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00 N, 84 00 W |
Le Costa Rica
est un Etat d'Amérique centrale, situé entre
le Nicaragua et le Panama,
et baigné par l'Océan Atlantique (mer
des Caraïbes) et l'Océan Pacifique.
Cette république démocratique doit son nom
à la richesse en or des Indiens lors de la conquête
espagnole. D'abord province du Guatemala, elle fit partie de l'Amérique
centrale (1821), se constitua en Etat (1824), puis en république
indépendante (1838). Aujourd'hui, le Costa Rica se divise administrativement
en 7 provinces (provincias; singulier : provincia) : Alajuela,
Cartago, Guanacaste, Heredia, Limon, Puntarenas, San José. La capitale
du Costa Rica est San José. Les autres
villes importantes sont : Cartago, Limon, Alajuela et Puntarenas. Total
de la population : 4.25 millions d'habitants pour une superficie de 51,100
km².
Côtes
et îles.
Côte de la mer des Caraïbes.
La côte septentrionale est peu accidentée,
depuis le delta de San Juan jusqu'aux abords de la baie de Chiriqui; signalons
le mont Parasmina, la pointe Blanca, l'excellent port de Limon, les pointes
Coaita et Carreta.
Côte de l'océan Pacifique. Nous
trouvons d'abord le golfe Papagayo, fermé au Sud
par le cap Elena, les îles Murcielagos, la petite baie de Culebra, les
pointes Gordo, Velas, Peligro, Hermoso, Caldera et Blanco, ces dernières
sur la vaste presqu'île de Nicoya formée par
le profond golfe de Nicoya qui s'enfonce de 90 km, dans les terres ce golfe
a environ 12 km de large, d'excellents mouillages, quelques îles
dont celle de Chira; c'est un port naturel qui peut rivaliser avec celui
de San Francisco; on y trouve les petits ports de Puntarenas (Punta Arenas)
et de Caldera. Le long de la côte nous apercevons ensuite la baie de Puerto
Herradura, la Punta Mala, l'anse de Boca Brava, la baie de Corgnada et
l'île Cano avant d'arriver à la presqu'île qui ferme le beau golfe Dulce
(75 km sur 20 à 30 de large). Au Sud de la presqu'île sont les pointes
Llorena, Salsipuedes et Matapalo.
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Paysage
montagneux du Costa Rica, près de San José.
Orographie.
La configuration physique du Costa-Rica
est celle d'un plateau ou d'une haute terre adossée
à une double crête de montagnes qui s'abaissent
vers les plaines riveraines des deux océans. Les
deux crêtes de montagnes ont une hauteur moyenne de 2000 m; elles n'ont
guère de cols; des contreforts les relient l'une à l'autre, séparant
les vallées fluviales. La cordillère est couverte d'épaisses forêts;
ses plus hautes cimes sont volcaniques; le Costa-Rica possède plusieurs
volcans
encore en activité. En partant du Sud, on trouve successivement le Pico
Roblado (2110 m) le Nemu ou Pico Blanco, cône trachytique de 2942 m, deux
volcans, le pic d'Ujum (2650 m), la Montaña Dota (2400 m) qui domine le
plateau de San José. A ce massif se raccordent au Nord les cerros de las
Cruces, Ã l'Est le Cerro Chirripo (3810 m) point culminant du Costa Rica,
à l'Ouest la cordillère de Candelaria qui aboutit au bord oriental du
golfe de Nicoya au volcan de Herradura (1400 m).
Au Nord du plateau de San José se dressent
dans la région de Cartago deux volcans encore actifs, les points culminants
du Costa Rica : le Turialba (3459 m), toujours couronné de vapeurs et
l'Irazu ou volcan de Cartago (3505 m). Au Nord-Ouest s'alignent d'autres
volcans : le Barba (2652 m), le volcan de Poas (2711 m) ou Votos, riche
en soufre; ceux de Tenorio et Miravalles (1432 m) entouré de geysers (hornillos)
sont isolés; de même ceux de Rincon de la Vieja, très actif, et d'Orosi
(1585 m) qui sont voisins de l'océan Pacifique.
