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![]() | L'habitude de suspendre dans certains lieux consacrés des objets quelconques en accomplissement d'un voeu (ex-voto) ou en reconnaissance d'une grâce obtenue, remonte à une haute antiquité. Les Anciens déposaient dans les temples, après le combat, leurs glaives ou leurs boucliers; les athlètes vainqueurs y suspendaient leurs couronnes et leurs trophées; les femmes leurs voiles, leurs ceintures et même leurs chevelures. Tout le monde sait quelles richesses la piété des fidèles avaient enfouies dans des sanctuaires comme ceux de Zeus à Dodone ![]() Ex-voto gallo-romain découvert dans l'Allier. Depuis la propagation du christianisme, l'usage des ex-voto se popularisa encore, surtout dans les églises dédiées à la vierge Marie. Les marins suspendent encore dans certains sanctuaires vénérés par eux de petits navires ou des tableaux représentant les naufrages auxquels ils ont échappé. Dans d'autres églises, ce sont des bras, des jambes, des yeux, des seins de femme en cire ou en argent, des béquilles, etc., rappelant les maladies dont on croit avoir été guéri par l'intervention du patron du lieu. ![]() Ex-voto gallo-romains (Allier et Seine-Maritime). Dans certaines régions, notamment en Franche-Comté ![]() On peut aussi faire rentrer dans la série des ex-voto les verrières au bas desquelles les donateurs se faisaient représenter agenouillés et tenant à la main leur offrande, ainsi que les plaques commémoratives placées dans les églises et rappelant les grâces obtenues. Nous croyons inutile de citer ici les sanctuaires chrétiens les plus renommés par le grand nombre d'ex-voto ; presque toutes les églises en vogue sont d'ailleurs encombrées de ces témoignages de la piété et de la reconnaissance des fidèles. (Vicomte de Caix de saint-Aymour). |
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