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30 N, 47 30 E
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L'Azerbaïdjan
est un Etat d'Asie
riverain de la Mer Caspienne. D'une superficie
de 86.600 km² et peuplé de 9,5
habitants (2012), il est frontalier avec la Russie,
la Géorgie,
l'Arménie
et l'Iran.
Capitale Bakou (1,2 million d'habitants). Il y a seulement deux autres
villes importantes : Ganja (305.000 hab.)
et Sumgayit (270.000 hab.).
Administrativement, l'Azerbaïdjan
est divisé en 59 rayons (rayonlar), 11 cités (saharlar)
et une république autonome (muxtar respublika) :
Les divisions
administrative de l'Azerbaïdjan
Rayons
Abseron
Agcabadi
Agdam
Agdas
Agstafa
Agsu
Astara
Balakan
Barda
Beylaqan
Bilasuvar
Cabrayil
Calilabad
Daskasan
Davaci
Fuzuli
Gadabay
Goranboy
Goycay |
Haciqabul
Imisli
Ismayilli
Kalbacar
Kurdamir
Lacin
Lankaran
Lerik
Masalli
Neftcala
Oguz
Qabala
Qax
Qazax
Qobustan
Quba
Qubadli
Qusar
Saatli
Sabirabad |
Saki
Salyan
Samaxi
Samkir
Samux
Siyazan
Susa
Tartar
Tovuz
Ucar
Xacmaz
Xanlar
Xizi
Xocali
Xocavand
Yardimli
Yevlax
Zangilan
Zaqatala
Zardab |
Cités
Ali
Bayramli Sahari
Baki
Sahari
Ganca
Sahari
Lankaran
Sahari
Mingacevir
Sahari
Naftalan
Sahari
Saki
Sahari
Sumqayit
Sahari
Susa
Sahari
Xankandi
Sahari
Yevlax
Sahari
République
autonome
Naxcivan
Muxtar Respublikasi (Nakhichevan, territoire enclavé entre l'Arménie
et l'Iran) |
Histoire
de l'Azerbaidjan. - L'actuelle république correspond à
l'ancien Chirva, une région est habitée par des Turks, des
Arméniens et des Persans. Il obéissait à plusieurs
khans, eux-mêmes vassaux de la Perse, qui céda en 1813
le pays à la Russie, qui s'est empressée de déposséder
ces petits souverains de leurs prérogatives. Après la révolution
soviétique (1917), l'Azerbaïdajan a été brièvement
indépendant (1918-1920) et il a retrouvé cette indépendance
après l'effondrement de l'Union soviétique; en 1991.
Depuis, un conflit
territorial empoisonne les relations de l'Azerbaïdjan avec l'Arménie
à propos du Haut-Karabakh. En dépit d'un cessez-le-feu en
1994, l'Azerbaïdjan doit encore résoudre son conflit avec l'Arménie
sur le Haut-Karabakh, une région essentiellement peuplée
d'Arméniens, mais que Moscou avait reconnue comme faisant partie
de l'Azerbaïdjan soviétique dans les années 1920
L'Arménie
et l'Azerbaïdjan avaient commencé leur dispute dès 1988.
Le conflit s'est aggravé après que les deux pays aient obtenu
leur indépendance en 1991. En mai 1994, quand un cessez-le-feu
est intervenu, les forces arméniennes s'étaient emparées
non seulement du Haut-Karabakh, mais aussi de sept provinces environnantes
dans le territoire de l'Azerbaïdjan.
Aux termes d'un accord
de cessez-le-feu à la suite de la victoire de l'Azerbaïdjan
dans la deuxième guerre du Haut-Karabakh qui s'est déroulée
de septembre à novembre 2020, l'Arménie a restitué
à l'Azerbaïdjan les territoires restants qu'elle avait occupés
ainsi que la partie sud du Haut-Karabakh. Malgré les gains territoriaux
de l'Azerbaïdjan, la paix dans la région reste insaisissable
en raison de questions non résolues concernant la délimitation
des frontières, l'ouverture des liaisons régionales de transport
et de communication, le statut des enclaves ethniques près des régions
frontalières et le statut final de la région du Haut-Karabakh.
