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L'Ami du Roi. - Ce journal parut le 1er juin 1790, sous ce titre: L'Ami du roi des Français, de l'ordre et surtout de la vérité, et le prospectus avait la devise « Pro deo, rege et patria ». 

Rédigé d'abord par l'abbé Royou, professeur de théologie chez les Jésuites, beau-frère de Fréron, qu'il avait remplacé à l'Année littéraire, et par Montjoie, qui s'appelait en réalité Christophe-Louis Ventre de le Touloubre dit : Galart de Montjoie, ancien collaborateur, lui aussi, de l'Année littéraire. Mais à partir du 1er septembre 1790, il ne fut plus rédigé que par l'abbé Royou et son frère Jacques-Corentin, qui était avocat. Le journal de Royou, aristocrate exalté et prêtre fanatique, était d'une violence extrême. Il ne craignait pas de faire appel à l'étranger pour détruire la République. Royou ayant été décrété d'accusation le 3 mai 1792, son journal ne parut plus. 

Le 1er septembre 1790, le jour où les deux frères Royou reprenaient la publication de l'Ami du roi, Galart de Montjoie en publiait un autre, avec le même titre, qui dura plus longtemps que le premier et ne disparut que le 10 août 1792. Le journal de Montjoie, tout en suivant la même politique royaliste, était beaucoup moins violent dans la forme. (L. Lu).

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