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Ernesti. - Famille qui a donné à l'Allemagne plusieurs philologues : 
J. Auguste Ernesti, né à Tennstadt (Thuringe) en 1707, mort en 1781, devint en 1734 recteur de l'école Saint-Thomas à Leipzig; fut nommé en 1742 professeur de littérature ancienne à l'université de cette ville, en 1758, professeur de théologie, et se distingua également dans ces deux branches de l'enseignement. La pureté de son style latin l'a fait surnommer le Cicéron de l'Allemagne. On a de lui des éditions estimées d'Homère, Leipzig, 1759-1765, de Callimaque, 1761; de Polybe, 1763, de Cicéron, cum clave, 1'37 et 1774; de Suétone, 1748 et 1776: de Tacite, 1752 et 1801. Il a publié aussi des oeuvres diverses, parmi lesquelles un remarque un excellent cours de littérature, Initia doctrinae solidiori, 1736-1783; et une Explication du Nouveau Testament, classique parmi les Protestants.
Auguste Ernesti, neveu du précédent, professeur de philosophie et d'éloquence à Leipzig, né en 1733, mort en 1801, a donné des éditions estimées de Tite-Live, Leipzig, 1801-1804; de Quintilien, 1769; d'Ammien-Marcellin, 1773; de Pomponius Mela, 1773

J. Christian Théophile Ernesti, professeur de philosophie et d'éloquence à Leipzig, né en 1756, mort en 1802, était frère d'Auguste Guillaume. Il a édité Ésope, Leipzig, 1781; Hésychius, 1785; Suidas, 1785; Silius Italicus, 1791; a rédigé Lexicon technologiae Graecorum rhetoricae, 1795; Lexicon technologidae Romanorum rhetoricae, 1797, et a traduit en allemand une partie des écrits de Cicéron, 1799-1802.

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