|
. |
|
Preahreacheanacha Kampuchea |
13 00 N, 105 00 E |
Le Cambodge,
superficie 181,040 km², population
14,5 millions d'habitants (2009) . est un Etat d'Asie
du Sud-Est, dans la péninsule indochinoise.
Sa longueur est de 500 km du Nord-Est au Sud-Ouest et sa plus grande largeur
est d'environ 225 km. Le pays est une monarchie
constititutionnelle, divisée administrativement en 20 provinces (khaitt)
et 4 municipalitées (krong). la capitale est Phnom
Penh. Autres grandes villes : Battambang, Kompong Chhnang, Kompong
Cham, etc.
Les divisions administratives du Cambodge
Le Cambodge est borné au Nord par le Laos et la la Thaïlande, à l'Ouest par la Thaïlande, à l'Est et au Sud-Est par le Vietnam, au Sud-Ouest par le Golfe de Thaïlande. Les côtes, longues de 443 km , présentent deux grandes baies,celle de Kompong-Som et celle de la Table, le long desquelles se trouvent de plusieurs îles dont les principales sont l'île Kong (Kas Kong), l'île Rong (Kans Rong), l'île Kong-Sam-Lem, les petites îles Tangouala et l'île Trone ou Quan Phu-Quoc, la plus considérable de toutes, mais qui appartient au Vietnam. Le
régime des eaux.
Carte du Cambodge. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte plus détaillée). Là , au point que l'on nomme les Quatre-Bras, ou Chadô-Mulhk en cambodgien, prenant la direction du il se partage en deux branches principales, qui sont le fleuve Antérieur à l'Est et le fleuve Postérieur à l'Ouest. Ces deux branches atteignent bientôt la frontière du Vietnam (Basse-Cochinchine) et parcourent ce pays où, après s'être subdivisées en un grand nombre de bras secondaires, au nombre desquels sont six embouchures principales, elles finissent par porter leurs eaux dans la mer de Chine, après avoir donné naissance à un vaste delta qui s'agrandit chaque année. Mais ce n'est pas lit le système complet des eaux du Mékong. A Pnom-Penh se détache du fleuve, dans la direction du une nouvelle branche qui, sur les confins de la Thaïlande, s'étale en un grand lac fusiforme, le Tonlé-Sap, long de 120 kilomètres, large eu moyenne de 25 kilomètres et formant un réservoir naturel où les eaux viennent s'amasser pendant les crues du Mékong. La branche qui aboutit au Tonlé-Sap porte le même nom que ce lac. Sur tout son parcours, elle est eu communication avec des sortes de fossés naturels par lesquels les eaux pénètrent à des distances considérables. Dans les deux parties du Cambodge contiguës aux rives de ce lac, des fossés de même nature, en nombre considérable, partent aussi du Tonlé-Sap et lui servent d'émissaires. Toutes ces eaux, à savoir celles du lac, de la branche qui s'y rend, du fleuve Antérieur et du fleuve Postérieur, sont les derniers vestiges d'un grand golfe qui occupait naguère presque toute la surface du Cambodge et de la basse Cochinchine. Les sédiments charriés par le Mékong, comblant peu à peu ce golfe, l'ont converti en terre ferme. Le régime fluvial du Mékong nous donne
une idée de ce qui se passa en France dans le
Bassin parisien au début de l'époque géologique actuelle. Alors la Seine
se rendait à la mer par un grand nombre de bras dont plusieurs de ses
affluents actuels dessinent ancien lit. Quelques-unes de ces branches présentaient
ce singulier phénomène que leurs eaux coulaient alternativement en sens
contraire; de sorte que, suivant les saisons, la partie d'amont devenait
la partie d'aval, et réciproquement. Un état de chose s'observe pour
le diverticule qui va de Pnom-Penh au lac Tonlé-Sap : de juin à septembre,
les eaux coulent de Pnom-Penh vers le lac dont elles augmentent considérablement
l'étendue; et d'octobre à février, le lac se vide par le reflux en sens
contraire de la masse liquide qu'il contient. A la fin de la saison
sèche, il n'a plus en moyenne que 1 mètre à 1,50 m de profondeur. Il
est alors peuplé d'une multitude innombrable de
poissons
qui sont l'objet d'une pêche si fructueuse qu'elle constitue la principale
ressource alimentaire des populations.
Sur le Tonlé-Sap. Pendant l'époque des inondations, c'est-à -dire tant que le lac continue à se remplir, les nombreuses tranchées qui en sont les dérivations ont aussi des crues considérables, et la majeure partie du Cambodge se trouve plus ou moins submergée. Puis vient le mouvement des eaux en sens opposé et, à mesure qu'elles se retirent, elles laissent çà et là des mares, des étangs, des lacs temporaires, des marais. Ce régime exceptionnel apporte la fertilité dans toutes les terres composées du limon que les eaux ont déposé, et ce limon va sans cesse en augmentant d'année en année. Le
relief du sol.
Au Nord et à l'Est du Tonlé-Sap, il existe un massif, le Pnom-Dangrék, qui est une succession de plateaux dont les flancs méridionaux peuvent être comparés à des falaises escarpées. Au Sud du Tonlé-Sap, tout l'angle Sud-Ouest
du pays est couvert de massifs de collines boisées, parmi lesquelles on
remarque : le Pnom-Bek (colline de fer), le Pnom-Pacri, le Battheay, le
Phnum Aoral, point culminant du Cambodge, qui atteint l'altitude de1810
m. Cette région montueuse est limitée à l'Est par la chaîne de l'Eléphant
qui atteint le rivage vis-à -vis de l'île de Phu-Quoc.
La plaine cambodgienne est très étranglée à la hauteur de Kompong-Chhnang, car en cet endroit le massif montagneux du Sud-Ouest s'avance jusqu'au Tonlé-Sap qui le traverse; puis les monts se continuent sur la rire septentrionale où ils forment les sommets du Pnom-Néang-Kangrvy. Le
climat.
Un champ de lotus, au Cambodge. Photos : © Angel Latorre, 2008. Les
régions naturelles du Cambodge.
1° La bande fertile des rives du fleuve, comprise entre les deux berges de celui-ci et occupant l'espace enserré entre le fleuve Antérieur et le fleuve Postérieur. Sa largeur est partout peu considérable; mais c'est la portion la plus peuplée du territoire. Elle offre une suite presque ininterrompue de villages et de maisons isolées. C'est sur ce terrain du Pléistocène que l'on cultive surtout le coton, le mûrier, l'indigo, le tabac, etc. 2° Chaque côté de la bande précédente
est entouré en bordure d'une nouvelle bande, la bande noyée. Celle-ci
est parsemée de lacs, d'étangs, de marais,
et sa végétation consiste en nénuphars, en plantations
de sésame, de pêchers, etc.
4° En continuant à s'éloigner du fleuve, on arrive dans la zone des plateaux peu ou pas inondée, revêtue de forêts dans lesquelles abondent les arbres à huile et à laque. Pendant la saison sèche, cette quatrième zone est souvent ravagée par des incendies. 5° Enfin, la dernière zone est celle des montagnes, presque entièrement boisée et où se récoltent la gomme-gutte, la vanille, le cardamome, les bois résineux, les bois de teinture, etc. Les
ressources minérales.
La
faune du Cambodge.
|
. |
|
|
||||||||
|