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Jules Favre

Gabriel-Claude Jules' Favre est un homme politique et avocat français, né à Lyon le 21 mars 1809, mort à Versailles le 28 janvier 1880. Fils d'un commerçant de Lyon dont la famille était originaire de la Savoie, il se destina de bonne heure au barreau et, après de brillantes études classiques, vint faire son droit à Paris (1826), où il assista et prit personnellement part à la révolution de Juillet. Il retourna vers la fin de 1830 dans sa ville natale, où les opinions républicaines qu'il émit dans le journal le Précurseur lui valurent une poursuite en cour d'assises suivie d'acquittement et où, comme avocat, il gagna, dès ses débuts, une notoriété qui ne fit que grandir. Grâce à une puissance de travail et de volonté inouïe, Jules Favre parvint, en quelques années, à dompter et à assouplir un organe d'abord un peu rebelle, acquit une facilité de parole merveilleuse et, jeune encore, fit admirer cette éloquence académique et pure, relevée d'ironie et de sarcasme, à laquelle il dut tant de triomphes dans sa longue vie oratoire. Après avoir défendu, au bruit de l'émeute qui ensanglantait Lyon (1834), les ouvriers mutuellistes poursuivis pour association illicite, il prit part, en 1835, devant la cour des pairs, au grand procès des accusés d'avril, dont il soutint presque seul la charge écrasante durant près de trois mois et au cours duquel il eut maintes fois l'occasion de faire sa profession de foi politique.

Encouragé par les suffrages de l'opinion publique, il se fit bientôt inscrire au barreau de Paris (1836) et y prit rapidement une place considérable. Le nombre de causes civiles, criminelles ou politiques, qu'il plaida depuis cette époque jusqu'à 1848, est tel qu'il ne semble pas qu'il pût lui rester le temps d'écrire. Cependant on le voit, en 1837, entreprendre une grande Biographie contemporaine, trois ans plus tard fonder avec George Sand et Anselme Petetin le journal La Mode, collaborer très activement au Droit, au Monde et au National. Quand la révolution de Février éclata, il était mûr depuis longtemps pour la vie publique. Attaché comme secrétaire général au ministère de l'Intérieur sous Ledru-Rollin, c'est lui qui rédigea les vigoureuses circulaires adressées par ce dernier aux commissaires du gouvernement provisoire dans les départements, et il en revendiqua hautement la responsabilité. Elu représentant de la Loire (le septième sur onze, par 34,260 voix) à l'Assemblée constituante, il se hâta de renoncer à ses fonctions administratives. Il est vrai que, fort peu après, il accepta le sous-secrétariat d'Etat des Affaires étrangères. Mais il s'en démit le 2 juin, à la suite de l'insuccès du rapport dont il avait été chargé par la commission chargée d'examiner la demande de poursuites contre Louis Blanc pour sa conduite pendant la journée du 15 mai (ce rapport concluait aux poursuites).

Très fermement républicain, mais fort éloigné du radicalisme et surtout du socialisme, Jules Favre s'associa dans l'Assemblée constituante à certains votes de la droite (notamment en ce qui concernait les attroupements, les clubs, les incompatibilités, l'impôt du sel, etc.). En revanche, il se prononça comme la gauche contre le cautionnement des journaux, contre la peine de mort, pour l'impôt progressif. Après l'élection du 10 décembre, il combattit de toutes ses forces la politique de l'Elysée et, après avoir eu la naïveté de voter les premiers crédits pour l'expédition romaine, protesta hautement contre la perfidie de Louis-Napoléon, qui l'avait détournée de son but en attaquant une République. A l'Assemblée législative, où il entra par suite d'une élection partielle comme représentant du Rhône, il fut, avec Michel de Bourges, l'orateur le plus puissant du parti républicain. Infatigable, toujours sur la brèche, il ne put être réduit au silence que par le coup d'Etat du 2 décembre 1851, contre lequel il essaya, avec plus de courage que de bonheur, de réagir, en organisant, avec Victor Hugo, Schoelcher et quelques autres de ses collègues, la résistance dans les rues de Paris.