Les casques bleus russes déployés au Haut-Karabakh pour superviser
le cessez-le-feu pour une durée minimale de cinq ans n'ont pas empêché
le déclenchement d'affrontements militaires sporadiques de faible
intensité le long de la frontière entre l'Azerbaïdjan
et l'Arménie en 2021.
Au cours des trois
décennies qui ont suivi son indépendance en 1991, l'Azerbaïdjan
a réussi à réduire considérablement le taux
de pauvreté et a orienté les revenus de sa production de
pétrole et de gaz vers le développement des infrastructures
du pays. Cependant, la corruption dans le pays est omniprésente,
et le gouvernement, qui a mis fin à la limite des mandats consécutifs
pour le président (référendum de 2009), a été
accusé d'autoritarisme. La direction du pays est restée dans
la famille Aliyev depuis que Heydar Aliyev, ancien membre azerbaïdjanais
le mieux classé du Parti communiste pendant la période soviétique,
est devenu président au milieu de la première guerre du Haut-Karabakh
en 1993. Heydar Aliyev a préparé son fils lui a succédé,
et Ilham Aliyev est devenu ensuite président en 2003.
À la suite
de deux référendums nationaux qui ont supprimé les
limites du nombre de mandats présidentiels et prolongé ceux-ci
de 5 à 7 ans, le président Aliyev a obtenu un quatrième
mandat en avril 2018 lors d'une élection qui, selon les observateurs
internationaux, présentait de graves lacunes.
Des réformes
sont en cours pour diversifier l'économie du pays loin de sa dépendance
au pétrole et au gaz ; des réformes supplémentaires
sont nécessaires pour remédier aux faiblesses du système
judiciaire et des institutions gouvernementales, en particulier dans les
secteurs de l'éducation et de la santé.
-
Carte
de l'Azerbaïdjan. Source : The
World Factbook.
(Cliquer
sur l'image pour afficher une carte plus détaillée).
Economie de l'Azerbaïdjan.
En 2006-2008 l'Azerbaïdjan
a connu une forte croissance économique attribuable à ses
importantes exportations de pétrole, mais certains secteurs ne dépendant
pas des exportations (construction, banque, 'immobilier) ont également
connu une croissance à deux chiffres, stimulée, il est vrai
par la croissance par la bonne santé du secteur des hydrocarbures.
En 2011, la croissance
économique a ralenti à 0,2%, en grande partie parce que la
production de pétrole a atteint un plateau. Le ralentissement économique
mondial, la volatilité des prix du pétrole, ont présenté
des défis pour l'économie de l'Azerbaïdjan, mettant
en évidence la dépendance du pays à ses exportations
d'énergie et l'insufisance de ses tentatives pour diversifier son
économie.
Les exportations
de pétrole par le pipeline Bakou-Tbilissi-Ceyhan restent le principal
moteur économique, tandis que les efforts pour stimuler la production
de gaz de l'Azerbaïdjan sont en cours. Toutefois, la corruption partout
présente, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur
privé et des inefficacités économiques dues à
des structures de production inédéquates restent un frein
à la croissance à long terme, en particulier dans les secteurs
non-énergétiques. Plusieurs autres obstacles entravent le
progrès économique de l'Azerbaïdjan : la nécessité
d'intensifier les investissements étrangers dans le secteur non-énergétique
et la poursuite du conflit avec l'Arménie
sur la région du Haut-Karabakh.
Le commerce avec
la Russie et les autres anciennes républiques
soviétiques
est fortement en baisse, tandis que le commerce avec la Turquie et les
pays de l'Europe est en progression.
Les perspectives
à long terme dépendent notamment de l'évolution des
prix mondiaux du pétrole, de la capacité matérielle
et politique de l'Azerbaïdjan à exporter ses hydrocarbures
(tracé des pipelines et des gazoducs), ainsi que sa capacité
à gérer sa richesse énergétique de sorte qu'elle
puisse servir d'aiguillon à la croissance des secteurs non énergétiques
de l'économie. |
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