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Le monde des langues
Langues italiques anciennes
Langues latino-faliscanes Latin Latin classique, lat. vulgaire, sermo rusticus, lat.  tardif , lat.  africain, lat. hispanique, lat.  gallo-roman, lat. britannique.
Falisque.
Langues osco-ombriennes
( = Sabellique)
Langues osques
 
Osque : lucanien, bruttien, hernique, samnite

Osque septentrional : marrucin, pélignien, vestin.



Sud-picénien.
Langues ombriennes Ombrien.


Volsque, èque, marse


 PicĂ©nien, sabin, sicule.
On rangera ici, parmi les langues italiques anciennes un groupe de langues indo-europĂ©ennes parlĂ©es dans la pĂ©ninsule italienne avant l'avĂ©nement de la puissance romaine, qui a imposĂ© l'une de ces langues, le latin. 

Si l'on excepte le latin, il reste peu de témoignages écrits de ces langues. Ceux qui subsistent proviennent principalement d'inscriptions sur des monuments et des pièces de monnaie. Avec l'expansion de la République romaine, le latin est devenu la langue dominante dans la péninsule italienne, et a exercé une forte influence sur les autres langues italiques. La plupart des langues italiques ont fini par être remplacées par le latin, et certaines ont même disparu sans laisser de traces.

Ces langues Ă©taient des langues flexionnelles (les mots changeaient de forme pour indiquer leur rĂ´le grammatical), et utilisaient des cas pour marquer les relations grammaticales entre les mots dans une phrase. Les cas les plus courants Ă©taient le nominatif, le gĂ©nitif, le datif, l'accusatif et l'ablatif. 

Par exemple, en latin, le mot puer ( = garçon) peut être écrit sous différentes formes selon son utilisation dans la phrase : puer (nominatif singulier, sujet), pueri (génitif singulier, possession), puerum (accusatif singulier, objet direct), puero (datif singulier, objet indirect) et ainsi de suite.
Il existait des déclinaisons pour indiquer le genre, le nombre et le cas des noms et des adjectifs. Il y a cinq déclinaisons en latin, chacune avec un modèle de terminaison différent.

Il n'y avait pas de règles strictes pour l'ordre des mots dans une phrase. Le sens de la phrase dépend plutôt de la forme et du cas des mots.

Les systèmes verbaux avaient plusieurs formes pour exprimer les temps, les modes et les voix (trois en latin : active, passive et moyenne).

Les langues latino-faliscanes

Le latin.
Le latin était la langue principale parlée dans le Latium à l'époque romaine et a fini par devenir la langue dominante dans une grande partie de l'Empire romain.

À partir du IIIe siècle av. JC, le latin a commencé à être utilisé comme langue de communication dans l'ensemble de la péninsule italienne, donnant déjà naissance à plusieurs variantes régionales et sociales. Cette évolution, qui se continuera même au-delà ddu Moyen Âge, se reflète dans les différents stades de la langue latine, qui sont généralement divisés en cinq périodes : le latin archaïque, le latin classique, le latin tardif, le latin médiéval et le latin moderne.

• Le latin classique, dont l'usage s'étend du Ier siècle av. JC au IIIe siècle ap. JC, est considéré comme la forme la plus aboutie et la plus élaborée de la langue latine. Au cours de cette période, le latin est utilisé comme langue de littérature (Virgile, Horace, Ovide, Cicéron...), de philosophie, de droit et de science, et il est également adopté comme langue officielle de l'Empire romain.

• Au Moyen Âge, le latin continue à être utilisé comme langue de la culture et de l'érudition, mais il subit des changements importants en raison de l'influence d'autres langues, telles que le grec et les langues vernaculaires d'Europe. Le latin médiéval est caractérisé par une simplification de la grammaire et du vocabulaire, ainsi que par l'émergence de nouveaux genres littéraires, tels que les sermons et les hymnes.

• Au cours de l'époque moderne, le latin continue à être utilisé dans les domaines de la science, de la médecine, de la philosophie et du droit, mais il perd peu à peu son statut de langue de communication internationale. De nos jours, le latin est seulement étudié comme langue ancienne, ou encore utilisé dans la liturgie des églises catholiques les plus conservatrices.