Après le triomphe de Louis-Napoléon, la proscription dont il était menacé lui fut épargnée grâce à l'intervention du conseil de l'ordre des avocats, qui obtint du garde des sceaux qu'il ne serait pas inquiété. Elu membre des conseils généraux du Rhône et de la Loire, il refusa le serment prescrit par la nouvelle constitution et rentra dans la vie privée (1852), d'où il ne devait sortir que six ans plus tard. Il reprit sa place au barreau où, à côté de Berryer vieilli et fatigué, il occupa bientôt et sans conteste la première place. Aussi fut-il élu bâtonnier de l'ordre à Paris en 1860 et obtint-il sans peine, l'année suivante, le renouvellement de son mandat. Mais, à cette époque, il avait déjà depuis quelque temps reparu avec éclat sur la scène politique. Les procès de l'Opéra-Comique (1853) et du capitaine Doineau (1857), où il avait joué comme avocat un rôle important, avaient ramené vers lui l'attention du grand public.

Sa candidature à la députation, posée à Lyon en 1857, avait, malgré la pression administrative qui paralysait alors la liberté, réuni sur son nom, sans lui donner la majorité, un nombre considérable de suffrages. En février 1858, son plaidoyer retentissant dans l'affaire Orsini fit de lui, pour quelque temps, l'homme le plus populaire de Paris. Aussi fut-il envoyé fort peu après par les électeurs de la Seine au Corps législatif, où il fut, jusqu'en 1863, le chef de ce vaillant groupe des Cinq, dont la brillante et tenace opposition à l'Empire provoqua en France le réveil de l'opinion libérale et républicaine.

Après avoir applaudi à la révolution italienne déchéance avec tant d'inconséquence par l'auteur de l'expédition romaine de 1849 et qui devait lui être si funeste (1859-1860), il fit un merveilleux usage du décret du 24 novembre 1860 qui, en rétablissant le droit d'adresse, donnait au Corps législatif, jusque-là privé de toute initiative, la faculté d'exprimer au moins une fois chaque année, et publiquement, son avis motivé sur la politique intérieure et extérieure du gouvernement impérial. Pendant les sessions de 1861, 1862, 1863, ses discours sur la liberté individuelle, la liberté de la presse, la liberté de réunion, la question romaine, les affaires de Pologne et surtout l'expédition du Mexique, dont il dévoila avec une vigoureuse netteté les inavouables mobiles, eurent dans toute la France un immense retentissement.

De là résulta un mouvement d'opinion qui, lors des élections générales du 31 mai 1863, lui valut un double triomphe à Paris et à Lyon, et, aux élections complémentaires de 1864, fit entrer au Palais-Bourbon, à côté de Marie et de Garnier-Pagès, ex-membres du gouvernement provisoire, les chefs des anciens partis, Thiers et Berryer. Ceux-ci rivalisèrent d'éloquence avec Jules Favre pour saper et renverser le second Empire. 

Son rôle et son influence se trouvèrent, par suite, un peu amoindris à partir de cette époque, bien que son zèle pour la liberté (le Moniteur en fait foi) ne se ralentit nullement. Il joua comme avocat le principal rôle, tant en première instance qu'en appel, au procès des Treize (1864), poursuivit avec éclat au Corps législatif sa campagne contre le régime issu du Deux-Décembre, se fit remarquer notamment dans les discussions relatives à la Pologne et au Danemark (1864), aux coalitions d'ouvriers (1864), aux affaires d'Allemagne et du Luxembourg (1866-1867), aux libertés intérieures (1864-1868), à l'Algérie (1868) et fut l'adversaire le plus infatigable du ministre d'Etat Rouher, comme il avait été jadis celui de son prédécesseur Billault. L'Empire, grâce à lui et à ses amis, se désagrégeait, se dissolvait peu à peu, commençait à s'abandonner lui-même.

