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Montfort

Simon IV, comte de Montfort, né vers le milieu du XIIe siècle, mort le 25 juin 1218, est un guerrier qui s'est signalé dans la guerre contre les Albigeois. Il était le second fils de Simon III, comte de Montfort, et d'Amicie, fille de Robert de Beaumont, comte de Leicester. C'était un homme d'une dévotion ardente et fanatique; son apologiste, Pierre de Vaux-Cernay, a fait de lui avec raison le champion de l'Eglise et de la foi catholique : il passa sa vie à combattre ceux que l'Eglise désignait comme infidèles ou hérétiques. En 1198, il partit pour la Palestine avec une troupe de chevaliers français; cette expédition eut peu de résultats. En 1202, il participa à la cinquième Croisade; mais, voyant ses compagnons se détourner du but pieux qu'ils s'étaient assigné, il se sépara d'eux et se rendit en Terre sainte, où il se rendit célèbre par ses actions.

En 1209, lorsque les chevaliers du Nord, appelés par Innocent III contre les hérétiques Cathares, se ruèrent en foule sur l'Albigeois, Simon figurait parmi eux. Lorsque les domaines du vicomte de Béziers et de Carcassonne eurent été conquis, les Croisés en confièrent la garde au comte de Montfort, qui accepta avec joie, voyant l'occasion venue de devenir un puissant seigneur tout en satisfaisant Dieu et l'Eglise. Il resta dans le Midi avec un petit nombre de chevaliers aguerris, qu'il paya, soit en argent, soit en fiefs, s'empara de Castres, de Pamiers, d'Albi, et commença la série des exécutions d'hérétiques en brûlant 140 Cathares à Minerve. Puis, ayant reçu de nouveaux renforts, il se tourna contre Raymond VI, comte de Toulouse, le battit à Castelnaudary en 1212, et le réduisit à peu près à la seule possession de Toulouse et de Montauban. Alors eut lieu la grande assemblée de Pamiers, où Simon de Montfort reconnut d'importants privilèges au clergé méridional. 

En 1213, avec des forces numériques bien inférieures, il remporta sur Pierre II, roi d'Aragon, allié de Raymond VI, l'éclatante victoire de Muret, qui prouve ses talents militaires. Rassuré de ce côté, Simon de Montfort porta ses armes au Nord, franchit même la Dordogne. En 1215, il s'empara de Narbonne et de Toulouse, avec le concours du fils de Philippe-Auguste, Louis. Le roi de France, qui ne pouvait s'occuper lui-même des affaires du Midi, aurait voulu du moins réserver ses droits, et s'efforçait de transformer Simon en une sorte de lieutenant de la monarchie. Mais le comte de Montfort réussit enfin à se faire reconnaître par le pape la possession des terres qu'il avait conquises (concile de Latran, 1215) et il se qualifia « par la grâce de Dieu comte de Toulouse, vicomte de Béziers et de Carcassonne, duc de Narbonne ». Cette haute fortune dura peu. Au retour du concile de Latran, Raymond VI souleva les populations provençales; en 1217, Simon dut tourner ses armes vers la vallée du Rhône; pendant ce temps, Toulouse ouvrit ses portes à son ancien comte. Simon revint sur ses pas pour châtier la ville rebelle; mais il périt pendant le siège, tué par un projectile lancé par une machine de guerre. (Ch. Petit-Dutaillis).



Michel Roquebert, Simon de Montfort, Librairie Académique Perrin, 2010.
2262033528
Simon de Montfort est l'une des figures les plus controversées du Moyen Age. L'homme a laissé à l'histoire le souvenir cruel de l'Inquisition dirigée contre les « ennemis de l'intérieur », hérétiques cathares et albigeois dénoncés par le Saint Siège dans le comté de Toulouse et les principautés voisines. Montfort, qui a pris la croix en 1209, ne vit que les neuf premières années de cette guerre qui devait en durer vingt : il mourut en 1218, la tête fracassée par un boulet de catapulte, alors qu'il assiégeait Toulouse. Mais ces neuf années auront compté : face à des adversaires infiniment supérieurs en nombre, il déploya à l'échelle de tout le pays une stratégie de conquête d'une redoutable efficacité. En effet, rien ne put faire obstacle à ses desseins, pas même d'ailleurs le pape Innocent III, qui, à maintes reprises essaya de tempérer les ardeurs de ce conquérant trop zélé. Avec la bénédiction de l'Église, il est vrai, il mit à mort plusieurs centaines d'hommes et de femmes hérétiques, fit pendre ou égorger les chevaliers insoumis quand il ne suppliciait pas lui-même ceux qui l'avaient trahi. (couv.). 