Dialectes du latin.
De nombreux dialectes ont été parlés dans différentes régions de l'Empire romain. Ceux-ci-dérivaient principalement du latin vulgaire, qui était une forme plus simple et plus informelle que le latin classique et était parlée par les classes populaires. C'est de certains de ces dialectes que sont nées les langues romanes modernes. Quand aucune langue romane n'est issue d'eux, ils ont pu contribuer à enrichir d'autres langues, par exemple le copte, en Egypte, langue afrasienne dérivée de l'égyptien.. Citons parmi les principaux dialectes du latin :
• Le latin gallo-romain  Ă©tait parlĂ© dans la partie de la Gaule romaine, correspondant Ă  la France moderne. Il Ă©tait caractĂ©risĂ© par des influences celtiques. Son Ă©volution a conduit Ă  l'Ă©mergence des langues d'oĂŻl, parmi lesquelles le français.

 â€˘ Le latin hispanique Ă©tait parlĂ© dans la PĂ©ninsule ibĂ©rique (Espagne et  Portugal modernes) et au Sud de la France actuelle. Il Ă©tait caractĂ©risĂ© par des influences celtiques, ibĂ©riques et basques, et a finalement Ă©voluĂ© pour donner les langues d'oc, le catalan et les langues ibĂ©riennes, parmi lesquelles l'espagnol.

• Le latin dalmate était parlé en Dalmatie (Croatie moderne) et était caractérisé par des influences illyriennes. Il a finalement évolué en un dialecte distinct appelé le dalmate.

Citons encore : le latin africain, qui Ă©tait parlĂ© en Afrique du Nord, le latin Ă©gyptien, le latin britannique, etc. 

Le falisque.
Le falisque Ă©tait  parlĂ© dans la rĂ©gion de Falerii Veteres (auj.  Civita Castellana), une ville situĂ©e au nord du Latium. Il est connu principalement Ă  partir de quelques centaines de courtes inscriptions. Ses caractĂ©ristiques prĂ©cises sont difficiles Ă  dĂ©terminer. On sait, toutefois, qu'il avait un système de dĂ©clinaison et de conjugaison qui le rapprochait du latin. Deux dialectes falisques ont, par ailleurs, Ă©tĂ© identifiĂ©s : 

• Le fescennin (du nom, semble-t-il, de la ville de Fescennia), connu en raison de son utilisation dans une forme de poésie rituelle connue sous le nom de vers fescennins, qui étaient souvent interprétés lors de mariages et d'autres cérémonies.

• Le capénate (du nom de la ville de Capena), connu à partir d'un petit nombre d'inscriptions, notamment une célèbre inscription sur une tablette de pierre connue sous le nom de Tabula Capuana.

Les langues osco-ombriennes (= langues sabelliques)

Les langues osques.
L'osque.
L'osque Ă©tait  parlĂ© par les Osques, une population de l'Italie centraleMalte-Brun donnait Ă  l'osque une origine ibĂ©rienne. Selon Niebuhr, il avait avec l'ombrien une grande affinitĂ©, et ce dernier Ă©tait comme le chaĂ®non intermĂ©diaire qui rattachait l'osque Ă  l'Ă©trusque. Ces thĂ©ories sont aujourd'hui abandonnĂ©es et l'on reconnaĂ®t dans l'osque simplement une ancienne langue italique apparentĂ©e de très près au latin et qui Ă©tait la langue vulgaire des peuples osques. L'osque se maintint comme langue littĂ©raire dans le Samnium et la Campanie, au temps mĂŞme des Romains; les Atellanes Ă©taient Ă©crites en osque. 

L'osque se distingue du latin par les caractères suivants : 

1° Il a conservĂ© les anciennes diphtongues que le latin a remplacĂ©es par des voyelles simples. 

2° Il conserve quelquefois un a primitif auquel le latin a substituĂ© un i. Exemple : Anter pour Inter, entre. 

3° L'osque remplace par des p les k primitifs. Il dit pam pour quam. 

4° Devant un t il remplace la gutturale dure par un h. Il dit Ohtavis pour Octavius. 

