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![]() La comète de Encke vue en 1983 par le télescope spatial infrarouge ISO. Notez la queue dirigée vers le haut à partir du noyau, et la trainée de poussières (bande oblique) nouvellement découverte. Crédit : ESA | ||
La comète d'Encke![]() ![]() ![]() ![]() Dans les circonstances les plus favorables, cet astre brille comme une étoile de cinquième magnitude; le plus souvent, elle n'est visible que dans les lunettes ou dans les télescopes, sous la forme d'une masse vaporeuse presque sphérique, sans noyau et sans queue. Chose singulière, car elle est contraire à ce que l'on observe avec les autres comètes, cet astre varie en même temps de forme et de dimensions, et c'est au voisinage de son périhélie qu'un la voit sous le plus petit volume. Cette comète présente encore une autre particularité; ses retours, régulièrement constatés, montrent que la durée de sa révolution va en diminuant sans cesse. La comète se rapproche donc constamment du Soleil, et il arrivera un jour, encore éloigné, où les spirales qu'elle décrit autour de cet astre seront assez amoindries pour qu'elle aille se précipiter sur le Soleil. On a cherché à expliquer ce fait en supposant qu'il existe un milieu résistant autour du Soleil, et que l'effet de ce milieu est d'accélérer la révolution des astres qui circulent dans ces régions. Van Asten, puis BacklundC'était la deuxième comète, après celle de Halley ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() - ![]() La comète de Encke en novembre 2003. (c) Michael Holloway. Le noyau de la comète de Encke a pu être observé par radar, et il a été possible de déterminer son diamètre : quelque chose comme deux kilomètres. Observée par ailleurs à l'aide du télescope spatial infrarouge ISO, au début des années 1980, la comète a montré l'abondance de poussières, ordinairement inaccessibles à l'observation, qu'elle perd sur son orbite, en plus de celles qui sont visibles dans sa queue. Ce résultat à conduit à réévaluer la composition des comètes. Elles s'avèrent plus riches en poussières que prévu, et corrélativement plus pauvres en glace. De quoi faire évoluer le modèle classique de la "boule de neige sale" utilisé pour décrire les comètes en modèle de la "boule de boue", à laquelle s'apparente apparemment la comète de Encke. Un résultat qui va dans le sens de l'effacement de la frontière entre astéroïdes |
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