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Co-operative Republic of Guyana |
5 00 N, 59 00 W |
La République
du Guyana est située entre le Venezuéla,
à l'Ouest, le Suriname à l'Est et le Brésil
au Sud. Sa superficie est de 215 000 km² et sa population de 770.000
habitants. Capitale : Georgetown.
De l'Orénoque au Corentyne, les côtes du Guyana se présentent uniformément basses avec une bordure de palétuviers que les défrichements ont fait cependant disparaître entre Essequibo et Berbice. Peu d'îles, pas de ports maritimes et, sur le littoral, une mer vaseuse et peu profonde; telle est, d'ailleurs, la caractéristique de toute la côte des Guyanes. Grâce aux voyages de Schomburgk (1840-1844), de Brown (1874), E. im Thurn, Coudreau (1884-1885), la géographie du Guyana était déjà bien connue à la fin du XIXe siècle. La chaîne des montagnes centrales de Guyane s'étend dans la région Sud-Est entre les sources de l'Essequibo et celles du Surumu où se trouve le mont Roroïma qui a une hauteur de 2835 m. Entre le moyen Essequibo et les affluents supérieurs du rio Branco, c'est la chaîne de Couandou-Couandou. Enfin, aux sources de l'Essequibo et du Takutu, c'est la chaîne des montagnes de la Lune, important massif de 1500 m d'altitude, qui a été étudié en détail par Henri Coudreau en 1884-1885. Dans la partie septentrionale du Guyana se trouve, entre le Cuyuni et le Mazaruni, et parallèlement au Couandou-Couandou, une chaîne de moindre importance. Le fleuve le plus important du Guyana est l'Essequibo qui vient du mont Aouarioua, dans la chaîne des montagnes de la Lune. Son estuaire mesure à l'embouchure 30 km de largeur. La longueur totale de l'Essequibo dépasse 800 km; c'est le plus important des fleuves des trois Guyanes. Il reçoit, à gauche, plusieurs affluents; le Cuyuni, le plus important de tous, riche en alluvions aurifères, ainsi que son affluent, le Mazaruni; le Potaro, le Repunani, le Cuyuuini et le Yaore. Un petit lac, le lac Pirarare, fait communiquer, pendant les grosses eaux de l'hiver, le Repunani et le Takutu, établissant ainsi une communication pour pirogues entre Demerara et Manaus. Au delà de l'Essequibo, le Guyana est ensuite arrosé, de l'Ouest à l'Est, par le Demerara, puis la Berbice, fleuves secondaires, mais dont le cours, qui n'est coupé de chutes que dans la partie supérieure, offre à la navigation de fort tonnage, le premier un parcours de 150 km, le second un parcours de 75. Puis, c'est le Carentyne, frontière entre le Guyana et le Suriname. La moyenne de la température est de 27°C.
La saison des pluies dure de décembre à juillet, avec recrudescence de
mai à juin, et un « été de mars » en mars ou avril. La saison sèche
dure d'août à décembre, avec deux mois sans pluie : septembre et octobre.
La moyenne des pluies varie de 2,50 m à 3,20 m selon les années.
Carte du Guyana. Source : The World Factbook. (Cliquer sur l'image pour afficher une carte détaillée). Le Guyana est avant tout un pays producteur de sucre. On y produit également du riz et des huiles végétales. L'extraction de la bauxite et secondairement de l'or représentent les autres activités économiques notables de ce pays qui a eu une croissance économique modérée en 2001-2002, basé sur l'expansion dans les secteurs agricoles et l'extraction minière, dans un climat général devenu plus favorable à l'initiatives des entreprises, grâce à un taux de change plus réaliste, à une inflation faible et l'appui continu des organismes internationaux. Le pays pâtit cependant toujours d'un manque de main-d'oeuvre qualifiée et d'une infrastructure déficiente. Par ailleurs la dette extérieure est considérable. Le secteur de extraction de la bauxite devrait bénéficier à court terme de la privatisation restructurante et partielle. Les recettes d'exportation de l'agriculture et l'extraction minière sont tombées brusquement, alors que la facture d'importation a monté, à cause de la montée des prix de l'énergie. L'entrée du Guyana dans le marché unique du Caricom (CSME) depuis janvier 2006 devrait élargir les perspectives d'exportation du pays, principalement dans le secteur des matières premières premières. La découverte de réserves importantes de pétrole en 2015 a laissé espérer que cela permettrait la transformation de l'un des pays les plus pauvres de la région. Si bien que l'explotation de ces réserves est désormais le principal objectif économique et politique. |
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