Le plateau compris entre les volcans du Nord et la cordillère méridionale
a une altitude de 1200 à 1600 m; c'est lecentre de la République; lÃ
se concentre presque toute la population. Le plus haut point habité est
la ferme San Juan à 2700 m d'altitude, sur les pentes de l'Irazu.
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Carte
du Costa Rica. Source : The
World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte détaillée).
Hydrographie.
Le Costa Rica n'a pas de cours
d'eau important; il y a trop peu de place entre la montagne
et la mer, et l'axe montagneux étant à peu près
parallèle au rivage, chaque torrent va directement à la mer sans qu'il
puisse se former de bassin étendu. Sur le versant de l'Atlantique
coulent, Ã partir du Sud, le Tilorio et le Tiliri arrosant la plaine de
Talamanca; ce dernier est navigable et a jusqu'Ã 1600 m de large; les
rios Matina, qui fertilise une plaine bien cultivée, Pacuas et Reventazon
sont insignifiants. De la chaîne volcanique descendent des affluents du
San Juan, le San Carlos et le Sarapiqui ou Sucio, sujets à des crues terribles,
et souvent navigables sur leur cours inférieur; le rio Frio, qui se jette
dans le lac de Nicaragua, a le même régime. Les principaux tributaires
de l'océan Pacifique sont le rio Grande
qui vient du Pico Blanco, celui qui vient du plateau de San José et a
de nombreux rapides, et le Tempisque ou Salto de Nicoya; ils ne sont pas
utilisables pour la navigation.
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Situé
dans la partie centrale du pays, le volcan Arenal est toujours actif.
Climat.
Le climat du Costa Rica est naturellement
très différent selon les altitudes. Dans les
plaines généralement marécageuses qui bordent
les rivages, la température est élevée (+25 °C à +30 °C en moyenne).
Sur le plateau où presque toute la population est groupée, le climat
est tempéré; à San José, la moyenne est de +24 °C; en quinze années,
jamais le thermomètre n'a atteint + 30 °C et jamais il n'est descendu
au-dessous de- +11,75 °C. En effet, comme on est dans la zone tropicale,
les oscillations de température sont minimes.
Il pleut au moins la moitié des jours
de l'année, souvent davantage. La saison des pluies
commence en avril et se prolonge jusqu'Ã la fin de novembre. La pluie
tombe en général dans l'après-midi. Les orages déchaînés par le vent
du nord marquent la fin de la saison pluvieuse. Le versant atlantique reçoit
beaucoup plus d'eau que le versant pacifique, les vents alizés
la lui apportant directement; ainsi s'explique la plus grande abondance
d'eau de ses torrents. Ce que nous venons de dire s'applique à ce versant.
Sur l'autre, l'ordre des saisons est différent; il pleut beaucoup de décembre
à mars.
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Sabine
Bernert, Costa-Rica,
rencontres au dernier jardin d'Eden, Timée-éditions, 2010.
- Imaginez une cordillère centrale qui plonge
dans les eaux du Pacifique à l'ouest et dans celle de la mer des Caraïbes
à l'est. Dans cette nation paisible, l'une des seules au monde à ne pas
entretenir une armée, se niche l'ultime paradis vert. Au Costa Rica où
se succèdent jungle luxuriante, fonds sous-marins d'exception et plages
paradisiaques, l'homme tutoie le jardin des délices. Sabine Bernert nous
entraîne à la découverte d'une faune unique au monde. Pumas, dauphins,
capucins, paresseux, chauve-souris vous ouvrent les portes du dernier Eden.
Dans leur sillage, vous croiserez ceux qui oeuvrent à leur sauvegarde,
inconditionnels gardiens des derniers sanctuaires. C'est à ces hommes
et à ces animaux que Sabine Bernert a décidé de donner la parole, tout
en capturant les fantastiques images qui ponctuent son périple. Elle nous
ouvre également le carnet d'adresses essentiel au périple de celui qui
souhaite, quelques jours, côtoyer le paradis. |
Un
singe du parc Manuel Antonio, au Costa Rica. Images
: The World Factbook.
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