5°Dans le corps des mots, il remplace le b du latin par un f, de sorte que le latin sibi devient sifei en osque. 

6° L'osque n'est pas attaquĂ© par le rotacisme comme l'a Ă©tĂ© le latin Ă  partir du milieu du IIIe siècle avant notre ère. 

Les modernes n'ont pu étudier cette langue que sur un petit nombre de textes, par exemple sur le Cippus abellanus, découvert à la fin du XVIIe siècle dans les ruines d'Abella, sur les tes tables de bronze d'Agnone sur la Tabula bantina, qu'on a trouvée en 1793 près de l'emplacement de Bantia (Apulie). Les murs de Pompéi ont aussi fourni quelques inscriptions.
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Alphabet Osque.
Alphabet osque.

Nous reroduisons ci-dessus l'alphabet osque et nous donnons ci-dessous un fac-similĂ© d'une inscription gravĂ©e dans cette langue. 
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Inscription osque.
Inscription osque.

On remarque que l'osque s'écrivait généralement de droite à gauche. Le fac-similé doit se lire :

V. Aadirans. V. eeitiuvam. paam / vereiiaei. Pompaiianaei. treistaa / mentud. deded, eeisak. eeitiuvad. / V. Vieinikieis. Mr. kveisstur. Pomp / aiians. treieibom. ekak. komben / nieeis. tanginud opsannam deded, eiseidum. profatted.
Il se traduirait en latin de la manière suivante :
V(ibius) Adiranus, V(ibii filius) pecuniam quam / eivitati Pompeianae testamento / dedit, hâc pecunia. / V(ibius) Vinicius M. (aronis) (filius), quaestor Pompeianus / porticum nanc senatus /  decreto operandam  / dĂ©dit, idem probavit.
 C'est-Ă -dire : 
Avec l'argent que Vibius Adiranus, fils de Vibius, a donné par testament à la ville de Pompéi, avec cet argent Vibius Vinicius, fils de Maron, questeur de Pompéi, a donné d'après un décret du Sénat ce portique à construire, le même l'a accepté.
Dialectes de l'osque.
L'osque avait plusieurs dialectes, qui avaient des différences phonétiques, grammaticales et lexicales, mais ils partageaient des traits communs, tels que l'utilisation d'un alphabet dérivé de l'alphabet étrusque, et un vocabulaire très apparenté. Les principaux de ces dialectes étaient les suivants :
• Le samnite est considéré comme le dialecte de l'osque le plus répandu. Il était parlé dans le Samnium, dans le centre-sud de l'Italie. C'est aussi le dialecte osque le plus documenté, avec de nombreux inscriptions et textes écrits qui ont survécu jusqu'à nos jours. Mais, au final, on connaît peu de choses sur cette langue, sinon qu'elle avait des traits communs avec les autres langues osques, tels que l'utilisation de la flexion pour indiquer le genre, le nombre et le cas des noms et des adjectifs, ainsi que la conjugaison des verbes.

• Le bruttien était parlée par les Bruttiens, une population italique qui vivait en Calabre, dans le sud de l'Italie, avant l'arrivée des Grecs et des Romains. Ici encore, très peu d'informations sont disponibles sur cette langue, car elle n'a laissé que très peu de traces écrites. Les seuls témoignages du bruttien proviennent d'inscriptions sur des pièces de monnaie et des inscriptions funéraires datant du Ve siècle av. JC au IIe siècle av. JC. Le bruttien se signalait par ses nombreuses formes pour exprimer les temps, les modes et les voix.

• Le lucanien Ă©tait parlĂ© par les Lucaniens, une population qui vivait, avant l'arrivĂ©e des Grecs et des Romains, dans le sud de l'Italie, dans ce qui est aujourd'hui la rĂ©gion de la Basilicate. Cette langue semble avoir Ă©tĂ© proche du bruttien.  Les seuls tĂ©moignages du lucanien proviennent d'inscriptions sur des pièces de monnaie et des stèles funĂ©raires datant du IVe siècle av. JC au Ier siècle av. JC.