Une nouvelle loi sur la presse lui permit de fonder, en 1868, avec ses collègues Ernest Picard et Hénon, le journal l'Electeur (plus tard l'Electeur libre), qui eut quelque temps un grand succès, mais dont les hardiesses ne tardèrent pas à être dépassées de beaucoup. Il s'était formé depuis quelques années une génération nouvelle,
dont les chefs, jeunes, ardents (Rochefort, Gambetta, par exemple), gagnaient rapidement en popularité, à force d'audace et d'intransigeance vis-à-vis de l'Empire, ce que perdaient les vieux lutteurs parlementaires de 48, un peu refroidis par l'âge et les désillusions.

Le socialisme, durement traité par la Seconde République, commençait à relever la tête. La liberté philosophique revendiquait aussi hautement ses droits. Jules Favre, qui venait d'être admis à l'Académie française en remplacement de Cousin, avait, dans son discours de réception (23 avril 1868), fait une profession de foi nettement spiritualiste et antiradicale. On peut dire que de ce jour date le déclin de son autorité personnelle dans le parti républicain français. Aux élections générales de 1869, il commit, par excès de confiance en lui-même, la faute de laisser poser à la fois dans une quinzaine de circonscriptions sa candidature à la députation. Il ne fut tout d'abord élu nulle part, et, s'il finit par triompher an second tour de scrutin (novembre 1869), dans la 7e circonscription de Paris, où il avait pour concurrent Henri Rochefort, ce ne fut que grâce à l'appui manifeste d'un certain nombre de conservateurs, qui aimèrent mieux voter pour lui que pour l'auteur de la Lanterne.

Cependant, son énergique attitude vis-à-vis du ministère Ollivier (1870) et le souvenir des efforts qu'il avait faits avec Thiers pour empêcher la déclaration de guerre à la Prusse, lui valurent, au moment de la chute de l'Empire, un regain de popularité. A la nouvelle du désastre de Sedan (La guerre de 1870), Jules Favre demanda formellement au Corps législatif « la déchéance de Louis-Napoléon Bonaparte et de sa famille et la nomination d'une commission de gouvernement ayant pour mission expresse de résister à outrance à l'invasion et de chasser l'ennemi du territoire ». Quelques heures plus tard, le peuple envahissait le Palais-Bourbon; le Corps législatif était dissous et le gouvernement de la Défense nationale s'installait à l'Hôtel de ville (4 septembre 1870). Jules Favre en fut élu vice-président (la présidence était exercée par le général Trochu) et se fit attribuer le ministère des Affaires étrangères.

Il ne justifia pas, malheureusement, comme homme d'Etat, les espérances qu'il avait fait concevoir à son parti comme orateur d'opposition. Sans doute on ne peut lui reprocher l'engagement téméraire qu'il prenait au nom de la France, dans sa fameuse circulaire du 6 septembre, de ne céder « ni un pouce de notre territoire ni une pierre de nos forteresses ». Le pays tout entier y applaudit et ne lui aurait pas permis, à cette époque, de parler autrement. Il ne pécha aussi que par naïveté en allant à Ferrières (18-19 septembre) proposer la paix moyennant une simple indemnité de guerre, à Bismarck qui, dès cette époque, lui signifia l'immuable résolution de la Prusse de ne la faire que contre la cession de l'Alsace-Lorraine, et en envoyant dans toute l'Europe, à la poursuite d'alliances irréalisables, Thiers qui ne travailla, en somme, efficacement, que pour lui-même (septembre-octobre 1870).

