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L'histoire de l'Angola
L'Angola actuel correspond à un pays peuplé jusqu'au VIIIe siècle de notre ère par des populations khoïsan. Elle sont ensuite refoulées vers le sud par des Bantouphones, déjà installés depuis plusieurs siècles au Nord du fleuve Congo (Zaïre). A partir du XIe ou du XIIe siècle, cette expansion prend fin,  et la contrée, que l'on désigne alors sous le nom de Dongo (appellation que l'on conservera plus tard pour une partie de l'Angola) entre dans la dépendance du royaume du Kongo. Au XVIe siècle, un des seigneurs ou Sovas entre lesquels était divisé le pays, battit tous ses voisins avec l'aide des Portugais (L'Afrique, de la forêt équatoriale à l'Angola). Il forma avec ses conquêtes un royaume indépendant qu'il appela de son nom Angola. Une indépendance bien éphémère, car déjà les Portugais  qui fondent Luanda en 1576, manifestent, leurs prétentions sur la zone côtière. Malgré les nombreux soulèvement auxquels ils sont confrontés, et même la formation quelque temps, à l'intérieur des terres d'un État indépendant, le Matamba, les Portugais organisent à partir de leurs établissements angolais l'une de leur principales places pour l'approvisionnement en esclaves destinés au Brésil. Plus d'un million de personnes traverseront enchaînées l'Atlantique jusqu'en 1680, et la traite ne sera officiellement abolie par le Portugal qu'en 1836. On a continué à exporter d'Angola de l'or, de l'ivoire, de la gomme et des matières médicinales, du fer, du cuivre, de la cire, du miel, du piment, de l'huile de palmier, etc. C'est Livingstone qui en signalera le potentiel pétrolifère. 

Revendiqué officiellement comme une colonie portugaise en 1886, l'Angola devient en 1951 une province d'outremer du Portugal. Un mouvement indépendantiste, le MPLA (mouvement populaire de libération de l'Angola) apparaît en 1956, qui va dans les années suivantes conduire une guérilla. L'indépendance ne sera cependant obtenue qu'en 1974, à la chute du régime salazariste au Portugal. Mais en période de guerre froide, un pays africain indépendant, c'est surtout un pays pris en otage par les deux grandes superpuissances et leurs alliés. Le MPLA, au pouvoir, va se trouver soutenu par des troupes venues de Cuba, allié de l'URSS, et une guérilla menée par l'Unita, le mouvement armée de Jonas Savimbi, soutenu par l'Afrique du Sud  et les États-Unis. En 1988, Cuba et l'Afrique du Sud signent un accord pour le retrait de leurs troupes et un cessez-le feu est signé l'année suivante entre Savimbi et le président dos Santos, du MPLA. La paix sera finalement signée en 1991, après l'abandon de la doctrine marxiste par le MPLA. Battu aux élections qui ont lieu l'année suivante, Savimbi relancera la guérilla. Malgré la poursuite d'affrontements armés épisodiques, la situation s'apaisera ensuite relativement, n'ayant plus le moteur de la guerre froide pour attiser les tensions, et la mort de Savimbi en février 2002 abouti quelques mois plus tard à la démobilisation de l'Unita, en même temps qu'à la consolidation du MPLA au pouvoir.

Dos Santos, qui dirigeait le pays depuis 1979, a quitté la présidence en 2017. Il a fait adopter une nouvelle constitution en 2010. Joao Lourenço a été élu président en août 2017 et est devenu président du MPLA en septembre 2018. 

Période pré-européenne

L'Angola, comme une grande partie de l'Afrique subsaharienne, a été peuplée au fil des siècles par des populations bantoues. Entre 2000 avant JC. et 500 après JC, les Bantous ont migré à travers l'Afrique centrale et australe, apportant avec eux des techniques agricoles, la métallurgie du fer et des systèmes d'organisation sociale hiérarchisée. Ces migrations ont progressivement remplacé ou assimilé les peuples autochtones chasseurs-cueilleurs présents dans la région.