• L'hernique était parlé par le peuple hernique qui vivait dans le centre de l'Italie. Bien que peu de vestiges de cette langue aient survécu jusqu'à nos jours, on sait que la langue hernique avait plusieurs caractéristiques distinctives : elle avait plusieurs temps verbaux (présent, passé et futur), ainsi que des modes verbaux (indicatif, subjonctif et impératif). La flexion, avait des formes différentes pour les noms, les adjectifs, les verbes et les pronoms en fonction de leur genre, nombre et cas. Il y avait six cas différents pour les noms, dont certains étaient similaires à ceux du latin.

Les dialectes suivants correspondent Ă  l'osque septentrional :
• Le vestin était parlé dans la région des Vestins, qui correspond approximativement à l'actuelle région des Abruzzes. Il est également documenté par des inscriptions et des textes écrits.

 â€˘ Le marrucin Ă©tait parlĂ© dans la rĂ©gion des Marrucins, qui correspond Ă  peu près Ă  l'actuelle rĂ©gion des Abruzzes et de Molise. Il est moins documentĂ© que le samnite et le vestin.

• Le pélignien était parlé dans la région des Péligniens, qui correspond également à peu près à l'actuelle région des Abruzzes. Lui aussi est également moins documenté que le samnite et le vestin.

Le sud-picénien.
Le sud-picĂ©nien est une des langues parlĂ©es par les PicĂ©niens. On la range, dans cette page, parmi les langues osques. Mais ce classement reste problĂ©matique. Il pourrait aussi ne pas s'agir du tout d'une langue italique. Le sud-picĂ©nien empruntait des mots Ă  d'autres langues telles que l'osque et le grec. Il des consonnes particulières, telles que des sons chuintants et des sons vĂ©larisĂ©s, qui n'Ă©taient pas prĂ©sents dans les langues voisines, Ă  commencer par le picĂ©nien proprement dit. Le sud-picĂ©nien avait aussi, contrairement au picĂ©nien, des formes verbales distinctes pour exprimer le passĂ©. 

Langues ombriennes.
L'ombrien.
La langue ombrienne Ă©tait parlĂ©e par les Ombriens, une population vivant  au nord-est du Latium. Tout ce qui nous reste de cette langue se borne aux inscriptions des Tables Eugubines, dĂ©couvertes en 1444 Ă  Gubbio, et qui ne suffisent pas pour Ă©tablir avec certitude un grand nombre de faits. Les Ombriens Ă©crivaient de droite Ă  gauche, comme les Étrusques

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écriture ombrienne.
Caractères ombriens.

Grotefend pensait que les valeurs phonétiques représentées par leur système graphique étaient au nombre du 20, tandis qu'Aufrecht et Kirchhoff n'en comptent que 19, dont 4 voyelles. Niebuhr a cru reconnaître dans les textes ombriens quelques expressions latines, et Micali a signalé une grande conformité apparente entre l'étrusque et l'ombrien. De son côté, Lanzi a remarqué moins de régularité dans l'ombrien que dans l'étrusque; Grotefend partageait cette opinion, et l'appuyait sur ce que les Ombriens auraient eu toute liberté d'admettre ou de rejeter certaines lettres finales, tant dans la conjugaison que dans la déclinaison. Outre les six cas du latin, il a cru en retrouver deux qui répondent à l'instrumental sanscrit et au narratif arménien.

Les Ă©rudits les plus Ă©minents et les plus habiles linguistes ont ainsi fait longtemps des efforts inutiles pour les expliquer, mais en 1873 et 1814, les Tables eugubines ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©es et commentĂ©es par Michel BrĂ©al. De ce beau travail, il rĂ©sulte que l'ombrien Ă©tait un dialecte italiote, assez Ă©troitement apparentĂ© avec le latin, mais ayant conservĂ© Ă  certains Ă©gards un caractère plus archaique que ce dernier. Cependant, le rotacisme allait plus loin en ombrien qu'en latin et, d'un autre cĂ´tĂ©, on voit dĂ©jĂ  poindre en ombrien les tendances phonĂ©tiques, qui se sont dĂ©veloppĂ©es bien des siècles plus tard dans les langues romanes. Une particularitĂ© qui mĂ©rite d'etre signalee dans le dialecte ombrien, est celle qui consiste dans l'emploi de postpositions. 