Il commit des fautes plus graves en déterminant le gouvernement de la Défense nationale à ne pas quitter Paris, où il allait être bloqué et réduit à peu près à l'impuissance, et surtout en faisant retarder indéfiniment l'élection d'une Assemblée nationale qui eût eu, en France et vis-à-vis de l'étranger, une tout autre autorité que la délégation dictatoriale de Tours et de Bordeaux. Après le départ de Gambetta pour la province, il prit par intérim le ministère de l'Intérieur, qui, pour ne pouvoir être exercé que dans les limites de la capitale, n'en était pas moins fort pénible (l'insurrection communaliste du 31 octobre, dont le gouvernement de la Défense nationale ne triompha qu'à grand-peine en est la preuve). La négociation d'armistice par laquelle Bismarck l'amusa quelque temps (lui et Thiers), échoua piteusement le 6 novembre. 

Dès lors, Jules Favre, malgré son titre, ne joua qu'un rôle assez effacé dans le gouvernement, attendant, d'une part, les armées de province qui ne venaient pas, et de l'autre ne pouvant déterminer Trochu, qui n'avait jamais cru au succès, à tenter un effort sérieux pour débloquer Paris. Il résulte de sa correspondance, et notamment d'une lettre adressée par lui à Gambetta le 21 janvier 1871, qu'il aurait bien voulu voir ce général remplacé par un autre, plus hardi et plus confiant, mais qu'il n'osa jamais prendre à cet égard une décision énergique. D'un autre côté, invité le 12 janvier 1871 à se rendre à la conférence internationale de Londres où devaient être discutées les questions relatives au traité de Paris de 1856, récemment dénoncé par la Russie, il ne voulut pas quitter la capitale, pour n'avoir pas l'air de fuir une ville bombardée et menacée des plus grands malheurs. C'était là de sa part un scrupule fort respectable sans doute, mais à coup sûr excessif et tout à fait impolitique; car il est manifeste qu'il eût pu à ce moment beaucoup mieux servir la France à Londres qu'à Paris.

Après les combats de Buzenval et de Montretout (19 janvier 1871), après l'échauffourée du 22 janvier, la douleureuse mission de traiter avec les vainqueurs lui incombait naturellement, puisqu'il était toujours ministre des Affaires étrangères. Il la remplit avec une dignité triste et touchante, mais non sans porter dans d'aussi graves affaires une inadvertance qui fut bien funeste à son pays. L'armistice du 28 janvier, qu'il conclut avec Bismarck, ne fut pas seulement fort onéreux et fort humiliant pour Paris. Il paralysa aussi et réduisit à l'impuissance la délégation de Bordeaux, au nom de laquelle (dans l'ignorance où il était de ses ressources et de la situation de ses armées) il semble qu'il n'aurait pas dû traiter. La délimitation des territoires que devaient occuper les parties belligérantes pendant la suspension des hostilités fut arrêtée sans qu'aucun représentant des armées de province eût été appelé à y prendre part, et, par une aberration inconcevable, Jules Favre oublia d'informer Gambetta que l'armée de l'Est n'était pas comprise dans l'armistice, ce qui la fit perdre tout entière en deux jours.

Bien des douleurs lui étaient encore réservées. Envoyé à l'Assemblée nationale, le 8 février 1874, par six départements (Seine, Bas-Rhin, Seine-et-Oise, Ain, Aisne et Rhône), il résigna d'abord ses pouvoirs comme membre du gouvernement de la Défense nationale. Mais Thiers, nommé chef du pouvoir exécutif de la République française (17 février), le prit pour ministre des Affaires étrangères, et il n'osa se dérober au pénible devoir de négocier avec lui les préliminaires de paix de Versailles (26 février), puis, avec Pouyer-Quertier, le traité de Francfort (10 mai) qui, comme on sait, en fut l'aggravation. Le vote de l'Assemblée qui renvoyait au ministère la pétition des évêques demandant une intervention en faveur du pouvoir temporel du pape lui servit peu après de prétexte pour résigner son portefeuille (2 août). Les chagrins politiques n'étaient pas les seuls dont il fût à ce moment accablé. Trahi par son ancien ami Laluyé, qui l'avait violemment et publiquement attaqué dans sa vie privée en révélant par la voie de la presse une situation de famille irrégulière où il s'était mis depuis bien des années, il poursuivit son diffamateur en justice et, s'il le fit condamner, ne réussit guère, en somme, qu'à donner plus d'éclat et de publicité à la diffamation (septembre 1871).