À partir du Xe siècle, des royaumes et chefferies commencent à se structurer dans la région. Parmi les plus importants figurent :

• Le royaume du Kongo. - Ce royaume, établi plus au nord dans l'actuel Congo et dans le nord-ouest de l'Angola, avait une influence considérable dans la région. Fondé autour du XIIIe siècle, le royaume du Kongo contrôlait une grande partie du territoire angolais à l'époque. Il était organisé en provinces et sous la direction d'un monarque appelé le manikongo. Ce royaume prospérait grâce à l'agriculture, au commerce et à une administration centralisée.

• Les royaumes Ndongo et Lunda. - À l'intérieur des terres, les royaumes Ndongo et Lunda ont émergé comme des puissances régionales. Le royaume Ndongo, situé au centre de l'actuel Angola, était dirigé par un souverain appelé le ngola, d'où provient le nom Angola. Ce royaume deviendra un acteur central dans les relations avec les Portugais au XVIe siècle. Le royaume Lunda, quant à lui, situé plus à l'est, se caractérisait par un réseau complexe de chefferies et un système politique fédéré.

Ces sociétés étaient basées sur l'agriculture (maïs, millet, manioc), l'élevage et la chasse. Les échanges commerciaux, notamment avec d'autres régions d'Afrique centrale, jouaient un rôle important. La métallurgie du fer, maîtrisée par les populations bantoues, permettait la fabrication d'outils agricoles et d'armes. Elle renforçait ainsi les capacités militaires et l'expansion territoriale de ces royaumes.

Les croyances religieuses étaient animistes, centrées sur le culte des ancêtres, des esprits et des forces naturelles. La société était organisée autour de clans et de lignages, avec une forte structure hiérarchique, dirigée par des chefs locaux et des rois. Les systèmes de transmission du savoir reposaient sur des traditions orales, avec des récits, des mythes et des chants perpétués de génération en génération.

Les Portugais en Angola

C'est au XVe siècle que les Européens sont arrivés sur la côte de l'Angola. En 1485, Diego Cam, accompagné de Martin Behaim, cosmographe célèbre par le globe qu'il construisit après son voyage en 1492, venait d'explorer l'embouchure du Congo; longeant la côte africaine au sud, il éleva sur les côtes de l'Angola des colonnes aux armes royales. Les premiers explorateurs furent bientôt suivis de missionnaires catholiques portugais, qui en même temps qu'ils évangélisaient les populations étudiaient le pays et écrivaient des relations précieuses pour la géographie. 

Au XVIe siècle, les marins de Gand allaient en Angola, 

« où leur charge estoit cousteaux, cuillers, esguilles et autres merceries de Nuremberg et de France; pour les merceries les pères donnaient leurs enfants, qu'on menoit au Brésil. » (Ms. Bibl. nat. français 23576 ). 
Saõ Paulo de Loanda  (Luanda), la capitale de l'Angola a été fondée en 1576 par le conquistador Paulo Dias de Novais. Elle suit de très peu la fondation de Rio de Janeiro, de l'autre côté de l'Atlantique, et son développement s'inscrit rapidement dans la perspective qui donne tout son sens à la présence portugaise au Congo et en Angola, où plusieurs comptoirs ont été fondés le long de la côte  : alimenter en esclaves le Brésil et ses plantations. Toute la région va ainsi d'elle-même s'organiser jusque très profondément à l'intérieur des terres en fonction  du commerce négrier : des routes caravanières s'ouvrent où circulent dans un sens vêtements, perles, armes à feu, poudre et métaux, et dans l'autre esclaves et ivoire. 