Sceau de Simon de Montfort.
Sceau de Simon de Montfort.

Montfort (Amauri de), né en 1192, mort en 1241, fils du précédent. Après la mort de Simon IV, Amauri se vit confirmer par le pape Honorius III la possession des domaines concédés à son père. Mais l'héritage était lourd à recueillir, et Amauri avait peu de talents. En vain le fils de Philippe-Auguste vint-il l'aider en 1249. Amauri, partout vaincu, conclut en 1222 une trêve avec le nouveau comte de Toulouse Raimond VII, et en 1224 il se décida à quitter le Midi. Il céda tous ses droits au roi Louis VIII, et lorsque celui-ci les fit valoir, en 1226, Amauri de Montfort se joignit aux Croisés. En 1230, il devint connétable. En 1239, il partit pour la Palestine; tombé entre les mains des Musulmans, à Gaza, il fut libéré en 1241, quitta la Terre sainte, et mourut au retour à Otrante.
Montfort (Guy de), frère cadet du célèbre Simon de Montfort, seigneur de La Ferté-Alais. Il accompagna son frère à la quatrième Croisade, quitta l'armée avec lui au moment où elle allait entreprendre le siège de Zara et se rendit directement en Terre sainte. Rentré en France avec Simon, il combattit à ses côtés contre les Albigeois et reçut en récompense une partie de l'Albigeois méridional, Rabastens et Saint-Antonin; il alla plaider la cause de son frère au concile de Latran, et continua après 1218 ses services auprès de son neveu Amauri. En 1224, Louis VIII l'envoya à Rome pour contrarier les négociations de Raimond VII et du Saint-Siège. Deux ans plus tard, quand le roi de France eut définitivement accepté les offres de la papauté, il cède Saint-Antonin à la couronne, servit d'auxiliaire aux lieutenants royaux et périt le 31 janvier 1228 devant Vareilles. A en croire l'auteur anonyme de la Chanson de la croisade, Guy aurait plus d'une fois joué auprès de Simon le rôle d'un conseiller pacifique et clément. Il avait épousé en 1202, durant son séjour en Terre sainte, Elvire d'Ibelin; devenu veuf, il se marie dans le Midi avec Briande, soeur de Lambert de Montélimar, baron provençal, et veuve de Lambert de Thury, chevalier français aux gages de Simon. Du premier lit naquit Philippe, tige des seigneurs de Castres; du second, Guy , auquel un frère utérin légua la seigneurie de Lombers en Albigeois; cette seigneurie avait été donnée à Lambert de Thury par Simon de Montfort.  (A. Molinier).
Montfort (Simon de), troisième fils du vainqueur des Albigeois. Il naquit dans les toutes premières années du XIIIe siècle. De son enfance et de son éducation, nous ne savons rien, mais il y a des raisons pour croire qu'il put lire et comprendre le latin. Il entra au service du roi d'Angleterre en 1229. L'intérêt lui conseillait de chercher fortune de ce côté, car les titres héréditaires de comte de Leicester et de sénéchal d'Angleterre appartenaient à sa famille, qui en avait été dépouillée en représailles de la conquête de la Normandie par Philippe-Auguste. Simon obtint de Henri III, qu'on lui rendit la saisine du fief et de l' « honneur » de Leicester (1231); il abandonna les revenus dont il jouissait en France à son frère aîné Amauri, qui lui céda tous ses droits sur le comté de Leicester (1232) et il adopta désormais pour sa patrie le royaume où il tenait ses fiefs. Il servit d'ailleurs fidèlement son nouveau suzerain, qui lui laissa épouser sa soeur Aliénor, veuve de Guillaume de Pembroke (7 janvier 1238). Ce mariage n'était pas très régulier parce que les grands du royaume n'avaient pas été consultés et en outre parce qu'Aliénor avait fait voeu de chasteté après la mort de son premier mari; mais Simon alla lui-même acheter du pape l'absolution du péché commis par sa femme et le roi le protégea contre les murmures des grands. D'ailleurs, la part active qu'il prit à la croisade conduite en Terre sainte par le frère du roi, Richard de Cornouailles (1240), fit tout oublier.