A la suite de cette triste affaire, il demeura quelque temps dans une sorte de retraite, consacrant la plus grande partie de son temps à écrire l'histoire des événements politiques auxquels il venait d'être mêlé. Cependant, il prit une part importante, en mars 1872, à la discussion de la loi relative à l'Internationale, et, en 1873, à celles qui eurent pour objet les marchés de Lyon et la transportation en Nouvelle-Calédonie. Il soutint constamment de ses votes le gouvernement de Thiers, et, après sa chute (24 mai 1873), combattit de toutes ses forces celui de l'ordre moral, contribua an renversement du cabinet de Broglie (mai 1874) et, en 1875, concourut par d'éloquents discours à l'organisation et à l'affermissement du régime républicain (V. notamment ceux qu'il prononça sur les lois constitutionnelles, sur l'état de siège, sur l'enseignement supérieur, sur la députation de l'Algérie, etc.). 

Il reparut au barreau comme à la tribune et plaida encore avec éclat de nombreuses causes, notamment celle des héritiers Naundorff en 1873 et celle du général de Wimpffen (contre Paul de Cassagnac) en 1875. Envoyé au Sénat par le département du Rhône le 30 janvier 1876, il eut encore la force de concourir à la résistance légale du parti républicain à la politique réactionnaire du 16 mai 1877. Mais après le triomphe de la cause constitutionnelle (octobre-décembre 1877), il ne parut plus que rarement au Sénat. Il souffrait d'une maladie de coeur, à laquelle il finit par succomber. Il avait épousé en 1874 Mlle Julie Velten. (A. Debidour).



En bibliothèque. - Jules Favre a laissé de nombreux écrits, parmi lesquels, sans parler d'un volume de vers de jeunesse intitulé Psyché et d'un proverbe, le Trait d'union, qui fut joué chez lui en 1865, nous citerons : De la Coalition des chefs d'atelier de Lyon (Lyon, 1833, in-8); Sixième Procès du Précurseur, plaidoyer de M. Jules Favre (Lyon, 1833, in-8); Anathème (Lyon, 1833, in-8); Affaire Ladvocat et Boullenois (Paris, 1837, in-8); la Liberté de la presse (Paris, 1849, in-8); Mémoire pour M. et Mme Mongruel, somnambules (Paris, 1850, in-8); Notes pour M.. J. de Rovère (Paris, 1852, in-8); Discours du bâtonnat, défense de Félix Orsini (Paris, 1866, in-18) Discours sur la seconde expédition de Rome (Paris, 1868, in-8); Discours de réception à l'Académie française (Paris, 1868, in-8); De l'Amour de sa profession (Paris, 1869, in-12); Ce que veut Paris, discours (Paris, 1869, in-12); les Libertés intérieures (Paris, 1869, in-18); De l'Influence des moeurs sur la littérature (Paris, 1869, in-18); Rome et la République française (Paris, 1874, in-8); le Gouvernement la Défense nationale (Paris, 1871-1875, 3 vol. in-8); Conférences et discours littéraires (Paris, 1873, in-12); Conférences faites en Belgique (Paris, 1874, in-42); Plaidoirie devant la cour d'appel de Paris pour les héritiers de feu Charles-Guillaume Naundorff (Paris, 1874, in-142); De la Réforme judiciaire (Paris, 1876, in-8). Il faut joindre à cette énumération ses oeuvres posthumes, publiées à partir de 1880 par sa veuve et ses amis Conférences et Mélanges (Paris, 1880, in-12); Discours parlementaires (Paris, 1881, 4 vol. in-8); Mélanges politiques, judiciaires et littéraires (Paris, 1882, in-8); Plaidoyers politiques et judiciaires (Paris, 1882, 2 vol. in-8).
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