous un autre aspect, de voir en lui le philosophe et le moraliste. - ![]() Molière, d'après N. Coypel. (Gravure de Lépicié). La philosophie
et la morale.
Mais, entre toutes les parties de l'ancienne philosophie dont le maître de M. Jourdain proposait l'étude à son élève, celle que Molière cultive de préférence, c'est la morale. « Qu'est-ce qu'elle dit, cette morale? - Elle traite de la félicité, enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et... »M. Jourdain ayant ici interrompu son professeur, la définition n'est pas complète; elle suffit néanmoins à nous montrer ce que Molière entendait par là; il croyait avec les anciens que la morale apprend aux hommes à trouver le bonheur dans la modération. Et ce rôle de moraliste, le poète comique prétendait bien se le réserver, puisqu'il a donné lui-même, à deux reprises, une définition de la comédie qui ne permet pas, semble-t-il, de se méprendre sur ses intentions. « C'est, dit-il, un poème ingénieux qui, par des leçons agréables, reprend les défauts des hommes. - L'emploi de la comédie est de corriger les défauts des hommes. »Voilà qui est clair, trop clair même, car c'est une simple traduction de la fameuse devise attribuée à Santeuil : Castigat ridendo mores. S'il en était ainsi, Molière devrait donc être considéré avant tout comme un professeur de morale, et nous pourrions être amenés à juger sévèrement certaines parties de son enseignement. Mais ne nous laissons pas prendre aux apparences; le Molière qui s'exprime ainsi dans la préface de Tartuffe ![]() ![]() « Les théâtres doivent divertir noblement, mais ils ne doivent que divertir. Vouloir en faire une école de morale, c'est corrompre à la fois la morale et l'art ».Le jour ou Racine auteur de Phèdre a prétendu ramener la tragédie à son objet véritable et faire du théâtre une « école de vertu », il était bien près de renoncer pour jamais à la poésie dramatique. Ce qui est vrai de la tragédie même l'est à plus forte raison de la comédie. Enseigner une morale aux humains en les faisant rire aux éclats est une entreprise par trop singulière; ce n'est pas ainsi qu'on peut faire entrer dans les esprits les principes d'abnégation et le sentiment du devoir, par exemple. A chacun son rôle en ce monde : les moralistes ne doivent pas divertir leur auditoire; les poètes comiques n'ont pas le droit de prêcher. N'allons donc pas demander à Molière ce qu'il ne pouvait pas donner; mais hâtons-nous de reconnaître qu'il lui appartenait d'instruire ses contemporains et qu'il a bien fait de leur présenter, sous une forme agréable, une suite de leçons très variées. Et d'abord son théâtre est une école de savoir-vivre qui vaut bien la Civilité puérile et honnête, et l'auteur du Siècle de Louis XIV avait raison de saluer en lui « un législateur des bienséances du monde ». Molière apprendrait au besoin l'art de se présenter dans un salon, et la demande en mariage que Cléonte adresse à M. Jourdain est peut-être le modèle du genre. De tous les ouvrages publiés au XVIIe siècle, les comédies de Molière sont assurément celui qui contribue le plus à former ce qu'on appelait alors un honnête homme, c.-à-d. un homme instruit et sachant vivre. Mais n'allons pas borner là son rôle d'éducateur, autrement on ne manquerait pas de lui appliquer dans toute sa sévérité ce jugement de Bonald : « La comédie corrige les manières, et le théâtre corrompt les moeurs ».Les pièces de Molière qui peignent si bien d'après nature la vie de tous les jours, n'ont-elles pas le grand avantage de nous apprendre à connaître les humains, à ne pas compter sur eux, à ne pas nous laisser tromper par leurs grimaces intéressées? Bien comprendre son théâtre, c'est avoir acquis à peu de frais des trésors d'expérience. On y voit en effet, pour prendre seulement deux ou trois exemples, les fâcheuses conséquences de la fatuité chez un brave homme qui se met à hanter la noblesse, et l'on se dit qu'il est plus sage de ne pas chercher ainsi à s'élever au-dessus de sa condition. On comprend que la vertu véritable consiste à se montrer sévère pour soi-même et indulgent pour autrui, et ainsi du reste. On reconnaît que la pédanterie enlève aux femmes le sentiment de leurs devoirs d'épouses et de mères, et l'on se promet bien, si l'on a jamais une fille, d'en faire une Henriette et non pas une Armande. Sans doute, considéra-t-on aujourd'hui passablement réactionnaire une telle conception. Mais on doit juger Molière à l'aune de son époque, et bien saisir son propos. Il n'y est pas question de principes fondamentaux, et encore moins d'illustrer une morale du bien et du mal. Tout au plus a-t-on affaire à une morale du convenable, de ce qu'il convient de faire ou simplement de discerner au vu des circonstances. En somme, ce sont des leçons de morale pratique que donne Molière, comparables à celles que nous offrent les fables de La Fontaine, et en effet il y a bien des analogies entre le poète comique et l'auteur des Fables ![]() En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire.Tous deux mettent en beaux vers ou en prose admirable et illustrent par des exemples variés les vérités d'expérience qui ont donné naissance aux proverbes; tous deux nous apprennent à nous conduire dans la vie, et c'est à quoi se réduit ordinairement leur rôle. On pourrait donner pour épigraphes aux comédies de Molière bien des vers de La Fontaine, ceux-ci par exemple : Ne nous associons qu'avec nos égaux.Ils conviendraient à merveille au Bourgeois gentilhomme ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() « Le théâtre de Molière, dit Jean-Jacques Rousseau, est une école de vices et de mauvaises moeurs plus dangereuse que les livres mêmes où l'on fait profession de les enseigner; » et Mercier, plus violent encore, l'accuse « de rendre la friponnerie agréable et réjouissante [...], de tourner l'honnêteté pure et simple en ridicule..., de réduire l'adultère en art [...], d'avoir été impie pour faire rire le parterre... »L'amour du paradoxe a certainement entraîné trop loin les auteurs qui s'expriment ainsi, mais on ne saurait nier qu'il y a dans leurs déclamations mêmes une part de vérité, surtout si l'on persiste à faire de la comédie un art d'enseigner la vertu. Mais si l'on veut bien assigner au poète comique un rôle plus modeste, si l'on voit en lui, d'une part, un peintre à la façon de Teniers, un caricaturiste même, et si, d'autre part, on lui reconnaît le droit de donner à l'occasion des leçons de bienséance et de morale utilitaire, la plupart des objections que l'on fait, au nom de la morale, aux comédies de Molière tombent d'elles-mêmes. Il n'écrivait pas pour l'enfance, et ses oeuvres, qu'il ne dédiait pas comme La Fontaine à Mgr le Dauphin, n'étaient pas dans sa pensée ce qu'on appellera plus tard des berquinades. Il ne songeait nullement à devenir un auteur classique au même titre que Térence, et ne prévoyait pas qu'il serait un jour expliqué dans les collèges, voire même - quelle audace! - dans les lycées de jeunes filles. Il s'adressait exclusivement aux gens du monde qui ont la passion du théâtre, à ceux qui le fréquentent sans tenir compte des anathèmes prononcés par l'Eglise ![]() |
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