|
. |
|
|
![]() |
![]() |
Les premiers habitants
du Chili appartiennent à deux populations
distinctes, les Araucans ou Araucaniens![]() ![]() ![]() ![]() L'Espagne De 1879 à
1883, lors d'une guerre, dite Guerre du Salpêtre, conduite
contre la Bolivie |
||
![]() |
Yupanqui, inca
du Pérou![]() ![]() ![]() « Rassasie-toi de cet or dont tu fus si affamé. »Le vice-roi du Pérou ![]() ![]() En 1578 l'amiral anglais Drake vint livrer la ville de Valparaiso au pillage; sir Thomas Cavendish, qui tenta une nouvelle descente dans cette ville, en 1586, en fut repoussé. La guerre d'extermination contre les Araucans continua avec des alternatives de succès et d'insuccès. Sous l'administration de Alonso de Rivera (1600-1604), les Araucans détruisirent de fond en comble Villarica, Angol, l'Impériale, Valdivia, Santa-Cruz, Chillan et Conception. Un traité de paix (1640) fut signé à Quillen entre les Araucans et les Espagnols. En 1600 l'amiral hollandais Olivier van Noort fit une descente sur les côtes du Chili pour y détruire l'influence espagnole. Il y remporta d'importants succès. Les Hollandais, commandés par Spilbergen, reparurent sur les côtes chiliennes en 1615. La paix de Quillen fut rompue en 1655. Les hostilités continuèrent sans interruption jusqu'en 1724, époque du traité de Negrete. De 1742 à 1746, don José de Manso fit élever les villes de Copiapo, Aconcagua, San Jose de Lagroño, Mellipilla, Rancagua, San Fernando, Curico, Talca, à l'effet de rassembler les Indiens soumis et de les gouverner plus aisément. En 1766, don Antonio Guilly Gonzaga, ayant voulu obliger les Araucans à se bâtir aussi des villes et à s'y retirer, la guerre éclata de nouveau. Les Araucans firent
des prodiges de valeur sous la conduite de Curignancu qui imposa la paix
aux Espagnols; les traités de Quillen
et de Negrete furent rétablis et les Araucans eurent à Santiago
un ambassadeur chargé de les représenter. En 1787, Ambroise
O'Higgins, un des meilleurs administrateurs espagnols, était gouverneur
général du Chili; il fut très regretté des
Chiliens lorsqu'il fut appelé à la vice-royauté du
Pérou La période de 1810 à 1818 est celle de l'émancipation. Elle commença par l'acte d'indépendance du 18 septembre 1810. Elle comprend l'histoire des exploits des fondateurs de la République du Chili, parmi lesquels figurent les Carrera, Bernardo O'Higgins, San Martin, le vénérable don Manuel Blanco, l'amiral Cochrane. Le général O'Higgins conserva le pouvoir six ans (1817-1823). Le projet de constitution de 1814 et de la constitution de 1818 n'ayant pas satisfait la majorité du pays, le directeur général octroya la constitution de 1822. La guerre de l'indépendance terminée définitivement en 1826, le Chili put désormais consacrer toutes ses forces à son administration. La constitution de 1828 fut l'oeuvre du parti libéral; elle organisait pour la première fois la République; mais les conservateurs qu'il mécontenta réussirent à la remplacer par celle du 25 mai 1833. Cette constitution a valu au pays de longues années de paix et de travail. Les deux administrations que dirigea le général don Joaquin Pinto, de 1831 à 1841, développèrent les nouvelles institutions sans que la paix et la tranquillité publique eussent jamais été troublées. Elles organisèrent les finances publiques et le crédit national, en faisant apprécier le gouvernement du Chili dans ses relations extérieures. Les deux présidences
du général don Manuel Bulnes (1841-1851) qui venait de terminer
avec succès la campagne du Pérou Ce gouvernement pratiquait
un libéralisme encourageant et ouvrait l'accès du pays aux
capitaux et aux bras étrangers. Il encouragea la colonisation allemande
dans le sud du pays. Pendant les deux périodes gouvernementales
de don José Joaquin Perez (1861-1871), la voirie fut améliorée
et l'organisation des télégraphes perfectionnée; la
tolérance religieuse, qui dominait dans les coutumes, fut consacrée
par les lois. En 1865 eut lieu un conflit avec l'Espagne Sous l'administration
de don Anibal Pinto, le développement matériel du Chili fut
entravé par une grave crise économique. Le congrès
fut obligé de réduire de 21 à 16 millions le budget
des dépenses publiques. Heureusement le succès de l'exploitation
des gisements salpêtriers et miniers découverts en 1876 au
Nord de la province d'Atacama fournit de nouvelles ressources au trésor.
