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L'École des vieillards, de C. Delavigne

L'École des vieillards est une comédie en cinq actes et en vers, de Casimir Delavigne, représentée sur le théâtre de la Comédie-Française le 6 décembre 1823. 

Danville, a épousé, à soixante ans, Hortense, jeune et jolie femme. Il l'envoie à Paris pour solliciter une place, avec sa grand-mère, vieille folle dont la vanité va l'entraîner dans mille inconséquences. Le jour où il arrive à Paris pour la rejoindre, Hortense, malgré la promesse qu'elle a faite à son mari de rester auprès de lui, se laisse entraîner au bal du ministre par le jeune duc d'Almare, chez lequel elle est venue loger avec sa grand-mère, et qui est fort épris d'elle. Bientôt, tourmentée, elle revient chez elle : le duc ose l'y suivre. A ce moment, on entend rentrer Danville, qui était parti vainement à la recherche de sa femme. Hortense perd la tête, et fait cacher le duc dans un cabinet; mais, bientôt, son trouble apprend tout au mari : il ordonne à Hortense de le laisser seul; il force le duc à sortir du cabinet. il s'ensuit un duel : Danville y est désarmé; mais, au dénouement, il a la consolation d'apprendre que sa femme n'a été qu'imprudente. Hortense supplie son mari de la reconduire au Havre, où toute la famille va retrouver le repos. Les caractères principaux sont habilement tracés. Hortense est imprudente, coquette même, sans être coupable, et Danville, faible, sentant sa faiblesse, est offensé sans être avili. Sa scène avec le duc est belle. Mais le caractère de la grand-mère est odieux et vil. Le succès de l'École des vieillards fut très brillant. Talma, qui avait réclamé le rôle de Danville, s'y montra admirable, ainsi que Mlle Mars dans celui d'Hortense. (NLI).

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