Il revint d'Orient juste à temps pour prendre part à la seconde expédition de Henri III en France (1242). Il combattit vaillamment devant Saintes, suivit le roi dans la campagne de 1245 contre les Gallois et fut mis par Henri III à la tête des croisés anglais qui devaient rejoindre les troupes du roi de France en Egypte; mais brusquement il fut destiné à une autre mission, celle de rétablir l'ordre en Gascogne et d'y restaurer l'autorité royale. Le roi l'y envoya muni des pouvoirs les plus étendus qu'il lui conféra pour sept années (1er mai 1248). Simon de Montfort réussit tout d'abord : il vainquit, jeta dans l'exil ou fit prisonniers les chefs de la noblesse rebelle; dans les villes, il triompha en s'appuyant, à ce qu'il semble, sur le parti aristocratique; à la fin de 1251, le pays paraissait pacifié. Les ennemis de Simon, l'archevêque de Bordeaux en tête, allèrent porter leurs plaintes jusqu'au roi et devant le Parlement (mai 1252). Les barons anglais donnèrent gain de cause à Simon qui retourna en Gascogne; mais le roi, fatigué d'une guerre ruineuse et toujours renaissante, irrité contre son beau-frère dont l'insolence et l'orgueil commençaient à lui peser, lui retira son commandement.

Pendant les sept ou huit ans qui suivirent, Simon de Montfort ne cessa pourtant d'être employé au service du roi, soit en Gascogne même (1253-1254), soit dans les longues négociations qui se terminèrent par le traité de Paris conclu entre Henri III et Louis IX (1259). Mais l'amitié des premiers temps avait fait place à une défiance réciproque et à d'aigres récriminations: discussions pour affaires d'intérêts, différends sur toute question de politique intérieure ou extérieure. Depuis son retour de Gascogne, Simon était résolument passé au parti d'opposition qui s'était formé depuis que Henri III avait commencé de gouverner par lui-même. Il y avait été amené par ses rapports avec certains membres du clergé, dominicains et franciscains, qui demandaient des réformes dans l'Eglise et naturellement aussi dans l'Etat. Le savant évêque de Lincoln, Robert Grossetête, fut son conseiller très écouté, le véritable directeur de sa vie morale. Plus d'une fois il s'entretint avec lui des principes du bon et du mauvais gouvernement; mais nous ne savons pas exactement si le comte de Leicester avait un plan arrêté quand éclata la guerre civile.

Cette guerre eut pour causes l'influence que le roi laissait prendre à des favoris, étrangers pour la plupart, au détriment du Parlement, son gouvernement arbitraire, les aventures et les insuccès de sa politique étrangère. Contre l'avis de ses principaux conseillers, il avait accepté pour son fils cadet Edmond la couronne de Sicile que le pape prétendait enlever au fils de l'empereur excommunié Frédéric Il (1254); il dépensa des sommes immenses pour la conquête de ce lointain royaume et, quand il demanda de nouveaux subsides en 1258, le Parlement l'obligea de consentir à un ensemble de réformes, connues sous le nom de « Provisions d'Oxford », qui limitaient son autorité en lui imposant le contrôle de plusieurs comités composés de grands du royaume. Nous ignorons si le comte de Leicester prit une part personnelle à ces réformes; car, pendant la plus grande partie de cette année et de la suivante, il fut employé aux négociations pour le traité de Paris. Certains l'ont accusé d'avoir accepté la nouvelle constitution avec une résignation maussade, mais dès qu'il l'eut jurée, il y resta inébranlablement fidèle;

