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Jacques (Matthieu Joseph), né près de Salins en 1736, mort en 1821, doyen de la faculté de théologie à Lyon, avait été jeune encore appelé aux chaires de philosophie et de mathématiques à Lons-le-Saunier, puis à Besançon, dont l'académie se l'associa en 1773. Émigré dès 1791, il ne revint en France qu'après le concordat. Il a écrit, sur les matières religieuses, sur les langues et l'histoire, plusieurs ouvrages dont les plus remarqués sont : Pralectiones de Deo, etc., Besançon, 1817, in-12; De gratia, ibid., 1786, in-12; De scriptura sacra, ibid., 2 vol. in-12; Preuves convaincantes de la vérité de la religion, 1793, in-12; 3e édit., Bâle, 1812, in-12; Nouvelle grammaire allemande, Strasbourg et Paris, in-8; Éléments de la gramm. française, 1804, in-12; Démonstration simple et directe des propriétés des parallèles, etc., Paris, 1804, in-8. Béchet lui a consacré une Notice dans le Recueil de l'acad. de Besançon, 1891, p. 17.
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