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Azarbaycan Respublikasi |
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![]() 40 30 N, 47 30 E ![]() |
L'Azerbaïdjan
est un Etat d'Asie![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Administrativement, l'Azerbaïdjan est divisé en 59 rayons (rayonlar), 11 cités (saharlar) et une république autonome (muxtar respublika) : Les divisions administrative de l'Azerbaïdjan
Géographie physiqueRelief et topographie.Montagnes. Le nord de l'Azerbaïdjan est dominé par les montagnes du Grand Caucase. Ces montagnes s'étendent le long de la frontière avec la Russie et culminent au Mont Bazardüzü, qui atteint environ 4466 mètres d'altitude. Ces montagnes sont composées principalement de roches métamorphiques et sont caractérisées par des sommets escarpés et des vallées profondes. Au sud du pays, les montagnes du Petit Caucase s'étendent le long de la frontière avec l'Arménie et la Géorgie. Le point culminant de cette chaîne est le Mont Kirs, à environ 2500 mètres d'altitude. Ces montagnes sont moins élevées que celles du Grand Caucase mais présentent également des reliefs accidentés. Plaines
et plateaux.
Le plateau de Gobustan, situé au nord-ouest de Bakou, est une région aride célèbre pour ses pétroglyphes préhistoriques et ses formations géologiques uniques. Il se trouve à une altitude moyenne d'environ 200 mètres. Zones
côtières et maritimes.
Hydrographie.
L'a rivière Aras forme une partie de la frontière sud de l'Azerbaïdjan avec l'Iran et se jette également dans la mer Caspienne. Elle est moins longue que la Kura mais tout aussi importante pour la région. Lacs.
Le lac de Sarysu, situé dans le sud-ouest de l'Azerbaïdjan, est un lac salé important pour l'extraction de sel. Climat.
Le long de la côte de la mer Caspienne, on trouve un climat subtropical avec des hivers doux et des étés chauds et humides. Dans les régions montagneuses, le climat varie avec l'altitude. Les hauteurs plus élevées connaissent des températures plus froides et des chutes de neige importantes en hiver. Géologie et ressources
naturelles.
Géographie humainePopulation.L'Azerbaidjan est peuplé d'environ 10 millions d'habitants. La population a connu une croissance régulière depuis l'indépendance en 1991. Cependant, le taux de croissance a ralenti ces dernières années. La population relativement jeune, avec une proportion significative de la population ayant moins de 30 ans. Environ 55% de la population vit en milieu urbain. Les principales zones urbaines incluent Bakou, la capitale, ainsi que Ganja, Sumqayıt et Mingachevir. La capitale, Bakou, est la plus grande ville et le principal centre économique, culturel et politique. Elle abrite plus de 2 millions d'habitants. Les Azerbaïdjanais constituent la majorité de la population (environ 91%). Les principales minorités ethniques sont les Lézghiens, les Russes, les Arméniens (principalement dans le Haut-Karabakh avant le conflit), les Talyshs, les Avars et les Géorgiens. Les relations entre les groupes ethniques varient, certaines tensions existent, notamment en raison du conflit du Haut-Karabagh. Le conflit avec l'Arménie sur le Haut-Karabagh a provoqué des déplacements de populations et des tensions ethniques. L'Azerbaïdjan a connu des vagues de migration, à la fois en termes de réfugiés et de déplacements internes à cause des conflits, ainsi que de migrations économiques vers et depuis le pays. L'azéri est la langue officielle et la plus parlée. Elle utilise l'alphabet latin depuis 1991, après une période d'utilisation de l'alphabet cyrillique. Le russe est également largement compris et utilisé, surtout dans les grandes villes. Parmi les autres langues parlées, on trouve le talysh, le lezghien et le géorgien. La religion prédominante est l'Islam chiite (environ 85%), avec une minorité sunnite (environ 15%). L'Azerbaïdjan est connu pour sa tolérance religieuse et sa laïcité. Il existe de petites communautés chrétiennes, principalement orthodoxes russes et géorgiennes, ainsi que des minorités juives et baha'ies. Le système éducatif azerbaïdjanais est bien développé, avec un taux d'alphabétisation élevé. Un accent croissant est mis sur l'enseignement supérieur et les institutions techniques pour soutenir le développement économique. Le système de santé a connu des améliorations significatives, mais des disparités existent encore entre les zones urbaines et rurales. Les réformes visent à améliorer l'accès et la qualité des soins de santé. Quelques-unes des principales villes de l'Azerbaïjan
Culture. Situé au carrefour de l'Europe de l'Est et de l'Asie occidentale, sur les rives de la mer Caspienne, le pays a été influencé par les empires persan, ottoman, russe et l'Union soviétique, et possède ainsi une identité unique qui combine des éléments turcs, iraniens et caucasiens, avec une touche de modernité héritée de la période soviétique et du développement récent. Au coeur de cette richesse culturelle se trouve la langue azérie, une langue turcique étroitement liée au turc, qui sert de ciment national. La littérature azérie possède une longue et illustre histoire. Elle remonte aux poètes classiques comme Nizami Gandjavi au XIIe siècle et Fuzuli au XVIe siècle, dont les oeuvres continuent d'être célébrées. La période soviétique a vu l'émergence de nouvelles formes littéraires et l'influence de l'écriture russe, mais l'identité linguistique azerbaïdjanaise est restée forte. Le folklore et la mythologie azerbaïdjanaise sont également riches, avec des épopées comme le Livre de Dede Korkut qui racontent des histoires héroïques des peuples Oghouz. Ces récits transmettent les valeurs et les traditions de la société. La musique occupe une place primordiale dans la vie culturelle azerbaïdjanaise. Le genre le plus emblématique est le mugham, une