Les Portugais,  qui s'étaient revendiqués maîtres de l'Angola « par droit de découverte-» ont eu à subir bien des soulèvements. La supériorité de leurs armes leur assurera la plupart du temps la victoire. En 1584, 500 Portugais mettent ainsi en déroute 12 000 Angolais; l'année suivante, 60 000 insurgés sont encore battus par 2000 Portugais et 10 000 alliés africains. Au XVIIe siècle, ils rencontreront la résistance de la célèbre Anna de Souza qui, envoyée par son frère Gola Bandy, roi des Jinga, pour négocier la paix avec le gouverneur de Loanda, répond fièrement à la réclamation d'un tribut : 

« On parle de tribut à ceux que l'on a conquis, je viens proposer la paix et non la soumission. »
Et lorsqu'elle devint reine elle-même des Jinga, elle reprit les armes contre les Portugais, qui détruisirent son armée.

La domination portugaise sur ce pays a été reconnue par les diverses puissances européennes (traité de 1817 avec l'Angleterre par exemple). Le pays est alors divisé en 6 présides et 8 districts, qui diffèrent des présides en ce qu'ils sont défendus par un fort avec une garnison de troupes de ligne (3 000 hommes en moyenne). Les présides sont ceux d'Ambaca, Cambambé, Massangano, Muxima, Pedro Andongo et San Jose de Encogé. Les districts portent les noms de Barra de Bengo, Barra de Calumbo, Barra de Dandé, Dandé, Dumbos Golungo, Icollo et Bengo, et Zenza et Quilenguès. Le capitaine général et gouverneur de la colonie, qui est le chef de l'administration civile et militaire, réside dans la capitale Saõ Paulo de Loanda. Là aussi siège une cour d'appel. Pour l'état matériel de la colonie, les impôts, malgré leur poids, sont souvent insuffisants pour l'administration, les services publics, civils ou militaires, les travaux d'utilité générale et les (rares) écoles. 

Les colons portugais sont en très petit nombre et n'y exercent aucune influence sensible : ils ne restent dans le pays que le temps nécessaire pour faire fortune et retournent ensuite dans la métropole. Une des principales sources de revenus pour les colons comme pour le gouvernement a été longtemps, comme on l'a dit, le commerce des esclaves. Luanda devint rapidement un des ports les plus considérables pour la traite esclavagiste. Au XVIe et au XVIIe siècle, les Portugais tiraient annuellement 12 à 15000 esclaves de l'Angola. Les fonctionnaires du gouvernement portugais, mal rétribués, encourageaient ce commerce qui leur donnait un supplément de gages. 

Pour les Portugais, l'essentiel de la richesse provient du Brésil à partir du XVIIe siècle. Quand le Brésil gagne son indépendance en 1822, et plus encore quand la traite se trouvera interdite officiellement en 1836, l'importance commerciale de l'Angola n'est plus la même au yeux de ses colonisateurs. Luanda a connu à cette époque une brusque décadence, mais dont  elle se relèvera cependant en quelques décennies. Cette fois grâce à un autre commerce : les caravanes y apportent désormais de l'intérieur l'ivoire et les gros blocs de cire, et l'on voit périodiquement arriver à Loanda de longues files de porteurs ayant en général une charge de marchandises de 64 livres, plus leurs armes, leur nourriture, leur vaisselle, la natte sur laquelle ils couchent, ce qui représente un poids total de près de 100 livres.

L'exportation consiste surtout outre ces produits en caoutchouc, que l'on appelle ici  cangandando, arachides, café, baobab, qu'on emploie, à l'époque, en Angleterre à la fabrication du papier, gomme blanche, gomme rouge, qu'on trouve surtout près des rivières et des lacs. Les centres du commerce le plus actif sont naturellement Luanda où presque tout le gros commerce est entre les mains des Anglais et qui est rattaché à l'Europe par des lignes de paquebots allant en Angleterre et à Lisbonne, Dondo sur le Coanza, la dernière station des bateaux à vapeur venant de Loanda. 