« comme jadis Simon Macchabée s'était levé pour son frère Judas, il se leva pour défendre jusqu'à la mort les libertés et les droits de l'Angleterre ».
C'est après la conclusion de la paix avec la France (4 décembre 1259) que Simon de Montfort, sénéchal d'Angleterre et beau-frère du roi, devint réellement le chef du parti réformateur. Il n'éprouva d'abord que des déboires: le roi avait rapporté de France des subsides considérables, qui lui permirent de tenir la campagne avec succès et même de révoquer les Provisions d'Oxford (2 mai 1262) ; certains barons firent défection; les autres acceptèrent, à la fin de 1263, de soumettre leur cause à l'arbitrage du roi de France. La sentence prononcée par Louis IX à Amiens (24 janvier 1264) leur était si défavorable qu'ils reprirent aussitôt les armes. Simon, qui s'était tenu à l'écart de leurs dangereuses compromissions, se mit aussitôt à leur tête et les mena à la victoire : les troupes royales furent vaincues après un chaud engagement près de Lewes, où l'on admira sa science militaire (16 mai 1264). Le roi prisonnier dut reconnaître à nouveau les Provisions d'Oxford et s'engager à sanctionner les nouvelles réformes que le Parlement proposerait. Cette constitution fut essentiellement aristocratique; elle créa un Conseil royal de neuf membres choisis par un comité de trois personnes; les chefs des grands services publics (justice, finances, chancellerie) devaient être choisis par le Conseil des Neuf; les shérifs choisis parmi les propriétaires nobles domiciliés dans le comté. Cette organisation, qui enlevait le pouvoir effectif au roi et limitait même celui de Parlement, peut être considérée comme l'oeuvre propre de Simon de Montfort, qui composa lui-même le Conseil des Trois avec deux de ses amis et qui figura toujours aussi dans le Conseil des Neuf. Le roi, libre de nom, était en fait sous son étroite dépendance; il disposait à son gré du sceau royal; le prince Edouard était entre ses mains comme otage. Il avait des ennemis nombreux au dedans et au dehors, mais il réussit à empêcher la reine, réfugiée en France, de faire passer le moindre secours en Angleterre et à refouler les partisans du roi vaincu sur les confins du pays de Galles, dont le prince était son allié. Le Saint-Siège l'excommunia; il fit saisir et jeter à la mer les bulles qu'on devait fulminer contre lui. Il distribua à ses fils, à ses amis le commandement des places fortes, confisqua les biens des rebelles et en prit sa bonne part.

Cependant sa situation restait provisoire et précaire tant que le roi n'était pas libre; mais le comte voulut lui lier les mains avant de lui rendre son indépendance. Il convoqua (décembre 1264) un grand Parlement où il appela, non seulement comme à l'ordinaire, les prélats et les grands du royaume, mais aussi deux chevaliers élus dans chaque comté et plusieurs députés élus par des cités et des bourgs. C'est la première fois qu'en Angleterre on voit les députés des Communes figurer d'une façon officielle et régulière dans le Parlement. Il ne faut pas s'imaginer pour cela que Simon de Montfort voulait établir un régime parlementaire tel que nous l'entendons aujourd'hui; car ce grand Parlement était, dans la pensée même de Simon, une assemblée exceptionnelle; il revint aux formes ordinaires dans celui qu'il convoqua trois mois plus tard; mais il créa un précédent destiné à faire une brillante fortune. C'est en effet sur ce modèle que furent constitués les Parlements anglais depuis la fin du XIIIe siècle. L'expédient imaginé par Simon de Montfort devint une institution régulière à partir d'Edouard Il, et, s'il est excessif de l'appeler le « Fondateur de la Chambre des communes », on doit reconnaître qu'il fut un des plus actifs promoteurs du gouvernement représentatif en Angleterre.