forme de musique folklorique modale très complexe, souvent improvisée, reconnue par l'Unesco comme un chef-d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Accompagné d'instruments traditionnels comme le tar (un luth à long manche), le kamancha (une vièle à quatre cordes) et le daf (un tambour sur cadre), le mugham est à la fois une expression artistique profonde et un élément central de l'identité nationale. L'Azerbaïdjan est également le berceau de l'opéra dans le monde musulman, grâce au compositeur Uzeyir Hajibeyov, qui a fusionné la musique traditionnelle mugham avec des structures classiques occidentales au début du XXe siècle. La musique populaire et le jazz (avec des figures comme Vagif Mustafazadeh) sont également très appréciés. Les arts visuels et l'artisanat sont profondément ancrés dans la tradition. Le tissage de tapis est sans doute l'une des formes d'art les plus célèbres de l'Azerbaïdjan. Chaque région possède ses propres motifs, couleurs et techniques distinctifs, qui racontent des histoires ou symbolisent des croyances anciennes. Les tapis azerbaïdjanais sont réputés pour leur qualité et leur beauté complexe. D'autres formes d'artisanat comprennent la poterie, la bijouterie, la broderie et l'incrustation. La peinture et la sculpture modernes ont également une scène dynamique, volontiers influencées par le riche folklore et les paysages du pays, mais aussi par les tendances contemporaines. Les traditions et coutumes azerbaïdjanaises sont marquées par un fort sens de la communauté et de l'hospitalité. L'une des fêtes les plus importantes est Novrouz (le Nouvel An persan), célébré au printemps équinoxe (vers le 20 ou 21 mars). Il symbolise le renouveau, la nature et la vie. C'est une période de réunions familiales, de préparation de plats spéciaux, de feux de joie (autour desquels on saute pour se purifier) et d'autres rituels anciens. L'hospitalité est une valeur fondamentale; les invités sont accueillis chaleureusement, souvent avec du thé (toujours servi dans des verres spéciaux en forme de poire appelés armudu) et des douceurs. La gastronomie azerbaïdjanaise reflète la diversité agricole du pays et ses influences historiques. Le plov (riz) est le plat central, préparé de nombreuses façons différentes avec des viandes, des légumes secs, des fruits secs, des épices et des herbes. D'autres plats populaires incluent le dolma (feuilles de vigne, poivrons ou tomates farcis), les différents types de kebab(brochettes de viande), les soupes (comme le piti ou le dushbara) et une variété de pâtisseries comme le pakhlava et le shekerbura, particulièrement populaires pendant Novrouz. Les fruits frais, les légumes et les herbes aromatiques sont omniprésents. L'architecture azerbaïdjanaise mélange les styles historiques. On trouve des palais médiévaux, des caravansérails et des mosquées dans les vieilles villes (comme le complexe du Palais des Chirvanshahs et la Tour de la Vierge à Bakou, sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco), côtoyant des bâtiments de l'époque du premier boom pétrolier de Bakou à la fin du XIXe siècle (souvent dans des styles européens grandioses), des édifices fonctionnalistes de l'époque soviétique, et des constructions modernes audacieuses qui ont transformé le paysage urbain de Bakou ces dernières décennies (comme le Centre Heydar Aliyev de Zaha Hadid ou les Flame Towers). Economie.
Depuis les années
2000, l'Azerbaïdjan a connu une croissance économique rapide, principalement
en raison de ses ressources énergétiques. Le gouvernement a investi dans
l'infrastructure et la modernisation urbaine, en particulier à Bakou.
La modernisation rapide a entraîné une urbanisation croissante, avec
des investissements importants dans les infrastructures urbaines (transports,
logement et services publics).
En 2006-2008 l'Azerbaïdjan a connu une forte croissance économique attribuable à ses importantes exportations de pétrole, mais certains secteurs ne dépendant pas des exportations (construction, banque, immobilier) ont également connu une croissance à deux chiffres, stimulée, il est vrai par la croissance par la bonne santé du secteur des hydrocarbures. En 2011, la croissance économique a ralenti à 0,2%, en grande partie parce que la production de pétrole a atteint un plateau. Le ralentissement économique mondial, la volatilité des prix du pétrole, ont présenté des défis pour l'économie de l'Azerbaïdjan, mettant en évidence la dépendance du pays à ses exportations d'énergie et l'insufisance de ses tentatives pour diversifier son économie. Les exportations de pétrole par le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan restent le principal moteur économique, tandis que les efforts pour stimuler la production de gaz de l'Azerbaïdjan sont en cours. Toutefois, la corruption partout présente, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé et des inefficacités économiques dues à des structures de production inédéquates restent un frein à la croissance à long terme, en particulier dans les secteurs non-énergétiques. Plusieurs autres obstacles entravent le progrès économique de l'Azerbaïdjan : la nécessité d'intensifier les investissements étrangers dans le secteur non-énergétique et la poursuite du conflit avec l'Arménie sur la région du Haut-Karabakh. Le commerce avec
la Russie et les autres anciennes républiques
soviétiques Les perspectives à long terme dépendent notamment de l'évolution des prix mondiaux du pétrole, de la capacité matérielle et politique de l'Azerbaïdjan à exporter ses hydrocarbures (tracé des pipelines et des gazoducs), ainsi que sa capacité à gérer sa richesse énergétique de sorte qu'elle puisse servir d'aiguillon à la croissance des secteurs non énergétiques de l'économie. |
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