À partir du milieu du XIXe siècle, le Portugal intensifie son contrôle sur l'Angola pour répondre aux pressions des autres puissances coloniales européennes, notamment après la Conférence de Berlin de 1884-1885 qui a formalisé le partage de l'Afrique. Les Portugais, auparavant concentrés sur les côtes, commencent à étendre leur domination à l'intérieur des terres.  Le Royaume Ndongo et le Royaume de Kongo résistent à l'expansion coloniale. Plusieurs conflits éclatent entre les forces portugaises et les royaumes locaux, qui luttent pour préserver leur indépendance. Le Royaume Ndongo, sous la direction de figures comme la reine Nzinga au XVIIe siècle, avait déjà résisté aux incursions portugaises, mais au XIXe siècle, les Portugais consolident leur domination militaire. À la fin du siècle, le Portugal développe des infrastructures pour exploiter les ressources de l'Angola, notamment les plantations de café, de coton, et l'extraction de minerais. Cette exploitation repose sur le travail forcé des Angolais, souvent réduits à l'esclavage ou soumis à des conditions de travail proches de la servitude.

Le XIXe siècle a été aussi en Angola, comme dans le reste de l'Afrique, celui des grandes explorations. On mentionnera Livingstone arriva ainsi à Luanda en 1854, venant de Seshéké (Livingstone, qui le premier signale des sources de pétrole dans le voisinage de Cumbambé et à Dandé...) ou encore Ladislaüs Magyar, personnage singulier, ancien officier de la marine autrichienne, qui, « naturalisé nègre », épousa la fille d'un roi indigène. L'hydrographie de la côte a été étudiée par des missions maritimes dont les travaux ont été mis à profit dans les cartes françaises ou anglaises, à l'usage de la marine. Les naturalistes allemands surtout ont cherché à étudier le pays : Mitchison (1878), le médecin Tams, qui, chargé d'une mission commerciale dans l'Angola, meurt de la fièvre à Loanda en 1842, ainsi que ses compagnons; l'entomologiste Grossbender et le botaniste Wrede; Edouard Mohr, 1876; le géologue Barth. Harmating qui explora le pays au nom du gouvernement portugais et plus tard, au nom d'une société allemande, le Coanza. Parmi les Anglais, on citera l'ingénieur John Monteiro. (GE).
Au début du XXe siècle, l'administration coloniale portugaise renforce son contrôle en établissant des gouvernements locaux sous une domination stricte. Des lois de ségrégation raciale et des systèmes d'exploitation économique sont mis en place. Le travail forcé, appelé contracto, est imposé à la population indigène. Des milliers d'Angolais sont contraints de travailler dans les plantations, les mines et les projets d'infrastructure. Ce système s'apparente à l'esclavage et contribue à la marginalisation des populations locales. Malgré la répression, des révoltes éclateront régulièrement, notamment la rébellion des Baixa de Cassange en 1961. Ces résistances témoignent du mécontentement croissant face à l'exploitation coloniale et à la répression.

Après la Seconde Guerre mondiale, des mouvements nationalistes se forment en Angola, inspirés par d'autres luttes anticoloniales en Afrique. Trois principaux mouvements émergent :

• Le Mouvement Populaire de Libération de l'Angola (MPLA). - Fondé en 1956, ce mouvement marxiste-léniniste, dirigé par Agostinho Neto, est principalement soutenu par les populations urbaines et métissées. Il reçoit l'appui de l'Union soviétique et de Cuba.

• Le Front National de Libération de l'Angola (FNLA). - Créé en 1962, ce mouvement est soutenu par les Bakongo du nord de l'Angola. Il est appuyé par les États-Unis et certains pays africains comme le Zaïre (actuelle RDC).

• L'Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l'Angola (UNITA) : Fondée en 1966 par Jonas Savimbi, l'UNITA est principalement soutenue par les Ovimbundus du centre de l'Angola. Elle adopte une idéologie anticommuniste et reçoit l'aide des États-Unis et de l'Afrique du Sud  (en raison de son opposition au communisme).

La lutte pour l'indépendance débute en 1961 avec la révolte des Baixa de Cassange et des attaques coordonnées par le MPLA et le FNLA. Les combats s'intensifient au fil des années, et la répression portugaise est brutale. Le Portugal, affaibli économiquement, est incapable de contrôler efficacement les territoires en révolte, malgré l'envoi de milliers de soldats.