Après une session qui dura environ trois semaines (janvier-février 1265), le grand parlement reçut les serments du roi qui jura, en son nom et au nom de son fils, d'observer les chartes des libertés et la constitution de juin 1264. Mais cette promesse n'était pas sincère et Simon de Montfort, qui le savait, garda le roi sous sa tutelle et le prince Edouard en prison. Cette situation révolutionnaire se dénoua plus tôt qu'on n'aurait cru. Edouard réussit à s'évader et à rejoindre ses amis de la marche galloise qui tenaient toujours la campagne. Le comte de Gloucester trahit la cause des barons. Une armée de secours amenée par un fils du comte de Leicester fut défaite. Simon n'avait plus avec, lui qu'une poignée d'hommes quand il fut enveloppé près d'Evesham. il y périt (4 août 1265) après avoir vendu chèrement sa vie.

Simon de Montfort mort garda des admirateurs; pendant plus de dix ans et malgré la défense faite par le roi, on prétendit que des miracles avaient été opérés sur sa tombe. Pour les adversaires de la royauté arbitraire et despotique, il fut l'homme « qui dépense ses biens et sa vie pour délivrer les pauvres de l'oppression, fonder la justice et la liberté ». C'est à ce titre qu'il mérite le respect de l'histoire; on oublie ses défauts, son ambition peu scrupuleuse, son avidité, ses emportements en paroles et en actes; on peut discuter sur l'originalité de ses idées de réforme et de son système de gouvernement; mais c'était un esprit religieux, sincèrement épris du bien public, grand par le caractère, s'il ne l'était pas par le génie.

De sa femme Aliénor d'Angleterre, qui lui survécut dix ans dans l'exil (elle mourut dans un couvent de religieuses dominicaines à Montargis), il eut sept enfants : deux filles et cinq fils. L'une des filles mourut en bas âge à Bordeaux; l'autre, Aliénor, épousa le prince de Galles Llewellyn (13 octobre 1278) et mourut en couches peu après (21 juin 1282). Des cinq-fils, un seul, Richard, nous est connu seulement par son nom. L'aîné, Henri, fut tué à la bataille d'Evesham ; il écrivit de sa main le testament de son père (1er janvier 1259), que nous avons encore. Simon et Gui se déshonorèrent en assassinant à Viterbe (13 mars 1271), leur cousin Henri, fils de Richard de Cornouailles, roi d'Allemagne. Le dernier fils, Amauri, entra dans les ordres, mais il reprit l'habit séculier après la mort de son frère Gui (1288), servit de tuteur à ses nièces et mourut sans postérité vers 1295. Avant la fin du XIIIe siècle, il ne restait plus personne de la descendance mâle du comte de Leicester. (C. Bémont).

Montfort (Antoine de), dit Blockland, peintre hollandais, né à Montfort en 1532, mort à Utrecht en 1583. Elève de Frans Floris, il peignit le portrait, l'histoire, les sujets religieux et mythologiques. Tableaux à Vienne (Diane et Actéon) et à Berlin (Adoration des Bergers).
Montfort (Gratien Bordey, dit de), théologien français, né à Montfort vers 1570, mort à Salins le 21 novembre 1650. Capucin, provincial de l'ordre en 1618, il eut une renommée de prédicateur et laissa de singuliers ouvrages la Tarentule du guenon de Genève (1620, in-8); Axiomata philosophica ex Arislotele (1626, in-8).
Montfort (Alexandre). - Compositeur français, né à Paris en 1803, mort le 13 février 1856. Il fit ses études au Conservatoire de Paris et obtint le grand prix de composition musicale en 1830. Après avoir voyagé en Italie et en Allemagne, il revint à Paris où il donna plusieurs concerts. Il fit jouer à l'Opéra en 1837 un ballet intitulé la Chatte métamorphosée en femme, et produisit ensuite : la Jeunesse de Charles-Quint (opéra en deux actes, 1841); Sainte Cécile (opéra en trois actes, 1844); la Charbonnière (opéra en trois actes, 1845), puis deux opéras-corniques en un acte, l'Ombre d'Argentine et Deucalion et Pyrrha(R. Br.).
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Dictionnaire biographique
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