Dialectes ombriens.
L'ombrien avait plusieurs dialectes, parmi lesquels :

• Le sud-ombrien, qui était le dialecte le plus répandu, était parlé dans le sud de l'Ombrie, le nord du Latium et le nord-est du Samnium. C'est le dialecte ombrien le plus documenté, avec de nombreux inscriptions et textes écrits qui ont survécu jusqu'à nos jours.

• Le nord-ombrien était parlé dans le nord de l'Ombrie, le sud de la Toscane et l'ouest de l'Ombrie. Il est moins documenté que le sud-ombrien.

• Le gallo-ombrien était parlé dans la Gaule cisalpine, dans le nord de l'Italie. Il était influencé par les langues celtiques parlées dans la région.

Autres langues sabelliques.
On rangera ici des langues qui paraissent avoir été proches de l'ombrien. Mais le faible nombre d'inscriptions par lesquelles on les connaît, ajouté aux influences des langues voisines (à commencer par le latin) qu'on y reconnaît, rendent leur classification difficile.
• Le sabin, parfois considĂ©rĂ© comme un simple dialecte de l'ombrien Ă©tait parlĂ© dans la rĂ©gion des monts Sabins, dans le nord-est du Latium. Il Ă©taitĂ©troitement liĂ© Ă  l'osque et Ă  l'ombrien. La langue sabine avait de nombreuses formes verbales pour exprimer les temps, les modes et les voix. Du fait de l'importance des contacts commerciaux et culturels avec les Romains, la  sabin et le latin ont eu l'un sur l'autre une influence significative. Les Romains, qui ont finalement conquis les Sabins au IIIe siècle av. JC. ont fait ensuite disparaĂ®tre leur langue.

• Le picénien, très différent du sud-picénien évoqué plus haut, était parlé par les Picéniens, une population qui vivait dans la région des Marches et de l'Abruzze. Cette langue a emprunté des mots à d'autres langues italiques. D'un point de vue phonologique, elle se signalait par une grande variét de sons, et comprenait botamment des voyelles longues et des diphtongues

• Le sicule était une langue parlée par les Sicules, une population qui vivait en Sicile avant l'arrivée des Grecs et des Romains, et dont les langues respectives ont causé la disparition. Les seuls témoignages de cette langue proviennent d'inscriptions sur des pièces de monnaie et des stèles funéraires datant du VIe siècle av. JC. au IIIe siècle av. JC. Comme les autres langues italiques anciennes, c'était une langue flexionnelle qui utilisait des cas pour marquer les fonctions grammaticales des noms, des pronoms et des adjectifs. Le sicule était également connu pour son système verbal avec de nombreuses formes pour exprimer les temps, les modes et les voix.

• Le volsque Ă©tait parlĂ©  par le peuple volsque dans la rĂ©gion du Latium mĂ©ridional, près de la cĂ´te tyrrhĂ©nienne. Le volsque avait sept cas diffĂ©rents pour les noms, dont certains Ă©taient similaires Ă  ceux du latin. Les verbes Ă©taient conjuguĂ©s diffĂ©remment en fonction de leur voix et de leur temps, et il y avait des formes distinctes pour chaque personne.

• L'èque  Ă©tait parlĂ©e par le peuple Eque (Aequi), qui Ă©tait une tribu italique qui vivait dans le centre de l'Italie au cours du Ier millĂ©naire avant notre ère. Les Eques sont connus pour avoir opposĂ© une rĂ©sistance farouche Ă  l'expansion romaine. Leur langue n'est connue que par quelques inscriptions (courtes inscriptions sur des objets en pierre ou en bronze, tels que des offrandes votives et du matĂ©riel militaire), qui comprennent gĂ©nĂ©ralement des noms de personnes, des noms tribaux et parfois des formules religieuses.

• Le marse était parlé par la population des Marses, dans la région de Marruvium, dans les Abruzzes, connue seulement par une douzaine d'inscriptions votives. Les terminaisons de certains mots pourraient aussi faire ranger cette langue parmi les langues osques.

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