En 1974, la Révolution des Oeillets au Portugal met fin à la dictature de l'Estado Novo. Le nouveau gouvernement portugais décide de se retirer de ses colonies, y compris l'Angola. Des négociations entre les mouvements nationalistes angolais et le Portugal conduisent à la proclamation de l'indépendance le 11 novembre 1975.

L'Angola indépendant

L'indépendance n'apporte pas immédiatement la paix. Les divisions entre le MPLA, le FNLA et l'UNITA plongent l'Angola dans une longue guerre civile, soutenue par des puissances étrangères dans le contexte de la Guerre froide. Le MPLA prend le contrôle de Luanda et se déclare gouvernement légitime de l'Angola. Le FNLA tente de rivaliser avec le MPLA, mais il est rapidement marginalisé. Quant à l'UNITA, le principal rival du MPLA, elle contrôle une grande partie du sud et du centre du pays.

La guerre civile se transforme en un conflit de la Guerre froide avec des interventions directes de puissances étrangères. Le MPLA, avec l'aide cubaine, garde le contrôle des principales villes. L'UNITA domine les zones rurales. Cette guerre entraîne des destructions massives, des déplacements de population et un bilan humain dramatique.

En 1991, après la fin de la Guerre froide et sous la pression internationale, le MPLA et l'UNITA signent les accords de Bicesse au Portugal, qui prévoient un cessez-le-feu et des élections libres. En 1992, les premières élections multipartites sont organisées. Le MPLA, désormais dirigé par José Eduardo dos Santos, remporte les élections. Savimbi rejette les résultats et relance les hostilités.

La guerre civile reprend avec encore plus de violence. L'UNITA, soutenue par des revenus tirés du commerce illicite de diamants, continue la guerre, tandis que le MPLA finance ses efforts militaires grâce aux revenus du pétrole. Le conflit s'éternise, causant des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés. Le tournant survient en 2002 avec la mort de Jonas Savimbi lors d'une embuscade par les forces gouvernementales. L'UNITA, affaiblie, accepte de déposer les armes, et un accord de paix est signé en avril 2002. Après 27 ans de guerre civile, l'Angola entame un processus de reconstruction.

Grâce à ses vastes réserves de pétrole, l'Angola connaît une croissance économique rapide dans les années 2000. Luanda devient une des villes les plus chères du monde, attirant des investissements étrangers. Cependant, cette croissance est inégalement répartie, et la majorité de la population reste dans la pauvreté. La reconstruction est freinée par la corruption, avec une élite proche du MPLA qui accapare les richesses. Le manque de services publics de base, comme l'éducation et la santé, reste un problème majeur. Le pays doit également faire face à la réintégration des ex-combattants et à la reconstruction des infrastructures détruites pendant la guerre.

José Eduardo dos Santos reste au pouvoir jusqu'en 2017, faisant du MPLA le parti dominant. Sous son régime, l'Angola se développe rapidement sur le plan économique, mais reste un État autoritaire. Le gouvernement contrôle les médias et réprime l'opposition. La famille dos Santos et ses alliés s'enrichissent considérablement, notamment par le contrôle des secteurs pétrolier et financier. La population, bien que voyant des améliorations en termes d'infrastructures, subit les inégalités criantes. Les manifestations contre la corruption et la pauvreté deviennent plus fréquentes dans les années 2010.

En 2017, João Lourenço succède à dos Santos à la présidence. Bien que membre du MPLA, Lourenço initie des réformes pour réduire l'influence de la famille dos Santos. Isabel dos Santos, la fille de l'ancien président, et d'autres proches sont visés par des enquêtes de corruption. Lourenço tente de diversifier l'économie pour réduire la dépendance au pétrole. Aujourd'hui, l'Angola fait face à des difficultés économiques en raison de la chute des prix du pétrole et des effets de la pandémie de covid-19. Le pays tente de relancer son économie, de lutter contre la corruption, et d'améliorer les conditions de vie de sa population. Les réformes de Lourenço se heurtent encore à des résistances au sein du MPLA et à l'impatience d'une population qui attend des changements concrets.

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