En avril 1879, le président don Anibal Pinto dut, après avoir
occupé le port de Antofagasta, déclarer la guerre aux républiques
alliées du Pérou Sous le gouvernement
de don Domingo Santa Maria l'institution du mariage civil et des registres
de l'état civil, et le régime des cimetières publics
furent conçus dans un esprit d'égalité; les différends
avec la République argentine Sous l'administration de don José Manuel Balmaceda, inaugurée le 18 septembre 1886, la République a continué à jouir de la tranquillité intérieure et d'une entente amicale avec les pays étrangers. La conversion de la Dette extérieure a été faite dans des conditions très avantageuses pour le crédit de la République; la colonisation a reçu un essor, tandis que l'enseignement s'est amélioré et développé grâce à la construction d'un grand nombre d'écoles. Des contrats se montant à la somme de 3 517 000 livres sterling ont été passés avec le représentant d'un syndicat nord-américain pour la construction de 969 kilomètres de lignes de chemin de fer; la canalisation de la rivière Mapocho, qui traverse la capitale, et la construction d'un institut exclusivement destiné aux élèves internes ont été commencés; la garde nationale a été réorganisée; une nouvelle cour de justice a été instituée à Talca; des juges ont été nommés dans les départements qui n'en possédaient pas; des écoles professionnelles de jeunes filles ont été fondées et le Chili a adhéré à la convention postale universelle de Lisbonne. Le président
Balmaceda, élu en 1886, était, en 1891, au terme de son mandat,
quand le Congrès prit ombrage d'un candidat présenté
par lui pour la présidence et fomenta une révolution; elle
dura sept mois et se termina par la victoire des congressistes sur les
troupes balmacédistes. Le Congrès nomma alors président
l'amiral Jorge Montt ( le 18 septembre 1896). Des difficultés
de frontières, entre le Chili et la république Argentine Jorge Montt arriva
à l'expiration de ses pouvoirs, sans que des incidents graves aient
marqué sa présidence. Son successeur, Frederico Errazuriz,
fils d'un ancien président, n'arriva à la présidence
qu'à une faible majorité; le fractionnement des partis rendit
le gouvernement très instable, et de nombreux ministères
se succédèrent. Le 18 septembre 1901, le peuple confia le
pouvoir exécutif à German Riesco, beau-frère d'Errazuriz,
qui, en suivant une politique pacifique, évita des conflits avec
le Pérou La partie centrale du Chili a été victime, en août 1906, d'une terrible catastrophe séismique, sans précédent dans cette région pourtant à maintes reprises éprouvée par les tremblements de terre. Le 16 août, dans l'après-midi, une série de secousses, orientées de l'Est à l'Ouest, ont détruit presque complètement Valparaiso - notamment la partie basse de la ville, aux environs du port, où se produisit un terrible raz de marée - et fortement endommagé Santiago, Talca, etc. Entre 1891 et 1973, une série de gouvernements élus se sont succédés. En 1970, l'arrivé au pouvoir de Salvador Allende et de son gouvernement de gauche a le malheur de déplaire aux Etats-Unis et aux grands propriétaires et industriels chiliens. Il est renversé en 1973 par un coup d'État militaire dirigé par le général Augusto Pinochet et soutenu par la CIA. Cette dictature durera jusqu'à jusqu'à l'investiture d'un président démocratiquement élu, en 1990. Les réformes économiques, maintenues de manière constante depuis cette époque, ont contribué à une croissance régulière, réduit les taux de pauvreté de plus de moitié et aidé à garantir l'engagement du pays envers un gouvernement démocratique et représentatif. Le Chili assume de plus en plus des rôles de leadership régional et international dignes de son statut de nation stable et démocratique. (GE / NLI).
|
. |
|
|
||||||||
|